QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Bon et bien ma foi ça c'est pas trop mal passé, en tout ca ça aurait pu se passer bien plus mal que ça. Donc on va continuer comme prévus, tout le monde se dirige vers Macon, je suis désolé pour Pannetier mais tant que nous n'avons pas atteint la ville il ne serait être question de repos. Et je sais pas si je l'ai précisé mais nos troupes devront se positionner au nord de la ville, pour protéger cette dernière et surtout le pont.

Envoi de plusieurs messages.

Au général Musnier

Trentième message.

Le 4 mars en soirée.

Général,

J'ai reçus vos messages de 18h et 19h. Malgré une tentative de contournement de nos lignes via les bois nous avons réussis à dégager l'ensemble de nos forces sans trop de casse, l'ennemi ne semble plus nous poursuivre et nous devrions donc pouvoir atteindre Macon. Vous pourrez donc fermer la marche de notre colonne une fois que la cavalerie de Digeon sera passée.

Maréchal Augereau.


Au général Beauharnais

Quatrième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars en soirée.

Général,

J'accuse réception de votre message du 2 mars. Devant une manœuvre tournante de l'ennemie nous avons été contraint de retirer nos troupes et nous nous dirigeons en ce moment vers Macon. J'espère que vous réussirez dans vos actions contre Genève.

Maréchal Augereau.

Avec la pluie qui va commencer à tomber pendant la nuit, il sera impossible de rallier Mâcon en une seule marche continue de 20h. Il va falloir programmer un arrêt.

Même pour Bardet et/ou Beurmann?

Je vérifierai quand je serai devant mes fichiers. C'est peut-être jouable pour Bardet, pour Beurmann je ne pense pas (mais à confirmer).

Alors vérification faite, entre 4h et 5h du matin (moment où Bardet devra faire un arrêt obligatoire du fait des 20h de marche en continu), sa division devrait être arrivée non loin de Saint-Sorlin, à environ 8 kilomètres de Mâcon.

Quant à Beurmann, vers 9h du matin (moment de son arrêt obligatoire), il arriverait à Berzé-la-ville, à quelques kilomètres à l'ouest.

Pour les autres qui ont démarré encore plus tard et feraient une bonne part de leur trajet sous la pluie, ils seraient encore plus loin.

Finalement on est pas encore tiré de l'auberge...
Qu'ils aillent le plus loin possible. Il faut combien de temps de pause obligatoire avant de reprendre la route?

Et est-ce que Musnier lui a moyen de rejoindre Mâcon en une seule marche?

4h de repos normalement. Mais il faudra voir aussi dans quel état arriveront tes unités : marche forcée, de nuit + pluie...

Même problème pour Musnier, qui va s'arrêter à Cluny.

Ouais enfin si on arrive pas à Macon avant les Autrichiens autant abandonner tout de suite.

A moins que les Autrichiens de Tournus ne se soient mis en marche, il y a peu de chance que cela arrive.
La question n'est pas tant d'arriver le premier à Mâcon - d'autant plus qu'après 4h de repos vous pourrez reprendre la route - que de voir dans quel état vous y arriverez.

Bon, sauf modification de ta part, je valide donc la marche maximale pour toutes tes unités pour cette nuit et le début de la matinée du 5.

Si tu veux poursuivre jusqu'à Mâcon le 5, ce n'est pas compliqué : tes troupes font 4h de pause puis repartent, elles devraient arriver sur zone dans la journée.
Comme on a bien trainé, encore une fois sauf modification de ta part je vais partir sur ça pour la journée du 5 que je résoudrai demain.

Bon je vais être généreux et ça ne sera pas le déplacement maximal, mais le déplacement maximal moins 3 heures, ensuite ils auront droit à 6 heures de pause puis ils repartiront vers Macon. Par contre je veux que les troupes autrichiennes à Tournus soient constamment surveillées par des cavaliers et qu'au moindre mouvement vers Macon j'en sois informé le plus possible.

Ok.

Et désolé pour le manque de réactivité, mais ça fait 1 mois que j'ai commencé une mission à Valence, donc je suis chez moi que les week-end, j'ai eu des compétitions à plusieurs week-end. Du coup j'ai un peu de mal à me concentrer sur le jeu...

