QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Une idée d'où l'attaque va tombé? Et pour l'instant rien ne bouge à Saint-Marcel?

Pas de renseignement frais venant de St-Marcel.
Apparemment ça s'active dans le secteur de St-Rémy, visiblement en réaction à nos manoeuvres dilatoires.

Que Beurmann continue à préparer son repli. Toutes les autres unités se préparent pour l'attaque ennemi, il faudra le recevoir chaudement.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-sixième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars à entre 10h et 11h.

Général,

Si vous arrivez à Tournus avant la fin de la réparation du pont par les Autrichiens, et uniquement dans ce cas là, vous avez la permission d'appeler en soutient la division Bardet qui doit actuellement approcher du carrefour entre Varenne et Saint-Ambreuil. Si vous n'y arrivez pas mais que les Autrichiens ne sont pas encore en force à Tournus essayer de les ralentir et mettez-vous en position de défense sur la route de Tournus à Mâcon, ainsi vous pourrez faire retraire vers Mâcon sans trop de difficulté et rejoindre le gros des troupes.

Maréchal Augereau.


Une copie de ce message sera envoyé au général Bardet.

Vers 12h

Pannetier et Pouchelon, avec l'appui de l'artillerie, tiennent ferme leurs positions au devant de St-Rémy. L'ennemi a bien engagé un mouvement offensif mais pour le moment seuls les tirailleurs et l'artillerie ont été engagés. Il est probable que l'ennemi attende ses renforts.

Beurmann a engagé son mouvement vers Tournus.

Les quelques reco qui demeurent sur la rive est de la Saône laissent entendre qu'au moins une unité a quitté St-Marcel pour rejoindre Chalons pendant la matinée.

Bon ben on continue comme ça. Le génie continue à préparer nos petits obstacles de feu, l'idéal serait de casser l'offensive ennemie puis de profiter de la brève accalmie pour dégager.

Ah oui, si par je ne sais quel miracle Musnier arrive à tenir Tournus on passera par là plutôt que de faire le tour.

D'ailleurs normalement Beurmann part pour Mâcon via Cluny, pas Tournus, pour l'instant.

En effet, lapsus de ma part pour le déplacement de Beurmann, il fallait lire Cluny.

Vers 13h

Les Autrichiens semblent continuer à ne se contenter que d'un engagement pour le moins limité, à coups d'artillerie et d'actions de tirailleurs. Il apparaît cependant qu'une division de cavalerie - apparemment les cuirassiers repérés plus tôt - et peut-être bien une division de ligne (sans confirmation cependant) sont en train d'avancer par le bois de Givry dans le but évident de déborder nos lignes par la gauche.
Digeon a déployé quelques unités pour couvrir le mouvement, mais pense que sa cavalerie risque d'être insuffisante face à la cavalerie lourde autrichienne. Pannetier estime quant à lui que si le débordement se précise, il deviendra difficile de tenir les positions.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

L'ennemi a réussi à traverser. 5000h occupent déjà Tournus, bien qu'il semble que ce ne soit que des troupes de second rang, une offensive me semble trop risquée surtout qu'une autre division commence à traverser la Saône.
Si les forces situées à Châlons ne vous suivent pas de trop près, on pourrait facilement repousser l'ennemi à Tournus.

Général Musnier à Tournus,
12h le 4 mars 1814"

Ah! Je le savais qu'il fallait cramer ces saloperies de bois...

Mais du coup il leur faudra combien de temps avant d'arriver sur notre flanc? Parce que bon une division de cuirassier dans les bois ça doit pas pouvoir se déplacer bien vite...

Malheureusement ça risque d'aller malgré tout assez vite, la situation risque de devenir périlleuse d'ici une heure ou deux, d'autant que l'ennemi a été repéré à la sortie du bois.

Ah mais ces quoi ces éclaireurs en mousse qui préviennent quand l'ennemis est déjà sur nous...

Bon ça va devenir plus chiant maintenant, que Pannetier envoie sa division soutenir Digeon, Pouchelon fera ce qu'il peut pour couvrir la zone le temps que le génie mette le feu aux obstacles, ensuite tout ce beau monde (Pouchelon, Pannetier, Digeon) reculera en ordre de bataille jusqu'à la nuit tombée où on en profitera pour se partir à vitesse grand v vers Mâcon. L'artillerie doit partir au plus vite.

