QG du général MUSNIER (Mattheus)

Nos soldats apprécieront sans doute d'être accueillis par des colliers de fleurs que par des coups de fusil

Rien à ajouter.

Le 24 février vers 15h, près de Crêche

Le mouvement se poursuit à un bon rythme. Beurmann pense que Mâcon devrait être atteint sans problème particulier avant la nuit.

Nos recos avancées jusqu'à Tournus indiquent que les Autrichiens ont engagé un mouvement du gros de leurs unités en direction de Mâcon en fin de matinée.

Bon j'espère que le maréchal les a vu et qu'il les suit. S'il se sont mis en marche en fin de mâtinée, ils ne devraient pas pouvoir atteindre Mâcon avant le milieu du lendemain.

J'envois 20 cavaliers supplémentaires surveiller les mouvements ennemis et essayer de dénombrer ses forces.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Nos forces devraient atteindre Mâcon comme prévu, par contre mes reconnaissances signalent un mouvement des forces ennemies de Tournus vers Mâcon. J'espère que cela nous donnera l'occasion de les mettre hors de combat définitivement.

Général Musnier
15h le 24/02 à Crêche"

L'estafette part pour Cuisery, en prenant bien garde de rester à l'Est de la Saône.

Le 24 février vers 18h, Mâcon

L'avant-garde de Beurmann s'est emparée de la ville sans coup férir sous les vivats des civils il y a deux heures environ. Les Autrichiens ont déguerpi sans demander leur reste. Le reste de la division est en train de se rassembler et de sécuriser la position.

La colonne autrichienne, environ 10 000 hommes, progresse toujours selon les rapports dans notre direction. Elle devrait être aux environs de Saint-Albin d'ici la tombée de la nuit.

Rémond a comme de juste pris un peu de retard mais la garde nationale devrait arriver dans la soirée.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Quinzième message.

Près de Cuisery, vers 13h le 24 février.

Général,

La colonne de Bubna, exceptée une unité, se dirige désormais vers votre direction. J'imagine que vos reconnaissances ont déjà du repéré le mouvement. Vos ordres sont de tenir Macon et de garder le pont sur la Saône. Je n'ai pas encore décidé de mon mouvement mais je compte ignoré les Hessois et me concentrer sur la colonne de Bubna.

Maréchal Augereau.

Bon 10000h on devrait tenir même si les hommes de Rémond ne valent probablement pas grand-chose, tout va reposer sur ceux de Beurmann.

J'envois des officiers se renseigner auprès des habitants concernant les troupes ennemies qui sont passées et/ou ont stationné dans la ville. Je rencontre les échevins pour leur transmettre ma satisfaction et donc celle de l'Empereur pour le courage dont ont fait preuve les Macônais face aux envahisseurs.

Ma connaissance des fleuves étant limitée, il peut y avoir des gués sur la Saône entre Mâcon et Tournus?

Message à Augereau:

"Maréchal,

Les effectifs ennemis sont estimés à 10000h. Je devrais pouvoir leur faire face avec la division de Beurmann appuyée des hommes de Rémond."
Comptez-vous passer sur la rive gauche à Tournus? Il y a peut être moyen "d'encercler" la colonne adverse.

Général Musnier
18h le 24/02 à Mâcon"

L'estafette part pour Cuisery, en prenant bien garde de rester à l'Est de la Saône.

La Saône est pour ainsi dire infranchissable hors des ponts préexistents. Le génie peut en créer à certains endroits (en gros, là où il y a des îlots), mais autrement il n'y a pas de gués.

Le 24 février vers 22h

Rémond est arrivé avec la garde nationale et achève son rassemblement. Il estime son unité éprouvée après les deux jours de marche précédents.

Les Autrichiens poursuivraient apparemment leur mouvement en dépit de la nuit. Un nombre croissant de patrouilles ennemies a été repéré inspectant à distance nos positions.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Seizième message.

Près de Cuisery, vers 18h le 24 février.

Général,

Je vous rejoins et je serais à Mâcon le 25 février au soir.

Maréchal Augereau.

Dans la nuit du 24 au 25 février, vers minuit

Les Autrichiens se seraient finalement arrêtés dans le secteur de St-Martin, à environ 10km de Mâcon.

Ordres pour la journée du 25 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Nouvelles:

- 10 cavaliers partent vers Luguy histoire de vérifier que rien n'arrive aussi par là.
- 10 cavaliers vont reconnaître Cluny et Gengou par la même raison
- 10 cavaliers iront à Châlons-sur-Saône en passant par Cluny.

Toujours en cours:
- 50 cavaliers prennent le chemin de Meximieux puis se dirigeront vers Nantua puis Chatillon de Michaille et Genève!


Mouvements:

A l'aube (8h?), la division Beurmann va se positionner de la Saône qui protégera son flanc droit, au village de Flacé qui constituera un point d'appui de son flanc gauche.

La division des Gardes-Nationaux servira de "réserve", pour ce qu'elle vaut...
Les 1000h de Provence resteront dans Mâcon, j'aurais dû les mélanger à la division de Rémond finalement, ça aurait améliorer sa valeur combative. On verra si le maréchal arrive à temps

Le 25 février vers 10h, Mâcon

Nos reco semblent indiquer que la colonne autrichienne est en train de faire demi-tour pour reprendre la direction de Tournus.

le prince EUGENE a écrit:

Chambéry - 23 fev, au soir.
Messieurs,
Je viens d'être informé de la victoire du maréchal à Cuisery. Si beau-papa en avait des doutes, Monsieur le duc de Castiglione a encore de beaux jours devant lui.

J'entre-temps reçu des messages de Paris m'informant :
- De la nécessité absolu de prendre Genève
- du passage de la division Marchand sous mon commandement (Et non, je n'ai aucunement soudoyé Berthier pour cela ).

De ce fait, s'il faut craindre un retour des autrichiens par la vallée de la Saone, je pense que l'on peut s'occuper en premier lieu de ce qui vient de Suisse.
Courant journée, j'ai reçu cette info :

Citation :

Les reconnaissances lointaines semblent contredire les rapports d'hier quant à un mouvement de la colonne Bellegarde vers le nord du Léman, mais semblent plutôt indiquer un mouvement par le sud. On peut craindre une jonction entre les forces autrichiennes au sud du lac d'ici quelques jours.

.
La prochaine bataille sera jouera donc à Genève ou Thonon. Marchand ayant investi Genève, je me dois désormais de lui porter secours. Bien entendu, nous communiquons largement sur ce sujet depuis quelques jours.
Malheureusement, je progresse bien moins que prévu, la faute à cette satanée neige. Je ne dépasserai Chambéry que demain 24 février. Mes renforts d'Italie, par contre, ont tous dépassé le mont Cenis. Ils remonteront la Maurienne dans la foulée. Mes prochains parcours seront à marches forcés.

Mes messages continueront à passer par la grande route Chambéry-Lyon.

PE

Bon si l'ennemi fait demi-tour, que Beurmann et Rémond mettent leur division au repos.

J'envois les 20 cavaliers qui restent à Rémond pour continuer de surveiller la colonne ennemie qui repart vers Tournus.

Message à Augereau:

"Maréchal,

La colonne ennemie semble rebrousser chemin, je vais laisser mes divisions se reposer. Surtout que celle des Gardes-Nationaux commence déjà à être éprouvée par les 2 jours de trajet depuis Lyon...
Vous continuez sur Mâcon?

Général Musnier
10h le 25/02 à Mâcon"

Vers 14h

Le mouvement autrichien se poursuit sur la route de Tournus. L'évaluation des forces ennemies est confirmée autour de 10 000 hommes.

Apparemment la colonne d'Augereau a été repérée sur la route entre Cuisery et Mâcon, aux alentours de Pont-de-Vaux il y a à peu près de 2 heures.

Et on y rajoute :

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Dix-septième message.

Près de Pont de Vaux, vers 12h le 25 février.

Général,

Nous allons regrouper nos forces, étant donné que les renforts autrichiens sont potentiellement proches il vaut mieux éviter de trop nous séparer. Une fois regrouper nous nous dirigerons vers Chalons.

Maréchal Augereau.

Ok, je rappelle les 50 cavaliers qui effectuaient la reconnaissance vers Genève, vu que Marchand et Eugène sont sur le coup.

Le 25 février, vers 20h

La cavalerie, puis maintenant le gros de la colonne d'Augereau sont en train de se rassembler dans le secteur de Mâcon.
Nos propres forces se sont réorganisées durant la journée. Pas d'incident à déplorer d'aucune sorte.

RAS chez les patrouilles, l'ennemi semble s'être replié vers Tournus sans demander son reste. Evaluation confirmée des forces adverses à 10 000 hommes environ, dont à peu près 2 000 cavaliers.

Le maréchal Augereau étant maintenant à Mâcon, tu peux te rendre dans son QG, et lui dans le tien.

Ordres pour la journée du 27 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Nouvelles:

- 10 cavaliers partent pour St Gengoux puis Buxy, Givry, Changy et Beaune
- 10 cavaliers partent pour St Gengoux puis Buxy, Givry, Changy, Beaune et Dijon.

Le reste des cavaliers de Rémond part surveiller les mouvements ennemis à Châlons-sur -Saône.

Mouvements:

A l'aube, la division Beurmann part rejoindre St-Ambreuil suivie des Gardes-Nationaux de Rémond. La cavalerie de Beurmann devra former un écran en avant de la colonne pour perturber les reconnaissances ennemies.

Petit rajout dans les ordres, la cavalerie de Beurmann doit faire écran aux reconnaissances adverses.

Le 27 février vers 12h, près de St-Julien


Notre colonne a progressé assez lentement depuis l'aube. Beurmann estime cependant que St-Ambreuil devrait être atteint sans trop de souci en fin d'après-midi.

Nos reconnaissances avancées signalent que les Autrichiens semblent se positionner en défense en avant de Chalons-sur-Saone. Tout indique qu'ils ont stoppé leur retraite. Des observations sont en cours pour évaluer l'ampleur des défenses adverses.

En avant de Châlons? Genre le long du petit ruisseau un peu au sud de la ville?

Message à Augereau:

"Maréchal,

Nous devrions atteindre St Ambreuil en fin d'après-midi. Les reconnaissances envoyées à Châlons ont constaté que l'ennemi ne bouge plus et se met en position de défense.

Général Musnier
St-Julien le 27 février, 12h"

Apparemment au niveau du village de St-Rémy, quelques kilomètres au sud de Chalons derrière la rivière Corne.

Ok on s'arrêtera donc juste avant de franchir la Grosne au sud de Saint Ambreuil, au cas où les Coalisés seraient entreprenants demain.

Vers 14h

Rien de vraiment neuf pour le moment. Les Autrichiens demeurent sur leurs positions, avec un écran de cavalerie suffisamment puissant pour empêcher toute reconnaissance en profondeur de leur dispositif.
L'avant garde de cavalerie de Beurmann a déjà reconnu les positions prévues pour l'arrêt dans la soirée.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Dix-huitième message.

Tournus, le 27 février vers 13h.

Général,

J'ai bien reçus votre message. Comme prévus je vous rejoindrais demain, faîtes votre possible pour reconnaître le dispositif ennemi et ce qu'il y a derrière. De plus une colonne de renforts avec des blessés rétablis, environ 2 000 hommes, devrait arriver d'ici deux ou trois jours.

Maréchal Augereau.

Que la cavalerie de Beurmann laisse tomber l'écran et se joigne aux tentatives de reconnaissance du dispositif ennemi.

Le 27 février vers 18h, près de Beaumont

Les forces de Beurmann ont achevé leur rassemblement dans le secteur de Beaumont, un petit village au sud de St-Ambreuil. Les gardes nationaux sont en train d'arriver.

Les troupes autrichiennes sont solidement établies dans le secteur de St-Rémy. Leur nombre est estimé entre 7 000 et 10 000 hommes, avec une cavalerie importante. Ce qui semble des batteries d'artillerie ont été positionnées sur les hauteurs au niveau du village.
La cavalerie semble majoritairement allemande, des hessois a priori, et suffisamment nombreuse pour empêcher toute pénétration du dispositif ennemi vers Chalons

Carte:

Ok dès que les Gardes-Nationaux auront fini d'arriver, je demanderais à Beurmann et Rémond une évaluation de l'état de leur division respective.

Message à Augereau:

"Maréchal,

L'ennemi semble se fortifier sérieusement à St Rémy et aménage des positions d'artillerie sur les hauteurs. Mes reconnaissances estiment son effectif entre 7 et 10000h avec une importante cavalerie. J'ai arrêté la progression de ma colonne avant St Ambreuil, enfin d'être moins exposé à une attaque téméraire. Pour demain, si l'état de mes divisions le permet, je pense avancer jusqu'à Varenne le Grand ou Seuvrey, histoire qu'on puisse rapidement engager la bataille le 29.

Général Musnier
Beaumont-sur-Grosne le 27 février, 18h"