QG de l'Armée d'Allemagne - NAPOLEON

Ok, bon ben maintenant je sais comment je vais procéder en détail pour prendre Dresde sans risque.

Tu peux avancer la partie.

Entre 19h et 20h, Wendish

Ney confirme que l'ennemi est en train de se mettre en bataille au nord-ouest de Meissen. Il compte environ 10 000 fantassins prussiens et une force non estimée de cavalerie russe. Comme il ne peut lui-même compter que sur deux divisions pour le moment, très désorganisées qui plus est, il estime impossible un engagement avant demain.
Le pont est sous contrôle, mais la cavalerie ennemie qui a évacué Meissen ce matin semble demeurer dans le voisinage. Rougeaud pense qu'il devrait faire passer une de ses divisions dès que possible sur la rive droite pour consolider notre position, mais espère qu'il n'y aura pas d'autre ennemi dans cette zone.

Nansouty pense pouvoir arriver dans la soirée dans le secteur de Meissen. RAS.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº15

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, vers 4h du matin,

Votre Majesté, je suis en train de descendre vers Wurzen, le Maréchal Oudinot va prendre position entre Eilenburg et Schilda, nous repoussons au devant de nous le Corps  de Cavalerie Russe du général Tormassov. À l'heure où vous lirez ce message, l'un d'entre nous aura sûrement livré bataille. Nous devrions encercler entre nous et contre l'Elbe les Cavaleries Prussiennes et Russes... Ce n'est pas le moment de divertir notre effort et de leur laisser une porte de sortie.

D'accord pour reprendre ensuite Wittenberg, mais la date demandé est irréaliste.

Nous rejoindrons l'armée de l'Elbe plus tard.

Marmont

PS: C'est Durutte et/ou la Garde qui protège Leipzig, aucun de mes hommes n'y est resté, ni de mon Corps, ni de celui d'Oudinot

L'ordre de mouvement à Marmont ayant été envoyé à 15h, il ne va pas tarder à lui parvenir.

S'il part à 0h, il devrait vite recevoir mon message :

Je l'envoie sous escorte, en direction de Oshatz/ Wensdorf, au nord ouest.

Citation :

Le 1er mai entre 19 et 20h. Wendish.

à Marmont sur la route de Wurzen à Oshatz, et Victor au-delà de Leipzig.

Voilà ce que j'ai reçu :

SP a écrit:

Entre 19h et 20h, Wendish

Ney confirme que l'ennemi est en train de se mettre en bataille au nord-ouest de Meissen. Il compte environ 10 000 fantassins prussiens et une force non estimée de cavalerie russe. Comme il ne peut lui-même compter que sur deux divisions pour le moment, très désorganisées qui plus est, il estime impossible un engagement avant demain.
Le pont est sous contrôle, mais la cavalerie ennemie qui a évacué Meissen ce matin semble demeurer dans le voisinage. Rougeaud pense qu'il devrait faire passer une de ses divisions dès que possible sur la rive droite pour consolider notre position, mais espère qu'il n'y aura pas d'autre ennemi dans cette zone.

Nansouty pense pouvoir arriver dans la soirée dans le secteur de Meissen. RAS.

Soult et moi partons à Meissen à minuit, dans le but d'y être à 6h du matin. Je sais que la colonne de Ney est rincée, mais j'espère qu'il va tenir jusqu'à la nuit (sont message date surement de 18h) Nous devrions parvenir à les renvoyer dans votre direction.

Citation :

Message à Ney : Soult et moi arrivons à l'aube.

Sébastiani ne va pas tarder à arriver...

Citation :

Message envoyé à ERFURT :

Ordre de mission pour le IIe corps de cavalerie sous le commandement de Sébastiani:

Vous êtes intégrés à l'Armée de l'Elbe.

Par contre, votre mission principale est de protéger la ligne de ravitaillement Erfurt - Leipzig jusqu'à l'arrivée des Polonais de Poniatowski.

Evidemment, si le Maréchal Victor, qui commande l'armée de l'Elbe se trouve en situation d'urgence, vous devez lui porter assistance. Mais vous ne serez pleinement sous son commandement qu'après arrivée à Erfurt du corps Polonais.

L'Empereur.


Copie du message envoyé à Victor , au nord de Leipzig.

