QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

C'est une idée intéressante.
Et pas totalement irréalisable. Mais le plus simple en fait serait pour vous d'établir votre dispositif directement au niveau de Mâcon, ou un peu au sud, cela devrait rendre difficiles les reconnaissances ennemies

Sinon, quelques considérations : vos troupes n'ont pas pu se reposer pour le moment (à l'exception de la division Bardet, même si elle a été en partie occupée aux travaux de défense).
Si vous demeurez sur zone le 7, vous devriez pouvoir compter sur 24h de repos en continu avant l'arrivée des Autrichiens, ce qui devrait vous permettre de récupérer un certain nombre de trainards. Seules exceptions : les divisions Pannetier et Digeon, qui doivent d'abord récupérer leur moral.

A noter également que des blessés et malades des jours et semaines précédentes devraient également commencer à revenir aux unités à partir du 7 - mais il faudrait que vos unités restent encore au repos dans les jours qui viennent, et j'ai comme dans l'idée que ça ne va pas être si simple...

On a pas trop le choix, faut tenter la bataille à Mâcon. Si on continu à reculer, on arrivera à Lyon avec des divisions squelettiques.

Je me demandais si on devrait pas reconstruire le pont pour essayer d'avoir un meilleur contact avec les troupes d'Eugène et éventuellement tenter une manoeuvre osée en se déplaçant vers eux, soit en cas de défaite, soit simplement pour obliger les Alliés à choisir entre nous affronter ou foncer sur Lyon.

Le pont est en état, on peut donc l'utiliser. Par contre je doute que les coalisés nous préfèrent à Lyon, surtout que s'ils sont vraiment autour des 60 000 ils ont largement de quoi nous poursuivre et de prendre Lyon (en plus il y a des chances pour que la prise de Lyon leur donne la victoire automatique).

Notre seul choix c'est de nous battre ici, c'est pour ça que je cherche des petits trucs pour contraindre les Autrichiens à la prudence et de ne pas bourriner tout de suite.

@SP: mon but n'est pas d'empêcher les reconnaissances ennemies, mais de faire en sorte qu'elles donnent une image fausse de notre nombre. Il faut arriver à les faire douter. D'ailleurs est-ce que ça serait possible d'envoyer un message aux coalisés pour leur demander une trêve et des négociations pour mettre fin au combat? Genre on interdit les mouvements de troupe et on se rencontre dans un bled entre Tournus et Macon pour discuter. Et évidemment on ne se mettra pas d'accord mais peut-être qu'on gagnera le temps nécessaire pour remettre nos troupes en état.

La limite à ton idée, c'est essentiellement qu'uniforme ou pas, il n'y a pas assez de monde disponible parmi la population pour faire du nombre (en tout cas pas significativement).

Pour ce qui est de l'offre de négociations, vous pouvez le faire, ça ne coûte rien d'essayer en tout cas.

Arf, c'est là qu'on comprend mieux les colères d'Hitler quand ces généraux le ramenaient à la réalité...

Bon et à défaut est-ce qu'on peut construire plus tente et compagnie pour faire croire qu'il y a plus de troupes dans le coin que réellement? Un peu comme Gengis Khan qui demande à chacun de ces hommes d'allumer trois feu pour donner l'impression que son armée est bien plus grande qu'elle ne l'est.

Et sinon Musnier il en pense quoi de l'idée de la fausse négociation? Nan parce que j'imagine que c'est le genre de truc qui pourrait être très mal vu par notre bien-aimé empereur, surtout vu notre côte de popularité actuelle...

Après il faut voir qu'avec vos (nombreux) trainards, il y a déjà tellement d'activités et de mouvements dans l'entourage de vos unités que de toute façon il y a de fortes chances que l'ennemi vous surestime.
Un truc qui marche bien c'est de faire allumer beaucoup de feux pendant la nuit, mais de jour il y a peu de ruses efficaces.

Ok, on fera pas mal de feu de camp alors, en plus on aime bien le feu nous.

Dans la matinée du 7 mars

Les Autrichiens se sont mis en route, cavalerie en tête, sur la route de Mâcon. Même orientation pour leurs forces sur l'autre rive de la Saône. Si leur mouvement se poursuit, leur cavalerie devrait être sur zone d'ici quelques heures, et le gros de leurs forces en fin d'après-midi. On peut s'attendre à une bataille pour le 8.

Quelques volontaires parmi les patriotes de Mâcon - notamment ceux responsables des soulèvements de fin février - ont rejoint les rangs de la "division" du général Rémond, quelques gars motivés ne leur feront d'ailleurs pas de mal.

Donc on est le 7 et toutes nos troupes sont à Mâcon en train de reposer/rassembler/reformer?

