QG de l'Erzherzog Karl von Österreich (Armée d'Allemagne)

D'abord, un rappel du théâtre d’opération.


Voici ma répartition finale (j'ai mis en rouge les modifications).

Colonne KIENMAYER, 10000 fantassins, 1000 cavaliers (légers)
Répartition en 3 détachements.
détachement principal : 7000 hommes - 500 cavaliers + L'unité de génie complémentaire. A l’extrême limite du possible, sur la route Schaffhouse -Waldshut
détachement A : à Sulgenhof, avec 2000 hommes et 250 cavaliers
détachement B : à Sulgenhof, avec 2000 hommes et 250 cavaliers, également.

Colonne VON STAADER, 10000 fantassins, 2000 cavaliers (légers et moyens)
Répartition en 2 détachements.
détachement principal : 8000 hommes - 1500 cavaliers + Le renfort d'Artillerie. A Schaffhouse
détachement A :2000 hommes et 500 cavaliers. A Stein.

Cavalerie COLLOREDO, 3000 cavaliers (lourds)
A Stein également

Colonne WALLIS, 12000 fantassins,
Cavalerie ANHALT, 2000 cavaliers (légers et moyens),
Parc d'ARTILLERIE, 100 canons
A Constance

Avant-Garde NAUENDORF, 7000 fantassins, 2000 cavaliers
Colonne VON HOTZE , 12000 fantassins, 2000 cavaliers (légers et moyens)
à Feldkirch

Le QG avec Charles sera également à Feldkirch

Ordres définitifs

Colonne KIENMAYER :
Détachement principal. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers Waldshut en mode "reconnaissance en force". S'il est assuré qu'il n'y a pas de forces ennemies autre que la garnison, l'infanterie (et son unité de génie) commencera sa marche pour faire le siège de la ville. Pendant ce temps, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" autour de Waldshuht (250 hommes), tandis que l'autre (250 hommes) établira un "écran de cavalerie".

Quand le siège sera établi par l'infanterie, toute la cavalerie se portera à Houwenstein, avec la même mission : moitié en reconnaissance de force, moitié en écran de cavalerie. Les reconnaissances ne passent pas le Rhin.Tout guignol bleu qui montrera sa bobine sera impitoyablement sabré.

Détachement A. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers le pont de Kaisersthul en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (125 hommes), tandis que l'autre (125 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Détachement B. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers le pont de Eglisau en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (125 hommes), tandis que l'autre (125 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Note : si les français détruisent les ponts, s'établir malgré tout rive droite...

Ordre communs à ces trois détachements ; Il y a peu de doutes que nous croiserons rapidement des français. En raison de la dispersion de nos forces, il est hors de question de les engager offensivement.

De fait : dès que les cavaleries auront repéré un parti de français se dirigeant vers le détachement et que leurs positions ne sera plus tenable, celle-ci rejoindront leurs détachement d'infanterie respectifs. Si le détachement en question est capable de faire face, celui ci tiendra sa ligne. Sinon, Ordre de retraite vers Schaffhouse avec messages aux autres détachements pour que ceux ci en fassent autant.

S'il est avéré que la force française est supérieure numériquement à la colonne KIENMAYER, vous pouvez appeler à l'aide la colonne Von Sttader, qui aura ordre de s'établir sous les murs de Schaffhouse également.En cas de bataille : Ordre de résistance à Outrance sous les murs de Schaffhouse (se réfugier dans la ville en cas de déroute...)

De même, si Von Staader a besoin d'Aide, vous répondrez à sa demande de renforcement et vous rassemblerez la Colonne à Schaffhouse.

Colonne VON STAADER :
Détachement principal. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers Anfelfingen en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (500 hommes), tandis que l'autre (1000 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie (et son renfort d'artillerie) commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Détachement A. Dès la première heure, le détachement de cavalerie légère se dirige vers le pont de Atikon en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (250 hommes), tandis que l'autre (250 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie + la cavalerie lourde commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite. La cavalerie lourde ouvrant la marche bien entendu.

