QG du comte de CLERFAYT, armée des Pays Bas

Oui, ce sont bien les redoutes, clairement établies pour couvrir la ville avant tout.

Servisy, vers 4h du matin.

Plusieurs accrochages avec des groupements réduits de cavaliers français dans le secteur entre Brouenne et nos positions.
Quelques poursuites ont été menées sur la route Stenay-Montmédy contre de présumées estafettes, mais aucune interception réussie.

Quelques artilleurs français insomniaques semblent vouloir s'amuser avec leurs pièces, sans que cela ait le moindre effet.

Dommage pour les estafettes...

Espérons que ça leur mette pas la puce à l'oreille.

Pour les artilleurs, ok, au pire ça me donne leurs positions pour demain   , à moins que ça ne soit les pièces des redoutes...

Edit

Pour les groupes de cavaliers français vers Brouenne, que nos patrouilles et postes de gardes gardent un oeil par là, c'est pas impossible que plutôt que d'arriver par la route, ils lancent une attaque sur nos arrière par là demain, ou qu'ils essayent de nous couper une retraite à travers champs.

Sinon, il va commencer à être temps de se préparer pour les premiers ordres de la bataille qui vient.


Comme je l'ai dit précédemment, il n'y a plus de zone à proprement parler, à vous d'utiliser l'espace.
Pour des raisons purement gamey, j'ai subdivisé les divisions en unités de tailles variables (entre 3000 et 5000 hommes) pour vous donner un peu de souplesse, mais ne partez pas trop dans le sub-tactique, restez en dans la mesure du possible à des ordres génériques à chaque division.
Avec toutes les nuances que vous pouvez imaginer (même si je n'appliquerai pas forcément tout   ), vous pouvez donner des ordres de mouvement, de retraite/désengagement ou d'attaque.

En bataille, quelle que soit la nationalité (un changement important par rapport aux manoeuvres opérationnelles), l'infanterie se déplace à 2km/h et la cavalerie à 3km/h.

En attaque comme en défense, vous pouvez moduler l'engagement, de l'attaque feinte/défense en se repliant lentement, jusqu'à l'assaut à outrance et la défense acharnée sans esprit de recul. Plus vous vous engagez, plus vous infligerez de pertes à l'adversaire, mais prendrez de même le risque d'en subir davantage.

Et sinon comme toujours il est bon d'avoir des réserves, et d'essayer de manoeuvrer l'ennemi si possible.


Voilà, pas beaucoup plus à vous dire, les subtilités (que je ne vous dévoilerai pas   ) sont de l'ordre du logique. Restez à votre échelle de commandant de corps/d'armée pour ce qui est des ordres, tout en n'hésitant pas à vous engager personnellement sur un point du front si vous voulez obtenir un bonus moral à un moment clé - avec tous les risques que cela peut supposer cependant.

Ca marche.

J'oubliais un dernier détail :

Vous aurez en moyenne un rapport par heure, parfois plus. Comme de juste, ne vous attendez à rien de très précis, malheureusement pour vous...

Et heu...

Sinon...

J'ai trois unités d'infanterie et une de cavalerie à qui donner des ordres c'est ça ?

En gros, oui.
Dans la mesure du possible, donne les mêmes ordres à ton infanterie, en tout cas, pas de grand écart entre une unité qui recule, pendant que l'autre avance...
(parce que si elle avance pendant que l'autre recule, comment veux-tu, hein... euh non, mais qu'est-ce que je raconte...)

Ok.

Bon, je ne suis pas sûr de ce que l'on peut vraiment faire donc je te dis ce que j'ai en tête grosso modo.

Mon objectif principal c'est, bien sûr de leur foutre une branlée, mais accessoirement (en fait non, pas du tout accessoirement, mais principalement maintenant) de m'ouvrir la route de Montmédy (et si possible foutre une branlée à l'unité qui arrive après).

Je sais, c'est très optimiste... Il faut bien.

