QG du comte de CLERFAYT, armée des Pays Bas

Oui, je peux renverser la carte si tu veux hein.

Non, il faut juste que je réfléchisse un peu avant de poster les ordres en fait...

Accessoirement le meta-game (l'activité chez les frenchies et un commentaire dans le hh:mm) me laisse à penser que c'est Dillon que j'ai en face de moi, ce qui me surprend un peu...

Soit j'ai raté un épisode, soit il a pris un train de nuit.

BATAILLE DE STENAY, vers 9h

Nos troupes continuent de progresser, mais la ligne française tient toujours. Sur notre droite, les Français auraient mené une contre-attaque aisément repoussée par notre feu. Leur cavalerie a nettement reculé pour éviter d'être isolée face à notre gauche.
Le général Mederndorf, qui mène l'attaque principale, demande le soutien des dragons de Cobourg, selon lui la dernière chance de rompre rapidement la ligne française.

Les cavaliers français venant de Montmédy commencent à arriver au niveau du village de Bronelle et font jouer de leurs trompettes. Les canons couvrent largement le bruit, mais cela n'a pas échappé à nos hommes.

Et pour ne rien arranger :

Les éclaireurs que Cobourg a laissés en observation de Sedan signalent qu'une colonne française, probablement une division, serait en route et ne serait déjà pas loin de Douzy.
S'ils prennent la route du sud, comme on peut s'y attendre, leur cavalerie pourrait arriver sur zone en début d'après-midi...

Clerfayt mange son chapeau.

Oui bon c'est foutu quoi.

Par contre, il est gentil Menderndorf mais c'est pas moi qui suit censé mener l'attaque principale ?

Oui enfin, c'est surtout histoire de faire intervenir un officier sur le terrain quoi...

Le problème c'est que si je lance Cobourg, ça laisse le champ libre à 5000 cavaliers lourd.

Donc je suis pas sur que le bénéfice en vaille la peine, surtout avec la cavalerie ennemie qui arrive.

Je sais bien, mais pour un officier sur le terrain, le reste du monde n'existe pas.

On maintient la pression et l'attaque sur toute la ligne.

Cobourg conserve les dernières consignes qui lui ont été données.

Et tous les musiciens jouent la marche du Prince Eugène.



Bordel.

On ne reculera pas.

BATAILLE DE STENAY, vers 10h

Une des redoutes a été prise. La ligne française recule, s'accrochant à la route de Montmédy. Les officiers de la ligne sont certains que si la pression pouvait être maintenue encore une heure ou deux, la rupture serait envisageable.

Malheureusement, les renforts ennemis sont en cours de rassemblement sur notre gauche et pourraient rapidement être jetés dans la mêlée.

Une formation de cavalerie française, probablement maintenue en réserve jusque là, a opéré un débordement sur notre droite jusqu'à Servisy. Ils ont cependant curieusement évité le contact.

Il n'y a pas grand chose de vraiment mystérieux malheureusement, il va faire la jonction avec la force de taille similaire apparue par Bronelle, qui a soigneusement évité de rentrer dans la mêlée jusqu'à maintenant pour attaquer dans mon dos.

Ou alors il veut juste me couper la route. Mais je ne compte pas me replier.

Ils vont avoir intérêt à se sortir les doigts du cul mes hommes.

Une heure ou deux, ben oui tiens, ça fait 3 heures qu'on pousse à fond en concentrant nos forces et il s'est rien passé et maintenant qu'il va falloir passer sur la défensive, ils pensent qu'encore une heure (ou même deux tiens soyons optimistes) ça va faire une différence.
Il y a des types qui risquent de finir dans un fossé le crâne fracassé par un sabre et ça sera pas par les français.

Petite correction à ma carte : la cavalerie repérée à Bronelle s'est déplacée vers le sud, vers la division d'infanterie nouvellement arrivée.

Bon.

On va nommer des brigades pour faire plus simple que gauche/droite machin. De droite à gauche sur la carte, première (ou je suis), deuxième (au centre), troisième (face à Stenay).

Je Réessaye (et j'espère que cette fois ils vont le faire) d'envoyer la première brigade attaquer les cavaliers français. Ils se désengagent et avancent sur la cavalerie.
Je l'ai dit, on essaye une Minden. s'ils évitent le combat et se replient, c'est bien aussi.
On fera face à ce qui arrive de Montmédy.

La deuxième brigade tâche de maintinir la pression sur les habits blancs.

La troisième se met sur la défensive.

