QG de l'Armée d'Allemagne - NAPOLEON

Citation :

message à Soult

Oui mon ami. Un millier d'hommes.

Merci.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº2 à l'Empereur:

Le maréchal Oudinot signale qu'il a confirmation de la présence d'une formation de cosaques, probablement une division complète, qui prenait la direction d'Auerstaedt mais semble avoir stoppé son avance à une dizaine de kilomètres. Impossible de confirmer pour le moment s'il s'agit de l'avant-garde d'une colonne plus importante, ou simplement une unité de cavalerie isolée. Oudinot n'estime pas la menace trop importante pour le moment, même s'il a dû de fait rappeler toutes ses patrouilles, clairement pas de taille à éclairer le secteur sous la menace de la cavalerie adverse.

Une de mes patrouilles signale avoir été accrochée et poursuivie par une forte patrouille de cosaques entre Gera et Langenberg. Les missions dans le secteur ont dû être annulées.

Plusieurs options:
1) Continuer le plan comme prévu, Oudinot se retrouve à Zeitz, moi à Gera. Pas top, si je dois lui porter secours, c'est la même route. Et les Cossaques pourraient passer dans son dos; Naumburg étant un noeud de communication évident.
2) Demander à Oudinot de s'arrêter à Naumburg. Je continue à Gera. Si je dois lui porter secours, je peux remonter par Zeitz. Ce qui me fait suer, c'est la route Iéna / Dornburg / Naumburg-Stossen où des Cossaques pourrait se glisser.
3) Demander à Oudinot de s'arrêter à Naumburg. Je remonte par Dornburg / Stossen. Votre Majesté remonte par Neustadt / Gera / Zeitz si besoin est.

Que vous semble ?

Marmont

Tu vois, SP, ce message, c'est typiquement une source de crispations. J'y pense depuis hier.

Tu as un PNJ qui communique avec Cat. Pas de problème.
Le PNJ dit, tel que l'a retranscrit Cat qu'il "n'estime pas la menace trop importante pour le moment"
Que fait Cat? il propose de changer de plan, allant jusqu'à détourner tout son corps d'armée pour soutenir Oudinot contre une simple division de cosaques. Allez, mobilisons 60 000 hommes contre quelques milliers de cosaques!!!

Je sais pas quoi dire ni quoi faire. J'attends impatiemment sa réponse à mon message. Je crains que ça parte en sucette.

Je suis vraiment embêté.

C'est moi qui suis con ou quoi?

Tout ce que je dis, c'est forcément de la merde? Y a Bessières en soutien derrière, y a pas de problème, notre plan consiste bien à encercler l'adversaire, merde, et pour encercler l'adversaire, il faut le contourner, et pour le contourner, il faut bien, à un moment ou un autre le laisser à côté?

Je sais pas... J'attends sa réponse, mais je suis à deux doigts d'aller le voir, le Cat.

Je suis en colère parce que je sens qu'il est dans une attitude de défiance, que ça va partir comme Keyan alors que je n'ai rien fait pour ça. Je sais pas, j'explique pourtant... Je pense que pour lui, tout ce que je dis, c'est de la merde "par principe". Et il faut que je détaille deux fois plus pour qu'il écoute.

J'attends...

Mais quel mal ai-je fait?

Ce qui me fait rager, c'est ça :

Citation :

Continuer le plan comme prévu, Oudinot se retrouve à Zeitz, moi à Gera. Pas top, si je dois lui porter secours

En quoi le plan actuel est mauvais?

Demain, ils seront à 23km l'un de l'autre. J'ai prévu de détourner Oudinot au sud pour justement qu'ils puissent s'assister en cas de besoin.


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On parle de corps d'armées, pas de petits régiments, ils sont conçus pour tenir toute une journée de combats si besoin. Oudinot ne risque rien et Cat peut lui porter assistance en cas de grosse urgence majeure.


Et puis merde, Cat ne se pose même pas la question de la raison de ce contact tardif avec les cosaques? Il ne se rend pas compte que l'heure même de contact prouve qu'ils viennent de très loin et que cette division est isolée? Le seul véritable danger ,c'est qu'ils pètent les ponts et bouchent le passage pour Oudinot, c'est tout.

Pour Cat, c'est une question de principe : je suis un con et un incompétent incapable de déléguer. Donc, j'ai tort. D'emblée, j'ai tort et je dis de la merde. Je suis un rigolo qui dit que des conneries.

Ou alors, c'est un désaccord ludique : Il veut qu'on lui donne ses pions et jouer peinard dans son coin, avec ses pions.

Mais merde, on joue en équipe, on joue ensemble...

C'est comme dans un match de foot, le milieu de terrain ne va pas forcément dézoner au moindre dégagement adverse, y a des défenseurs qui sont là pour ça... Y a Oudinot à sa gauche, y a Bessières derrière, c'est bon, c'est suffisant.

