QG de WITTGENSTEIN, Armée du Brandenbourg

Vers 14h, sur la route de Rosslau

Rien de bien fascinant à dire sur le mouvement général, même si celui-ci s'avère comme de juste compliqué par la pluie.

Un rapport de Krassow indique que les Français seraient en train d'avancer à nouveau vers Radegas depuis Halle. Treubetskov s'étant mis en mouvement depuis Lobejun pour se rapprocher de lui, il va tâcher de faire son possible d'évaluer au plus vite l'ampleur de la menace pour réagir en fonction.
Les cavaliers prussiens semblent cependant estimer que si c'est bien un corps d'armée complet qui avance, leur repli vers Dessau sera prioritaire.

Reçu vers 12h, le général BLÜCHER a écrit:

Privyet chef...

Je ne suis pas sur que cela était très clair dans les précédents rapports, mais il y a des français à Dollitsch également. je vous passe cette info au cas où cela ne vous aurait pas encore été remonté.

Bluchy

Ok, on continue comme ça, pour l'instant on reste dans l'un des scénarios que j'avais prévus pour mes unités de cavalerie.

Le 28 avril vers 18h, Rosslau

Notre colonne a atteint Rosslau et est en cours de rassemblement - mais celui-ci ne sera sûrement achevé que tard dans la nuit.

Le général Treubetskov rapporte qu'il compte engager la cavalerie française qui semble accompagner la colonne en marche vers Radegas. Il ne se risquera cependant pas à un combat incertain si jamais l'infanterie française devait se pointer, et s'est entendu avec Krassow pour se replier dans la direction de Cothen : il pense en effet que Dessau risque d'être quelque peu embouteillée si les Prussiens s'y retirent comme ils semblent décidés à le faire.

Krassow signale que la colonne française s'est mise en ordre de bataille. Les Prussiens ne semblant pas décidés à mourir sur place et ayant déjà entamé leur retraite vers Dessau, il va donc se contenter de quelques actions de retardement avant de prendre la direction de Cothen. Il aimerait avoir des précisions sur les actions à venir, son maintien sur la rive sud de l'Elbe, très éloigné du gros de nos forces alors que les Français semblent opérer une concentration importante dans le secteur de Leipzig n'étant pas pour le rassurer.

Gallitzin a sécurisé les positions de Rosslau et Dessau. Ses cavaliers ont pu se réorganiser.

le gén,éral BLÜCHER a écrit:

Coswig, 28 avril -12h.
Privyet,

Il se confirme que les français de Halle remontent vers Radegas. A croire que ça les démengent de marcher ainsi sous la pluie... et de faire une contre-marche. A moins que ce ne soit d'autres unités... Qui sait.

Message rapporté par ma cavalerie, que vous avez peut-être déjà eu, mais je préférais vous le confirmer.
Bluchy

le général BLÜCHER a écrit:

Coswig - 15 h
Privyet ;
Je pense que vous êtes déjà averti du mouvement ennemi qui remonte (doucement) vers Radegas et in-fine, Dessau. Ma cavalerie va opérer un harcèlement mais va retraiter vers Dessau dans la soirée. Merci donc de ne pas détruire le pont. Mes cavaliers se plaignent d'ailleurs du manque d'informations en provenance de vos cavaliers à leurs cotés, et ne savent pas trop ce qu'ils vont faire. N'hésitez pas à leur passer des consignes, mais en tout état de cause, ils se replieront vers Dessau ce soir.

Par ailleurs, il est acquis qu'une colonne française vient également de Dolitsh. Va y a voir du monde...

Wittenberg tient toujours ! mon QG y sera ce soir.

Je vous joins également les messages reçus par nos collègues en Saxe, avec des analyses, ma foi, fort intéressantes. je me charge de leur répondre.

Bluchy

le général MILORADOVITCH a écrit:

Meissen, 28 avril, 1 heure du matin

Général,

Je réponds aux vôtres de 7h et 13h.

Cette fâcheuse distance qui nous sépare induit des effets bien malencontreux. Tormassov ne vous envoie plus de messages, puisque les routes ne sont plus sûres entre lui et vous. Je fais passer les miennes par la rive droite de l'Elbe.