Note : si les français détruisent les ponts, s'établir malgré tout rive droite...

Ordre communs à ces deux détachements ; Il y a peu de doutes que nous croiserons rapidement des français. En raison de la dispersion de nos forces, il est hors de question de les engager offensivement.

De fait : dès que les cavaleries auront repéré un parti de français se dirigeant vers le détachement et que leurs positions ne sera plus tenable, celle-ci rejoindront leurs détachement d'infanterie respectifs. Si le détachement en question est capable de faire face, celui ci tiendra sa ligne. Sinon, Ordre de retraite vers Schaffhouse avec messages à l'autre détachement d'en faire autant.

Le détachement Colloredo, lui remontera le Rhin, pour s'établir à Constance.

S'il est avéré que la force française est supérieure numériquement à la colonne Van Staader, vous pouvez appeler à l'aide la colonne Kienmayer, qui aura ordre de s'établir sous les murs de Schaffhouse également. En cas de bataille : Ordre de résistance à Outrance sous les murs de Schaffhouse (se réfugier dans la ville en cas de déroute...)

Vous devrez également répondre aux demande d'aide de la part de Kienmayer et Wallis

Colonne WALLIS, ANHALT, ARTILLERIE
Dès la première heure, la cavalerie d'Anhalt se dirige vers Pfin en mode "reconnaissance en force". Une fois sur place, une partie de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (500 hommes) le long de la route de Winterthur, tandis que l'autre (1500 hommes) établira un "écran de cavalerie" le long de la Thur (rive droite). Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie (et son parc d'artillerie) commencera sa marche pour s'établir à Pfin.

Si la cavalerie repère un parti de français se dirigeant vers Pfin et que la position ne sera pas tenable, celle-ci soit rejoindre le gros des forces à Pfin. La colonne Wallis a pour ordre de tenir sa ligne, le long de l'Aar la Thur. En cas de supériorité numérique avéré de la part des français, vous devrez demander le renforcement de la part de Von Staader. Celui-ci vous rejoindra en remontant le cours du Fleuve. En cas de bataille : Ordre de résistance le long de l'Aar la Thur (se réfugier dans Constance en cas de déroute...). Ne sacrifiez pas votre colonne, ni celle de von Staader, si il n'est plus possible de tenir, repliez vous derrière Constance.

Avant-Garde NAUENDORF (Ordre nouveau - je ne remet pas en rouge...)
Dès la première heure, la colonne quitte feldkirch et se dirige vers le Rhin en longeant la petite rivière. Une fois sur le Rhin, la cavalerie essaie de reconnaitre en force (Dans la mesure du possible, est ce que mes cavaliers pourront traverser le Rhin) le hameau de Inderlietz. Pendant ce temps, Mes Pontonniers s'activent à construire un pont pour franchir le Rhin. J'imagine que je peux donner un ordre à Mes canonniers et fusilliers de surveiller les abords du lieu de travail, et de tirer sur tout ce qui bouge. Quand le pont sera terminé, le colonne s'établira à Inderlietz

Colonne VON HOTZE
Dès la première heure, la cavalerie se dirige vers le massif du Steig en mode "reconnaissance en force", et tente de s’établir sur ce massif. Une fois sur place, une partie de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" en allant à maienfeld (1000 hommes), tandis que l'autre (1000 hommes) établira un "écran de cavalerie" sur le massif. A la première heure également, départ de l'infanterie pour une marche jusque Vaduz. Mon QG reste à Feldkirch pour le moment.

1er mai 1799, Feldkirch, vers 16h


Les cavaliers de Von Hotze signalent s'être heurtés à des reconnaissances françaises sur la route entre Vaduz et Feldkirch. Rien d'insurmontable pour le moment, même s'il est probable qu'une formation française soit présente entre Coire et Mayenfeld.