J'envois un message à Bardet et Beurmann pour les informer de la situation et leur confirmer leurs ordres pour partir vers Mâcon via Cluny.

J'envois également un message à Musnier.


Au général Musnier

Vingt-septième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars vers 13h.

Général,

J'ai bien reçu votre message de 12h. Etant donné que l'ennemi a commencé à nous prendre de flanc il nous est impossible de tenir ici, et donc nous ne pouvons nous permettre de vous envoyer des renforts et de nous retrouver coincé entre les forces autrichiennes à Tournus et celles à Chalons. Par conséquent vos ordres restent les mêmes, vous devez protéger le carrefour entre Varenne et Saint-Ambreuil tout en faisant votre maximum pour que les Autrichiens ne puissent se diriger vers Mâcon.

Maréchal Augereau.

Ok.

Entre 13h et 14h

Les ordres sont partis, le génie s'active pour achever les diverses combines mises en place pour couvrir la retraite.
Digeon fait ce qu'il peut pour empêcher le déploiement ennemi au débouché du bois de Givry, mais doute de tenir plus d'une heure ou deux, surtout si, comme c'est probable, il se retrouve face au gros effort autrichien.

Bardet semble avoir finalement pris la route de Cluny. Pas de problème à signaler dans son secteur.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Devant la supériorité en effectif et en qualité des troupes ennemies, je vais faire route vers Lancharre. Cela devrait empêcher l'ennemi de couper votre route.

Général Musnier à Tournus,
12h le 4 mars 1814"

C'est pour ça qu'on a envoyé Pannetier soutenir Digeon. Parce qu'en fait ils sont sortis où du bois exactement?

Ce n'est pas si clair que les cuirassiers soient passés par le bois, il semble qu'ils soient passés par l'est (grosso modo entre le bois de Givry et St Rémy) puis ont obliqué ensuite vers le sud-ouest.

Pannetier est encore en cours de manoeuvre et pas engagé.

Juste pour préciser, Digeon n'a pas à mourir sur place hein, tant que notre voie de retrait n'est pas coupé il peut utiliser l'espace pour gagner du temps jusqu'à ce que Pannetier vienne l'épauler.

Entre 14h et 16h

Le génie a piégé et incendié tout ce qui pouvait l'être pour gêner l'ennemi. Son commandant estime qu'il n'y a plus grand chose à faire dans le secteur. Pouchelon a entamé son mouvement de retraite sans être gêné pour le moment, faisant suite à la réserve d'artillerie qui est partie à partir de 15h.

La situation est beaucoup plus tendue du côté de Pannetier et Digeon : outre les cuirassiers qui ont lentement pris l'ascendant sur notre cavalerie, une formation estimée à près de 10 000 fantassins seraient en train de déborder nos positions par l'ouest. Pannetier s'est repositionné comme il a pu avec Seuvrey comme point d'appui, où il espère pouvoir tenir jusqu'à la nuit.
Digeon s'est repliée dans la même zone. Ses cavaliers ont été quelque peu malmenés et Digeon lui-même a été blessé. A priori cependant la division devrait pouvoir demeurer en ordre.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

L'ennemi reste pour l'instant sur ses positions à Tournus. La deuxième division, mélange d'infanterie et de cavalerie autrichiennes, est en train de traverser à son tour.
L'idéal serait qu'il finisse par poursuivre ma division car cela éviterait qu'il remonte vers le nord ou descende vers le sud. S'il amorce un de ces deux mouvements je ferais volte-face, pour rester sur ses arrières.

Général Musnier ,
15h le 4 mars 1814"

Bon bon bon...

L'artillerie continue sa retraite, moi je reste avec Pouchelon et si Pannetier semble éprouver des difficultés, et si rien ne vient de Saint-Rémy, on ira le soutenir. Et une fois la nuit tombée tout le monde se barre.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-huitième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars vers 16h.

Général,

J'ai bien reçu votre message de 15h. N'oubliez pas qu'une fois la nuit tombée vous devrez vous aussi faire retraite vers Mâcon. N'allez pas vous faire enfermer entre les troupes de Tournus et celle de Chalons.