Vos précédents messages me laissaient croire à un engagement le jour du 27. J'ai donc différé à évacuer la Saxe, tel que je vous l'annonçais pourtant, dans l'éventualité où ma présence sur les arrières françaises aurait pu vous aider. Celle de 13h semble néanmoins confirmer que les Français viennent plutôt nous visiter...

Cela étant, voici notre situation, vue de mon bout de la Saxe.

Vous avez observé le passage de la Grande Armée, avec Eugène, près de Dessau. Ils ont vraisemblablement poursuivi leur route: Tormassov a repéré des éléments établis à Dolitsch et Eilenberg.

Tormassov a identifié Oudinot, désormais à Zwenckau.

Mes cosaques ont pris en chasse l'ogre lui-même, imprudemment accompagné d'une seule escorte, rejoignant un corps de troupe à Zeitz.

D'autres patrouilles ont été croisées à Altenberg et Chemnitz et Zwickau.

Les Français ont donc presque encerclé Leipzig. Ils se sont reportés vers l'est, ce qui m'indique qu'ils n'iront pas à votre rencontre - ou sinon, ils tâcheront de passer par Prestsch.  

Ils se sont heurtés à la cavalerie de Tormassov, mais je doute qu'ils croient à une force entièrement composée de cavaliers. Ils cherchent donc les corps d'armées qui lui sont attachés. Ils ont repéré votre corps de Blücher, au nord, et mes cavaliers, au sud. Ils savent désormais que Leipzig est vide, et cherchent où les fantassins liés aux cavaliers.

J'ai l'impression que leur objectif secondaire était Dresden, mais que votre présence les fait hésiter - tout comme l'armée "manquante".

Cela renforce ma décision de reporter l'évacuation de la Saxe. Ou les Français remontent vers Torgau, et doivent attaquer les Saxons (peu probable), ou ils remontent vers Wittemberg, et l'arrivée du Grand Vizir pourra les y fixer, ou ils poursuivent vers Dresden.

J'ai donc, en conséquence, fait fortifier Dresden et Meissen. Ce sont les seuls ponts sur l'Elbe avant Torgau.. J'ai pris la décision d'enfermer (et donc, sacrifier) une partie de mes troupes à Dresden, et y fixer, coûte que coûte, une partie de l'armée française, sauf à passer par le plus petit pont de Meissen. Pour l'instant, mes troupes ne sont pas en garnison: elles en auront l'ordre si la situation tourne en notre défaveur.

Tout ceci sert deux objectifs:

1) Vous donner du temps, à vous et Witgenstein, pour remonter l'Elbe
2) Empêcher une chute trop rapide de Dresden qui pourrait forcer l'entrée en guerre de la Saxe, et menacer vos propres arrières.
3) Continuer de menacer les Français qui ignorent la qualité de mes troupes et peuvent se les imaginer plus fortes qu'elles ne sont, s'ils envisagent de remonter au nord.  

Pour cela, il faut impérativement que vous-mêmes et Wittmachin ne vous cramponiez pas à l'Elbe en les attendant.  

Si les Français remontent dans votre direction, alors Tormassov et moi-même feront l'impossible pour harceler leurs arrières. Mais s'ils continuent vers le sud, alors il n'y a pas 36 solutions. Ils veulent passer à Prestsch, Torgau, Meissen ou Dresden.

Le premier est sous la garde d'Englehardt. Je lui ai donné l'ordre de faire détruire le pont en cas de présence française, sauf contre-ordre de votre part.
Le second est occupé par les Saxons, et une attaque les ferait peut-être basculer dans notre camp. Ce dont je doute.
Les deux autres sont donc l'objet de mon attention. S'ils tombent, se reposer sur l'Elbe est caduc de toutes façon.

Je vous prie de m'excuser pour la longeur de cette missive. Je vais rejoindre Tormassov à Wurzen, mais je serai de retour à Meissen dans la journée.

Une dernière chose, j'ai présumé, peut-être à tort, que vous relayiez mes lettres à Wittgenstein. La distance qui nous sépare rend les tentatives de coordination entre nous impossible, et j'ai pensé que vous lui faisiez part de ce que je vous annonçais. Chose certaine, je lui envoie duplicata de celle-ci.