Citation :

    Unités et occupation de l'espace


- Taille des colonnes de marche :
1000 fantassins en marche forment une colonne de 500m environ
1000 cavaliers forment une colonne de 2km environ
un train d'artillerie rajoute 2km à la colonne

- Taille des unités au repos :
10000 hommes (fantassins comme cavaliers) occupent 1km² environ
un train d'artillerie occupe 1km² environ

- Modificateur lié aux fourgons :
aucun pour les Français et leurs alliés
+10% d'encombrement pour les Prussiens
+50% d'encombrement pour les Russes

Faisons des maths :

La colonne alliée est composée AU MINIMUM de 10 000 fantassins Prussiens, et de 4 000 cavaliers Russes (il y en a sûrement plus, dont des Prussiens, mais pour un calcul de colonne de marche où la longueur me favorise, je préfère la minorer)

10 000 x 0,5km x 10% + 4 000 x 2km x 50% = 14,5km La mise en bataille dure donc entre 4 et 6 h.

S'ils sont arrivés à proximité à 15h, soit une heure après Ney, celle-ci devrait être achevée entre 19h et 20h.

Ney, c'est :


MORTIER, environ 9400 fantassins, expérimentés, frais, très bon moral -  4,7 km
Artillerie de la Garde  - 2 km

SOUHAM, un peu moins de 9800 fantassins, conscrits, frais, moral correct - 4.9 km
BRENIER, environ 7800 fantassins, conscrits, frais, moral correct - 3.9 km
GIRARD, environ 7800 fantassins, conscrits, frais, moral correct - 3.9 km
RICARD, environ 7800 fantassins, conscrits, frais, moral correct - 3.9 km
MARCHAND, environ 6300 fantassins, peu expérimentés, frais, moral tangent - 3.2 km
LABOISSIERE, environ 900 cavaliers légers, expérimentés, frais, bon moral - 2 km

soit 28,5 km de long. Soit une mise en bataille qui dure entre 10 et 14 heures.

Je vais partir du principe que sa tête de colonne est arrivée à Meissen à 14h. Il va donc finir son regroupement entre minuit et 4h du matin.

A 19h, il est censé avoir regroupé en 5h de temps entre 14 et 10 km de colonne. Après, je ne sais pas comment il a organisé sa colonne...



@ SP :
Comment ça se passe si, après la tombée de la nuit, la colonne alliée décide de contourner Ney pour aller à Dresde au sud-est?? La colonne de ce dernier venant du sud, et étant organisée jusqu'à, au moins minuit, voire 4h du mat'.  

En tout état de cause, ce sera compliqué.

Faut donc que je sois avertis de ses mouvements.

Elle peut contourner Ney en collé-serré, ou bien elle est obligée de prendre le large? style dessiner un cercle de plusieurs kilomètres autour de Meissen?

Il n'y a aucune obligation dans ce genre de situation, mais c'est une manoeuvre peu conventionnelle.

La vraie question est : se bat-on de nuit? Parce que, si je conçois fort bien que la supériorité en matière de cavalerie fait que l'ennemi dispose de facilités manœuvrières, dispose t-il des moyens suffisants (lumière, moral, expérience, cohésion, etc...) pour interrompre de nuit le flux d'une colonne Française et résister à sa poussée et ses baïonnettes le temps que sa propre colonne passe?

Ceci sans parler du fait que Ney ne va pas laisser ses divisions au repos s'il repère le mouvement de contournement, et que la colonne prussienne  risque de se faire prendre de flanc, cette fois-ci par les unités de fantassins et de cavaliers de la Garde en bon ordre, avant même d'arriver au contact du défilé français...


Je pense que la logique voudrait que l'ennemi, s'il veut à tout prix foncer vers Dresde  (pourquoi ne va-t-il pas au nord, ce con? Moi, je tenterais le repli vers Wittenberg à sa place), contourne largement au sud-ouest, plus proche de Wendish et du corps de Soult, que de Meissen.

Et non, je n'essaie pas de t'influencer, je sais très bien que tu penses à tout ça ou que tu y as beaucoup réfléchi.

