QG de l'Armée d'Allemagne - NAPOLEON

Bon...

Je vais me faire une tisane, moi...

Je ne vais pas répondre à Oli. Je sais, c'est peut-être très très con de ma part, mais je n'ai rien d'autre à lui dire que continuer sa mission, donc bon, en plus, vu la distance entre nous et le risque d'interception, j'assume mon silence.

Par contre, le Cat, il fait une erreur. Il fatigue une division complète pour seulement faire acte de présence alors que Oudinot dispose déjà de tous les moyens pour culbuter cette petite division. C'est rageant, quand même.

Je ne sais pas si je dois lui répondre. C'est embêtant parce que j'ai peur d'envenimer le truc.

SP, tu peux faire avancer le temps. Je réfléchis, et si le temps passe, tant pis.

Je ne suis pas content. Je ne suis pas en colère, je suis triste de me rendre compte que je ne suis pas sérieux aux yeux de certains... Je ne suis pas fiable ni crédible pour Cat. Ni pour Attli et peut-être même pas pour Oli.

Ah, il est beau, le Napoléon!!!

Message à Marmont :

Citation :

Message numéro 4

Je prends acte de votre décision de détourner une division alors qu'il n'y en a aucune utilité. Elle va se fatiguer pour pas grand chose et sera à la traine pour un moment... 4 000 cosaques qui nécessitent le détournement d'un tiers d'un corps d'armée c'est déjà une petite victoire en soi pour les coalisés.

IRL, le joueur Mosquito est assez peiné de son manque de crédibilité et de fiabilité à tes yeux. Si je te dis que ça ne risque rien, tu pourrais me faire un peu confiance, non?

Bien sûr, il y a la possibilité qu'un corps ennemi au grand complet campe à Leipzig, mais c'est exactement la configuration qui nous arrange. Du coup, le fait de l'ignorer et de le déborder par la gauche nous permet, aussi, de l'encercler.
Nous n'avons pas suffisamment de cavalerie légère pour espérer une poursuite victorieuse. Le seul moyen de vaincre l'ennemi est de le prendre par le large.

Oudinot, si je l'envoie seul avec sa bite et son couteau (façon de parler, il a tout de même un corps bien équilibré, malgré sa faiblesse morale), c'est aussi, un peu pour servir d’appât. Si c'est moi qui me pointe, ils vont se replier sur Dresde, et c'est exactement ce que je ne veux pas. J'aimerais qu'ils imaginent avoir une chance, jusque ce qu'il faut pour rester sur place un jour de plus, tu vois le truc?

C'est ça, tout l'intéret de contourner un groupe de divisions ennemi. S'il se sent suffisamment fort pour rester sur place un jour de plus, on peut espérer que toi ou Oli parviendrez à surgir sur ses arrières. Tu vois le truc? On est, à la base, plus rapide qu'eux. si on les dépasse, on les déborde, et si on les déborde, on leur coupe la retraite et ils sont faits comme des rats.

Par contre, si on commence à renforcer Oudinot, on ne les encourage pas à tenir leur position, on leur dit "Mon poulet, ce que tu vois là n'est qu'un début, t'as levé le gros poisson, dégage vite avant qu'on vienne t'offrir un billet retour pour Saint-Pétersbourg."

C'est pour ça que je fais le forcing pour tenir le plan, moi, c'est pas pour vous faire chier, c'est pour réussir à bloquer quelques divisions ennemies.

C'est comme au rugby, quand t'as une bonne ligne de trois quarts bien alignée, où chacun bloque son secteur, tu ne vas pas commencer à dézoner sans raison? Ben, franchement, c'est ce que tu viens de faire : t'as dézoné. C'est pas grave, hein, parce que je ne crois pas qu'on ait quoi que ce soit en face de nous qui aurait été susceptible de rester sur place, mais c'est couillon. ta division va se fatiguer pour rien. Et, plus grave, J'ai l'impression que je ne suis ni fiable ni crédible à tes yeux.

Tu tiendras lorsque je te dirai de tenir seul face à deux fois plus de russes que toi, le temps que je les contourne? Tu me feras confiance?

Keyan s'est jeté sur moi parce que je l'ai forcé à se battre à deux contre un à Stenay, mais il devait tenir le temps que le reste arrive, et on a fini par gagner. J'ai peut-être très mal géré l'affaire, humainement parlant, mais je n'étais pas dans l'erreur. Me ferais-tu confiance, toi, sans m'obliger à te détailler un plan dans la précision?

