QG du Maréchal MURAT (Keyser)

Les ordres pour le premier corps sont réalisable, ou c'est un peu trop ambitieux ?

C'est réalisable. Maintenant, tu as raison de prévoir toutes les alternatives.

Hummm...

J'ai donné les ordres en fonction des effectifs me semblant les plus raisonnables pour les missions que j'avais en tête... Mais vu les positions de départ de chacun, je pense qu'inverser les ordres données aux division du premier corps me semblerait une bonne idée.

Soult, continue par le chemin logique, via Cosle vers les deux Vitry et Subervie monte vers Bussy via Lenhare.

Je vais corriger ça.

*** MESSAGE DU GENERAL SOULT ***

(vers 8 heures)

Sommes entrés en contact d'un fort écran de cavalerie russe un peu à l'est de Soudé, couvrant la marche de leur infanterie vers Vitry-le-François.
Sans ordre d'engagement, nous nous sommes contentés de quelques escarmouches sans conséquence.
La colonne ennemie regroupe assurément une seule division russe.

Très bien.

(Rhaaa ce que j'ai envie de leur rentrer dedans !!!! Mais le temps que je rattrape l'infanterie ils seront déjà à Vitry... Et j'ai affaire ailleurs...)

En tout cas confirmation de la présence d'une division russe qui se replie vers Vitry.
On a donc une colonne de bavarois vers Arcis sur Aube qui va essayer de faire la jonction avec la colonne de Mery sur Seine (composée de ? Allemands ? On verra bien).

C'est quoi comme cavalerie légère ?

Probablement une unité de hussards rattachée à une division d'infanterie russe, le genre d'unité mixte qu'affectionnent encore parfois les coalisés - pas les Bavarois, qui ont au moins retenu quelques leçons d'art militaire pendant leurs participations aux campagnes de la Grande Armée.

Ok.

Par ailleurs, je viens juste de percuter qu'ils le bloquent où le retardent dans l'avancement de sa mission... donc :

Ordres :

Citation :

Au général Soult

Monsieur,
Vous avez bien fait de vous fier aux ordres que je vous avais donné et de ne pas engager de combat d'importance sans m'en informer auparavant.
En ce qui concerne la présence de ces cavaliers russes, s'ils vous ralentissent grandement dans votre progression et l'accomplissement de votre mission, vous avez carte blanche pour vous en débarrasser le plus expéditivement possible.

Faites honneur à la cavalerie française général, bonne chance et courage, la victoire est à nous !

En réalité, une erreur de ma part (sans conséquence) avait fait démarrer les Russes plus à l'ouest qu'ils n'auraient dû.
Après correction, l'accrochage s'est donc déroulé au niveau de Cosle (et tu en reçois la nouvelle plus vers 10h que vers 8h).

Quoi qu'il en soit, le résultat est que Soult a pu obliquer vers le nord sans être retardé très longtemps.

D'accord.

Je lui envois le message quand même, au cas ou la chose se reproduirait ou si les cavaliers russes se montraient entreprenant...

Il saura quoi faire... (des prisonniers à interroger par exemple... ).


Message :

A l'empereur :
via le chemin habituel pour le moment.

Citation :

Du Maréchal Murat, le 26 juillet 1815 au matin sur la route de Ferre Champenoise à Plancy. Message 4/4

Sire,

Conformément à vos ordres je me porte avec ma cavalerie lourde vers les forces allemandes afin de soutenir le maréchal Suchet.

Mes chasseurs ont pour mission de perturber les communications de Chalons, cependant, je ne sais s'ils pourront accomplir les ordres que je leur ai confiés en raison du grand nombre de troupes ennemies qui semblent être rassemblées là bas.

J'ai eu confirmation de la présence d'une division russe, qui constitue à priori l'effectif de la colonne en route vers Vitry-le-François.

Par ailleurs, j'ai bien conscience du fait de n'être qu'un exécutant et du risque de voir une estafette capturée, mais, quelques détails supplémentaires sur le déroulement des opérations sur les autres théatres ainsi que des informations sur votre position lorsque vous communiquez avec nous me sembleraient, probablement, utiles.

