QG du général-comte MARCHAND (Oli)

Le 24 février vers 12h, Genève

Le blocus de la place se poursuit. Dessaix a tenté d'entrer en contact avec les autorités municipales, mais c'est apparemment le commandant de la garnison autrichienne qui lui a répondu sèchement.

Des contacts établis avec les cavaliers d'Eugène semblent confirmer que ceux-ci devraient être tout proches de Genève d'ici ce soir, et que deux divisions de l'armée d'Italie ont pris la route depuis Chambéry pendant la nuit.

Les Autrichiens semblent demeurer dans le secteur de Thonon, mais le renforcement de leur écran de cavalerie ne permet pas de s'en assurer.
Rien à signaler pour les autres patrouilles.

Je sais qu'on est en plein investissement de la ville, mais... est-ce que je pourrais aussi avoir des infos sur la route qui mène vers Thonon (là où sont les Autrichiens)...

J'aimerais savoir si on peut créer des retranchements sur une position intéressante...

Le relief fait qu'il y a tout un tas de position intéressante en fait, donc ça ne devrait pas poser de gros problème.

Le 24 février vers 16h

Pas grand chose de neuf pour la situation à Genève. Quelques habitants, craignant la suite des événements, semblent commencer à quitter la ville et demandent l'autorisation de franchir nos lignes.
Pas de mouvement des forces ennemies à Thonon en début d'après-midi, mais leur cavalerie est désormais trop bien en place pour permettre le moindre éclairage.

Les cavaliers de Mermet sont attendus à St-Julien dans l'après-midi. Apparemment les divisions de Pouchain et Marcognet ne seront pas loin derrière, et devraient donc pouvoir arriver dans notre secteur dès demain.

Le 24 février vers 20h

Des officiers de la cavalerie de Mermet sont arrivés avec les rapports leur étant parvenus des autres unités de l'armée d'Italie. Eugène serait apparemment attendu pour cette nuit à Clermont avec la division Marcognet.

Pas de mouvement ennemi apparent, l'adversaire semble être demeuré dans le secteur de Thonon toute la journée.

Carte:

Bon, on va envoyer un message à tout le monde (Augereau, Musnier et Eugène)

"24 février, 20h,

Ma division a entamé le siège de Genève, conformément au souhait de l'Empereur ! Les Autrichiens (Bubna) sont à Thonon et ne semblent pas vouloir briser le siège de la ville pour l'instant.

Depuis le début de la campagne, j'ai reçu fort peu d'information sur les mouvements des différentes unités (hormis celles du prince Eugène).

Je suis déterminé à prendre la ville de Genève parce que l'opportunité me semble donnée de le faire mais je n'ai aucune vision stratégique... ce ne sont pas les 200 cavaliers de ma division qui peuvent m'en apprendre beaucoup... je crains toujours un regroupement Autrichien sur Genève...

Que se passe-t-il ? Qu'en est-il des plans du maréchal Augereau... ???"

Bon, j'aimerais connaitre mes options:

-est-ce que je peux tenter un assaut ? (je n'en ai pas réellement envie mais enfin...)
-combien de temps avant que la ville ne tombe sans assaut ?

Sans Eugène, ce n'est même pas la peine d'espérer un assaut. Ce n'est d'ailleurs même pas un siège mais un "simple" blocus, ta division seule n'a aucune chance de faire tomber Genève.

Ok... à part attendre, je ne peux donc pas faire grand chose...

Entre 23h et minuit, arrivée du Prince Eugène et d'une partie de son état-major.

Tu peux te rendre sur son enfilade, et lui dans la tienne.

Bonjour Général,

M'approchant de Genève, je pensais nécessaire de venir vous passer le bonjour.

Concernant les opérations en cours, je vois que vous avez une vie aussi palpitante que moi depuis 3 jours. J'ai donc demandé à deux de mes divisions de progresser à marche forcée pour venir vous aider.

