QG du général MUSNIER (Mattheus)

Repos pour la division. On envoit des reconnaissances vers St Ambreuil histoire de surveiller toute avance des Autrichiens par l'intérieur.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Les Gardes-Nationaux ont été assez éprouvés par les dernières marches. Je stationnerais donc à Cluny cette journée.

Général Musnier à Cluny
13h le 5 mars"

Au soir du 5 mars

Tout indique que les Autrichiens sont en train d'opérer une concentration dans le secteur de Tournus. Si les effectifs demeurent en rapport avec ceux évalués dans les secteurs de Chalons et Saint-Marcel ces derniers jours, on peut craindre entre 30 et 40 000 hommes.
Pas d'autre mouvement ennemi repéré cependant.

Les forces d'Augereau sont demeurées entre Berzé-la-Ville et Mâcon.

Au rapport des effectifs, Rémond estime disposer d'environ 3 500 hommes en état de combattre, éprouvés cependant par les marches précédentes.
Au vu des très nombreux trainards qui maraudent sur la route de Cluny, provenant de presque toutes les divisions de l'armée du Rhône, il est clair que l'armée va avoir besoin de se réorganiser rapidement.

Ordres pour la journée du 06 mars 1814:

Reconnaissances:

On surveille toujours Tournus.

Mouvements:

La division des Gardes-Nationaux se mettra en route dès l'aube en direction de Mâcon.

Le 6 mars vers 10h, près de Berzé

Nos troupes se sont mises en mouvement, avec comme on pouvait s'y attendre de forts ralentissements. Notre tête de colonne a pu entrer en contact avec la colonne d'Augereau, partie de Berzé à l'aube.

Tout indique que les Autrichiens se sont mis en route vers Mâcon, qu'ils ne devraient cependant pas pouvoir atteindre aujourd'hui.

Je me rends auprès d'Augereau, tu me dis quand je peux intervenir dans son enfilade.

Tu peux y aller.

Entre 13 et 14h, le 8 mars

Après une série d'escarmouches entre nos tirailleurs, les Autrichiens ont lancé l'attaque sur l'ensemble de notre ligne de front. Nos divisions ont accueilli comme il se doit le mouvement ennemi. Tout indique que l'ennemi dispose de réserves, mais pour le moment la situation est sous contrôle.

Les réserves prises en charge par Musnier ont commencé leur déploiement sur la gauche de notre dispositif. La formation de cuirassiers a reculé pour éviter d'être prise en défaut, ce qui a largement ralenti sa mise en bataille. La division de ligne ennemie est en approche.




Avec l'engagement tactique de Musnier, vous allez devoir vous séparer pour le temps de la bataille.

Hum l'infanterie ennemie va engager Pannetier, avant qu'on puisse s'occuper des cuirassiers.

On continue à se déployer pour couvrir le flanc de Pouchelon. Pannetier se met en position avec l'artillerie, Digeon l'appuie au mieux, surtout pour contrer les éventuelles charges de cavalerie et Rémond poursuit son mouvement, l'idéal étant qu'il puisse flanquer l'ennemi, en l'occurrence, sa cavalerie.

Si faut une consigne de tir pour l'artillerie, elle attend que l'ennemi soit à portée efficace, cela pourrait lui causer une mauvaise surprise.

Entre 14h et 15h

Digeon a pu accrocher les cuirassiers autrichiens et profiter de leur flottement pour les refouler, mais n'a pu les ramener dans la direction de Pannetier ou de Rémond. Pannetier s'est mis en position face à la division de ligne autrichienne. De violents combats ont déjà éclaté un peu à l'ouest de Flacé, les chasseurs à pieds de Pannetier cherchant à fixer les gros bataillons autrichiens pour les mettre à la merci de nos batteries encore en cours de déploiement.

Le général Rémond a achevé son mouvement pour déborder la gauche autrichienne, et devrait pouvoir soutenir Pannetier ou Digeon dans l'heure qui vient.

La ligne principale d'Augereau semble tenir efficacement ses positions, mais le général Pouchelon nous signale avoir repéré une unité ennemie, jusqu'ici en réserve, en train de manoeuvrer dans notre direction.

Ok Rémond appui en priorité Digeon contre les cuirassiers. Digeon et Pannetier poursuivent leurs actions respectives.

On a des infos sur la division d'infanterie qu'affronte Pannetier?

Si Pouchelon a repéré le mouvement de la division venant de la réserve ennemie, je suppose qu'Augereau est au courant aussi?

La division ennemie semble être celle qui a mené l'essentiel du combat à Chalons, et était déjà présente à Cuisery. Elle a été identifiée comme étant sous le commandement du général Wied-Runckel.

Augereau est très certainement au courant.

SP a écrit:

La division ennemie semble être celle qui a mené l'essentiel du combat à Chalons, et était déjà présente à Cuisery. Elle a été identifiée comme étant sous le commandement du général Wied-Runckel.

Ok donc elle est susceptible d'être un peu usée par la campagne, comme nos divisions. Elle a subi une défaite à Cuisery et une demi-victoire à Châlons donc son moral pourrait ne pas être au top mais ses soldats ont l'expérience du feu. J'imagine qu'on ne détecte aucun signe d'un flottement parmi ses lignes, d'un manque d'allant? On ne sait jamais...

Message pour Augereau:

"Maréchal,

Pas grand chose à signaler, les cuirassiers ennemis sont pour l'instant bloqués par Digeon et j'espère les engager avec Rémond. Pannetier se positionne avec la réserve d'artillerie pour accueillir l'infanterie ennemie. Celle-ci semble être la division Wied-Runckel qque vous avez affronté à Cuisery et plus récemment à Châlons. J'ai bien noté l'arrivée prochaine d'une nouvelle division ennemie. Pas besoin de renforts pour l'instant.