Gott mit uns.

Mikhail Andreievitch Miloradovitch

le général TORMASSOV a écrit:

Message à Blücher:

"Général,

Je ne sais trop quels effectifs vous avez en face de vous. Veuillez trouver ci-dessous une petite carte reportant les positions des troupes françaises dont j'ai connaissance:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

A Zeitz (1), un corps non-identifié à l'effectif inconnu. Si celui repéré précédemment à Iéna, il est composé de plusieurs divisions.

A Zwenckau (2), le XIIe corps d'Oudinot, environ 30000h.

A Eilenburg (3), au moins 1 division, effectif ennemi environ 10000h.

A Dolitsch (4), concentration ennemie à la composition et l'effectif inconnu.

A Halle (5), au moins 10000h dont 2-3000 cavaliers. Toutefois possible que tout ou partie fassent partie des troupes se rassemblant à Dolitsch.

Les troupes à Eilenburg, Dolitsch et Halle doivent faire partie de la Grande Armée, il est peu probable qu'il puisse s'agir de colonnes de renforts.

Pour les effectifs au sud de Leipzig, vu qu'il y a 2 corps on peut estimer un minimum de 50000h mais il y en a sans doute davantage.

Général Tormassov à Wurzen
Nuit du 27 au 28 avril"

D'ailleurs tu reçois le message de Miloradovitch, duplicata de celui adressé à Blücher, dans le même intervalle de temps.

Le 28 avril dans la soirée, Rosslau

Le rassemblement de la colonne se poursuit.
Les services du train (ou son équivalent russe) indiquent qu'ils commencent à manquer de chariots et de matériel, et que de ce fait le dépôt de Neidlit ne pourra plus être approvisionné d'ici demain.

Le général Treubetskov indique qu'il s'est replié à mi-chemin entre Radegas et Cothen, tandis que les cavaliers prussiens ont reculé vers Dessau. Les Français ont rassemblé au moins 30 000 hommes à Radegas, avec une cavalerie un peu plus importante que d'habitude, même s'ils se gardent bien de l'engager en première ligne. Il semblerait qu'un corps français ait pris le contrôle de Leipzig.

le général BLÜCHER a écrit:

Wittenberg - 19h00
Chef,
Wittenberg est enfin tombée, il a fallu le temps et j'espère que cela n'a pas couté trop cher. De ce fait, j’évacue tout ce qui reste de mes forces de la rive gauche de l'Elbe. ça tombe bien; des forces françaises ont été repéré vers Düben, en provenance de Leipzig, donc, et certainement vers Wittenberg. Le pont de Prestsh sera détruit efficacement.

Ma cavalerie jointe à la votre reste vers Dessau pour le moment ; ils peuvent recevoir des ordres de votre part.

Bluchy

J'imagine que le ravitaillement ça vient du fait qu'on a trop de dépôt?

Tutafé.

Pendant la nuit du 28 au 29 avril, Rosslau

Woronsoff indique que le siège de Magdebourg est désormais bien en place. Il confirme que sans un renfort important, il est peu probable que la forteresse ne tombe avant longtemps. Il signale en outre que les patrouilles en direction de l'ouest et du nord-ouest rapportent l'action de cavaliers français venant probablement des forces ennemies envoyées vers Hambourg.

Treubetskov et Krassow sont en repli vers Cothen et devraient y être pendant la nuit. Les cavaliers prussiens de Dolffs et Juergass sont en cours de rassemblement dans le secteur de Dessau. Les Français se sont apparemment installés à Radegas, mais aussi à Bitterfeld et Duben, sans compter au moins un corps d'armée à Leipzig.