Nauendorf signale que ses unités de génie ont achevé la construction de ponts de bateau sur le Rhin et que sa colonne est en train de se regrouper près d'Inderlietz. Aucune présence française repérée pour le moment.

Bien, tout ce passe selon le plan.
Les ordres concernant Von Hotze sont maintenus. Que l'écran de cavalerie fasse son office sur le Steig

Le QG se met en route et rejoint l'infanterie de Hotze à Vaduz, Charles reste bien sur avec le QG.

Ordre à NAUENDORF : exécution immédiate

Citation :

La cavalerie sera séparée en plusieurs détachements
500 hommes vont se positionner à Alfretten et y établir un écran de cavalerie. Une fois sur place, des petits contingents seront envoyés faire des reconnaissances vers St Gall en toute discrétion.

1500 hommes de la cavalerie vont s'établir à Graps ; y établir un écran de cavalerie. Une fois sur place, encore des reconnaissances légères vers Werdenberg.
Pendant ce temps, l'infanterie se remet en marche et va établir son bivouac à Saletz

Message à Bellegarde.

Charles a écrit:

Feldkirch, 16h15, le 1/05/1799 - Missive numéro 1

Cher comte, nos troupes se sont mis en marche comme prévu, et comme prévu, des reconnaissances française sont déjà aperçues du coté de Feldkirch. Il est clair qu'un comité d'accueil est pour le moment présent à Chur. Nous allons tacher d'en savoir plus.
J'imagine que quand vous recevrez ce message, les choses auront bien évoluées.

Bien à vous.

Trajet en toute sécurité par le tyrol autrichien, bien entendu.

Vers 18h

Les cavaliers de Von Hotze signalent que le Steig est sous contrôle, mais qu'une division française complète serait en train de se positionner un peu au sud dans le but évident de reprendre la position. Tout laisse à penser que Mayenfeld est fermement tenu par au moins une autre division française.

Des reconnaissances françaises auraient été repérées à l'ouest de Vaduz, sur la rive gauche du Rhin.

L'infanterie de Von Hotze est elle déjà à Vaduz ?
Je donne des ordres complémentaires demain matin

Elle n'est pas encore arrivée à Vaduz, encore une voire deux heures de marche pour la tête de colonne.

N'empêche... Sacrée inertie ces forces autrichiennes, mais bon 12000 hommes, ça ne bouge pas comme un rien. ca change des commandements français des autres parties, en tout cas.

Le problème aussi c'est qu'en faisant partir la cavalerie en premier, tu fais que l'infanterie ne démarre que lorsque la colonne de cavalerie est entièrement en marche. Or une colonne de cavalerie c'est long...
Résultat, l'infanterie n'a démarré sa marche que vers 10h...

Je me doutais bien de la chose, et de toute façon, ça ne bouleverse guère le déroulement de l'opération.

La question que je me pose est : comment retarder au max de l'infanterie française avec de la cavalerie dans une zone montagneuse ?
JE sais bien que nous ne gérons rien au niveau sub-tactique, mais tiens-tu compte de la position de la cavalerie (versant sud ? Crêtes ? Versant nord de la montagne, à l'abri de artillerie ?) sur la montagne ?
Dans le meilleur des mondes, j'aimerai un harcèlement de la part de la cavalerie légère si les français escaladent le Steig, puis, attaque par la cavalerie moyenne au moment du passage du col, tandis que la cavalerie légère décroche.
Hors de questions par contre de sacrifier mes troupes : si la manœuvre est impossible, je décroche vers Vaduz.

Message à Bellegarde.

Charles a écrit:

Feldkirch, 18h15, le 1/05/1799 - Missive numéro 2

Cher comte,
Les français sont bien là où on les attendait. Ce n'est pas une mais deux divisions que je retrouve entre Chur et Feldkirch. Impossible par contre de savoir combien d'hommes cela représente pour le moment. Bref, pour le moment, je tiens ma ligne à Vaduz. Je ne peux que vous enjoindre de rejoindre Chur avec la plus grande célérité

Bien à vous.

