QG du général TORMASSOV, armée de Saxe

Bon on a plus le choix, on va passer sur l'autre rive avec le maximum de notre état-major.

Derniers ordres aux unités, Borstell et Krafft se replient sur le village de Keilbusch, que Krafft soutienne au mieux Borstell pour éviter la déroute de ce dernier.
Les unités de cavalerie suivent le mouvement en essayant de le couvrir vis-à-vis de la cavalerie ennemie.

Je félicite mes généraux pour le courage et la ténacité de leurs troupes. Qu'ils essayent de résister le plus longtemps et je viendrais les secourir.

Voilà on file aux bateaux pour traverser et rejoindre Bülow, qui ne va pas me donner de bonnes nouvelles non plus...

Aux alentours de 13h, à l'est de Meissen

La traversée de l'Elbe en barque s'est faite étonnamment sans incident. Au moins ça...

Le général Bülow s'avoue rassuré de savoir que vous êtes sauf. Sa situation n'est pas brillante : les divisions de Hesse-Homburg et Theumenn marquent le pas face à la résistance française, et les cavaliers d'Oppenheimer et Alexeyeff, qui se sont bien engagés pour soulager notre infanterie, commencent à flancher sérieusement.
Les divisions de landwehr sont en réserve, mais Bülow avoue avoir hésité à les engager.
Par contre, Englehardt est arrivé il y a une heure environ sur zone et est en train d'achever de se mettre en position. Malheureusement il estime ne disposer que de 1000, peut être 1500 hommes au plus.

En face, la division française qui défend depuis ce matin tient solidement la position du château de Meissen. La Jeune Garde a repris le village au sud et il semblerait qu'elle va bientôt recevoir le renfort d'une autre division qui a achevé de franchir l'Elbe il y a deux ou trois heures.

On peut deviner un fort bruit de bombardement au sud de Meissen, probablement lié à l'engagement de Berg.

Dans le secteur nord, malheureusement, tout indique que nos unités sont en train de se faire coincer contre l'Elbe et risquent fort de capituler rapidement.

Bon on va préparer la retraite vers Dresde.

Englehart et les divisions de Taunzien constitue une ligne de défense en arrière des divisions de Bülow, dès que c'est fait, celui-ci fait reculer ses troupes derrière ce rideau défensif.
Puis on établira un repli ordonné des troupes, Englehart et Taunzien constituant l'arrière-garde avec l'appui d'Openheimer, d'Alexeyeff et de Mensdorf. Et tout le monde fera route vers Dresde. Le but étant d'y arriver le plus vite possible.

On envoit des estafettes se renseigner sur la situation de Berg et on lui transmet l'ordre de passer à la défensive dans l'optique de se replier sur Dresde. Il devra faire route de nuit s'il le faut, une fois que les combats auront cessé. (Y a des risques qu'il se prenne la cavalerie ennemie en poursuite et que ce soit compliqué)

J'envoie aussi des missives aux divisions HEINRICHS et ST-PRIEST pour qu'elles me confirment s'être misent en route pour Spremberg (même s'il est probable que le lieu de rendez-vous change dans les prochains jours).

Missive à Blücher:

"Général,

Malgré le courage de nos soldats, la supériorité numérique et qualitative de l'ennemi ne nous a pas permis de reprendre le pont de Meissen. Nos pertes sont très lourdes, les divisions Borstell, Krafft, Karpow, Milesinow et Lisanewitch sont perdues. Le reste de mes forces est loin d'être sauvé, surtout les divisions d'infanterie russe qui sont sur la rive sud de l'Elbe.
Je vais faire retraiter tout le monde sur Dresde où je ne m'attarderais que le temps de constituer une garnison convenable pour éviter la chute trop rapide de la ville.
Ensuite je remonterais vers le Nord, probablement vers Hoyerswerda. A la fois pour me rapprocher des divisions HEINRICHS et ST-PRIEST qui j'espère se sont déjà mises en route mais aussi pour éviter de laisser le champ libre à l'ennemi vers l'Est.
Concernant l'ennemi, j'ai affronté environ 50000h à Meissen dont la Cavalerie de la Garde et la division de la Jeune Garde. Les pertes adverses seront probablement minimes et les Français auront le temps de récupérer. Surtout qu'un corps de 30000h vient de Wurzen et sera sur place en soirée.

Voyez avec le Généralissime quelle stratégie il convient d'adopter dorénavant.

Général Tormassov nord-est de Meissen
13h le 2 mai"

L'estafette prend la direction de Blumberg puis suis la route jusqu'à tomber sur Blücher.