Au rapport, les effectifs qui devraient être disponibles au matin du 29 avril :

IIe colonne Wurtemberg
- division SCHACHAFSKOI, un peu moins de 3300 fantassins, expérimentés, moral correct, assez éprouvés
- division PYSCHNIZKI, un peu moins de 3300 fantassins, expérimentés, moral correct, assez éprouvés
- cavalerie TREUBETSKOV, un peu plus de 4600 cavaliers moyens, expérimentés, moral correct, éprouvés

IIIe colonne Konovnitzin
- division SULIMA, un peu moins de 2600 fantassins, vétérans, bon moral, assez éprouvés
- division ZWILENIEF, un peu moins de 2600 fantassins, vétérans, bon moral, assez éprouvés

Garde de Constantin
- division ROSEN, un peu moins de 2600 fantassins, vétérans, très bon moral, assez éprouvés
- division UDOM (à Magdebourg), un peu moins de 2000 fantassins, vétérans, très bon moral, frais
- cavalerie CHALIKOV, un peu plus de 900 cavaliers, vétérans, très bon moral, assez frais

Réserve de Galitzin
- cavalerie DEPRERADOVITCH, un peu plus de 2800 cavaliers, expérimentés, très bon moral, frais
- cavalerie DUKA, un peu moins de 1900 cavaliers, expérimentés, bon moral, frais

XIVe colonne Woronsov (à Magdebourg)
- division O'ROURKE, un peu plus de 2800 fantassins, expérimentés, moral correct, frais
- division HARPE, un peu moins de 1900 fantassins, expérimentés, moral correct, frais
- division HELFREICH, un peu moins de 1900 fantassins, expérimentés, moral correct, frais
- cavalerie KRASSOV, un peu plus de 4000 cavaliers, expérimentés, moral correct, éprouvés

le général BLÜCHER a écrit:

Wittenberg - 22h00 - 28 avril
Privyet généralissime !

Voici un point pour mon dispositif du 29 avril.
Mon deuxième corps de soldats expérimentés reste à Coswig. Il pourra vous soutenir et vous renforcer en cas d'attaque brusque française. En effet, vu le nombre de soldats qui se pressent, ça sent le passage sur l'Elbe ces prochains jours. Il semble que le gros de vos forces soient à Rosslau.
Les français sont repérés à Radegas (30000 hommes) et Bitterfeld (estimation inconnu.. 10000 hommes ?)

Par ailleurs, une autre colonne française à été repéré à Düben. Elle fait 10000 hommes, mais je ne sais pas si c'est une avant garde du corps Oudinot, ou la division repéré par Tormassov à Eilenberg

Quoi qu'il soit, je fais détruire immédiatement le pont de Pretsh, et j’envoie mon 1er corps prussien en surveillance.

A wittenberg, se reposent les soldats qui ont participé à la prise de la ville.

Demain matin, ma cavalerie Dolffs ( 3000 hommes) repassera l'Elbe pour surveiller la rive droite du fleuve. Merci de lui laisser le passage. S'il s'avérait que le pont de Dessau venait à être détruit ; dite à Dolffs de passer par Wittenberg et la rive gauche de l'Elbe. Le pont est intact pour le moment.

Par contre, Juergrass reste avec vous.. vous pouvez lui donner des missions de reconnaissances si nécessaire en cette journée du 29.

Bluchy

Je trouve quand même un peu abusé le "15h59 tout va bien, 16h00 Leipzig tombe et au même moment les chariots disparaissent par magie".

Sinon on est bien d'accord que dans mes troupes il y a deux réserves d'artillerie également (garde et réserve)?


Sinon pour les ordres.

Ordre pour la journée du 29 avril.

On se prépare à Rosslau. Toutes les unités à Rosslau se reposent, Depreradovitch met en place une forte garde au niveau du pont et envoie des cavaliers en aval et en amont pour voir où seraient les meilleurs sites pour construire un pont, si d'aventures les Français chercheraient un autre endroit pour traverser.


Ordres de marche.

N/A.


Ordres de siège.

La XIVème Colonne, aidée de l'artillerie de la IIème Colonne, et de la division Udom qui maintiendra la garde de ce côté-ci de l'Elbe, devra poursuivre le siège de Magdebourg.


Ordre de reconnaissance.

Krassov enverra des patrouilles surveiller les Français à Radegas.
Juergass enverra des patrouilles surveiller les Français à Bitterfeld et Duben.

Krassov et Treubetskov agiront en fonction des Français, si ces derniers s'approchent d'eux ils reculeront en direction, au final, de Magdebourg. Si les Français se dirigent vers Rosslau ils se reposeront (même si Krassov enverra quelques patrouilles chatouiller les arrières français). Si les Français se dirigent vers l'est ils les suivront et Krassov harcèlera les Français avec toute sa force et si ces derniers montent une unité en ligne pour défendre leur arrière garde Treubetskov entrera en jeu.