Ne serait-ce que pour savoir ou envoyer les courriers et vers quelle heure vous recevez nos messages.

Avec toutes mes considérations, votre très cher frère, roi de Naples... (blablabla)

La victoire est à nous !

*** MESSAGE DU MARECHAL SUCHET ***

(vers 10 heures)

Citation :

Message à Sa Majesté l'Empereur, copie le Maréchal Murat


Il
semblerait que les troupes ennemies signalées précédemment n'étaient
que le fruit de l'imagination d'une population civile apeurée par la
nouvelle invasion.

J'ai donc donné ordre aux 28ème et 29ème divisions de marcher sur Lenharrée tandis que la 31ème division ira à Sommesous.

Le
corps de cavalerie ira à Mailly-le-Camp et vérifiera la présence de
l'ennemi sur la route Châlons / Arcis-sur Aube. Si elle atteint Mailly
dans l'après-midi sans avoir vu d'ennemi, elle poursuivra sa route sur
Sompuis où elle s'installera pour la nuit.

Pour l'instant, nous n'avons donc pas besoin de soutien.

Le général Lamarque est entré dans Villemaur et doit se diriger vers Troyes.

*** RAPPORT ***

Nos avant-gardes ont atteint Plency-sur-Aube. Nos forces s'y regroupent actuellement et devraient avoir achevé leur concentration en début d'après-midi.
Pas de contact avec l'ennemi, mais des rumeurs persistantes laissent entendre que celui-ci pourrait déboucher du sud dans la journée, d'autant plus que la prise de Méry-sur-Seine est désormais chose connue.
Les rapports des reconnaissances ne signalent aucun contact avec l'ennemi sur la route d'Arcis-sur-Aube.

Hahaha j'adore (enfin... façon de parler... )

Pffff. Ces civils alors... Et pourquoi pas une cinquième colonne en uniformes français hein ? (ne pas leur donner d'idées, ne pas leur donner d'idées...)

Bon, ben il va falloir réfléchir là.

Gniiiii.

Bon, plus sérieusement, on a marché depuis combien de temps (2h 4h) ?

Sinon,

J'envois tout de même quelques patrouilles.

Ordres :

Citation :

A Exelmans
Envoyer des patrouilles, une en direction de Mery Sur Seine.
Une autre en direction d'Arcis sur Aube avec ordre de poursuivre vers Troyes au sud et vers Pugny à l'est
Et une dernière en direction de Troyes en partant de Plancy sur Aube.

Pour l'instant on reste ou on est en attendant le rapport des patrouilles.

Quitte à être venu jusque là on va attendre d'en avoir le coeur net avant de contre-marcher.

Messages :

Au général Soult

Citation :

Général, la colonne ennemie que vous avez aperçue hier soir faisant route vers Mailly semble avoir décidée d'échapper à nos regards. Je vous serais gré de bien vouloir essayer de la localiser sur l'itinéraire Mailly, Vitry-le-François via sommepuis avec votre détachement sud.

Quelle est votre situation actuelle ?

Le triangle de l'Aube ?

*** RAPPORT (urgent) ***

(vers 11 heures)


Une colonne ennemie, de taille et de nationalité indéterminée mais regroupant infanterie et cavalerie, remonte la route séparant Méry-sur-Seine et Plency.

Elle devrait arriver à notre proximité d'ici une heure ou deux.

Nontidjuuuuu !!!

On a un sérieux problème de reconnaissances et de communications avec Suchet et Lamarque là...

Ordres :

A Exelmans !

Citation :

Que Chastel envoit sa division en écran en avant de notre position. Il doit engager les partis de reconnaissances adverses et faire des prisonniers si possible. Il doit aussi tacher d'identifier la colonne ennemie. Qu'il envoit des patrouilles à travers champ pour observer l'avance de celle-ci sur ses flancs.

Au reste des troupes :

Citation :

Branle bas de combat ! Tout le monde à Cheval, sonnez le rassemblement !