J'hésite maintenant sur la conduite à tenir.

En effet, l'autrichien va surement revenir vers Genève pour vous botter les fesses, vu qu'ils auront une sacrée supériorité numérique. La question est quand ? Je suis surpris qu'il n'ait pas profité du beau temps. Qu'il vienne un jour de pluie ou de neige, ça lui fera les pieds et le moral.

De mon coté, vaut-il mieux attendre que l'Autrichien revienne ou forcer le siège ? S'il faut 3 fois la valeur de la forteresse, nous arriverions à cette valeur en comptant votre division (5000 hommes), Pouchain (2000 hommes au bas mot, mais des trainards peuvent revenir...), et surtout mon combo génie+Artillerie qui correspondent à 5000 pékins. Vue les distances, tout ceci ne serait pleinement opérationnel que la journée du 26.

Sinon je reste en arrière le temps de me reposer, vous restez en appât pour l'Autrichien et dès qu'il vient, on essaie de l'attirer vers un lieu de bataille à notre avantage.

Sinon, aucune nouvelles de Lyonnais, à part que Musnier rejoint Augereau

Ah... prince Eugène !

J'ai l'impression qu'on nous a laissé tomber.
Je me doute que l'ostrogoth va tenter de revenir mais par où ? Je ne vois pas bien où ils sont...
Et j'ai peur qu'ils arrivent de l'ouest (par Bellegarde )

C'est vrai que les lyonnais ne sont pas les plus vifs pour nous renseigner...
Je sais juste le victoire d'Augereau à Cuisery (très bien !), c'est à coté de Tournus. Donc, une partie des forces provenant de Dijon sont là bas. Des renforts peuvent malgré tout arriver de Dijon. soit ils iront renforcer la force battue, soit ils viendront vers nous.

Je doute cependant de ce cas, mais :
1) J'ai demandé au duo Musnier/Augereau de surveiller la Bresse. J'espère qu'ils vont mettre des surveillances à Bourg en Bresse ; c'est le noeud routier par excellence.
2) Je vais faire surveiller le col de la Faucille (entre Gex et St Claude), ça permettra d'anticiper une arrivée par ce col.

Sinon, il y a un risque par le nord du lac Leman (mais pas de nouvelles de ce coté là - je vais également y envoyer des reconnaissances). Et bien sur, le regroupement à Thonon.
Ma cavalerie étant de peu d’utilité pour le siège, je vais donner des ordres en conséquences. il faut vraiment savoir combien il y a de gus qui trainent à Thonon

Concernant le siège de Genève. J'hésite sur la conduite à tenir. Tentons-nous l'assaut précipité (mais pour le 26 au bas mot) ou attendons-nous l'autrichien pour d'abord mener bataille ?
Mes forces à disposition sont épuisés par la marche forcée mais pourront faire le nombre pour le siège. Par contre, ce n'est pas dit qu'ils tiennent au combat.

Dans l'idée : le 25, Pouchain se repose, mais le Génie peut déjà rejoindre Genève pour effectuer des aménagements. Le 26, Pouchain se rend à Genève pour apporter du nombre.
Marcognet, lui avance et restera à 10 km de Genève : il sera ma réserve dans le cas ou Les autrichiens nous attaqueraient. La batterie d'artillerie par contre, ira à Genève cette même journée du 25.
Ce qui fait (et dans l'optique ou l'autrichien ne bouge pas) que le 26, nous serons susceptible de lancer l'assaut.

Dans le cas ou l'autrichien bougerait, que faisons nous ? on maintient la ligne à Genève, avec la crainte de l'infériorité numérique et de la fatigue de mes troupes, où on reflue sur des positions en Arrière ? Sachant que j'ai la division Vedel qui va arriver et qui est tout à fait apte à réaliser une marche forcée...

J'avais également des questions au MdJ.

