QG du général MILORADOVICH, armée de Silésie

Si c'est encore possible, je ferais partir des ordres pour le matin (ou le midi) - que je devrais poster ce soir, heure de St. Louis.

Ok.

Hmm...

Je vais me préparer, au cas où je devrais laisser une garnison à Dresden.

Ordre aux divisions HESSE-HOMBOURG et THEUMEN
Retour à Dresden. Marche normale. La division Theumen ouvre la marche.

Ordre aux autres divisions du IIIe Corps
Fortifier la rive droite de l'Elbe à Meissen, et préparer le terrain au cas où nous devrions y recevoir les Français.

Ordre à la Iere Colonne
Fortifier Dresden. Fortifier, si possible, la rive droite de l'Elbe (Neustadt).

Ordre au IVe Corps
Poursuivez vers Dresden. Vous pourrez vous y reposer. Rapport sur l'état des troupes après la marche que je présume éprouvante.

Ordre à la cavalerie d'OPPENHEIMER.
Demeurez à Wendisch. Reconnaissances en force sur les routes qui mènent à Leipzig. Reconnaissance normale sur la route de Meissen. Conservez le contact avec les cosaques d'Alexeyeff.

Message à BLÜCHER
Meissen, le 27 avril, 16 heures

Général,

Je réponds au vôtres d'hier minuit et suivante (dans la nuit), qui m'apprennent votre engagement probable contre les Français. Je vous souhaite le succès de vos armes contre l'ennemi.

Cette nouvelle me pousse à retarder l'évacuation de la Saxe. Je crains en effet que la chute de Dresden aux mains des Français pousserait les Saxons à tenter qurlque chose, et je ne voudrais pas que Torgau deviennent subitement hostile sur vos arrières.

Je tiendrai le pont de Meissen aussi longtemps que je pourrai. En cas de besoin, j'enfermerai de mes troupes dans Dresden, pour y arrêter les Français. Elles seront perdues pour cette campagne, mais pourraient nous faire gagner du temps précieux.

Tormassov évacue Leipzig, qui est investie par les Français. Prenez garde à la route de Pretsch.

Nous garderons un oeil fixé sur le mouvement des Français au sud. Le maréCHATl Oudinot a été repéré. Si vous parvenez à malmener les Français, cela pourrait attirer les nôtre, qui convergent vers Leipzig, vers vous - en espérant que le Grand Bidule se décide enfin à descendre. Je vous avoue être à la veille de demander mes ordres directement au Tsar... De nôtre côté, si un mouvement vers le nord se dessine, nous tâcherons de harceler les troupes avec nos cosaques. Sinon, lorsque Meissen cèdera à la pression française, les armées de Saxe et de Silésie remonteront vers vous, sur la rive droite de l'Elbe, à votre rencontre.

Que dieu vous garde,

Mikhail Andreievitch Miloradovitch

Message à TORMASSOV
Meissen, 27 avril, 16h

Cher Alexandre,

Je réponds à votre bref billet qui m'apprend l'évacuation hélas prévisible de Leipzig. Vous aurez reçu des nouvelles de Blücher, qui prévoit livrer bataille aux Français aujourd'hui. Ou peut-être était-ce sa crainte, et les Français tentent uniquement de le fixer sur place, auquel cas, ils auront réussi.

Je suis tout à fait d'accord sur le mouvement proposé. Si les Français partent au nord, ce sera signe que Blücher aura réussi à les y attirer. Auquel cas, je ferai traverser l'Elbe à mes hommes, car notre camarade Prussien aura besoin de soutien, et je ne comprends absolument pas les actions du Généralissime.

Je vous avoue par contre que je n'y compte pas trop, puisqu'il me semble que Dresden est plus alléchante pour les Français.

Le IVe Corps se dirigera vers Dresden pour vous laisser la route de Meissen libre.

Que la fortune vous accompagne,

M. A. M.

Je valide les ordres à tes unités pour 16h, ou avant ?

Avant, si ça convient. Je ne crois pas que les messages de Blücher ou Tormassov ont changé ce que j’avais vaguement résolu.

Ok, je te demande parce qu'outre le fait qu'il n'y a pas d'urgence (pour l'instant) tu avais prévu de les donner plus tôt.

SP a écrit:

Ok, je te demande parce qu'outre le fait qu'il n'y a pas d'urgence (pour l'instant) tu avais prévu de les donner plus tôt.