Message à Blücher, à Wittenberg.

Dixième message

Rosslau, nuit du 28 au 29 avril.

Général,

J'ai bien reçus vos différents messages du jour, je n'ai rien à y redire et je n'ai pas d'informations nouvelles. Le pont de Rosslau est toujours intact, vos hommes pourront donc traverser sans peine.
Comme pour l'instant il n'est pas vraiment possible de déterminer où les Français frapperont il faut continuer comme nous avions convenus. Je défendrais Rosslau quoi qu'il en coûte.
Par contre vu que nous avons perdu Leipzig nous avons désormais trop de dépôt. Il faudra détruire celui de Dresdes, ou Meissen. J'enverrais un ordre dans ce sens à Miloradovitch, faîtes lui également un rappel au cas où.

Général Wittgenstein.



Message à Miloradovitch, à Meissen.

Troisième message

Rosslau, nuit du 28 au 29 avril.

Général,

J'ai bien reçus votre message du 28 avril à 1h du matin. Il n'y a pas grand à ajouter. Comme Blücher à déjà du vous le dire nous décalons notre dispositif vers le sud pour éviter de vous laisser trop seul, même si pour l'instant il est difficile de dire où les Français vont attaquer.
Par contre la perte de Leipzig fait désormais que nous avons trop de dépôt, vous avez donc ordre de détruire celui de Meissen (ou Dresden) qui ne nous est plus vraiment utile.

Général Wittgenstein.

Joukov6 a écrit:

Je trouve quand même un peu abusé le "15h59 tout va bien, 16h00 Leipzig tombe et au même moment les chariots disparaissent par magie".

C'est dommage.

Citation :

Sinon on est bien d'accord que dans mes troupes il y a deux réserves d'artillerie également (garde et réserve)?

Tout à fait, mais comme les batteries ne sont pas comptabilisées pour l'attrition j'ai tendance à les "oublier" dans les rapports d'effectifs.

Le 29 avril, vers 9h du matin, Rosslau

Nos troupes sont toutes rassemblées dans le secteur de Rosslau. Les cavaliers prussiens se sont regroupés à Dessau. Krassow et Treubetskov sont à Cothen.

D'après les premiers rapports du jour, les Français semblent demeurer sur leurs positions à Radegas, et aucun autre mouvement significatif n'est à signaler. Il est encore tôt, mais il est vraisemblable que les Français n'aient décidé d'une journée de repos.

les généraux TORMASSOV & MILORADOVITCH a écrit:

Wurzen, 28 avril,
14h

Général,

Cette missive ne vous trouvera pas avant un bon moment, sans doute. Quoiqu'il en soit, vous aurez eu des nouvelles soit par Blücher, soit par le duplicata envoyé par l'un de nous de la situation en Saxe.

Les armées françaises encerclent Leipzig, que nous avons évacué, perdant de ce fait un dépôt de munition. Nous perdrons donc le dépôt de Neidlit.

Nous observons pour l'instant le rassemblement des troupes ennemies que nos patrouilles et reconnaissances semblent avoir fait hésiter: cette hésitation ne durera pas. Un premier mouvement semble se dessiner vers le nord.

Nous espérons avoir des nouvelles de votre arrivée prochaine.

Longue vie au Tsar,

Alexander Petrovich Tormasov
et
Mikhail Andreievitch Miloradovitch

Sinon, pour ce qui est des dépôts : avec la destruction de celui de Leipzig, et la mise hors service de celui de Neidlit (car il est le dernier construit), tout est bon niveau logistique, vous n'avez pas besoin de détruire un autre dépôt - sauf bien sûr si tu veux réactiver celui de Neidlit - mais il n'est pas utile pour le moment.

Je croyais que notre logistique ne pouvait pas répondre aux besoins des troupes à Magdebourg? C'était un peu pour ça qu'on a construit un dépôt à Neidlit.

Sur l'enfilade "logistique", l'organisation initiale de vos dépôts couvre Magdeburg. A l'extrême limite, mais c'est suffisant.