Ce que je vois donc :

L'unité la plus près de la meuse se déploie en position défensive sur le plateau de manière à bloquer l'avancée des deux unités situées dans la plaine. Mouvement, défense

L'unité du milieu engage l'unité d'infanterie ennemie la plus près de la route menant à Montmédy, sur le plateau. attaque frontale (et à outrance)

L'unité la plus près de La Bronnelle avance/attaque au niveau de l'emplacement de la division de cavalerie en face d'elle dans le but de pouvoir soutenir l'assaut sur l'unité d'infanterie. attaque (et à outrance)

Cobourg reste en réserve.

En gros :



Edit ou sont les blancs ? Là où je lance l'attaque ?

Pour faire plus simple.

Je lance deux unités à la conquête du plateau.
La troisième avance en posture défensive pour éviter une prise de flanc.
La cavalerie n'intervient pas encore.

Edit

PS.

Je connais mes classiques, je tente de neutraliser sa cavalerie par une "Minden" ou une "Pharsale".

ReEdit

Si l'avance en posture défensive te convainc moyen sur les espaces créés dans ma formation, je transforme les ordres pour cette unité en une feinte d'attaque sur la ville. C'est juste que si je peux obtenir le même résultat sans même m'exposer à un combat à 1 contre 2 et à des tirs des redoutes parce qu'ils sont en position défensives en face, j'aime autant...

Non non, ça me va, posture globalement offensive, paquet sur le plateau, tandis que face à Stenay c'est plus de la couverture, et cavalerie en réserve.

Près de Stenay, aube du 23 août

L'artillerie a commencé à bombarder les lignes françaises dès les premières lueurs de l'aube. L'artillerie française a répliqué de manière désordonnée.
Les ordres de mouvement ont été donnés aux unités.

Les cavaliers détachés dans le bois au sud de Brouenne ont envoyé un message à Cobourg signalant que la cavalerie française était en train de se positionner dans le but évident de nettoyer le bois. Ils vont tenter de se disperser pour rejoindre le gros de nos forces.
Cobourg lui-même tient son unité en réserve tout en laissant quelques navettes en observation du secteur de Sedan.
Les nouvelles de Broglie et de Castries n'apprennent rien de neuf. Les cavaliers de Mortehan vont tenter de rallier Carignan puis de rejoindre le gros de nos forces.

L'infanterie a formé les lignes et commence à avancer...

Ok.

Dommage pour l'embuscade...

Je suppose que les interceptions ratées auront vendues la mèche finalement.

J'essaie de faire dérouler au moins la première heure de bataille ce soir, mais comptez plutôt 22-23h...

BATAILLE DE STENAY, vers 7h

Notre ligne d'infanterie s'est mise en mouvement et a fermement engagé les unités françaises au nord-est de Stenay. Echanges de feu et mêlée, difficile de dire ce qu'il va en sortir mais les rapports sont pour le moment optimistes. On peut cependant s'attendre à ce que les Français gagnent du temps et se replient méthodiquement vers des positions plus favorables au niveau de la route Stenay-Montmédy.

Pas d'engagement de cavalerie pour le moment, ni chez Cobourg, qui a couvert l'avance de notre ligne sans s'engager, ni chez les Français qui sont demeurés l'arme au pied.

Clerfayt jette son chapeau par terre et lui saute dessus à plusieurs reprises.

Il avance de quelques pas en direction de Stenay lève le bras et hurle :

"MAIS BOUGE TON GROS CUL ET ENGAGE L'UNITE QUI A AVANCE SUR SON FLANC !!!"

Il se retourne vers son état major.

"Ils sont cons ou quoi ?"

Crise de frustration à part...

Que l'unité d'infanterie de réserve attaque l'unité française qui a avancé face à mon centre. Je me fous de savoir que je risque de me faire prendre de flanc moi-même si ça fait flancher son centre.

Le plan c'était une ligne oblique et un flanc refusé, là c'est devenu une attaque frontale à la con.

J'ai ni les moyens ni le temps de m'amuser à attaquer frontalement à un contre un chacune de ses unités, même si j'ai globalement de meilleures troupes, en sachant qu'il a des renforts qui vont arriver et que je suis derrière leurs lignes.

Ou sont les réguliers français ?