Oui, c'est ça - mais je ne veux jamais présumer de ta flexibilité, surtout si c'est moi qui fait retarder le déroulement du jeu. Je voulais les donner à partir de 8h (lorsque j'ai eu les précédents messages).

Dans la soirée du 27 avril, sur la route de Dresde

Note : j'ai fait engager tes mouvements en début d'après-midi.


Les avant-gardes de Hesse-Hombourg sont en train d'arriver à Dresde. Le rassemblement devrait être terminé dans la soirée.
Taunzien a bien reçu l'ordre de prolongation de marche pour ses landwehr. Il estime qu'il ne devrait atteindre Dresde que très tard dans la nuit.

Alexeyeff signale en début d'après-midi des escarmouches entre ses cosaques et des cavaliers français dans le secteur d'Altenburg. Toujours quelques patrouilles dans le secteur de Chemnitz, mais aucune unité constituée repérée pour le moment. Il confirme avoir pris contact avec les cavaliers russes de Tormassov en retraite dans le secteur de Grimma.

le général BLÜCHER a écrit:

Rosslau - 7h - ce 27 avril.
Privyet
Les français semblent décidés à attaquer Dessau... je me prépare. Wittgenstein s'est mis en route avec son armée pour me rejoindre.
Bluchy

le général TORMASSOV a écrit:

"Cher Mikhaïl,

Les forces françaises présentes au nord de Leipzig ont obliqué vers l'Est, en direction d'Eilenburg. Je me décale donc également vers l'Est. Je serais à Wurzen avec Karpow et Milesinow, tant que les Français me le permettent.

Vos troupes risquent de voir passer les restes des cosaques de Mensdorf. Je l'envoie se réorganiser à Dresde. Il devrait y arriver le 28.

J'ai placé Lisanewitch à Grimma pour surveiller le sud de Leipzig et l'avance d'Oudinot.

Pensez qu'avec la perte de Leipzig, notre capacité en ravitaillement va baisser de manière importante.

Pour la suite, on va continuer à se replier progressivement. Si jamais les forces ennemies faisaient l'erreur de n'envoyer qu'un corps à Dresde, on regroupera nos divisions et on l'affrontera. Si comme ce sera sans doute plus probable, ils seront trop nombreux et on se repliera sur Dresde et la rive droite de l'Elbe.

Général Tormassov
Près de Brandis, 13h le 27"

le général TORMASSOV a écrit:

"Cher Mikhaïl,

Je réponds à votre missive de 8h de ce jour, j'ai également reçu la précédente.

Nos missives se croisant avec un certain délai, je pense avoir répondu à certaines de vos interrogations. Si les Français partent en force vers Dresde, on remontera vers le nord pour faire notre jonction avec Blücher. Ma cavalerie couvrant le repli de vos divisions.
On prendra notre décision quand les forces ennemies seront en vue de Waldheim et/ou Limbach.

Mes reconnaissances signalent que 10000 français se trouvent à Eilenburg, un peu plus à Halle et qu'Oudinot atteint Zwenckau juste au sud de Leipzig.

Vos cosaques à Khonen me signalent que des patrouilles ennemies atteignent Altenburg, qu"ils n'hésitent pas à les contrer.

Je n'envois plus de missives à Blücher et au grand chef, les risques d'interception devenant trop importants. N'hésitez donc pas à leur communiquer les informations de ce message.

Général Tormassov
Wurzen, 15h le 27"

le général WITTGENSTEIN a écrit:

Magdebourg, dans la nuit du 26 au 27 avril.

Généraux,

Il semblerait que les Français aient choisis de passer en force sans attendre les renforts, en prenant Dessau comme point de passage sur l'Elbe. Des troupes de Blücher font face et devront tenir le temps que mes propres troupes arrivent. A moins que les reconnaissances aient laisser dire le contraire général Miloradovich vous devrez détruire le plus de pont possible sur l'Elbe, laisser une garde minime avec de la cavalerie pour faire des reconnaissances via ce pont et commencer votre marche vers Dessau.
Ma cavalerie va essayer de harceler au maximum les flancs français dès demain sur leur flanc occidental, et j'espère que le général Tormassov en fera de même sur leur flanc oriental.

Général Wittgenstein.

Pendant la nuit du 27 au 28 avril

Le mouvement des deux divisions du IIIe corps sur Dresde est achevé.
Les divisions de landwehr du IVe corps sont également arrivées pendant la nuit, mais dans un état de désorganisation assez important compte tenu de la marche forcée endurée.
Englehart indique s'être positionné à Pretsch, suivant les instructions de Blücher. RAS, au point qu'il ne saisit pas bien ce qu'il fait là.