Je comprends ton message et la nécessaire mise au point, je me permettrai cependant de la poster de manière séparée sur le fil de Cat.

Tu fais comme tu veux, j'ai essayé de faire soft, mais bon, s'il est dans l'optique de me prendre pour un trou du cul, de toute façon, il va m'envoyer péter.

Au fait, on rentre en Saxe, là.

A Ney :

Citation :

Commençons à recueillir des renseignements. Pensez à interroger les aubergistes, les notables de villages, positionnez quelques cavaliers aux carrefours avec de la viande à griller, qu'ils posent des questions utiles aux voyageurs qui semblent venir du nord et de l'est.

On ne va pas avoir l'information de l'année, et tous ont sûrement croisés des cosaques, vu que même nos collègues en voient partout, mais bon, si on arrive a avoir un espèce de spectre ce sera déjà une bonne chose.

Allez, on va pas épiloguer là-dessus, tu as dit ce qui t'embêtait, lui te répondras ou pas, si ça devait gêner le déroulement du jeu j'aviserai.

Je te fais avancer jusqu'à 10h, si tu as des choses à faire avant, n'hésite pas.


Sur la route de Schleitz, vers 10h

RAS quant au mouvement. Pour le moment tout se passe relativement bien même si les colonnes de conscrits tendent à se désordonner parfois pour des incidents mineurs. Rien d'inattendu cependant.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº4, à l'Empereur:

En route suivant les ordres, 8 heures du matin.

Merci beaucoup mon ami, votre Majesté, pour le détachement de cavalerie de la division Laboissière. La mission qui leur est confiée nous sera très utile.

Marmont

le prince EUGENE a écrit:

"Vers Grobzig, 15h
Sire, beau papa,

La garnison de Magdebourg signale en début de matinée l'approche par l'est d'un fort parti de cavalerie russe "qui a toutes les apparences de l'avant-garde d'une formation plus importante".

Les Russes étaient bien plus proche de nous que ce que nous imaginions... (bon, la garnison de Magdebourg s'inquiète peut-être un peu trop vite, mais la question mérite d'être creusée).

Ne devons nous pas revoir notre plan de départ ? L'armée russe étant là (et sans doute pas à Leipzig), on pourrait la laisser se fixer à Magdebourg et passer dans son dos en retraversant l'Elbe à Dessau-Rosslau...

En tout cas, ce serait dommage de ne pas tenter quelque chose si c'est bien l'armée russe qui se présente..."

D'ailleurs je peux même rajouter dans la foulée :

Un message de la garnison de Magdebourg daté de 13h le 25 et adressé à Eugène et toi, signale l'approche en 3 colonnes par l'est d'environ 50 000 Russes, probablement un des corps de bataille principaux de l'ennemi.
L'Elbe protège la forteresse pour le moment, mais si l'ennemi parvenait à s'établir sur la rive gauche des secours rapides seront nécessaires.

Les Russes à Magdebourg?



Ben putain...

Message à Eugène (envoyé sous escorte)

Citation :

Prince, j'ai bien reçu vos deux messages.

Pour le premier, je vous dis que vous connaissez vos missions, faites au mieux.

C'est très con de dire ça, mais voilà, je sais qu'il y a deux à quatre milles cosaques qui trainent au nord et à l'ouest de Leipzig. Utilisez votre cavalerie pour les faire dégager, mais ça, vous savez faire.

Pour le deuxième, par contre, je suis, comme vous, agréablement surpris, et pourtant, je vous demande de ne SURTOUT rien changer à notre plan le temps qu'on prenne Leipzig et qu'on y foute un dépôt, nous permettant de supprimer celui qui est dans votre secteur, et de vous donner Oudinot et ses canons. Ça nous laissera aussi le temps de voir l'évolution de la situation.

Non mais sans déc, 50 000 Russes à Magdebourg !


Soit c'est la diversion la plus minable de l'histoire, soit la plus grosse erreur stratégique des guerres Napoléoniennes

Ça va être dur de retenir Oli, parce qu'on ne peut pas encore être certain de la nature exacte de ce mouvement. Ça peut être une grosse feinte destinée à nous faire foncer en Prusse au risque de nous y faire surprendre par le reste de leur armée.