Les réguliers forment la droite française, sur les hauteurs.

BATAILLE DE STENAY, vers 8h

Notre ligne progresse lentement, les Français commençant à décrocher en ordre, et pousse assez nettement sur la gauche.
Les dragons de Cobourg continuent de couvrir notre gauche, notamment face aux cuirassiers français qui pourraient vouloir la tourner.
La fumée commence à gêner la vision générale.

Les avant-gardes d'une division française ont été repérées à l'ouest marchant vers nous.

La réserve française pousse sur ma gauche c'est ça ?

Pas de signe de faiblesse dans sa ligne tout le monde recule en bon ordre ?

Les Français sont totalement sur la défensive, tentant surtout de garder la cohésion de leur ligne.

Pour les faiblesses, il y a deux écoles parmi tes officiers. Certains pensent qu'avec la pression à gauche - sur la droite française - les réguliers devraient finir par céder.
Les autres pensent qu'il faudrait plutôt orienter les efforts au centre, où le repli français s'avère plus désordonné.

Cobourg est partisan de concentrer les efforts sur le centre et la droite français et de désengager notre gauche, afin de lui permettre de tenir face au déploiement des renforts français.

Les deux écoles de mes officiers reflètent les choix qui me font tergiverser depuis que je prépare cette bataille...

Est ce que je me concentre sur les unités françaises les plus faibles, celles qui risquent de craquer le plus vite et me permettre de me concentrer sur les réguliers et les renforts.

Ou est-ce que j'essaye de casser les réguliers pour pouvoir me concentrer sur les renforts, en partant du principe que je pourrais toujours tenir à distance les habits bleus avec moins d'efforts...

Je serais pour ma part plutôt partisan de cette deuxième option, c'était l'essence de mon plan de départ, d'autant plus que les unités du centre et près de la Meuse peuvent s'appuyer sur la ville et les redoutes.

Maintenant si le centre français risque de lâcher et que les réguliers se contentent de reculer en bon ordre...

Hum.

Combien de temps avant que la colonne de Kellermann puisse entrer en action ?

A vue de nez ?

A vue de nez, deux heures, le temps d'arriver sur zone et de se mettre en ordre de bataille. Cobourg pourrait retarder leur déploiement, mais à partir de 11h il vaudra mieux qu'une des unités d'infanterie ait été désengagée.

Ok.

Je rappelle à tout le monde (dans l'état-major) que notre objectif c'est la route Stenay-Montmédy, que De Broglie arrive par là et qu'on ne reculera pas par là où on est arrivé, donc il faut gagner impérativement.

On se fout totalement de prendre le contrôle de Stenay (et de ses ponts) c'est une feinte, l'objectif est de profiter des circonstances stratégiques autour du déploiement français dans cette ville pour saisir l'occasion d'engager une bataille sans les voir reculer ou se protéger dans une forteresse.

Il faut les mettre hors de combat !

Donc on leur laisse Stenay on ne fait aucun effort dans cette direction (sauf pour contrer une menace).

On se concentre sur le plateau et la route d'arrivée des renforts.

Ordres :

les deux brigades les plus à ma gauche doivent se concentrer sur les réguliers pour le prochain combat.
La brigade la plus à ma droite se concentre sur le centre français.

Attaque à outrance.

On doit gagner à ce round là. C'est impératif.

On va essayer d'ignorer le plus possible l'unité française qui tient les abords de Stenay.

Cobourg reste en réserve.
Si la cavalerie française change de flanc ou se retire Cobourg charge les réguliers.
Si la cavalerie française entre en action, Cobourg la contre-charge.
Si ils restent là à rien foutre, Cobourg reste en réserve.

Je me porte à la gauche de mon dispositif et je participe à l'assaut.

Für den Kaiser und die Monarchie !

Edit

Et vu comment tout se déroule depuis hier, je me prépare à manger mon chapeau de frustration...

M'enfin, tant que mes unités ne craquent pas, j'ai encore quelques idées.

Bump pour signaler que j'ai corrigé ma dislexie.

J'ai du mal avec droite et gauche, vu que sur le plan je vois les choses du point de vue français...