Y a quoi, là, quelques milliers de cosaques à tout casser, et il veut désorganiser toute notre offensive... Sans déconner.

Ils vont casser les ponts, les cosaques, voilà ce qu'ils vont faire, Oudinot ne risque rien.

Keep calm, de la même manière que lui devrait pas s'énerver pour quelques cosaques (s'il n'y a bien que ça...), toi t'enerves pas pour une remarque comme ça.

Au moins ça avance, j'aimerais que ce soit le cas de tout le monde...

Ouai ouai... On va voir comment ça va évoluer.

Mais je sais qu'il rechigne, j'en suis certain qu'il doit dire que je suis un gros autoritaire qui dit n'importe quoi.


C'est de la provocation, il me prend pour un minable et va rechigner PAR PRINCIPE à toutes mes consignes de jeu.


J'attends de voir ce qu'il va faire... J'attends sa réponse...

Je le connais le Cat. Dix ans que je joue avec lui...

Et MÊME SI les cosaques étaient nombreux. Allez, ils sont dix milles!

Oudinot ne peut pas s'en charger tout seul?

Il a de l'artillerie, de la cavalerie, il a tout ce qu'il faut pour gérer une bataille et la gagner contre 10 000 cosaques...


Putain, mais c'est le B-A-Ba de la menée d'une offensive : on ne détourne pas un corps d'armée pour un adversaire mineur. C'est incompréhensible qu'il réagisse de cette façon.


C'est volontaire. C'est moi qui ai conçu ce plan, donc il cherche la moindre excuse pour le mettre en défaut. Pour lui, cest une question de principe : je suis un con, j'ai tort.

Même si c'est bien ça, inutile de monter sur tes grands chevaux : en expliquant ton point de vue tout en maintenant tes ordres, sans t'enerver sur quelques éléments de langage (volontaires ou non), les choses se feront.
Tu n'enleveras pas la défiance que tu perçois de toute façon.

Ouai mais ça fait chier, je ne lui ai jamais fait de mal, au Cat, et pourtant, à chaque fois qu'on joue ensemble, faut qu'on s'accroche.


J'ai envie de jouer avec un groupe de potes, moi...

J'ai fait quelque chose de pas bien?

Non, mais sans dec, SP, de toi à moi : je suis maladroit? Qu'est-ce que je fais de mal pour mériter cette défiance?

^^
Quelles que soient les raisons (s'il y en a), je dirais que tu devrais principalement ne pas te fixer sur ça et passer outre, si tu commences à t'enerver sur ça, ça sent la partie bien reposante...

Si je sens un vent de mutinerie irrationnel chez tes acolytes, je leur ferai la remarque.

Non non, ne dis rien. Ils le verront lorsqu'ils viendront sur cette enfilade.

Et, de toute façon, avec le recul, je m'enflamme peut-être pour rien.

Cat ne m'a rien répondu pour le moment. N'en parlons plus.

Tout ce qui pourrait t'être adressé (comme messages ou mises à jour) n'arrivant qu'après 6h, ta journée du 25 est bouclée.

Ok, bon, ben je vais lâcher ma surveillance et me concentrer sur mon boulot (ça tombe bien, je finis à 16h30... )

Nouveau départ de missives :

Citation :

Ordre à Ney

Maréchal,

A 6h, nous partons, direction Muschlitz, un peu avant Schleitz. 30 kilomètres en ligne droite.

La division de cavalerie Laboissière sera en tête, suivra le reste de votre corps, puis ma garde, avec la réserve d'artillerie.

Citation :

à Soultix :

Maréchal,

Votre prochain trajet est censé vous faire rejoindre Reichbeubach (ou un truc dans le genre).

Il apparaît que la fin de votre parcours, à partir de Greitz, n'est pas marquée sur la carte à notre disposition. Vous risquez donc de perdre une petite heure de trajet. Pouvez-vous avoir la bienséance de jalonner votre parcours afin que ma colonne qui vous emboîte le pas puisse emprunter les bonnes routes et ainsi éviter d'être très pénalisée?

Citation :

Message à Ney

Pensez à envoyer des reconnaissances renforcées dans le secteur de Gera. Qu'elles surveillent le coin jusqu'à l'arrivée de Marmont, qui est dépourvu de cavalerie.

Dites-leur bien qu'elles doivent impérativement lui envoyer un rapport détaillé de reconnaissance en même temps qu'à nous. Il faut lui éclairer sa destination.

Petit détail qui a son importance: Cat n'a pas de cavalerie.

Dis-moi, SP, j'ai épluché les conditions de victoire, et aux vues de celles-ci, on peut gagner sans trop batailler, en fin de compte.

Ma question porte sur la fin de partie : si on arrive à 5 PV, c'est fini au-revoir dans l'instant ?