Edit.

J'attend des renseignements plus précis de mes recos sur les effectifs ennemis et leur déploiement pour décider si je charge ou si je me replie.

*** RAPPORT ***

(vers 11h30)

Tout indique que nous avons affaire à une colonne allemande combinant infanterie et cavalerie, estimée à entre sept mille et dix mille hommes.
L'ennemi s'est rendu compte de notre présence, et est en train de se déployer à trois kilomètres au sud de Plency en ordre de bataille.

Ordres :

Citation :

Repli immédiat sur Ferre, les cuirassiers ouvrent la marche, Stroltz suit mollement, pour ne pas donner l'impression qu'on détale à toute vitesse (sauf si l'ennemi est juste derrière bien sûr) et Chastel couvre la retraite.

@ Chastel : Pas d'actions suicidaires, nous avons de l'avance sur eux et marchons plus vite, retenez simplement leurs cavaliers.

Messages :

Au maréchal Suchet. Copie au général Lamarque.

Citation :

Du maréchal Murat.

Plancy sur Aube, 11h30 du matin. Message 5/5

Maréchal,

Je vous écrit ce message alors que la colonne de troupes inexistante, fruit de l'imagination d'une population civile apeurée par la nouvelle invasion, se déploie en ordre de bataille à environ trois kilomètres au sud de ma position en provenance de Méry sur Seine.
Ces soldats imaginaires semblent être allemands et environ 7 à 10 000, dont des cavaliers.

Obéissant aux ordres transmis par sa majesté et attendant vos consignes pour la journée, j'ai pris l'initiative de descendre à mi-chemin entre l'itinéraire supposée des deux colonnes ennemies, ce qui explique ma présence en ces lieux.
Incapable de faire plus que les amuser et les retenir quelque peu sans infanterie et cavalerie, je compte me replier en direction de Ferre.

Nous avons trois solutions se présentant à nous, soit nous regrouper et les affronter s'ils me suivent, soit les ignorer (qu'ils me suivent ou non) et continuer ainsi que vous l'aviez prévu en direction de Chalons pour faire jonction avec l'empereur et l'armée du nord ainsi que finir d'isoler cette place, pour nous retourner ensuite contre eux, soit, s'ils ne me suivent pas et que nous ne les ignorions pas, marcher contre eux.

Je n'ai cependant pas de nouvelles de la colonne de 10 000 bavarois qui avançait en direction d'Arcis sur Aube, il est possible qu'ils n'aient pas continués en direction du sud mais se soient retirés vers l'est. Je tente de les localiser à l'heure actuelle.

Il faudra cependant que vous m'expliquiez par quels procédés vous êtes parvenus à la conclusion que ces allemands étaient des fantômes ?
Cela dit sans malice, je crains simplement une quelconque traîtrise.

La victoire est toujours à nous !

*** RAPPORT ***

(vers 13 heures)

Le repli s'est déroulé sans incident particulier. L'ennemi attend sagement, comme au spectacle. L'évacuation devrait être achevée entre 14h et 15h.



*** RAPPORT ***

(vers 13 heures)

Tous les rapports confirment qu'Arcis-sur-Aube est vide d'ennemis, et que la route du nord n'a pas été fréquentée par les ennemis. Tout semble indiquer que la colonne repérée hier soir a opéré une conversion vers l'est en direction de Vitry-le-François, sur une route parallèle à la colonne russe.


*** MESSAGE DU GENERAL SOULT ***

(vers 14 heures)

Après avoir accroché quelque peu l'arrière-garde russe à Cosle, la division a obliqué plein nord vers Vitry-la-Ville. C'est heureux, car une autre colonne ennemie était en train de remonter sur nous par le sud, ce qui nous aurait mis en fâcheuse posture.
Nous devrions atteindre Vitry en début d'après-midi.

Ok. C'est noté.