1)Quid des reconnaissances au fort de l'écluse ? Je sais qu'une reconnaissance qui n'a rien à dire ne dis rien, mais pour ce cas, il serait bon de savoir si les Autrichiens sont toujours là.
2)La portée des canons de Génève : dans le cas d'un hypothétique bataille à Genève, Carouge est-il sous le feu de cette forteresse.

Le fort de l'Ecluse est toujours sous le contrôle d'une petite garnison autrichienne. Aucune unité ennemie repérée autrement hors de celles présentes à Thonon.

Les canons autrichiens de Genève ont une portée utile approximative de 500m, Carouge devrait donc être à l'abri.

Bon, cher Eugène:

-concernant les troupes à Thonon, je me dis qu'on peut ruser un peu... (il y a une estimation depuis le début de la poursuite, à lire plus avant dans l'enfilade).
Un écran de cavalerie nous empêche d'en savoir plus sur eux, l'inverse n'est pas tellement vrai. Je pense que les Autrichiens savent bien qui je suis et de combien d'hommes je dispose.
Mais derrière moi, ils ne savent pas qui est là...

On peut envoyer des reco autour d'eux, mais la ruse serait de les empêcher de savoir ce qu'on fait à Genève etc.

Je peux donc m'avancer sur la route de Thonon et bloquer les reco autrichiennes. On va aussi voir dans ce cas là, comment vont réagir les Autrichiens... (peut-être que je peux le faire reculer encore ).

-concernant Genève, je suis partagé... si les Autrichiens nous laissent prendre la ville, on ne va pas le refuser mais bien sûr, l'objectif le plus important, c'est d'éviter de se faire coincer et écraser.


Si l'Autrichien bouge, je suis d'avis que l'on recule... on est un poil plus rapide qu'eux il me semble...

Tu veux avancer des le 25, ou après la prise de Genève ?

EDIT : En fait, avec la marche forcée, j'ai beaucoup de monde en retard. Si tu pars, j'ai que 2000 hommes disponibles immédiatement ; même pas de quoi faire un blocus

Voilà qui est dit...

Ensuite, je peux diviser ma division :-P et avancer avec un détachement...

Je réfléchis à un plan de route et je poste cela.

Bon voici l'état de mes réflexions...

Tout d'abord, la victoire d'Augereau ôte une épine du pied. Les forces du 15 février sont à Tournus, battus et l'autrichien se doit de les renforcer. Sinon (et si Augereau s'en tient à son plan), les français vont débouler vers Dijon.


Le retour des autrichiens.
Voici les 4 points d'arrivées possibles.


Je crois moyennement à l'arrivée par Nantua : ça oblige à passer par Bourg, et il se ferait repérer par les français. j'y mettrai à la rigueur une reconnaissance.
Par St Claude et Gex ? ça lui permettrait d'arriver caché... Je mettrais également une reconnaissance pour surveiller le col de la faucille?
Par Lausanne ? Rien de repéré pour le moment
Et Thonon ? on sait qu'ils sont là.

Pour l'estimation des forces, je table sur un 25000 (Bubna + renforts), soit beaucoup trop par rapport à nous. On ne vas donc pas chercher la bagarre tout de suite..

Voici ce que j'envisage ces prochains jours.
Si l'autrichien ne bouge pas.
Pour le 25 :
Mermet continue ses reconnaissances - je peux même te mettre la division à disposition pour mener à bien cela.
Marchand assiège Genève
Pouchain se repose pour regagner qqs gus.
Marcognet fait des kilomètres jusque St Julien pour rester en réserve de l'opération Suisse. Il se reposera le 26.
Mes composantes Artillerie + génie, auront par contre l'ordre de rejoindre Marchand. Cela ajoute un bonus de +5000 hommes. C'est indispensable pour un assaut à moindre frais.