Pourtant, ça fait bander un truc pareil, j'ai déjà mon plan bien ficelé en tête : En un grand mouvement, on fonce prendre Francfort, libérer Kustrin, emporter Berlin et Spandau par le bon côté et cueillir les Russes en pleine retraite...

Les Russes à Magdebourg ! La blague...

Je vais informer les collègues :

Citation :

Messages pour Soult et Marmont

J'ai reçu ce matin deux messages, l'un d'Eugène, l'autre de la garnison de Magdebourg m'informant de l'arrivée de trois colonnes fortes, d'après la garnison, de 50 000 Russes. Il va de soi qu'Eugene a tout de suite repéré l'erreur stratégique majeure. Et serait très motivé par le fait de les couper de leurs bases.

Je suis pour attendre plusieurs jours, le temps de prendre la Saxe et s'assurer de dépôts en plus, mais aussi se donner le temps de voir comment ça va évoluer sur place. Ça peut bien être une grossière diversion, après tout.

Je préconise de laisser Magdebourg et voir si l'ennemi passe l'Elbe.

Sinon, y a quand même un truc qui me surprend : Pourquoi des Russes face à Magdebourg? Pourquoi pas des Prussiens?

Je pense que c'est un aveu de l'organisation générale de leur dispositif.

En ce qui nous concerne, la disposition était restreinte pour l'Armée de l'Elbe, et à choix multiples pour l'Armée d'Allemagne.

Ce que je "devine" ici, ce sont des Prussiens plus ou moins fixés, et des Russes à choix multiples.


Il y a quatre joueurs, donc disons quatre groupes de divisions, deux Prussiens et deux Russes.

Je pense que ces groupes sont déséquilibrés, car historiquement, ils l'étaient. Allez, disons, un tiers/ deux tiers pour chacun. Nous avons donc un petit et un gros Russe, et un petit et un gros Prussien.

Si on applique mon raisonnement concernant les points de départs fixes prussiens et multiples russes, je pense que :

-  le petit Russe, c'est l'armée d'avant garde présente en Saxe, dont on a aperçu cette division de cosaques. (10 à 20 00 hommes, beaucoup de cavaliers, pas de canons mais des unités d'élite)
- le gros Russe, c'est l'armée de Magdebourg (30 à 50 000 hommes + des canons et des unités d'élite)
- le petit Prussien, lui, forcément, c'est l'armée de réserve Prussienne (10 à 20 00 hommes, + des canons) restée en Prusse en début de partie, ça ne peut pas être autrement car,
- le gros Prussien, c'est Blücher, et Blücher est en Saxe, car il faut bien qu'il y ait quelqu'un en Saxe (!!!) (30 à 50 000 hommes + des canons mais surtout des conscrits)

Où peut bien être Blucher et comment pourrait-il bouger?

Depuis le début, je crains que les Russes soient en Silésie. Là, force est de constater que si la grosse partie des Russes a déjà été localisée plus ou moins, il ne devrait plus rester que quelques divisions à l'est de l'Elbe, ce qui nous laisse des perspectives pour le moins intéressantes dans ce secteur...

La question, c'est donc Blucher... Comment pourrait bouger le grand manitou Prussien si jamais on menaçait la Prusse? Pourrait-il, comme historiquement, se retirer en Silésie (s'il a fait ça, c'est parce que les coalisés s'étaient promis de ne pas se séparer...), ou, logiquement, reviendrait en Prusse?



Dans tous les cas, quoi qu'il en soit, ça y est, ils se sont dévoilés. Que le mouvement sur Magdebourg soit ou non une vraie offensive, il nous offre la possibilité de déduire tout leur dispositif, et de prévoir leurs déplacements.


Sauf surprise extraordinaire, La campagne est gagnée. Nous aurons 5 points de victoire le 1er juin. A vrai dire, je n'ose même pas pronostiquer le nombre précis de points qu'on va faire, parce qu'à l'instant précis, je nous les vois TOUS faire : Saxe, Prusse, Pologne, destruction des Russes et des Prussiens, bref, le Grand Chelem.

Ca fout le vertige.

Je pense que Blücher est en Saxe, qu'il va traverser l'Elbe quelque part côté est. Ca devrait nous laisser un peu de temps...

Du coup, je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de balancer Oli au-delà de l'Elbe, non pour s'occuper des Russes, mais pour choper Blücher de volée...

Il faut que je lui donne Oudinot d'abord...

Je réfléchis...

De toute façon, nous devons encore attendre quelques jours, le temps de localiser la bluche.