Pour le repli sur Dresde, il se fait dans l'ordre suivant: les divisions de Hesse-Homburg et Theumenn en premier, puis les divisions de Taunzien, Englehart et enfin notre cavalerie, Oppenheimer, Alexeyeff et Mensdorf fermant la marche.
Si jamais y a pas de poursuite, Mensdorf laissera quelques patrouilles cosaques pour surveiller l'ennemi.

J'ai bien conscience que mes troupes ont marché de nuit, combattu pour la plupart et que je leur fais faire le chemin inverse limite à peine arrivées. J'imagine qu'elles risquent de pas pouvoir/vouloir faire le trajet jusqu'à Dresde d'une seule traite. Elles doivent avancer jusqu'à ce qu'un repos devienne obligatoire puis reprendre la route dès que possible.

Bon je me doute aussi qu'il est probable que les Français ne me laisse pas faire gentiment

Entre 13h et 14h

Englehardt a fait son possible pour soulager la pression, mais une partie des unités a commencé se déliter. Les Français ont apparemment tenté de contre-attaquer sur plusieurs points, aidés par leurs renforts : leurs progrés ont été limités mais suffisants pour amener la décomposition de la division Hesse-Homburg, clairement secouée par ses échecs successifs depuis ce matin.
Notre cavalerie commence elle aussi à sérieusement flancher : les cosaques d'Alexeyeff se sont déjà retirés du champ de bataille. Oppenheimer va faire son possible pour faciliter notre décrochage, comptant sur l'absence de cavalerie côté français.

Berg indique qu'ayant appris la situation générale, il ne pouvait décemment pas risquer sa colonne et qu'il se retirait sur Dresde, d'autant plus qu'il est menacé sur le flanc par une forte division ennemie, et que celui-ci paraît disposer d'une forte réserve d'artillerie qui a pilonné ses unités en approche.

Pas de nouvelle du nord, mais cela vaut peut-être mieux...

Cela commence à faire beaucoup de divisions en face, j'ai l'impression que je suis tombé sur plus d'un corps d'armée.

On poursuit le repli en essayant qu'il ne se transforme pas en "sauve-qui-peut", que Taunzien appuie Englehart pour couvrir la retraite de Bülow et d'Alexeyeff. Que les Cosaques de Mensdorf se joigne à la cavalerie d'Oppenheimer pour le soutenir.

J'envois une estafette à Berg, pour qu'il me fournisse plus de précisions sur les deux divisions qu'il a affronté.

J'oubliais un message de Blücher :

le général BLÜCHER a écrit:

Wittenberg - 00h00 ce 2 mai.
Privyet,
Au soir du deux mai, mes premières forces seront dans le secteur de Blumberg. La pluie va faire mal quand même.
Souhaitons toute réussite dans vos mouvements.

Bluchy

Ok pas de message.

Entre 14h et 16h

Englehardt et Taunzien se sont mis en position pour permettre le repli des éléments du corps de Bülow, tout en reculant eux-mêmes lentement. Les Français semblent heureusement ne pas poursuivre et ont stoppé sur leurs positions un peu au nord-est de Meissen.
La division Hesse-Hombourg, ainsi que les cavaleries d'Alexeyeff et Oppenheimer sont parties en déroute, la division Theumenn n'est clairement pas dans le meilleur état. Les cosaques de Mensdorf, déjà toujours pas entièrement remis de leur dispersion précédente, ont plus ou moins gardé leur cohésion.

Berg replie lentement ses forces sur la route de Dresde. Il indique avoir fait, et faire encore face à une division un peu au sud de Meissen, apparemment épaulée par un très fort parc d'artillerie, et surtout une division qui s'est formée en bataille au débouché du bois au sud de Meissen et a tenté depuis midi de le déborder sur son flanc droit. Le général russe estime ne pas être encore totalement tiré d'affaire.

Alors si une des deux divisions (voir les deux) face à Berg c'est la Vieille Garde et que j'ai le droit à la réserve d'artillerie des Français, si on rajoute la Cavalerie de la Garde et la Jeune Garde, je crois que j'ai Napy sur le dos avec une bonne partie de l'élite française...

Pas de changement dans les ordres: on continu à se replier vers Dresde, en ordre (pour les divisions encore en mesure de le faire).

Message à Wittgenstein et Blücher:

"Messieurs,

Je poursuis mon repli vers Dresde. Autant que les choses soient claires, il n'y a plus d'armée de Saxe et celle de Silésie ne vaut guère mieux. Je vous ferais parvenir un état de mes forces quand j'aurais réussi à regrouper ce qu'il me reste.
Concernant l'ennemi, étaient présents à Meissen, au moins 8 divisions d'infanterie dont celle de la Jeune Garde, plus 3 unités de cavalerie de la Garde et un important parc d'artillerie.
Seul le IVe corps auquel appartient la Jeune Garde a été identifié mais il y en a probablement un deuxième. En outre, un autre corps français arrive depuis Wurzen. Au soir du 2 mai, il y aura donc entre 80 et 100000 français à Meissen.

Général Tormassov nord-est de Meissen
16h le 2 mai"

L'estafette par vers Gr Hayn puis Blumberg et Wittenberg.

Aux alentours de 18h, sur la route de Dresde

La colonne de Bülow, avec la landwehr de Taunzien et le détachement Englehardt en arrière-garde, ont pu décrocher tant bien que mal.

Berg signale que sa colonne a également pu se retirer, mais une unité de cavalerie française et une division d'infanterie demeurent au contact en début d'après-midi.

Difficile encore d'évaluer nos pertes, mais il va sans dire qu'elles sont considérables. Hesse-Hombourg indique qu'il a eu face à lui jusqu'à 15 000 Français, dont une partie de la Jeune Garde, et deux divisions apparemment liées au IIIe corps du maréchal Ney.
Il y avait au moins deux divisions et un fort parc d'artillerie face à Berg, et dans le secteur nord, au plus fort des combats, ce sont quatre divisions d'infanterie et au moins 3000 cavaliers de la Garde impériale qui ont mobilisés.
Ont été clairement identifiés les IIIe et IVe corps, ainsi que la Garde impériale (à la notable exception de la Vieille Garde).

L'épuisement de nos unités est tel que l'arrêt des marches se fera de toutes les façons d'ici une heure ou deux.

On continue d'avancer jusqu'à la nuit (20h?)

Si ça n'a pas été fait, Mensdorf déploie un écran d'éclaireurs pour surveiller les Français.:

Missive à Blücher et Wittgenstein:

"Messieurs,

Il y avait bien un 2ème corps français à Meissen, le IIIe du maréchal Ney, avec donc le IVe et la Garde Impériale exceptée la Vieille Garde qui n'a pas été signalée.
9 divisions d'infanterie ont été dénombrées, dont la Jeune Garde. 3 à 4000 cavaliers de la Garde et un important parc d'artillerie.

Général Tormassov route de Dresde
18h le 2 mai"

L'estafette par vers Gr Hayn puis Blumberg et Wittenberg.

La colonne Bülow devrait s'arrêter à peu de distance de Dresde.
Pour Berg, ce sera à une dizaine de kilomètres à l'ouest.

Ordre supplémentaire: J'envois quelques cavaliers par le pont de Dresde pour surveiller les Français qui poursuivent Berg.

Aux alentours de 20h

Nos unités se sont arrêtées à quelques kilomètres à l'ouest de Dresde. Elles pourraient théoriquement reprendre leur marche à partir de minuit.
Les Français n'ont pas poursuivi et sont demeurés dans le secteur de Meissen.

Même chose au sud, où la colonne de Berg a pu se dégager sans trop de difficultés, les Français stoppant leur poursuite en fin d'après-midi. Sauf instructions contraires, Berg va reprendre sa marche pendant la nuit pour être au plus vite à Dresde.

A l'exception des unités de Taunzien, non engagées, et du détachement d'Englehardt, désorganisé par la marche mais globalement peu entamé par sa courte intervention lors de la bataille, le reste de nos forces encore constitué est comme on peut s'y attendre démoralisé et bien affaibli. Les unités en déroute de Hesse-Hombourg, Alexeyeff et Oppenheimer ont prévu de se regrouper dans le secteur de Dresde, il faudra compter plusieurs jours avant de leur redonner une valeur combative.

Quelques fuyards chanceux des divisions du secteur nord ont réussi à franchir l'Elbe à la nage et pu rejoindre nos unités, mais il va sans dire qu'ils ne sauraient en rien reformer des unités autonomes, et ils vont donc être incorporés, dès lors qu'un peu de réorganisation pourra être faite, dans les unités restantes de Bülow.

Je demande à mon état-major de me faire le décompte des troupes encore disponibles.

Je confirme à Berg que je souhaite le voir le plus vite possible sur la rive nord.

Quel est l'état de la garnison de Dresde, son effectif? Taunzien et Bülow avaient déjà détaché leurs hommes avant de revenir à Meissen?

Je te fais un rapport complet demain.

Oui en effet, 3 000 hommes sont déjà en garnison à Dresde suivant tes instructions au moment de la reprise des troupes de Miloradovitch (2000 h. de la division Hesse-Hombourg, 1000 h. de Wobeser) - il y avait 2 000 hommes prévus en plus, mais comme ils appartenaient aux divisions Borstell et Krafft qui avaient été dépêchées loin de Dresde par Miloradovitch, cela n'avait pas pu être exécuté.