Mouais... enfin moi quand je lis ça

SP a écrit:

Nos officiers d'intendance laissent cependant entendre que nos lignes déjà étirées risquent d'être insuffisantes pour nous ravitailler sur la rive gauche de l'Elbe.

Ca laisse quand même entendre que Neidlit est nécessaire... enfin bon.

Du coup on peut supprimer l'ordre de destruction du dépôt de Meissen à mes messages ou je dois envoyer un autre message?

Non, ce n'est pas nécessaire.

La question de Neidlit se posait parce qu'à ce moment là, ton armée partait bille en tête vers Magdebourg, et avec la construction du pont il y avait possibilité d'opérations plus à l'ouest. Autrement, Magdebourg est à la limite de la portée du dépôt de Juterback, mais ça passe.

Ok my bad.

Mais du coup pour les messages?

Je ferai la correction.

Merki.

Le 29 avril en début d'après-midi


Rien de bien fabuleux pour le moment. Les cavaliers prussiens, restés à Dessau sur la rive sud, confirment que les Français demeurent concentrés à Radegas. Evaluation à 30 000 hommes environ, peut-être un peu plus, avec au moins une grosse formation de cavalerie - ce qui est suffisamment rare en ce moment côté français pour surprendre.

le général BLÜCHER, un peu pressé, a écrit:

Wittenberg, 9h
Dernières nouvelles des forces en présence.
30000 â Radegas
10000 a dollitsh
10000 a bitterfeld

Tormassov fout le dawa sur les arrières français a duben

Bluchy

le général TORMASSOV a écrit:

"Généraux,

J'ai bien reçu votre missive de 15h qui m'informait de l'effectif présent à Halle. Je vous précise que les colonnes françaises présentes à Bitterfeld, Dollitsch et Duben comptent chacune 10000h environ. Avez-vous repéré d'autres forces ennemies? En rajoutant l'effectif présent à Halle, ça nous donne la force estimée de la Grande Armée.
Pas de changement en ce qui concerne le XIIe corps et l'autre corps de renfort qui est proche de Leipzig. On peut supposer l'effectif ennemi proche de 60000h.

Général Tormassov à Wurzen
Nuit du 28 au 29"

Plus d'infos sur la nature des troupes françaises à Radegas? Genre la cavalerie c'est la Garde?

Si l'on en croit les rapports de Treubetskov, qui s'est retrouvé face à face avec au moins une des unités françaises avant que celle-ci ne se replie, cela ne semble pas être la cavalerie de la Garde.

Pendant la soirée et la nuit du 29 au 30 avril

La réorganisation s'est poursuivie dans le secteur de Rosslau.
RAS du côté de Radegas : les Français sont demeurés sur leurs positions. Karpow et Treubetskov, depuis Cothen, en ont profité pour se réorganiser de leur côté. Nos patrouilles ont signalé de l'activité dans le secteur de Leipzig, mais difficile de savoir ce qui se passe dans le secteur, même s'il apparaît évident que les Français y ont opéré une forte concentration.

Woronsov indique que le siège de Magdebourg se poursuit. Pas d'évolution significative.

Les cavaliers prussiens sont demeurés du coté de Dessau, eux-aussi se sont attachés à se réorganiser.

Au rapport des effectifs disponibles à Rosslau :

SCHACHAFSKOI, environ 3600 fantassins, expérimentés, frais, moral correct
PYSCHNIZKI, environ 3600 fantassins, expérimentés, frais, moral correct

SULIMA, un peu moins de 2800 grenadiers, vétérans, frais, bon moral
ZWILENIEF, un peu moins de 2800 grenadiers, vétérans, frais, bon moral

ROSEN, un peu moins de 2800 grenadiers, vétérans, frais, très bon moral
CHALIKOV, un peu moins de 1000 cavaliers moyens, vétérans, frais, très bon moral
Artillerie

DEPRERADOVITCH, un peu moins de 2900 cavaliers lourds, expérimentés, frais, très bon moral
DUKA, environ 1900 cavaliers lourds, expérimentés, frais, bon moral
Artillerie

le général BLÜCHER a écrit:

Wittenberg-19h00

Privyet.
Peu de choses passionnantes, les français sont à l’arrêt et sont sur les mêmes positions que ce matin. Attendent-ils que l'on se découvrent ? ou pensent-ils que le harcèlement de Tormassov était le prémisses d'une attaque par le sud.
Un chose est sûre, je pense que la totalité de l'armée française est repérée avec un beau rassemblement autour de Leipzig.