Wopitain SP!

Lis un peu ce que je viens de trouver dans le bouquin dont je te parlais :

Message de 1812 au maréchal Marmont :

Sa Majesté n’est pas satisfaite de la direction que vous donnez à la guerre : vous avez la supériorité sur l’ennemi, et, au lieu de prendre l’initiative, vous ne cessez de la recevoir. Vous remuez et fatiguez vos troupes. Ce n’est pas l’art de la guerre.

Je trouve ça drôle. Comme Cat qui s'afole pour quelques cosaques au lieu de poursuivre son offensive...

Oui, enfin tu trouveras toujours des phrases pour te conforter.
J'imagine qu'il pourrait en trouver aussi.


Juste pour la note : même si dans le cas de Marmont et Soult ça ne pose pas trop de problème par leur proximité, tu noteras bien qu'il faut préciser sur les messages la destination approximative.
(oui, je ne le faisais pas avant, mais on essaie de faire les choses bien cette fois )

D'accord, mais c'est parce qu'ils sont tout proches.

Eugène, lui, indique qu'il est à Halle (edit : non, Grobzig à 15h, mais bon, dans le secteur de là bas au fond, quoi), et, de toute façon, le temps que le courrier arrive, il n'y sera plus donc bon...

Mosquito a écrit:

Eugène, lui, indique qu'il est à Halle (edit : non, Grobzig à 15h, mais bon, dans le secteur de là bas au fond, quoi), et, de toute façon, le temps que le courrier arrive, il n'y sera plus donc bon...

C'est justement ça qu'est rigolo.

En plus ils vont devoir passer entre les cosaques, ça va être la grosse poilade

Non mais n'empêche, ça me va et ça me vient : 50 000 Russes à Magdebourg.

Mais quelle connerie.

Passe sur le nombre, à la rigueur, ils auraient pu être Prussiens, ça nous aurait à moitié étonné. Mais putain, LES RUSSES...

Il fallait les garder dans leur manche, il ne fallait pas nous les montrer!!


Je trouve que c'est une erreur monumentale.

En plus, on est sur une structuration est-ouest du conflit. Historiquement, les coalisés l'avaient compris : Le gros de l'armée Russe a tout fait pour toujours rester bien à l'est des Français, faisant des merveilles avec sa cavalerie pour couvrir sa retraite et éviter de se faire déborder.
Là, on débute la partie, les russes qui vont à 2km/h avancent eux-mêmes vers l'ouest.  

Et quand bien même, il fallait les garder cachés, les russes, bien couverts par leur cavalerie, à l'abri en deuxième ligne, voire carrément positionnés devant Glogau ou derrière Berlin, sur des positions archi-fortifiées.

SP a écrit:

Oui, enfin tu trouveras toujours des phrases pour te conforter.
J'imagine qu'il pourrait en trouver aussi.

Et celle-là, elle est pas belle ?


En marchant sur Landshut je trouvai Bessières en retraite, je le fis marcher en avant, il m’objecta la force des ennemis. Marchez toujours, lui dis-je. Il s’avança, l’ennemi lui voyant faire un mouvement offensif le crut plus fort et se retira. À la guerre tout a lieu comme cela. Il ne faut pas que les soldats comptent les ennemis. En Italie nous étions toujours un contre trois mais les soldats avaient confiance en moi. C’est la force morale qui décide plus que le nombre de la victoire

SP a écrit:

Sur la route de Schleitz, vers 10h

RAS quant au mouvement. Pour le moment tout se passe relativement bien même si les colonnes de conscrits tendent à se désordonner parfois pour des incidents mineurs . Rien d'inattendu cependant.

SP, ça veut dire quoi, ça? en terme de jeu, je veux dire... C'est quoi ce truc?

En tant que conscrits, ils encaissent un peu plus la fatigue et les retards ?

C'est terrible de te faire attendre, je vais avoir droit à l'analyse de texte bientôt.

Ah Je n'ai jamais fait attention à ce point de règle...

Je peux tenir combien de jours à ce rythme? Parce que je comptais être peinard et attendre la prochaine pluie pour prendre un ou deux jours de repos...

Tout dépend ce qu'on entend par "tenir" : une unité "éprouvée" reste globalement parfaitement opérationnelle.

En restant sur des rythmes de marche modérés, les divisions de conscrits de Ney seront éprouvées d'ici 4-5 jours.