Alexeyeff a envoyé un rapport troublant datant de la fin d'après midi. Il signale plusieurs accrochages avec des patrouilles françaises à Altenburg et Chemnitz (jusqu'ici, rien d'exceptionnel) mais il signale surtout la présence à Zeitz d'un corps d'armée français au grand complet, qu'il n'a cependant pas été en mesure d'identifier. Mais surtout, il indique qu'un groupe de ses cosaques prétend avoir pris en chasse l'Ogre corse en personne dans le secteur de Gera, où il était semble-t-il accompagné d'une simple escorte, prenant la route vers Zeitz. Alexeyeff admet cependant avoir de gros doutes quant aux assertions de ses hommes.


Plusieurs messages reçus dans le courant de la nuit.

le général TORMASSOV a écrit:

"Cher Mikhaïl,

Le dernier message reçu de votre part est celui de 10h30 de ce jour.

Bizarrement l'ennemi ne semble pas avoir continué son avance sur Leipzig. Au nord, une division est signalée à Eilenburg et il y a un regroupement d'unités françaises à Dolitsch.

Au sud, Oudinot rassemble ses forces à Zwenckau.

Si vous désirez discuter de la stratégie à venir, n'hésitez pas à me rejoindre à Wurzen. Vous aurez le temps de rejoindre vos forces si besoin alors que je préfère rester au plus proche de l'action.

Général Tormassov
Wurzen, 20h le 27"

le général BLÜCHER a écrit:

Rosslau, 13 h , ce 27 avril
Pryviet...
Général, j'accuse réception de votre missive envoyée à minuit. Justement, je me faisais la même réflexion la nuit précédente du méchant décalage temporel qui nous lie.
Ainsi, à l'heure où vous recevrez mon message, vous aurez sûrement déjà effectué le mouvement décrit. Chose dont je ne peux m'opposer mais qu'il est malgré tout interessant de savoir.

Oui, les français se rassemblent, mais nous n'y pouvions rien, à moins de filer bille en tête les premiers jours, avec tout les risques supposés. Et cela personne ne le voulait.
Il est clair que je ne peux voler à votre secours en cette journée du 27. Mais avec l'arrivée programmée de Wittgenstein dans mon secteur à partir de ce soir, je débuterais ma remontée de l'Elbe assez rapidement.

Je ne sais rien des plans du grand chef. Veut-il surgir sur les arrières français ? veut-il vous rejoindre ? aucune idée. Ici, je sais juste que les français en face filent vers le sud. Par contre, je pense en finir assez rapidement avec Wittenberg. C'est un point interessant pour s'accrocher sur l'Elbe.

Bluchy.

Desole du delais, je vais donner mes ordres dans le courant de la journee

Bon, les ordres pour la journée du 28

DIVISIONS HESSE-HOMBOURG et THEUMEN
Repos et réorganisation.

1ERE COLONNE VON BERG
Préparation d'ouvrages défensifs (dans la mesure du possible et des règles), aux avancées de Dresden. Il faut tenir la place, pour ensuite retraiter à l'intérieur des murs si nécessaire.

DIVISIONS BORSTELL ET KRAFT
Préparations d'ouvrages défensifs de part et d'autres du pont de Meissen.

IVe CORPS
Repos et réorganisation à Dresde. Rapport sur les effectifs et l'état des landwehr.

DIVISION OPPENHEIMER
Au rapport. Quel est l'état de la cavalerie? je présume qu'elle a besoin de repos?

DIVISION ENGLEHARDT
(moi non plus je ne sais pas très bien ce que Blücher veut lui faire faire? Il y a un pont à Prestsch, je crois?)
Prenez vos ordres de Blücher. S'il n'en a pas, préparer le terrain à Prestsch, sur la rive gauche de l'Elbe. Préparez vous à faire sauter le pont si nécessaire, sur ordre de Blücher.

ALEXEYEFF
Historiquement, un Napoléon seul, ça serait effectivement débile, mais ça me semble bien probable avec des joueurs...
Poursuivez les reconnaissances en force du côté de Zeitz, Gera, Chemnitz et Leipzig. Je veux savoir pourquoi ils ne bougent plus... mais je me demande si, justement, on ne les fait pas réfléchir un peu, avec Blücher au nord, Tormassov à l'est, et là, des cosaques "au sud".