Oh ne t'inquiète pas, je ne suis pas le dernier à trainer moi-même...

Le 5 mars, autour de midi, sur la route de Mâcon.


Les divisions Pouchelon, Pannetier et Digeon, ainsi que la réserve d'artillerie, sont encore à l'arrêt dans le secteur de Berzé la ville. Comme on pouvait s'y attendre, la marche forcée nocturne sous la pluie n'a pas été sans conséquence : Pannetier estime qu'il aurait bien besoin d'une pause de 24 voire 48h pour réorganiser sa division, les trainards s'étant multipliés sur la route de Cluny. La colonne devrait pouvoir reprendre sa marche dans l'après-midi.

La garde nationale de Rémond s'était arrêtée au petit matin à Cluny.

Bardet annonce que sa division est arrivée à Mâcon en fin de matinée. La division Beurmann ne devrait plus tarder. Les reconnaissances de Beurmann semblent indiquer que les Autrichiens sont demeurés à Tournus, pas de mouvement apparent. On peut cependant s'attendre à ce que leurs forces de Chalons y fassent mouvement, même si elles n'ont pas encore été repérées.

Ah mais du coup Berzé c'est pas très loin de Mâcon. Bon dans ce cas à moins d'un deus ex machina on sera regroupé à Mâcon avant que les Autrichiens puissent arriver en force. Par conséquent nos troupes à Berzé vont se reposer jusqu'à demain à l'aube avant de partir pour Tournus à ce moment là.


Envoi de plusieurs messages.

Au général Musnier

Trente-et-unième message.

Vers Berzé-la-Ville, le 5 mars vers midi.

Général,

Comme l'ennemi ne semble pas lancer de poursuite Mâcon est sauf pour l'instant. Par conséquent je vais laisser reposer mes troupes à Berzé pour l'instant. Si vous estimez que vos troupes sont suffisamment fraîches pour nous y rejoindre faîtes, sinon reposez-vous à Cluny.

Maréchal Augereau.



Au général Bardet

Vers Berzé-la-Ville, le 5 mars vers midi.

Général,

Devant la fatigue de plusieurs de nos divisions, et le manque d'agressivité des Autrichiens, nous ne vous rejoindrons que demain à Mâcon. En attendant vous devrez superviser les travaux de défense à mettre en place autour la ville, au nord, à l'ouest et à l'est (l'accès au pont). Ils ont potentiellement déjà commencé suite à mes demandes faîtes au maire de la ville, mais rien n'est moins sûr. Vous avez toute autorité pour réquisitionner des civils pour vous aider dans les travaux. Beurmann devrait vous rejoindre bientôt et vous travaillerez ensemble pour mettre en défense la ville.

Maréchal Augereau.

Dans l'après-midi du 5 mars

Le général Bardet signale qu'il s'est installé sur des positions un peu au nord de Mâcon. Quelques travaux de défense y ont été entrepris par les patriotes du secteur, visiblement assez nombreux, mais estime qu'il faudrait plus de temps pour consolider tout cela.
Il signale d'autre part avoir noté une activité de patrouilles autrichiennes à la fois sur cette rive et sur la rive est de la Saône.
Pour le reste, pas de mouvement autrichien repéré.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Les Gardes-Nationaux ont été assez éprouvés par les dernières marches. Je stationnerais donc à Cluny cette journée.

Général Musnier à Cluny
13h le 5 mars"

Bon ben on continue comme ça.

Le 5 mars, en début de soirée

Rien de neuf. Comme on pouvait s'y attendre le gros de l'armée autrichienne est en train de se regrouper dans le secteur de Tournus. Evaluation difficile, mais les observations des jours précédents peuvent faire craindre à une concentration de 30 à 40 000 hommes si les forces de Chalons et de Saint-Marcel se sont enfin rassemblées.