Nope, les PV ne sont calculés qu'en fin de partie, il n'y a pas de possibilité de mort subite.

Ok d'ac. Merci.

J'ai vu ton message. Il y a encore du retard.

Tu devrais être ferme. Vraiment. Que les coupables soient Français ou Coalisés, tu devrais passer en mode "IA".

De toutes façons, tu joueras sûrement mieux qu'eux !!

Je sais...
A vrai dire, ça m'arrange, je n'aurais sûrement pas eu le temps de faire avancer ce soir (alors que j'aurais eu largement le temps jeudi ou vendredi, meuh bon...).

SP a écrit:

Je sais...

Tu sais que tu devrais être ferme ou bien que tu joueras mieux qu'eux ?!

Ce soir, je me suis acheté "De la guerre", de Bruno Colson, le prof d'Oli.

Ça passe les textes qu'on a de Napoléon au filtre de l'œuvre de Clausewitz. Je commence à peine, mais c'est intéressant.

Mosquito a écrit:

SP a écrit:

Je sais...

Tu sais que tu devrais être ferme ou bien que tu joueras mieux qu'eux ?!

Les deux.

Bon, alors on va adopter une convention :

Si tu peux être cool avec les Coalisés, dans le cas de joueurs Français tu es INFLEXIBLE !!

Non mais, il s'agit de ne pas se laisser prendre pour une truffe par des bouffeurs de grenouilles!

Le 26 avril, aux alentours de 6h, près de Saalfeld

La colonne s'est mise en marche. Les troupes du train ont devancé le départ pour mettre en place un dépôt à Schleitz, qui devrait pouvoir être opérationnel d'ici ce soir.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº3, à l'Empereur:

Le Maréchal Oudinot a confirmé son arrivée à Auerstaedt en fin d'après-midi. Confirmation également de la présence face à lui d'une division de cosaques, évaluée très approximativement à 3 ou 4 000 hommes, qui se sont arrêtés à une dizaine de kilomètres de ses positions. Oudinot considérant que rester sur place l'exposerait à subir peut-être le harcèlement de cette cavalerie maudite, est pour avancer vers elle au plus tôt demain, afin de la faire reculer ou, si elle devait ne pas être seule, engager au plus vite le combat. Il signale cependant que, pour le moment, aucune autre unité n'a été repérée, mais le retrait de ses patrouilles n'aide pas à confirmer cette information.

Je lui ai fait part de votre demande de s'en tenir au plan initial, aussi, il se mettra en route dès 6 heures pour marcher sur Naumburg, puis Zeitz (Quoi que le virage de Naumburg vers Zeitz me paraisse délicat)

Cependant, je disconviens respectueusement à votre demande me concernant, et considère l'axe Iéna-Dornburg-Stossen comme un maillon faible dans nos ordres de marche, et une opportunité pour les Cosaques de s'infiltrer entre nos lignes, aveugles que nous sommes, en manque de cavalerie.

Ne voulant pourtant pas désobéir à vos ordres, je vais donc augmenter notre couverture opérationnelle sur le secteur en détournant la division COMPANS sur la route Dornburg / Stossen afin de ne pas laisser des Cosaques s'y glisser, voir, à les prendre en sandwich avec le corps d'Oudinot. Une fois qu'Oudinot aura dépassé Stossen, cette division s'y arrêtera. Pendant ce temps, je rejoindrai Gera selon la route initialement prévu et votre bon vouloir.

Le lendemain, en fonction des patrouilles, nous aurions l'occasion de prendre en tenaille ce qui pourrait se trouver sur l'axe Gera/Zeitz. Et s'il n'y a rien, et bien la division COMPANS me rejoindra par la route Stossen-Zeitz-Attenburg, pendant que je marcherai moi même le long de la route Gera-Attenburg, et tout le monde se retrouvera là où il eu fallut.

Marmont

Le maréchal Bessières indique que, conformément aux ordres, il va poursuivre vers Helfte et Schraplau le 26. Quelques patrouilles lointaines ont pu pousser jusqu'à Mersebourg mais se sont heurtées à des cavaliers russes, venant probablement de Leipzig.
Il indique que des éléments de l'armée de l'Elbe, notamment les cavaliers de Latour-Maubourg, ont été contactés dans le secteur d'Asherleben.

le prince EUGENE a écrit:

"Sur la route de Gropzig:
1er jour de la campagne à 11h.

Sire,

Une division cosaque campait à Cothen, en plein sur notre chemin vers Halle... pour le moment, ils ne nous causent pas trop de souci mais l'ennemi était donc bien plus proche de nous que ce que nous pensions... le déplacement de l'armée de l'Elbe est donc connu dès le premier jour.
Je vais tenter de contenir les cosaques à l'Est de nos positions, mais on peut être sûr que le harcèlement va commencer. Le nouveau dépôt que nous envisagions est donc potentiellement en danger. "