Rencontez-vous de la cavalerie? Si ce n'est pas le cas, harcelez les troupes en mouvement que vous pourriez rencontrer. Si vous avez affaire à plus fort que vous, retirez vous vers Waldheim.

SP:
A priori, si je me déplace seul vers Wurzen, je mets 6 heures aller, 6 heures retours, c'est ça?

Tout à fait.

Message à TORMASSOV
Meissen, 28, 1 heure du matin

Cher Alexandre,

Je réponds à la vôtre de 20h.

Les nouvelles, d'abord. J'ai reçu enfin une missive du Grand Chef, qui nous ordonne de marcher sur Dessau. La missive, datée de la nuit dernière, m'apparaît un peu datée vu les circonstances. Blücher, à 13 heures, au 27, ne semblait plus ni menacé, ni à la veille d'attaquer et reprenait le siège de Wittemberg.  

Mes patrouilles indiquent des éclaireurs français à Altenberg et Chemnitz.

D'autre part, les cosques d'Alexeyeff semblent avoir pris en chasse l'ogre lui-même, qui se déplaçait imprudemment accompagné d'une seule escorte, sur la route de Gera à Zeitz, ou un corps d'armée au grand complet est arrivé. J'espère qu'il lui auront au moins donné chaud. Cette situation me porte à croire que les recrues de Napoléon n'ont guère de cavalerie - vous avez eu le malheur de vous frotter à celle de la Grande Armée. J'ai ordonné à Alexeyeff de harceler ce qui pouvait l'être: si vos propres troupes s'ennuient, il est toujours à Khonen, avec ordre de se retirer à Waldheim si cela devenait trop chaud.

Que conclure de ces mouvements?

Les Français se sont heurtés à votre cavalerie, mais je doute qu'ils croient à une force entièrement composée de cavaliers. Ils cherchent donc les corps d'armées qui lui sont attachés. Ils ont repéré le corps de Blücher, au nord, et mes cavaliers, au sud. Ils savent désormais que Leipzig est vide, et cherchent où les fantassins liés à vos troupes se sont retirés.

J'ai l'impression que leur objectif secondaire était Dresden, mais que la présence repérée de Blücher leur fait hésiter - tout comme l'armée "manquante".

Cela renforce ma décision de reporter l'évacuation de la Saxe. Ou les Français remontent vers Torgau, et doivent attaquer les Saxons (peu probable), ou ils remontent vers Wittemberg, et l'arrivée du Grand Vizir pourra les y fixer, ou ils poursuivent vers Dresden.

J'envisage venir vous rejoindre à Wurzen accompagné d'une petite escorte.

à bientôt,

M. A. M.

SP:

OK, dans ce cas. Addendum à tous mes ordres ci-dessus: je vais à Wurzen rencontrer Tormassov. Que l'on fasse suivre les rapports là-bas, je reviendrai dans la journée.

Départ immédiat pour Wurzen (est-ce que les commandants subissent la fatigue?)

Ce serait rigolo, mais non.

Ca te fait arriver à Wurzen dans la matinée, je te signalerai quand tu pourras aller voir Tormassov.

Message à BLÜCHER et DUPLICATA À WITTGENSTEIN
Meissen, 28 avril, 1 heure du matin

Général,

Je réponds aux vôtres de 7h et 13h.

Cette fâcheuse distance qui nous sépare induit des effets bien malencontreux. Tormassov ne vous envoie plus de messages, puisque les routes ne sont plus sûres entre lui et vous. Je fais passer les miennes par la rive droite de l'Elbe.

Vos précédents messages me laissaient croire à un engagement le jour du 27. J'ai donc différé à évacuer la Saxe, tel que je vous l'annonçais pourtant, dans l'éventualité où ma présence sur les arrières françaises aurait pu vous aider. Celle de 13h semble néanmoins confirmer que les Français viennent plutôt nous visiter...

Cela étant, voici notre situation, vue de mon bout de la Saxe.

Vous avez observé le passage de la Grande Armée, avec Eugène, près de Dessau. Ils ont vraisemblablement poursuivi leur route: Tormassov a repéré des éléments établis à Dolitsch et Eilenberg.

Tormassov a identifié Oudinot, désormais à Zwenckau.

Mes cosaques ont pris en chasse l'ogre lui-même, imprudemment accompagné d'une seule escorte, rejoignant un corps de troupe à Zeitz.

D'autres patrouilles ont été croisées à Altenberg et Chemnitz et Zwickau.