Trajet en toute sécurité par le tyrol autrichien, bien entendu. Cher MDJ, combien de temps faut-il à ce message pour parvenir à Bellegarde ?

Sinon,
Ordre inchangés pour NAUENDORF
Pour Von Hotze :
L'infanterie bivouaquera à Vaduz

Pour la Cavalerie : la légère tentera un harcèlement sur les français qui escaladerait le Steig
la moyenne tentera des attaques au niveau des crêtes du Steig (à ce moment, je ne devrai pas subir les effets de l'artillerie française), si les français tentent de franchir le massif.

Ceci n'est pas une mission de sacrifice et doit être réalisé dans la mesure du possible et de ce qu'autorise le MdJ. Si la pression française est trop forte : décrochage et regroupement à Vaduz

Tu veux vraiment une réponse pour le sub-tactique ?

Tu te doutes bien que le système ne va pas à ce niveau de détail. Le Steig est clairement un site défensif d'importance, mais si 10000 fantassins français arrivent en bataille, les cavaliers de Von Hotze vont vite lâcher prise.

Par contre, tu n'as pas trop de mouron à te faire, il y a peu de risque que cela entame l'unité, qui devrait a priori pouvoir se replier sans problème. Et ta mission de harcèlement est tout à fait possible - mais sera annulée si l'ennemie approche en bataille.

SP a écrit:

Tu veux vraiment une réponse pour le sub-tactique ?

Tu te doutes bien que le système ne va pas à ce niveau de détail. Le Steig est clairement un site défensif d'importance, mais si 10000 fantassins français arrivent en bataille, les cavaliers de Von Hotze vont vite lâcher prise.

Par contre, tu n'as pas trop de mouron à te faire, il y a peu de risque que cela entame l'unité, qui devrait a priori pouvoir se replier sans problème. Et ta mission de harcèlement est tout à fait possible - mais sera annulée si l'ennemie approche en bataille.

Bon, et bien on fait comme ça concernant la cavalerie. Le but sera de rendre désagréable la grimpette du Steig si les français veulent venir.

Vers 20h

L'infanterie de Von Hotze est en train de se rassembler dans le secteur de Vaduz. Confirmation de la présence de patrouilles françaises sur l'autre rive du Rhin, clairement en mission d'observation.

Les cavaliers détachés sur le Steig indiquent que les troupes françaises semblent être en cours de regroupement dans le secteur de Mayenfeld. Un mouvement vers le Steig reste possible cependant.

Un écran de cavalerie empêche toute estimation exacte des forces ennemies rassemblées, mais l'évaluation serait entre 10000 et 15000 hommes. Nos propres unités ont mené quelques escarmouches avec les cavaliers français, sans grand résultat.

RAS dans le secteur de Nauendorf.

Ok. Les 10000-15000, c'est bien le total pour les deux divisions signalées plus haut ?
Je rédige des ordres ce soir

Édit... Ah? Les français font les petits joueurs

J'ai édité mon rapport précédent suite à une "confusion" côté français...

Polak a écrit:

Ok. Les 10000-15000, c'est bien le total pour les deux divisions signalées plus haut ?
Je rédige des ordres ce soir

Oui voilà, c'est ce qui a été évalué à partir des observations de l'après midi, avant que la cavalerie française ne gêne les reconnaissances suivantes.

Vers 20h05 (oui bon, vues les distances on est presque en live là   )

Confirmation qu'une formation française avance vers le nord en ordre de bataille, cavalerie en tête, dans le but évident de chasser nos cavaliers du Steig.

mer il est fou, il fait nuit dans même pas une heure.
Bon, même pas peur, je suis sensé avoir 2000 canasson.  Avec ça,  je peux tenir un peu quand même.
Je maintiens les ordres à la cavalerie énoncés plus haut...

Ok.