Messages :

Au général Soult

Citation :

Général,

Les dernières informations que vous m'avez envoyé nous aurons permis d'identifier l'itinéraire des bavarois. Méfiez vous de leurs mouvements, ils pourraient décider de vous coller le train, je ne voudrais pas vous voir coincé à Vitry-la-ville entre Chalons et une unité ennemie au sud vous bloquant le croisement menant à Bussy et la route de Cosle.

Consigne au messager, passer par Bussy, plutôt que par la route la plus directe.

Messages :

A l'empereur

Citation :

Du maréchal Murat.

Sur la route de Plancy sur Aube à la Ferre Champenoise, deux heures de l'après midi. Message 5/5 (je crois )

Sire,

La situation est assez confuse dans le secteur sud.
A l'heure ou vous lirez ces lignes vous devriez avoir reçu le message de Suchet indiquant sa marche pour la journée.

Or, l'ayant reçu en milieu de matinée et compte tenu de vos ordres, j'avais déjà pris des dispositions qui m'ont fait marcher sur Plancy sur Aube, à mi chemin entre la colonne d'Arcis et celle de Méry.
Une fois sur place, j'ai eu confirmation de la présence d'une colonne allemande, 7 à 10 000 hommes, infanterie et cavalerie, s'étant emparée de cette dernière localité et remontant sur ma position.

N'ayant pas de soutien d'infanterie, pour l'heure je me replie vers le nord et je vais aviser de la conduite à tenir avec Suchet.

En ce qui concerne les 10 000 bavarois de Sezanne, suposément en route vers Arcis, ils n'ont tout compte fait pas avancés vers le sud, mais vers Vitry-le-François sur une route parallèle à la division russe.

Nous avons donc affaire dans le secteur à des effectifs ennemis oscillant entre 22 000 et 30 000 hommes et répartis en deux corps, l'un à Plancy remontant vers le nord pour l'heure, l'autre, plus important, se regroupant à Vitry-le-François.

Nous ne pouvons cependant pas exclure la présence éventuelle d'autres corps suivant la colonne allemande.

Votre très cher frère, roi de naples, maréchal de france (etc etc )

Messages :

Au maréchal Suchet

Citation :

Du maréchal Murat.

Sur la route de Plancy sur Aube à la Ferre Champenoise, deux heures de l'après midi. Message 6/6

Maréchal,
J'ai eu confirmation que la colonne bavaroise de Sezanne est en fait en route vers Vitry le François sur une route parallèle à la colonne russe, plus au sud.

Voilà, je crois que je n'ai rien oublié.

*** MESSAGE DE L'EMPEREUR ***

(vers 16 heures)

Citation :

2me jour, 12h15

Joachim, je viens de recevoir ton message écrit
ce matin, avec tes inquiétudes bien compréhensibles quant à notre
maigre talent pour la communication. J'ai été sot, et t'ai envoyé vers
des Allemands sortis de l'imagination de Suchet. Reprends la route de
Vitry, ville vers laquelle apparemment nous poussons l'adversaire. Il
me semble évident que l'objectif va servir de point de rassemblement.
Cherche à couper Vitry de Châlons - et même Vitry de tout le reste (Bar
le Duc, Saint Dizier et Brienne). La priorité reste quand même de
couper la route au nord et de repousser les Bavarois sur Châlons, d'où
nous arriverons si l'ennemi a décidé de reculer une fois de plus.

Avons
pour notre part taillé des croupières à toute une division de dragons
bavarois. La garde a donné, l'ennemi s'en est souvenu. Sommes aux
portes de Châlons et attendons de voir de quoi il retourne - la chose
devrait être entendue avant la fin d'après-midi.

Fais pour le
mieux, tu as toute ma confiance. Suchet n'aura manifestement pas besoin
de l'aide de tes canassons pour chasser ses maudits fantômes. Coupe les
routes, brise les comme tu le peux, ils ne doivent pas descendre plus
bas ou plus à l'est que Vitry!

N.