On établit des défenses sommaires?

Tout à fait.
edit : je me rends compte que je n'ai pas fait de rapport pour la nuit du 6 au 7, mais il n'y avait pas grand chose de neuf. Pour vos effectifs, ils n'ont que peu varié depuis le dernier compte rendu, cela devrait cependant s'améliorer à l'issue de cette journée.

Pour ce qui est des effectifs sur lesquels vous devriez pouvoir compter en cas d'engagement en fin d'après-midi ou demain (il y aurait peu de différences) :

POUCHELON : environ 3 900 fantassins, une centaine de cavaliers, vétérans, bon moral

BARDET : environ 3 800 fantassins, expérimentés, bon moral

PANNETIER : environ 3 400 fantassins, moins de 200 cavaliers, vétérans, moral correct

DIGEON : moins de 1 000 cavaliers, expérimentés, moral correct

BEURMANN : environ 6 500 fantassins, 200 cavaliers, vétérans, bon moral

REMOND : environ 4 200 fantassins, environ 80 cavaliers, miliciens, moral tangent

Et bien sûr la réserve d'artillerie.

Pour ce qui est du probable futur champ de bataille :




Les colonnes autrichiennes devraient déboucher au cours de l'après-midi par la grand route de Chalons et par la route de Feillens, sur la rive est de la Saône.

Dans l'après-midi du 7 mars

Les Autrichiens semblent opérer un rassemblement dans le secteur du hameau de Beausoleil, à 1,5 km environ des premières lignes de Bardet. Ils devraient avoir achevé leur concentration en début de soirée. Estimation très approximative à 20-25 000 hommes.
Sur l'autre rive, l'ennemi semble se rassembler au niveau du village de Feillens. Cette colonne semble moins puissante mais demeure évaluée à au moins 15 000 hommes.

A moins que vous ne vouliez tenter quelque chose, il va falloir préparer votre dispositif.

Pour l'instant, la seule contrainte est pour la division BARDET, qui est déjà déployée en bataille derrière le ruisseau un peu au nord de Mâcon. Vos autres unités peuvent se déployer assez librement, la seule contrainte étant : pas au nord des positions de Bardet, ni sur l'autre rive de la Saône.
Ce seront vos positions pour la fin d'après-midi / soirée, mais vous pourrez tout à fait en changer par la suite pendant la nuit, une fois que vous aurez une meilleure connaissance du dispositif ennemi.

L'ennemi est pour l'instant au nord du ruisseau près du hameau de Beausoleil, ainsi que sur l'autre rive à Feillens.

Faudrait piéger le pont et confier sa défense à Rémond, le but étant d'empêcher/ralentir l'arrivée des 15000h Autrichiens sur la rive droite.

Pendant ce temps, on essaye de vaincre les 25000h qui sont en face de nous.
Niveau dispositif, Bardet comme aile droite, Beurmann et sa puissante division au centre, Pouchelon sur notre aile gauche. Je serais assez tenté de renforcer cette aile avec Digeon et la réserve d'artillerie, le but serait de défoncer l'aile gauche ennemi pour ensuite se rabattre sur le centre. Pannetier serait tenu en réserve pour donner le coup de grâce et exploiter une "percée".
Par contre, c'est du quitte ou double, car on aurait peu de réserve surtout une fois Pannetier engagé, donc si ça craque ailleurs, c'est foutu.

Je ne sais plus si je vous l'avais déjà dit, mais comptez environ 500m x 500m pour le déploiement de vos unités - Beurmann débordera un peu, vous pouvez de fait lui faire tenir un secteur plus large.

Le problème c'est qu'on ne peut pas vraiment se retirer derrière la Saône et laisser le champs libre à l'autre colonne, sinon elle ira à Lyon sans qu'on ne puisse rien faire. Il faut donc maintenir une présence.
L'autre problème c'est je doute fortement que nos troupes soient dans un état qui leur permet de faire autre chose qu'arrêter l'ennemi, et encore ça risque d'être dur. Nous sommes moins nombreux et plus fatigués que les Autrichiens. Je nous vois mal écraser un flanc de l'armée ennemie avant de se rabattre contre la Saône. C'est pour ça que je reste persuadé qu'il nous faudrait un jour de plus de calme pour reformer et reposer nos troupes. De la même façon qu'après la bataille de Lodi on avait fait une trêve.