Cobourg charge l'infanterie en cours de formation/rassemblement.

Ca peut marcher ou dans le chaos du combat et de l'engagement c'est affreusement optimiste ?

Tu ne changes pas tes ordres pour l'infanterie, donc ça ne pose pas de souci.
Pour Cobourg, il y aura une latence mais les distances étant très faibles l'infanterie ennemie devrait être engagée pour 11h.

Les troupes sont dans quel état ?

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le moral est toujours bon et les pertes relativement faibles.
Les officiers restent assez optimistes.

En off, je dirais que tu es très méchant avec tes hommes : en quatre heures, briser la ligne française sans supériorité numérique aurait été un exploit remarquable. Tes lignes avancent lentement, manoeuvrent sous le feu, je sais que vous aimez les blitzkrieg, les charges à la baïonette et l'élan vital, mais ce n'est pas vraiment le style autrichien on dira.

Et on va aussi faire un "cheap trick", ils s'amusent à faire sonner leurs trompettes une heure avant d'attaquer, on va leur donner de leur propre médecine comme disent nos amis les anglois.

Je fais agiter de manière très ostensible des bannières impériales sur la redoute capturée et je fais passer le mot d'ordre "victoire" aux troupes de la troisième et de la deuxième brigade, pour qu'ils le crient et l'expriment.

Moi, je sais que la situation est stratégiquement mauvaise et qu'on aurait du gagner plus vite et plus décisivement, mais sur le terrain, on a pas cessé d'avancer et pris une redoute. On peut légitimement crier victoire.

Ca peut potentiellement doper mes hommes juste le temps qu'il faut et faire douter les français malgré l'arrivée des renforts. Surtout les hommes les plus éloignés de la route de Montmédy.

SP a écrit:

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le moral est toujours bon et les pertes relativement faibles.
Les officiers restent assez optimistes.

En off, je dirais que tu es très méchant avec tes hommes : en quatre heures, briser la ligne française sans supériorité numérique aurait été un exploit remarquable. Tes lignes avancent lentement, manoeuvrent sous le feu, je sais que vous aimez les blitzkrieg, les charges à la baïonette et l'élan vital, mais ce n'est pas vraiment le style autrichien on dira.

C'est sûr, mais je suis stressé et sous pression stratégiquement (je nous ai quand même mis dans la merde ), du coup j'ai envie d'en finir le plus vite possible tant que le rapport de force n'est pas trop défavorable. Alors ça teinte fortement et défavorablement la façon dont je vois ce qui, comme tu le dis, est peut-être un exploit.

L'un des généraux français étant parti pour une folle nuit parisienne (no guillotine involved), on va mettre la pause pour ce soir à cette bataille décisive pour l'avenir du monde.

Ca marche.

BATAILLE DE STENAY, vers 11h

La ligne française recule nettement, leur gauche semble clairement en train de céder. La redoute centrale a été abandonnée à son tour. Les grenadiers français s'accrochent encore à la route de Montmédy, rejoints par leurs cuirassiers qui ont enfin pu être engagés par notre ligne de feu.
L'attaque de Cobourg a semé le désarroi dans la division française nouvellement arrivée, mais il doute de pouvoir tenir longtemps sans renfort d'infanterie.

Une colonne de cavalerie française a été signalée en approche au nord...

Clerfayt léve les bras au ciel le visage rayonnant

Bon.

La journée n'est pas finie et nos ennuis non plus, mais je respire un peu mieux là.

La troisième brigade passe d'une posture plutôt défensive à un assaut sur la gauche française.
La deuxième brigade, continue son attaque également.
La première brigade de même.

Cobourg a rempli sa mission, maintenant il doit essayer de se dégager et ralentir la progression des renforts français le temps qu'on essaye de conclure cette affaire sur le plateau positivement.

La cavalerie française à Servisy et sur nos arrière m'ennuie.

J'étais prévenu, mais ils ont fait vite...

Même bazar avec les drapeaux sur la seconde redoute, il faut enfoncer le clou.

Et même si ça sert à rien, c'est joli.


L'état des troupes tel que je peux l'appréhender ?

(Surtout la brigade la plus près de moi qui se tappe le plus dur des combats et l'effet moral de l'arrivée des renforts français)

La cohésion des unités reste bonne. Les pertes restent mesurées.
La dernière heure a été apparemment plus dure, et le rapport de Cobourg est assez alarmiste, moins quant à ses pertes que quant à sa crainte de l'évolution générale - il est chiant Cobourg avec ses peurs sans fondement.