Les Français ont donc presque encerclé Leipzig. Ils se sont reportés vers l'est, ce qui m'indique qu'ils n'iront pas à votre rencontre - ou sinon, ils tâcheront de passer par Prestsch.  

Ils se sont heurtés à la cavalerie de Tormassov, mais je doute qu'ils croient à une force entièrement composée de cavaliers. Ils cherchent donc les corps d'armées qui lui sont attachés. Ils ont repéré votre corps de Blücher, au nord, et mes cavaliers, au sud. Ils savent désormais que Leipzig est vide, et cherchent où les fantassins liés aux cavaliers.

J'ai l'impression que leur objectif secondaire était Dresden, mais que votre présence les fait hésiter - tout comme l'armée "manquante".

Cela renforce ma décision de reporter l'évacuation de la Saxe. Ou les Français remontent vers Torgau, et doivent attaquer les Saxons (peu probable), ou ils remontent vers Wittemberg, et l'arrivée du Grand Vizir pourra les y fixer, ou ils poursuivent vers Dresden.

J'ai donc, en conséquence, fait fortifier Dresden et Meissen. Ce sont les seuls ponts sur l'Elbe avant Torgau.. J'ai pris la décision d'enfermer (et donc, sacrifier) une partie de mes troupes à Dresden, et y fixer, coûte que coûte, une partie de l'armée française, sauf à passer par le plus petit pont de Meissen. Pour l'instant, mes troupes ne sont pas en garnison: elles en auront l'ordre si la situation tourne en notre défaveur.

Tout ceci sert deux objectifs:

1) Vous donner du temps, à vous et Witgenstein, pour remonter l'Elbe
2) Empêcher une chute trop rapide de Dresden qui pourrait forcer l'entrée en guerre de la Saxe, et menacer vos propres arrières.
3) Continuer de menacer les Français qui ignorent la qualité de mes troupes et peuvent se les imaginer plus fortes qu'elles ne sont, s'ils envisagent de remonter au nord.  

Pour cela, il faut impérativement que vous-mêmes et Wittmachin ne vous cramponiez pas à l'Elbe en les attendant.  

Si les Français remontent dans votre direction, alors Tormassov et moi-même feront l'impossible pour harceler leurs arrières. Mais s'ils continuent vers le sud, alors il n'y a pas 36 solutions. Ils veulent passer à Prestsch, Torgau, Meissen ou Dresden.

Le premier est sous la garde d'Englehardt. Je lui ai donné l'ordre de faire détruire le pont en cas de présence française, sauf contre-ordre de votre part.
Le second est occupé par les Saxons, et une attaque les ferait peut-être basculer dans notre camp. Ce dont je doute.
Les deux autres sont donc l'objet de mon attention. S'ils tombent, se reposer sur l'Elbe est caduc de toutes façon.

Je vous prie de m'excuser pour la longeur de cette missive. Je vais rejoindre Tormassov à Wurzen, mais je serai de retour à Meissen dans la journée.

Une dernière chose, j'ai présumé, peut-être à tort, que vous relayiez mes lettres à Wittgenstein. La distance qui nous sépare rend les tentatives de coordination entre nous impossible, et j'ai pensé que vous lui faisiez part de ce que je vous annonçais. Chose certaine, je lui envoie duplicata de celle-ci.

Gott mit uns.

Mikhail Andreievitch Miloradovitch

Le 28 avril entre 8h et 9h, Wurzen

Arrivée au QG de Tormassov à Wurzen.
Tu peux te rendre dans son QG, et lui de même.

Je n’ai pas osé me rendre sur le fil de a Tormassov, mais juste au cas- tu as bien vu que je suis parti?

A dire vrai non, je n'avais pas remarqué.

Arrivée à Meissen vers 20h, je te fais un petit bilan dans un instant.

Le 28 avril vers 20h, Meissen

Les divisions restées à Meissen ont établi plusieurs positions défensives pour préserver les abords de la ville et, surtout, permettre un franchissement du pont sans encombre.