Je proposerais quelque chose comme :

Citation :

Général Hesse-Homburg,

Votre manœuvre pour prendre au piège nos troupes a échoué et vous n'avez plus d'autres choix que de tenter de prendre Mâcon de vive force. Comme vous l'avez vu lors de la bataille de Tournus cela sera tout sauf facile. Peut-être prendrez-vous la ville, peut-être pas. Mais le fait est que cette guerre qui dure depuis 20 ans maintenant touche à sa fin, et vous comme moi savons que ce n'est pas ici que son sort se décidera. Par conséquent je vous propose une trêve en vue de pourparlers afin de mettre un terme au combat dans cette région. Je suis certains que deux individus de bonne volonté telle que nous serons capable de nous entendre et ainsi éviter un bain de sang inutile.

Maréchal Augereau.

Qu'est-ce que tu en penses?


Sinon pour le déploiement de nos forces je pense garder une ligne Pouchelon, Beurmann et Bardet en face de la principale colonne ennemie, l'artillerie derrière pour couvrir, Pannetier et Digeon en réserve. Pour les gardes nationaux ils doivent former un carré à côté du pont sur l'autre rive pour en protéger l'accès (et en y restant suffisamment près il devrait pouvoir empêcher l'ennemi de les tourner ou d'utiliser sa supériorité numérique vu qu'ils n'occuperont qu'un petit périmètre). En tout cas vu l'état de nos forces il faut mener une bataille économe, parce que nous on n'aura jamais aucun renfort.

Ah oui, et quoi qu'il arrive on multiplie les feux de camp cette nuit.

Euh 4000 Gardes-Nationaux contre 15000h, ils vont juste se faire passer dessus ou s'enfuir. On peux essayer de gagner du temps mais va falloir être offensif si les Autrichiens passent à l'attaque.

Lyon est considérée comme une forteresse moyenne non? Donc au pire il faudra quelques jours à la 2ème colonne pour la prendre, nous laissant le temps d'arriver.

Et nos troupes sont en bon état, les divisions sont organisées et le moral de correct à bon. En face, il y a quand même des troupes qui se sont faits battre, qui ont aussi marché sous la pluie. Au pire elles valent les nôtres mais j'espère quand même qu'on a un petit avantage qualititatif, une fois mis de côté nos GN.

Pour ce qui est de l'état de vos divisions, elles ont profité du repos de cette journée et sont dans le meilleur état relatif possible, à l'exception de Pannetier et Digeon qui ont été davantage mis à contribution lors de la retraite de Chalons.
Si vous réussissiez par extraordinaire à obtenir encore un jour de repos, ce serait une bonne chose pour ces deux divisions mais cela vous permettrait en plus de récupérer quelques blessés et malades des jours et semaines précédents.

Je veux pas faire mon défaitiste mais nos troupes ont fait un chemin bien plus difficile pour rentrer à Mâcon que les Autrichiens. On a fait une gigantesque marche de près de 20 heurs, de nuit et sous la pluie, la où les Autrichiens se sont contentés de deux petits trajets sans se presser. Leur défaite remonte à pas mal de temps et je doute qu'ils en aient encore les effets. Pour finir je ne suis pas certain que la colonne principale ennemie ne fasse que 25 000 hommes, jusqu'à maintenant les reconnaissances donnaient plutôt du 35 000/40 000. Alors ou ça c'est affiné ou on ne les voit plus.

Alors certes les combats de Tournus ont montré que nos troupes étaient supérieurs à celles de l'ennemi. Mais là nos troupes ne sont plus au sommet de notre forme, sur nos 6 unités 2 ont encore le contrecoup de la retraite et 1 n'est pas fiable, et le pire c'est que notre réserve sera précisément constituée des 2 unités affaiblies.
C'est pour ça qu'à mon sens grappiller un jour pour améliorer au maximum notre force et notre position ne me parait pas du luxe.


Dans tous les cas après réflexion je pense qu'il vaut mieux laisser les gardes nationaux de notre côté, ça devrait être bien plus facile de contenir les Autrichiens passant par le pont que de l'autre côté, et on pourra endommager/détruire le pont si on voit que ça se passe mal.

Si vous pensez faire sauter le pont, je vous conseille non seulement de faire les préparatifs à l'avance, mais aussi de déclencher la destruction avant l'arrivée des ennemis sur zone : si vous attendez que l'ennemi attaque, rien ne dit qu'il ne parviendra pas à prendre la position avant...
(d'autant plus avec des troupes relativement peu fiables pour tenir l'autre rive)

Donc détruisons le pont. Cela éliminera déjà une partie de l'armée adverse de l'équation à court terme.

En plus ça pourrait inciter ceux d'en face à temporiser. Genre ils pensent nous retenir de ce côté pendant que l'autre colonne descend, ça pourrait donc nous donner un peu plus de repos, mais j'y crois pas trop.

Par contre, Eugène a dû faire quelque chose de bien vu le changement de score