QG du général TORMASSOV, armée de Saxe

Dans la nuit du 1er au 2 mai, entre 2h et 3h du matin


Une autre colonne française a été repérée en avance vers Meissen depuis Wendish. Estimation difficile pour le moment, mais avec les forces déjà présentes nous pourrions nous retrouver 40 à 50 000 hommes opposés à nous.
Les cavaliers de Krassov ont commencé à se déployer en couverture.

Pas encore de réponse des généraux Berg, Taunzien et Bülow. Tout indique que nos estafettes ont cependant réussi à traverser l'Elbe et ont probablement dû atteindre Dresde.

Je me disais aussi que 30000 c'était un peu light, je commençais presque à croire en mes chances.

J'envoie mes consignes pour le combat à Alexeyeff, Oppenheimer et Mensdorf ainsi que celles pour les divisions d'infanterie si jamais elles arrivent:
- Si jamais ni Bülow, ni Taunzien, ni Englehart n'était arrivé à l'aube, Alexeyeff et Oppenheimer devront engager un harcèlement des positions de l'ennemi, histoire de l'occuper sur l'autre rive. Mensdorf restant en réserve.
- Si l'infanterie alliée est présente à l'aube, elle mène l'assaut appuyée par la cavalerie d'Oppenheimer. Alexeyeff et Mensdorf restant en retrait.
- S'il est présent ou dès son arrivée, l'effort doit être mené en priorité par Bülow et ses deux divisions (appuyé par Oppenheimer).
- Taunzien doit rester en réserve sauf si c'est le premier à arriver sur les lieux, dans ce cas il engage le combat.
- Englehart doit engager le combat à son arrivée, quelque soit les troupes alliées déjà engagées.

Pas d'autres ordres ou messages.

J'essaierai de préparer une carte (mais ne vous entendez pas à du Cassini... ) dès que j'aurai un peu de temps.
A noter qu'il y a un risque de débordement par la nouvelle colonne française (qui devrait commencer à arriver dans le secteur de Meissen pour l'aube), et vu le différentiel des effectifs la menace d'encerclement n'est pas à écarter.

Bah de toute façon je suis déjà encerclé virtuellement, ce sera juste un peu plus proche.

Ca m'étonnerait que je puisse faire beaucoup ce soir, mais autant vous préparer la carte que j'ai bricolé rapidement, elle n'est pas très détaillée mais j'espère qu'elle a au moins le mérite de la clarté.

Carte:

Le terrain compte quelques pentes douces (on est dans une région de vignoble) mais rien de considérable. On est dans une zone rurale relativement peuplée, avec pas mal de petites fermes.
Le principal élément défensif est le château de Meissen, sur la rive nord de l'Elbe, qui contrôle l'accès au pont.

Je rajouterai vos positions initiales plus tard.

Les positions approximatives à minuit :

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Entre 3h et 4h du matin

Confirmation qu'au moins 20 000 Français de plus commencent à arriver, une partie d'entre eux semblant vouloir nous déborder par l'ouest du village de Niederjahna.

Le général Bülow a envoyé un message : avec Taunzien, et Berg sur l'autre rive, toutes les forces de Miloradovitch marchent vers Meissen. Lui devrait être en position dès l'aube, les Russes dans le courant de la matinée.

Oula ça en fait du monde et je suppose qu'il n'y a pas encore les 20000h qui sont en train d'arriver?

Je confirme à Bülow qu'il devra passer à l'offensive dès qu'il sera en position avec ses deux divisions d'infanterie et la cavalerie d'Openheimer. Taunzien et Alexeyeff resteront en réserve mais il pourra faire appel à eux sans m'en demander l'autorisation. Mensdorf pourra aussi être utilisé en dernier recours.
J'informe Alexeyeff, Mensdorf et Taunzien qu'ils devront suivre les ordres de Bülow, même consigne à Englehart si jamais il arrive à temps pour participer à la fête.
Quand ils auront repousser les forces françaises, ils devront traverser l'Elbe pour venir prendre à revers les troupes qui me font face (l'espoir fait vivre).

On essaye de faire passer un message par la rive nord à Von Berg pour lui confirmer aussi de passer à l'attaque dès que possible, en lui fournissant la disposition ennemie connue.

De notre côté, Borstell et Krafft engageront la division française  jouxtant l'Elbe, on va essayer de faire pivoter le dispositif français, histoire de se frayer une voie vers le pont.
Milesinow ira titiller l'unité de cavalerie à Niederjahna
Karpow "protègera" notre flanc droit, on essayant de gêner au mieux un éventuel débordement ennemi. Et continuera d'envoyer quelques recos sur nos arrières vers Wurzen, je ne voudrais pas être surpris par une arrivée inopinée.
Pour l'instant, je garde Lisanewitch en réserve, il servira de protection à mon état-major.
Je ne m'engage pas personnellement, du moins pour l'instant, on verra plus tard si on se la joue Murat...

Une erreur de ma part : ce n'est pas la division Theumen qui est présente sur la ligne, mais la division Krafft. Theumen du coup est avec Bülow.

Ok j'avais pas fait gaffe non plus, j'ai édité mes ordres histoire d'éviter les confusions.

Le 2 mai entre 5h et 6h, bataille de Meissen

Karpow a fait son possible pour gêner le débordement français (ou, plus exactement, italo-allemand si l'on en croit les identifications), mais il estime qu'avec les unités ennemies désormais en bataille il n'y a plus grand chose qu'il puisse faire pour les arrêter.

Milesinow indique que la cavalerie ennemie a opéré une concentration au niveau du village de Niederjahna. S'il s'agit bien de la cavalerie de la Garde, comme tout semble l'indiquer, il n'y a là encore pas grand chose à espérer.

Borstell et Krafft terminent leurs préparatifs avant d'avancer vers la ligne française, sans cependant grand espoir vu que l'ennemi dispose de toute évidence d'importantes réserves.

Bülow pense attaquer dès l'aube avec Hesse-Hombourg, puis avec tout le reste des forces prussiennes pendant la matinée. Les Français s'appuient sur les hauteurs du château de Meissen, et une autre division semble en train de franchir l'Elbe pour appuyer sa collègue.

Berg devrait arriver dans le courant de la matinée sur la route du sud.

Les reconnaissances dans le secteur de Wurzen indiquent que le corps français, aux alentours de minuit, aurait engagé un mouvement, de toute évidence vers Meissen...


Tout ceci pris en compte, l'état-major vous signale respectueusement que des bateaux ont déjà été réquisitionnés pour permettre de vous faire franchir l'Elbe rapidement, puisque de toute évidence il n'y a pas grand chose à espérer de cette journée...

Carte:

Je vois que tout le monde est optimiste, ça fait plaisir!

Changement d'ordre, on va la jouer défensif, en espérant que Berg nous sauve...

Krafft attend la division qui lui fait face.

Borstell fait pivoter sa division vers le sud pour affronter tout le reste appuyé par Milesinow et Karpow.

Je garde Lisanewitch en réserve.

Je mets à jour les premières résolutions demain.

Entre 6h et 7h, bataille de Meissen


Borstell a commencé à se repositionner, profitant du fait que l'infanterie française semble demeurer sur ses positions au nord de Meissen.

A l'ouest par contre les deux divisions italo-allemandes, identifiées comme appartenant au IVe corps, poursuivent leur avance sur notre flanc découvert. Karpow recule lentement face à eux. Borstell devrait pouvoir les engager, mais il faudra aussi compter sur la poussée de la cavalerie française, notamment composée, comme on le craignait, de la cavalerie de la Garde. Si nous comptons une légère supériorité numérique en cavalerie, le rapport de force est très largement en notre défaveur pour l'infanterie.

Les combats semblent s'être engagés au niveau du château de Meissen, sur la rive droite de l'Elbe, très probablement Hesse-Homburg.

Le corps français de Wurzen est toujours en marche, définitivement sur la route de Meissen. Il devrait arriver par le nord en toute fin de journée.

Bon on a gagné une heure...

Si l'infanterie française au nord de Meissen continue de ne pas bouger, que la moitié de la division de Krafft aille soutenir Borstell.

Pas d'autres changements.

Je suppose que si je me barre en barque, le moral des troupes en prends un coup?

En effet, il vaut mieux attendre que la situation soit clairement sans issue.

Peut être un des derniers messages pour Wittgenstein et Blücher:

"Messieurs,

La bataille de Meissen vient de commencer, l'ennemi est sur les deux rives. Le général Bülow commande sur la rive nord et les divisions de Von Berg arrivent de Dresde par la rive sud. Peut être permettront-elles d'en changer l'issue.
L'effectif ennemi est d'environ 50000h, il est composé du IVème Corps et de la Cavalerie de la Garde. Je vous signale la présence d'une division italienne ainsi qu'une allemande côté français, bavaroise peut être.
Le corps de 30000h situé à Wurzen fait également route vers Meissen.

Général Tormassov
7h le 2 mai"

On fait traverser l'estafette avec une barque et elle part vers Wittenberg.

Entre 7h et 8h

Les divisions françaises face à Krafft ont commencé à avancer dans le but évident de l'engager. Krafft a fait son possible pour étendre ses lignes après le redéploiement de Borstell, son infanterie légère est déjà engagée dans plusieurs combats d'avant-garde avec les Français.

Un combat de cavalerie s'est engagé entre Milesinow et la cavalerie de la Garde.

L'infanterie légère de Borstell a engagé le combat contre les deux divisions françaises. Les cosaques de Karpow se sont retirés derrière Borstell pour se réorganiser après leurs actions de retardement.

Pas encore d'alerte pour le moment, mais l'état-major doute clairement que nos forces puissent tenir très longtemps.

Tout indique que les combats se poursuivent au niveau du château de Meissen, mais les nouvelles manquent.

le général BLÜCHER a écrit:

Wittenberg - 20 heures
Privyet.

Général; les consignes du grand sachem sont claires ; il faut que je vous renforce. J'entame au plus vite ma remontée de l'Elbe vers Dresde, par la rive droite. Je n'ai aucune idée de ce qui se passe rive gauche de l'Elbe, hormis qu'un corps français, présent à Eilenburg, se dirige vers Shilda.

Bluchy

L'estafette a eu comme de juste beaucoup de mal à trouver son chemin.

Pauvre Blücher, y aura pas grand monde à renforcer sauf miracle.

Sinon vu nos options, pas de changements dans les ordres, on continu.

Entre 8h et 9h

Borstell est dans une situation difficile face aux divisions ennemies. Notre cavalerie se démène pour contenir la pression des lanciers de la Garde, mais l'affaire paraît déjà fort compromise. Milesinow a pu dégager sa cavalerie, mais l'ennemi semble avoir maintenu en réserve sa cavalerie lourde et le flanc des unités de Borstell aura du mal à être couvert.

Krafft a subi des attaques soutenues des unités françaises, mais en dépit d'un rapport de force d'au moins un contre trois il a pu pour le moment tenir assez bien ses positions.

Bülow a pu détacher une estafette, mais les nouvelles datent d'il y a plus d'une heure. Il a engagé le combat contre la division française, a pu faire quelques progrés en liaison avec la cavalerie prussienne d'Oppenheimer, et la division Theumenn va bientôt se joindre à la fête. Malheureusement, les Français aussi sont en train d'engager des renforts dans son secteur.

Pas de nouvelle de Berg.

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"En Von Berg, je crois!" mais ce serait bien qu'il apparaisse vite à l'horizon...

On engage Karpow et Lisanewitch pour soutenir Milesinow contre la cavalerie de la Garde et protéger les flancs de Borstell.

On avertit Bülow que la situation devient compliquée de notre côté et qu'il doit maintenir ses efforts pour refouler les Français et passer sur l'autre rive.

La suite a priori demain.

Entre 9h et 10h

Krafft a pu repousser sèchement l'attaque par les deux divisions françaises, qui ont commencé à se replier.
Borstell par contre continue de reculer et pense qu'il va devoir se retirer en direction du village de Keilbusch.

Notre cavalerie, clairement dominée qualitativement, parvient cependant par des miracles de bravoure - et aussi une relative supériorité numérique - à tenir le choc face aux chevau-légers lanciers de la Garde. La situation est cependant critique, et l'état-major pense qu'il va falloir sérieusement envisager à filer sur la rive droite d'ici midi.

Berg estime qu'il devrait pouvoir attaquer vers Meissen pour midi. Il signale qu'il y a cependant au moins 10 000 Français face à lui, et que ses chances de l'emporter restent hypothétiques.

Bülow annonce être aux prises avec la division de la Jeune Garde française. Le rapport de force est en train de s'inverser, ses chances de succès sur la rive droite deviennent peu probables.

Punaise la Jeune Garde maintenant, en fait y a personne du côté Wittgenstein et Blücher... Et évidemment y a encore une division devant Berg, je m'en doutais un peu mais j'aurais bien aimé enfin avoir une bonne surprise. Même si je suis déjà chanceux de la bonne tenue de mes troupes, faut avouer.

Si les deux divisions face à Krafft rompent le combat, qu'il pivote pour aller aider notre cavalerie à se défaire (n'ayons pas peur des mots!) de la Cavalerie de la Garde, pour ensuite alléger la pression sur Borstell.

Borstell doit s'accrocher au terrain autant que possible. Qu'il rappelle à ses soldats que si nous cédons aujourd'hui, demain, les armées de l'Ogre ravageront à nouveau la Prusse!!

Même message à Bülow et on l'enjoint de faire intervenir Alexeyeff, un peu plus de cavalerie pourrait l'aider.

Berg doit balayer la force qui lui fait face! Le Grand Koutouzov l'observe de là où il est et le jugera!

Entre 10h et 11h

Borstell signale que son infanterie est en train de craquer. Elle commence à refluer vers Keilbusch et il doute de pouvoir empêcher sa déroute.
Toute notre cavalerie est désormais engagée, mais ici aussi la situation n'est pas brillante. Les cuirassiers français taillent des croupières dans les formations de dragons, l'affaire semble malheureusement entendue.
Krafft a fait son possible pour appuyer nos formations, avec cependant peu de succès.
L'essentiel de l'état-major réitère la proposition de filer sur la rive droite avant qu'il ne soit trop tard.

Pas de nouvelle de Bülow ou Berg, mais les combats semblent continuer sur la rive droite au niveau de Meissen.