Peu de nouvelles par ailleurs. Oppenheimer a pu se réorganiser à Wendish, ne manquent à l'appel qu'une grosse centaine de trainards. Le IVe corps prussien a lui aussi pu se réorganiser à Dresde, l'attrition a été supérieure mais avec une journée de repos supplémentaire les deux divisions devraient retrouver l'essentiel de leurs effectifs en état de combattre.
(je te ferai un bilan plus développé quand la journée s'achèvera)

Plusieurs messages arrivés au QG en ton absence :

le général BLÜCHER a écrit:

Rosslau - 17h
Privyet !
En réponse à vos messages de la nuit. Je prends note de vos remarques et orientations futures. Je pense que j'aurai fait de même dans la même configuration.
Je vous confirme que j'ai débuté la translation de mes armées vers Wittenberg. Pretsh sera l'étape suivante... Pas d'autres éléments pour le moment. Je ne communique plus avec Tormassov depuis ce matin, par crainte d'interception, mais je l'ai informé que le pont de Pretsh est toujours libre.
Les français qui me faisaient face ont définitivement décampé vers Halle et/ou Leipzig...

Ok, ils sont rassemblés, mais désormais, ça fait un masse de manœuvre bien lourde à faire bouger, et peut-être pouvons nous y voir des attaques à revers.... j'attends le grand chef pour désormais y voir clair...

Bluchy

le général BLÜCHER a écrit:

Rosslau - 2h00 - 28 avril.

Privyet !
Général, je sors à l'instant d'un conciliabule avec Le grand chef.

En premier lieu, je vous confirme que nous gardons notre stratégie première, à savoir : "garde sur l'Elbe." Cela veut donc dire que bien sur, vous pouvez déjà saccager tout les ponts possibles, mais vous restez en garde le long du fleuve. Ce sont nos forces qui vont remonter le fleuve vers Torgau.
Au soir du 28, je serai à Wittenberg, tandis Que Witti sera à Rosslau/Dessau

D'après les dernières infos à notre disposition, nous en avons conclue qu'il ne fait pas laisser la peur obscurcir votre jugement.

Tout d'abord, oui les français sont nombreux. C'est à leur avantage, mais aussi leur faiblesse. En effet, cette masse de manœuvre va être bien lourde à gérer. En particulier, s'il veulent passer l'Elbe, ça sera par une division à la fois, et on pourra leur faire bien mal à ce moment.

De plus, s'il est sur que les français sont à Leipzig, dites-vous qu'il leur faudra 4 jours pour arriver à Dresde. La pluie arrivant va gêner leurs mouvements. Cela vous laisse le temps de préparer des positions défensives sûres, et bien sur d'anticiper le mouvement ennemi. Pensez également que les prussiens sont surement d'une vitesse comparable aux français, vous pouvez les embeter un bon moment avant de fuir... Car oui, nous ne demandons pas votre sacrifice, mais bien une présence sur l'Elbe pour biaiser au maximum la décision de mouvements futurs de napy.

S'ils s’avérait qu'il décidait d'attaquer Dresde, vous pourrez compter sur nous pour battre ses arrières.

Je vous joins cette carte de la situation au soir du 27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bluchy

le général BLÜCHER a écrit:

Rosslau - 5h00 - 28 avril.
Général, j'accuse réception de votre message du 27 à 16h00
Je vois que vous avez anticipé les consignes que nous vous avons communiqué par ailleurs il y a qqs heures. Nous avons toute confiance en votre gestion et direction.
Effectivement, la réaction Saxonne pose question et rien n'indique à quel moment ils vont de nouveau batifoler avec l'Ogre. Je pense que nous sommes encore suffisamment costauds pour empêcher ces forces de tourner casaque rapidement.
Je vous confirme que mes forces vont commencer à remonter l'Elbe et s'établir vers Torgau assez rapidement. A cet effet, votre division engelhart sera dirigé vers cette ville, pour bien marquer notre présence. Vous pouvez d'ores et déjà considérer que vous avez la main dessus à réception de ce message.

A ce propos, j'ai bien reçu un message de Tormassov m'indiquant que des forces françaises se dirigeaient vers Torgau. Dites lui que je lui en sais gré de ces informations, mais que je ne peux répondre, du fait qu'il est acquis que les français séparent nos deux forces. N'hésitez pas à lui transmettre mes messages, je vais également tenter de le joindre en faisant passer les courriers par Meissen.

Pour info, nous avons repéré vers Halle : la Vieille garde, le IIème corps (Victor) et le XIème Corps (Mac donald) français... (Meta game: mais je ne sais pas quel(s) joueur(s) )

Tous mes encouragements;
Bluchy

Le dernier message est arrivé quasiment en même temps que toi.
J'ai laissé de côté les messages de Tormassov, mais je peux te les rajouter si tu le désires.

Ce sont les messages de Tormassov qu'il m'a envoyé alors que je me dirigeais vers lui?

Oui.