Maréchal Augereau.

Ah oui petite question, tu me confirmes qu'il n'y a pas de pont sur la Saône entre Mâcon et Lyon?

Tout à fait. Le génie pourrait en bricoler un, mais autrement il n'y a ni pont ni gué.

Aux alentours de 18h

Les deux dernières heures ont été très éprouvantes pour nos unités. Pannetier a résisté pied à pied dans le secteur de Sevrey, appuyé par Digeon. Peu avant le crépuscule, les Autrichiens ont fini par enlever le village, mais nos unités ont pu se retirer en ordre.
Outre la formation de cuirassiers et la division de ligne repérés plus tôt dans l'après-midi, une formation d'avant-garde d'infanterie et de cavalerie s'est jointe à la fête, tandis que les unités de St-Rémy commencent à traverser massivement la Corne.

Pannetier, Pouchelon et Digeon se sont retirés lentement vers Varenne et vont engager leur mouvement de retraite à la suite du reste de l'armée. Les pertes sont encore difficiles à estimer

Les Autrichiens nous poursuivent à partir de Sevrey? Et Pannetier estime-t-il avoir réussi à faire payer un bon prix aux Autrichiens le village?

Difficile à dire pour les pertes, Pannetier a bien résisté et n'a lâché qu'avec le risque d'être tourné par les cuirassiers autrichiens puis par l'arrivée de renforts.
Les Autrichiens demeurent au contact pour le moment. Pannetier a engagé une action de retardement au niveau de Varenne pour permettre à Digeon et Pouchelon de décrocher, on peut espérer que les Autrichiens n'aillent pas plus loin.

Ok, bon ben on va continuer comme ça hein.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-neuvième message.

Près de Varenne, le 4 mars vers 18h.

Général,

Nous avons réussis à retirer l'ensemble de nos troupes et à contenir la poursuite ennemie. Néanmoins l'ennemie semble traverser en masse vers Saint-Rémy, et il y a encore plusieurs unités juste derrière nous. Il va donc falloir que vous vous retiriez rapidement de votre position actuelle pour passez vous aussi par le carrefour et suivre la route menant à Mâcon via Cluny, sans quoi vous serez pris en tenaille par les Autrichiens.

Maréchal Augereau.

Dans la soirée du 4 mars

Pannetier et Digeon ont réussi à décrocher sans trop de casse du secteur de Varenne et Saint-Ambreuil. Les Autrichiens n'ont pas véritablement poursuivi et ne semblent pas dépasser Saint-Ambreuil.
Les hommes de Pannetier et Digeon ont été assez secoués par les combats du jour. Les deux divisions ont pu garder leur cohésion et permettre aux autres unités de se retirer intactes, mais le général Pannetier estime qu'il aurait besoin d'un jour ou deux de repos rapidement.

Bardet, en tête de notre mouvement rétrograde, a pris contact avec Musnier par estafette, non loin du croisement avec la route de St-Gengou.

Deux messages du général Musnier sont arrivés à moins d'une heure d'intervalle l'un de l'autre :

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

L'ennemi ne bouge pas de Tournus pour le moment. Ses effectifs sont estimés entre 8 et 10000h dont une forte cavalerie.
Nous arrivons à Lancharre où nous nous établirons pour l'instant.

Général Musnier ,
18h le 4 mars 1814"

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

J'attendrais que vos dernières troupes soient en vue du carrefour de Colombier sous Uxelles avant de vous suivre sinon ma colonne risque de gêner vos mouvements et il est plus important que vos divisions parviennent à Mâcon à temps.
Comment c'est déroulé votre engagement à Châlons? Nous avons entendu une importante cannonade.

Général Musnier ,
19h le 4 mars 1814"

le prince EUGENE a écrit:

Geneve, 20h - 2 mars
Accusons reception message du 1er mars

bubna a donc 25000 hommes à disposition. il vient d'abandonner sa position genevoise pour franchir le Rhone. Présentement au nord de Geneve, je ne sais pas s'il va rester sur place, aller vars Chalon ou descendre vers lyon.
J'ai suffisement de force pour l'arreter, mais dans l'immediat, je vais m'occuper de geneve une fois pour toute.

PE.

Carte: