QG du Duc de BRUNSWICK, général en chef des armées alliées

Le général Kohler signale que vers 11h, il était en cours de rassemblement dans le secteur de Longwy. Il signale craindre que les Français, à défaut de menacer directement Arlon et Luxembourg, ne s'installent sur nos lignes de ravitaillement et ne compliquent sérieusement notre logistique. Pour l'instant, il estime qu'entre 10 et 15 000 hommes sont à Chatillon.

Secteur de Montmédy, vers 16h

La colonne de Hohenlohe a franchi dans son intégralité la Chiers et engage mouvement au nord de Montmédy. Aucune résistance française. Nos autres unités peuvent éventuellement s'engager à la suite d'Hohenlohe.

Les troupes françaises sont apparemment en retraite en direction de Stenay.

La forteresse de Montmédy continue de tirer quelques coups de canon en direction de nos forces, comme pour bien signifier sa volonté de résistance.

La division Courbière suit la division Hohenlohe.

Je me répète, mais n'oubliez pas que pour un siège en bonne et due forme, il faudra aussi garder des forces au sud de Montmédy et donc ne pas leur faire traverser la Chiers.
(je me permets, car une intervention précédente semblait laisser entendre que Courbière allait rester sur la rive sud de la Chiers, alors que finalement tu lui donnes l'ordre de traverser).

Je me suis dis que j'allais garder les troupes d'élite prussienne avec la réserve d'artillerie...

Ok.
Une fois l'investissement terminé, vous ne serez pas obligés de rester tous autour de Montmédy : du moment qu'une unité demeure sur zone, on considère que le siège est maintenu.
Vous pourrez donc vous déplacer par ailleurs (attention toutefois à ne pas trop vous éloigner de vos dépôts).

Secteur de Montmédy, vers 18h

Kohler, depuis Longwy, signale que les Français ont pris Messancy et ont coupé notre ligne vers Luxembourg. La force française lui paraît relativement modeste mais composée d'une formation d'infanterie. Il demande des renforts de toute urgence.

Il faut envoyer Hesse là-bas... (tandis que Kirchberg garde nos arrières).

Bon, ça va être juste question timing peut-être.


On est vraiment coupé de tout ravitaillement ? On en a pour combien de temps ?


[parce que sinon, on y va nous-mêmes... avec notre petite musique des poursuites dans Benny Hill].

Citation :

MESSAGE DE GAËL DE HESSE

Ametz, 15h

Monsieur le Duc, je n'ai que trop poireauté dans ce trou perdu d'Ametz !!!
Le prince de Kirchberg m'a proposé de marcher sus à Thionville en coordination avec sa propre colonne. J'ai décidé de suivre son plan. Dès demain je me mettrai en marche pour faire lever ce siège !!!
Notre garnison faiblit de toute évidence, et les Français seront bientôt en mesure de reprendre la ville. Je ne le permettrai pas !!!
J'espère que vos propres affaires se déroulent au mieux.

Cordialement,
Guillermo de Hesse

Oli le Belge a écrit:

Il faut envoyer Hesse là-bas... (tandis que Kirchberg garde nos arrières).

Bon, ça va être juste question timing peut-être.


On est vraiment coupé de tout ravitaillement ? On en a pour combien de temps ?


[parce que sinon, on y va nous-mêmes... avec notre petite musique des poursuites dans Benny Hill].

Votre ravitaillement n'est pas coupé, il reste la voie directe Luxembourg-Longwy par des voies secondaires, mais si Longwy venait à être menacé...

(le message de Hesse juste après ton intervention, Oli, était tout à fait involontaire, mais amusant )

Bon, je laisse Brunswiket donner les ordres mais que notre ami Gilbert de Hesse s'en aille à Thionville, soit...

Par contre, il faut absolument qu'on envoie des patrouilles à Longwy... (la prudence voudrait même qu'on s'en retourne à Longwy...ou alors qu'on aille à Mesancy...).

En tout cas, assiéger Montmédy, c'est pas ce qu'il faut faire (on va être statique et se faire encercler -si c'est pas déjà ce qui est en train de se passer-).

(Ce serait drôle d'aller à Mesancy et puis de marcher vers Givet).

Vous pouvez très bien assiéger Montmédy avec une partie de vos forces. Une simple colonne suffit...

(bon après je ne dis pas que c'est forcément une bonne idée hein )

Ce refus constant des français de se battre est profondément déprimant... Malheureusement je suis assez d'accord avec Oli, hormis retourner à Longwy...
Je sens que les hommes ne vont pas apprécier.
Enfin bon, que la troupe organise le départ pour Marville.
Ordre, Brunswick, artillerie, Courbière, Hohenlohe.

DrussDHaran a écrit:

Ce refus constant des français de se battre est profondément déprimant... Malheureusement je suis assez d'accord avec Oli, hormis retourner à Longwy...
Je sens que les hommes ne vont pas apprécier.
Enfin bon, que la troupe organise le départ pour Marville.
Ordre, Brunswick, artillerie, Courbière, Hohenlohe.

Non mais on est pas obligé de faire marche arrière... on peut aller vers Mesancy non ? (c'est au nord, du côté d'Arlon).




[Ce qu'il y a, c'est que je ne vois pas trop comment progresser vers Paris, avec les Français qui jouent aux nuées d'étourneaux... En fait, à partir du moment où les Français refusent le combat, cette campagne est terminée pour les Prussiens... -surtout qu'ils nous ont déjà butté une colonne et qu'ils marchent plus vite et peuvent donc nous couper le ravitaillement- ].

Je dois bien avouer que vus les règles, c'est mission impossible là (d'ailleurs, est-ce qu'on a pas déjà perdu ? C'était quoi le timing pour nous ? On est toujours à la frontière luxembourgeoise alors qu'on devrait déjà être sur la Meuse...).


Je ne sais pas où en est la motivation des autres joueurs (et de l'arbitre), mais si c'est pour faire encore x jours de manoeuvres qui ne servent à rien...

On peut toujours tenter de remonter, aller jusqu'à Givet pour passer la Meuse (de Givet, on peut obtenir du ravitaillement de Namur...).

Parce que partir vers Verdun, ce sera pas possible... (les Français vont à chaque fois nous contourner etc...).

C'est à vous de voir après.

C'est évident que la perte de la colonne Clerfayt, corps et biens, complique atrocement votre situation.

Si vous estimez ne pas/plus pouvoir poursuivre, je ne vais pas vous forcer.

Ce serait de passer par Carignan, poursuivre jusqu'à Rivet puis redescendre vers Rocroi, Laon, Soisson, Paris ?
Il faudra ordonner à nos cavaliers de nous rejoindre sur la route en ce cas, nous ne pouvons pas les laisser vagabonder alors que les français vont nous couper les arrières.

Comme je le disais:

- détruire la part qu'il faut d'armée française me semble impossible (à moins qu'ils ne se jettent sur nous...et qu'on subisse peu de perte).
- progresser vers Paris me semble tout autant compliqué (vu que si on se divise pour conserver une ligne de ravito, on signe notre arrêt de mort et que groupé, on sera coupé de notre ravitaillement).

Tout en sachant qu'on déjà piétiné hyper longtemps et qu'il faut atteindre la Marne (si je ne me trompe pas).


Selon moi, on a perdu et je ne suis même pas certain qu'on puisse jamais atténuer la défaite (les Français vont nous esquiver).


Comme je le disais: si tout le monde est motivé, on peut continuer, mais personnellement, je pense qu'on va surtout s'embêter pour pas grand chose. [surtout l'arbitre en fait].

En tout cas, si le roi de Prusse me demande un rapport maintenant et qu'il n'est pas complètement con, il va nous rappeler en Allemagne (et on pourra blâmer ces imbéciles d'Autrichiens ).

Voilà, monsieur le Duc de Brunswick, mon humble avis sur notre situation stratégique.


[la mission était déjà compliquée au départ...là, elle me semble infaisable... j'ai encore escompté que Mosquito nous affronte à Montmédy mais s'il nous évite et nous tourne, on arrivera à rien].

Je suis assez d'accord, je doute que les français nous offre une belle bataille. :/

Ca ne me pose pas de problème particulier de continuer comme d'arrêter. Ma seule gêne est qu'après une partie 1815 brutalement stoppée et celle-ci où vous n'aurez vu que les côtés chiants du jeu sans aucun côté positif, ça fait beaucoup d'ennui pour pas grand chose.

Va dire ça aux français, c'est à chaque fois de leur faute !

En réalité, le problème, c'est que lorsqu'un camp est sur la défensive (ici ou les Autrichiens lors de la campagne en Bavière), c'est qu'il évite le combat pratiquement systématiquement...

Il faudrait introduire une règle: toute ville perdue ou toute bataille évitée provoque un malus de "prestige". Le prestige serait une valeur qu'on ajoute ou supprime aux points de victoire.


Ce "bonus" encouragerait peut-être les joueurs à faire preuve de plus de "bravoure" ^^


Je lisais un bouquin sur la guerre de Sécession (mais c'est valable pour les périodes précédentes, peut-être plus encore d'ailleurs) où l'auteur disait qu'à l'époque, on pouvait demander à un général et ses soldats de traverser une plaine sous le feu de l'ennemi pour s'emparer d'une colline... tout le monde savait que c'était un ordre fou et une mission suicide mais refuser l'ordre et encourir la honte et le déshonneur de ne pas avoir combattu aurait été bien plus grand.
Comme la honte et le déshonneur, nous on ne connait pas, nos campagnes et les ordres que l'on donne, ne reflètent pas vraiment ce qu'ont été les campagnes de l'époque.

C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut introduire ce mécanisme du prestige ou de l'honneur...


Je ne sais pas ce que tu en penses et ce que les autres joueurs pourraient en penser ?

Ce mécanisme pourrait aussi influencer directement le moral des troupes... un général un peu couard ferait perdre du moral à ses soldats...

ça s'est vu...