Quoi qu'il en soit, mes forces sont aux lieux prévus et le pont de Pretsh a sauté

Bluchy

Ok, on verra demain ce que les Français décident pour leur axe d'attaque.

Ordre pour la journée du 30 avril.

On prépare des défenses à Rosslau. Le génie de mon QG y aidera. On ne mettra pas des défenses juste au bord du fleuve mais un petit peu plus loin, histoire de s'assurer que l'artillerie française ne puisse pas s'en prendre à nos troupes tandis que la nôtre pourra faire peser son poids dans la bataille.


Ordres de marche.

N/A.


Ordres de siège.

La XIVème Colonne, aidée de l'artillerie de la IIème Colonne, et de la division Udom qui maintiendra la garde de ce côté-ci de l'Elbe, devra poursuivre le siège de Magdebourg.


Ordre de reconnaissance.

Krassov enverra des patrouilles surveiller les Français à Radegas.
Juergass enverra des patrouilles surveiller les Français à Bitterfeld et Duben.
Treubetskov enverra des reconnaissances vers Mansfeld, histoire qu'on garde un œil sur ce qui se passe à côté.

Krassov, Juergass et Treubetskov agiront en fonction des Français, si ces derniers s'approchent d'eux ils reculeront en direction, au final, de Magdebourg, sauf Juergass qui repassera le fleuve à Rosslau.
Si les Français se dirigent vers Rosslau Juergass harcèlera leur avant-garde avant de se replier de l'autre côté de l'Elbe, Krassov s'en prendra au flanc ou à l'arrière-garde des Français avec tout ce qu'il a, si une unité française monte en ligne Treubetskov s'en chargera.
Si les Français se dirigent vers l'est ils les suivront et Krassov/Juergass harcèleront les Français avec toute leurs forces et si ces derniers montent une unité en ligne pour défendre leur arrière garde Treubetskov entrera en jeu.



Envoi de messages

Message à Blücher, à Wittenberg.

Onzième message

Rosslau, nuit du 29 au 30 avril.

Général,

Mes troupes ont pu se reposées de leur marche et sont aussi prêt que possible pour une éventuelle arrivée des Français. Je pense que les Français ont du se reposer car avec leurs différentes marches et contremarches, parfois sous la pluie, ils ne pouvaient guère espérer passer le fleuve de vive force. Je pense également que les Français doivent être dans une position inconfortable, avec nos unités de cavalerie sur leurs flancs et devant eux ils ne doivent avoir qu'une idée très vague de nos positions réelles alors que nous nous savons parfaitement où ils sont. Nous n'avons qu'à attendre de voir où ils se dirigent avant de nous y concentrer et de les bloquer. Pour l'instant notre stratégie fonctionne. Par contre il faudra nous hâter de nous regrouper une fois que nous saurons où l'armée française se dirigera, car même avec l'Elbe en défense je doute qu'une seule de nos armées puisse tenir contre toute l'armée française.

Général Wittgenstein.


Message à Miloradovitch, à Meissen, copie au général Tormassov à Wurzen.

Quatrième message

Rosslau, nuit du 29 au 30 avril.

Général,

Pour l'instant la situation reste conforme à ce que nous avions imaginé. Notre cavalerie bloque la vision stratégique française tout en nous renseignant sur les mouvements de cette dernière. Nous contrôlons les points de passage de l'Elbe et nous seront capable de nous regrouper là où les Français auront décidé de frapper. Au vue des problèmes de communication qu'engendre les distances auxquelles nous nous trouvons je ne peux pas vous donner d'ordres précis, mais notre stratégie reste la même. La cavalerie harcèle les Français et nous renseigne sur leurs mouvements, l'infanterie tient les points de passage et se tient prêt à se déplacer vers là où les Français voudront passer.

Général Wittgenstein.