Pour le 26
Je te mets à disposition Pouchain qui devra se radiner au plus vite à Genève. ça donnera de quoi prendre Genève le plus rapidement possible, on ne peut se permettre de faire trainer le siège.
Marcognet restera en réserve à St Julien et je m'occuperai de faire remonter mes autres forces. Si la situation devient pressante, je pourrai demander à Vedel de faire une marche forcée à son tour.

Tout cela, bien sur, si l'autrichien se décide à nous foutre la paix. Si l'autrichien bouge, il faudra envisager la bataille.
Je pense qu'il ne sert à rien de le provoquer, et que s'il faut se battre, mieux vaut le faire sur un terrain qui nous est favorable et qu'il se fatigue à nous rejoindre..
Le champ de bataille devra e^tre à bonne distance de Genève, pour éviter le soutien d’artillerie de la forteresse.
En regardant la Carte de Cassini, peut être que faire un point d’arrêt sur la rive sud de l'Arve (idéalement le plateau de Pezey-Very) serait idéal.
Pouchain et Marchand et les quelques cavaliers de Mermet (avec les renforts d'artillerie) peuvent tenir un peu en profitant du terrain, et mes deux divisions Marcognet et Vedel peuvent apporter environ 7000 hommes.
Avec 15000 grouillots, on les écrasera pas, mais on peut donner de quoi le faire réfléchir.Que les choses soient clairs, il ne faudra pas s’entêter sur cette première bataille et être prêt à lever le camp dès que possible.

En complément du message précédant...

Si le 25, les autrichiens ne bougent pas, peut -être qu'une partie des troupes de Marchand peut faire des redoutes/aménagements défensifs sur la rive sud de l'Arve, au niveau la route Genève-St Julien...

Je suis d'accord avec le plan du prince Eugène !

Je suppose qu'il faut attendre l'arrivée du génie et de l'artillerie pour entamer les travaux prévus sur la route Genève-St-Julien... [on ne peut pas faire ça ET le blocus]



Tiens, on peut aussi interroger les paysans du coin et les bourgeois qui désirent quitter la ville... que peuvent-ils nous apprendre au sujet des Autrichiens et de Bubna en particulier ?

Euh non, tes gars peuvent faire ces redoutes, il me semble (kf avait fait cela lors de la bataille de stenay). T'en laisses 3000 pour le blocus, et les 2500 autres devraient faire du bon boulot, je pense.

Si Sp pouvait confirmer... je te laisserai juge ensuite.

De toute façon, on va pas refaire borodino. c'est juste un point d'arrêt, pour calmer l'autre en face s'il est pressé de nous revoir.

Pour faire quelques fortifications, ce n'est pas un problème.

OK, c'est ce qu'il me semblait.
Voici donc mes ordres provisoires (@ SP, je les réécrirai dans mon enfilade). @ Oli : N'hésites pas à dire tes remarques. Comme prévu, je te laisses ma cavalerie pour les reconnaissances.

Division Mermet

Citation :

Vous passez sous les ordres du Général Marchand. Ordre immédiat dès réception de ce message

Pour info, il y a 2000 cavaliers (tous types), ne les gaspilles pas  
Mon dispositif est le suivant
- une reconnaissance au fort de l'écluse.
- une reconnaissance à Rolle (rive nord du Léman).
- Un écran de cavalerie - 100 cav. à Hermance.
Le reste à St Julien en Genevois

Division Pouchain

Citation :

Repos pour la division.
Seul le détachement de génie se rend à Genève et se met à disposition du Général Marchand.

Division Marcognet

Citation :

- l'écran de cavalerie a ordre immédiat de se rendre de Sallanches à Genève. Ordre de sabrer tout autrichien croisé sur le chemin. Le message va passer par Genève directement.
- Reste de la division : départ à 8 heures pour un trajet Clermont-Viry. Arrêt et bivouac une fois sur place. Le renfort d'artillerie à ordre de continuer la marche et de se mettre à disposition de Marchand à Genève. le QG reste avec Marcognet