Général Musnier entre 14h et 15h"

Sinon pas de changement.

Ce n'est pas quelque chose qui se repère facilement. La note d'espoir peut être est que clairement l'évaluation initiale de l'ensemble ennemi à 8 000 hommes a été clairement surestimée.

Entre 15h et 16h

Comme c'était à craindre, Pannetier signale l'engagement d'une autre formation autrichienne dans son secteur. Elle a été identifiée comme étant la colonne Scheiter, déjà croisée à Cuisery où elle avait été mise en déroute à l'issue des combats.
Pannetier a fermement engagé l'ennemi en coordination avec l'artillerie, et pense lui avoir infligé de lourdes pertes. Il avoue craindre cependant la fin de l'après-midi, ses unités montrant des signes de désorganisation.

Digeon et Remond ont eux aussi mené la vie dure à la formation de cuirassiers ennemis, qui n'ont pas encore réussi à se remettre de leur mauvais déploiement initial. Cependant l'intervention d'un renfort de cavalerie légère leur a permis de se désengager, et les combats de hussards ont tourné à la confusion.
Comme Pannetier, Digeon signale qu'il craint pour la cohésion de son unité. Il serait d'avis de désengager toute notre aile en laissant la garde nationale en couverture.

Donc les cuirassiers ont rompu le contact, protégés par de la cavalerie divisionnaire? Rémond est en position d'appuyer Pannetier, tout en permettant à Digeon de replier pour se réorganiser?

Si c'est bien la situation, Rémond vient appuyer Pannetier qui doit poursuivre le combat pour l'instant, Digeon désengage momentanément pour réorganiser ses cavaliers en arrière. Suivant la situation à 17h, on essaiera de faire reculer Pannetier aussi mais bon ça ne laisserait que les Gardes-Nationaux en première ligne et même si en face c'est visiblement pas la meilleure partie de l'effectif ennemi, on pourra pas leur demander des miracles non plus...

J'ai une estimation de l'effectif ennemi qui me fait face? Et les Gardes-Nationaux sont dans quelle forme?

Message à Augereau:

"Maréchal,

La situation devient plus tendue avec l'intervention de la nouvelle division ennemie, colonne Scheiter mise en déroute à Cuisery. Si nous avons repoussé les cuirassiers et causé des pertes à l'infanterie ennemie, les divisions de Digeon et Pannetier commencent déjà à montrer des signes de flottement. Je désengage Digeon pour qu'il se reforme et si Pouchelon pouvait appuyer Rémond à partir de 17h, je reculerais Pannetier lui permettant ainsi de consolider sa division. L'effectif ennemi est estimé entre 8 et 10000h.

Général Musnier, entre 15h et 16h".

Avec l'arrivée de la nouvelle colonne, on doit être quelque part entre 8 et 10 000 hommes tout compris.

Remond peut tenter d'appuyer Pannetier, en effet.

Les gardes nationaux ne seront jamais bien vaillants, mais a priori ils ont l'air d'être un peu moins secoués que Pannetier et Digeon - qui se ressentent encore probablement des combats de Chalons et du fait qu'ils n'ont eu qu'une vraie journée de repos pour se remettre de leur longue retraite de nuit.

Je vais devoir attendre la réaction en face avant de poursuivre.

Ok je maintiens mes ordres et j'ai édité le message pour Augereau en rajoutant l'estimation des effectifs ennemis.

Ok je m'en doutais un peu, y a plus qu'à espérer qu'en face aussi leurs divisions n'aient pas eu le temps de trop récupérer.

Pas de changement dans les ordres.

Entre 16h et 17h

Pannetier et Rémond ont tenté de se coordonner, mais une violente contre-attaque autrichienne a semé le trouble dans nos unités. Les combats ont tourné à la confusion et Pannetier ne cache pas son inquiétude quant à l'évolution de la situation, surtout compte tenu de la fatigue générale de son unité. L'artillerie a joué pleinement son rôle, pilonnant de belle manière les lignes de feu autrichiennes.

Digeon a tenté de replier sa cavalerie, mais a dû se redéployer pour faire face à un retour offensif des cuirassiers autrichiens menaçant le flanc trop découvert des gardes nationaux.

Reste 2 heures à tenir avant la nuit, on va espérer que l'appui de l'artillerie permette à Pannetier de tenir. Comme on a pas de réserve, y a pas trop le choix, faut tenir.

Donc Digeon occupe comme il peut les cuirassiers, il doit les maintenir à distance des Gardes-Nationaux. Ces derniers et Pannetier se coordonnent pour tenir la ligne.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Digeon n'a pas pu rompre le combat suite au retour des cuirassiers et l'infanterie ennemie a mené une violente attaque qui a ébranlé notre ligne. Pannetier continu de s'inquiéter de l'état de fatigue de sa division. Nous allons essayer de tenir la ligne, un soutien serait bienvenu mais si vous avez l'occasion de bousculer l'ennemi, il faut peut être la saisir.

Général Musnier entre 16h et 17h"

Entre 17h et 18h

Après un nouvel engagement très violent, Pannetier indique qu'il ne peut raisonnablement tenir ses positions et a engagé, avec la réserve d'artillerie, un mouvement de repli. Rémond a tenté de couvrir avec la garde nationale, qui a cependant dû reculer assez nettement à son tour. L'ennemi semble cependant ne pas engager de poursuite.

Digeon indique que suite à une série d'engagements indécis, et voyant le repli de Pannetier, il va lui aussi devoir commencer à reculer, mais se veut rassurant en signalant que les cuirassiers ennemis semblent eux aussi décrocher.