*** MESSAGE DU GENERAL SOULT ***

(vers 16 heures)


La colonne bavaroise qui passe devant Vitry-la-Ville sur la route entre Châlons et Vitry-le-François peut être estimée à environ quinze mille hommes. Ils sont serrés de près par des cavaliers non identifiés mais qui sont vraisemblablement l'avant-garde d'une de nos formations.
Sans autre instruction de votre part, nous entrerons en contact avec l'unité en question si elle s'avérait bien être française, et nous coordonnerons avec elle en cas d'engagement.
Aucun ennemi n'a été localisé en arrière de notre unité. Il est très vraisemblable que les colonnes ennemies aient déjà atteint Vitry-le-François.

*** MESSAGE DU GENERAL SUBERVIE ***

(vers 16 heures)

En position à Bussy, nous signalons que nos reconnaissances sont entrées en contact avec plusieurs partis de cavaliers bavarois fuyant depuis les directions d'Epernay et Châlons, appartenant semble-t-il à une division étrillée voire anéantie dans la matinée par nos troupes. Leur panique semble en tout cas le confirmer.
Sommes entrés en contact avec quelques cavaliers alliés de la division d'Hurbal, corps de Kellermann, qui ont confirmé avoir participé à l'écrasement d'une unité ennemie, ainsi qu'à l'isolement de Châlons. D'après ces sources, les formations des maréchaux Ney et Grouchy auraient contourné Châlons par l'est pour se porter sur la route de Vitry.
Plusieurs contacts également avec des unités de l'armée de Paris, qui semblent s'avancer globalement à l'est et au nord-est de Féré.


*** RAPPORT ***

(vers 16 heures)

Nos avant-gardes ont dépassé Gourgenson. Nos arrière-gardes rapportent que l'ennemi s'est très lentement avancé vers Plency, mais n'occupe toujours pas la ville. Il n'y a donc aucune poursuite à craindre.

Noté.

Pour l'instant malgré ma cavalcade, ça se passe pas trop mal, aucune de nos formations n'est tombée dans un piège.
Il faudra juste qu'on se repose .

On continue vers Bussy via Lenhare. On s'arrête avant que la marche ne devienne trop épuisante.

(ça fait combien d'heures de marche dans la journée là ? Il est 16h, on a marché 2h depuis plancy, on a marché combien ce matin, 3h ? 4h ?)

Ordres :

Citation :

Au général Chastel

Monsieur, veuillez gardez un parti de cavaliers devant la force allemande afin de suivre ses mouvements et nous en tenir informés.

*** MESSAGE DU MARECHAL SUCHET ***

(vers 18 heures)

Citation :

Suite à la réception de votre message, la 28ème division restera à
Lenharé en attendant d'y voir plus clair sur les positions ennemies et
en soutien d'un éventuel combat contre les Bavarois.

La 29ème divisions marchera sur Bussy-Lettrée.

La 31ème division s'arrêtera à Mailly.

Le corps de cavalerie a ordre de se dérouter vers Arcis-sur Aube et de lancer des reconnaissances sur Plancy.

Si le corps de cavalerie rencontre des unités ennemis, la 31ème division rejoindra la cavalerie à Arcis-sur-Aube.

Il faut détruire les unités ennemies présentes entre Châlons et Troyes.


Signé : Suchet.

*** RAPPORT ***

(vers 20 heures)


Notre cavalerie est en cours de regroupement à Féré-Champenoise. L'ennemi est resté bien sagement à Plancy.
Les unités du maréchal Suchet ont été repérées jusqu'à Bussy, où elles ont pris contact avec la division Subervie.
Aux derniers rapports (datés de 18 heures), le général Soult confirme avoir fait sa jonction avec les éléments de la colonne de Ney, et se prépare à passer sous son commandement en vue d'un affrontement contre les Bavarois. Affrontement qui doit être en cours à l'heure actuelle.

J'inspecte les troupes pour avoir une idée du nombre de trainards et de perdus et de la fatigue des hommes et des bêtes.

Certaines unités sont réduites de près de la moitié de leurs effectifs. La désorganisation commence à se faire sentir, surtout après cette journée passée à faire marche arrière.
Le moral demeure cependant très bon.