Ok j'attendrais le rapport avant de donner mes ordres pour le 3.

Alors donc, au soir du 2 mai, la situation des différentes unités encore valides...

Ière colonne russe - Berg (un peu à l'ouest de Dresde, rive sud)
Luckow, environ 2900 fantassins, expérimentés, démoralisés, un peu éprouvés
Kasatschowski, environ 2900 fantassins, expérimentés, démoralisés, un peu éprouvés

Alexeyeff (rive nord), estimation entre 1200 et 1500 cosaques, expérimentés, en déroute, éprouvés


Détachement Englehart (rive nord), environ 1100 fantassins, expérimentés, moral tangent, fatigués

Corps de cavalerie - Korff (un peu à l'ouest de Dresde, rive nord)
Mensdorf, environ 1000 cosaques, expérimentés, démoralisés, très éprouvés

IIIe corps prussien - Bülow (un peu à l'ouest de Dresde, rive nord)
Hesse-Homburg, estimation autour de 2000 fantassins, expérimentés, en déroute, éprouvés (2000 h. sont en garnison à Dresde)
Theumen, environ 1300 fantassins, peu expérimentés, démoralisés, assez éprouvés
Openheimer, estimation entre 1000 et 1300 cavaliers légers, peu expérimentés, en déroute, éprouvés

IVe corps prussien - Taunzien (un peu à l'ouest de Dresde, rive nord)
Wobeser, environ 1500 fantassins, conscrits, moral tangent, assez éprouvés (1000 h. en garnison à Dresde)
Hirshfeld, environ 1600 fantassins, conscrits, moral tangent, assez éprouvés

Ouch ça fait pas lourd...Surtout que je vais encore réduire nos effectifs opérationnels pour renforcer la garnison de Dresde.

Donc on renforce la garnison:
- On prend 1000h supplémentaires à Hesse-Homburg
- Et on rajoute 500h de chaque division de Taunzien.

Donc 2000h en plus pour un total de 5000 de garnison à Dresde.

Ce qui nous laisse:

7000 fantassins russes, 2500 cosaques. 4000 inf et 1300 cav côté prussien

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Ordres pour la journée du 3 mai 1813:

Cela va être assez simple, dès l'aube tout le monde se remet en route pour Konigsbruck, enfin si c'est possible pour les unités en déroute.
Ordre de marche: Alexeyeff, Openheimer, Hesse-Homburg, Theumen, Wobeser, Hirshfeld, Englehart puis suivront les divisions de Berg qui elles démarrent à minuit pour gagner Dresde.

Je laisse Mensdorf à Dresde d'où il continue à envoyer des reconnaissances légères vers Meissen par les deux rives, vers Gr Hayn ainsi que vers le sud en direction de Wendisch et Oderan.

Je ne sais pas si ça a beaucoup d'impact mais je deviens général d'infanterie, la vitesse ne va plus me servir vu que la grosse majorité de mes effectifs est composée de piétaille russe.

Message à Wittgenstein et Blücher:

"Messieurs,

D'après les premiers recensements, il ne me reste qu'un quart des effectifs initiaux des armées de Saxe et de Silésie, dont une partie est pour l'instant hors de combat.
Je laisse une bonne garnison à Dresde et me replie vers le nord-est pour me rapprocher des renforts ainsi qu'obliger l'ennemi a dispersé ses forces.
Je sais que le général Blücher aimerait renforcer ses troupes, mais les recrues prussiennes me permettraient de remonter quelque peu mes effectifs faméliques.

Concernant la suite de la campagne, considérant l'importance des forces françaises engagées vers Dresde, attaquer les forces encore présentes au nord de Leipzig pourrait être une bonne solution, cela permettrait de menacer l'approvisionnement de l'ennemi.

Général Tormassov route de Dresde
20h le 2 mai"

L'estafette part vers Moritzburg, contourne Gr Hayn par le nord puis direction Blumberg et Wittenberg.

Ca ne pose pas de problème pour les unités en déroute, en fait quelque part c'est même plus facile pour elles...

A noter au passage que les approches de Dresde ont été renforcées sur les (derniers) ordres de Miloradovitch. Rien de spectaculaire, mais bon, de quoi éventuellement retarder une action ennemie si besoin était.

Ouais j'aurais préféré que Berg soit à Meissen pour s'y fortifier…

Parce que là je le sens moyen le dernier carré à Dresde

Ah ça, le vidage de Meissen et l'avance des deux divisions prussiennes sur la rive gauche de l'Elbe ont été rétrospectivement les causes directes de la catastrophe...

Ah ça, elle est dans mon top 3 des mauvaises décisions prises à ce jeu, probablement à la 1ère place...