Les effectifs de nos unités en état de combattre, tels qu'ils seront disponibles à l'aube du 6, peuvent être évalués comme suit :

BARDET : un peu moins de 3 000 fantassins, expérimentés, bon moral, très éprouvés

POUCHELON : un peu plus de 3 000 fantassins, environ 100 cavaliers, vétérans, bon moral, très éprouvés

PANNETIER : un peu plus de 3 500 fantassins, environ 200 cavaliers, vétérans, moral tangent, très éprouvés

BEURMANN : un peu moins de 5 200 fantassins, un peu plus de 200 cavaliers, vétérans, bon moral, très éprouvés

DIGEON : un peu plus de 1 000 cavaliers, expérimentés, moral tangent, fatigués

De très nombreux traînards sont éparpillés dans notre zone d'opération. Un ou deux jours de repos seraient pour ainsi dire indispensables.


Les gardes nationaux sous Musnier compteraient quant à eux un peu plus de 3 500 fantassins en état de combattre.

le prince EUGENE a écrit:

St julien - 4 mars - 6h.

Messieurs, a ce moment, nous jouons toujours a cache-cache avec l'Autrichien qui se dérobe sans cesse. Avec marchand, nous avons décidé de l'attaquer des que possible car cette situation ne peut s'éterniser.
Espérons vous donner de meilleures nouvelles par la suite.

Je ne vois pas de quoi l'Empereur se plaint, par ma brillante manœuvre j'ai attiré près de 40 000 soldats ennemis loin de lui!


Ordre pour la journée du 6 mars.

Il est temps de nous regrouper à Mâcon.

Ordres de marche.

Comme tout le monde est un peu éparpillé tout le monde partira en même temps, sauf Pannetier et Digeon où dans ce cas là Digeon partira après Pannetier.

Sinon tout le monde part à l'aube. Direction Mâcon.


Ordre de reconnaissance.

Digeon laisse quelques cavaliers sur la route menant à Chalons, pour être sûr que personne n'essaye d'autres manœuvres dans notre dos. On continue à surveiller ce qui se passe à Tournus, et je demande à Bardet et Beurmann d'envoyer des reconnaissances Bourg-en-Bresse et Cuisery.

Le 6 mars vers 9h, sur la route de Mâcon

Nos forces se sont mises en route, ainsi que la garde nationale depuis Cluny. Comme de juste, la progression est fortement ralentie par les intempéries : notre tête de colonne devrait être à Mâcon d'ici le début de l'après-midi.

Nos reconnaissances signalent que les Autrichiens ont engagé un mouvement depuis Tournus sur la route vers Mâcon.

Bardet indique qu'il va faire son possible pour renforcer les défenses du secteur de Mâcon en coordination avec la centaine de volontaires de la ville. Il ne pourra pas cependant assurer de reconnaissances, étant donné son manque de cavalerie. Beurmann suppléera.

Vers 12h

Le général Musnier est arrivé un peu plus tôt dans la matinée.

Les reconnaissances de Beurmann confirment l'avance autrichienne sur la route entre Tournus et Mâcon. Il est vraisemblable que leurs forces s'arrêtent cependant pour la nuit avant d'arriver sur Mâcon.
Une autre colonne autrichienne a été repérée dans le secteur de Cuisery, venant soit de Chalons, soit de Tournus. Nombre évalué entre 10 et 20 000 hommes.

Mâcon, vers 18h

Nos forces achèvent leur regroupement dans le secteur de Mâcon, après une arrivée de notre tête de colonne en début d'après-midi. Comme de juste, la marche sous la pluie n'aura de nouveau pas été une sinécure, et l'ensemble des officiers estime que nos divisions auront bien du mal à soutenir un combat dans leur état de désorganisation actuel.

Comme prévu, les Autrichiens se sont arrêtés dans le secteur de St-Albin, à moins de 20 kilomètres au nord.
La colonne repérée plus tôt à Cuisery a poursuivi sa marche le long de la Saône et semble en train de se rassembler au niveau de Pont-de-Vaux.

Bon ben ça sent un peu la merde quand même. On a un jour pour faire de notre mieux, après advienne que pourra...


Est-ce qu'on a des surplus d'uniformes? Histoire d'en fournir à la population et de grossir artificiellement notre nombre. Le but n'est pas de les faire combattre, mais juste que les Autrichiens se disent qu'en fait il y a plusieurs milliers de soldats français en plus qu'il n'avait pas vu. Voire même si on pouvait faire venir des paysans des bleds entre ici et Lyon et faire genre qu'on va recevoir des colonnes de renfort, juste histoire de les faire douter et de nous faire gagner quelques jours...