SP a écrit:

Entre 19h et 20h, Wendish

Ney confirme que l'ennemi est en train de se mettre en bataille au nord-ouest de Meissen. Il compte environ 10 000 fantassins prussiens et une force non estimée de cavalerie russe. Comme il ne peut lui-même compter que sur deux divisions pour le moment, très désorganisées qui plus est, il estime impossible un engagement avant demain.
Le pont est sous contrôle, mais la cavalerie ennemie qui a évacué Meissen ce matin semble demeurer dans le voisinage. Rougeaud pense qu'il devrait faire passer une de ses divisions dès que possible sur la rive droite pour consolider notre position, mais espère qu'il n'y aura pas d'autre ennemi dans cette zone.

Nansouty pense pouvoir arriver dans la soirée dans le secteur de Meissen. RAS.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº15

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, vers 4h du matin,

Votre Majesté, je suis en train de descendre vers Wurzen, le Maréchal Oudinot va prendre position entre Eilenburg et Schilda, nous repoussons au devant de nous le Corps  de Cavalerie Russe du général Tormassov. À l'heure où vous lirez ce message, l'un d'entre nous aura sûrement livré bataille. Nous devrions encercler entre nous et contre l'Elbe les Cavaleries Prussiennes et Russes... Ce n'est pas le moment de divertir notre effort et de leur laisser une porte de sortie.

D'accord pour reprendre ensuite Wittenberg, mais la date demandé est irréaliste.

Nous rejoindrons l'armée de l'Elbe plus tard.

Marmont

PS: C'est Durutte et/ou la Garde qui protège Leipzig, aucun de mes hommes n'y est resté, ni de mon Corps, ni de celui d'Oudinot

Dis-moi, SP, comment ça se fait que le message de Cat ait mis autant de temps pour me parvenir? Ca m'inquiète car s'il reçoit les miens avec autant de délai alors qu'il est à 60 km, je ne suis pas sorti d'affaire...

Les instructions de trajet à suivre données à l'estafette, ainsi que la destination finale inexacte ayant amené le cavalier à chercher ont amené à faire un grand détour.

Ah. Ca me rassure. Donc mes messages arrivent plus vite que les siens, je présume.


Ca se voit que j'attends la suite?

Je me permets de mettre le même message chez Soult et dans le QG.

Dans la nuit du 1er au 2 mai, aux alentours de minuit, Wendish

Le IVe corps est en train de reprendre sa marche.

Ney indique que tout le monde est en place autour de Meissen. Quelques positions défensives visiblement préparées par l'ennemi ont pu être utilisées même si elles ne font pas directement face aux troupes coalisées telles qu'elles sont positionnées actuellement.
La division Brenier a été déployée sur la rive droite de l'Elbe. La cavalerie russo-prussienne a tâché de contenir sa prise de position, mais la tête de pont est solidement établie.
Nansouty est arrivé à Meissen.

Les effectifs actuellement disponibles à Meissen et Wendish (il faudra s'attendre cependant à ce que ces chiffres soient revus à la baisse pour le IVe corps après sa marche de nuit) :

à Meissen :
MORTIER, un peu moins de 6000 fantassins, expérimentés, très bon moral, très éprouvés
LEFEBVRE, un peu plus de 1500 cavaliers moyens, vétérans, très bon moral, relativement éprouvés
d'ORNANO, un peu plus de 1500 cavaliers lourds, vétérans, très bon moral, relativement éprouvés
Artillerie de DROUOT

SOUHAM, un peu plus de 5000 fantassins, conscrits, moral tangent, très éprouvés
BRENIER, un peu plus de 4000 fantassins, conscrits, moral tangent, très éprouvés
GIRARD, un peu plus de 4000 fantassins, conscrits, moral tangent, très éprouvés
RICARD, un peu plus de 4000 fantassins,conscrits, moral tangent, très éprouvés
MARCHAND, un peu moins de 4000 fantassins, peu expérimentés, moral tangent, très éprouvés
LABOISSIERE, un peu plus de 500 cavaliers légers, expérimentés, bon moral, très éprouvés


à Wendish :
MORAND, un peu moins de 9000 fantassins, expérimentés, bon moral, frais
PEYRI, un peu moins de 8500 fantassins, peu expérimentés, moral correct, frais
FRANQUEMONT, un peu moins de 7000 fantassins, peu expérimentés, moral tangent, frais
BRICHE, un peu moins de 900 cavaliers, peu expérimentés, moral correct, frais

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº17

Le 1er mai, vers 14h.

J'entends bien vos nouveaux ordres, mais ils ne sont applicables que si on détruit le corps de Cavalerie du Général Tormassov, qui se dirige actuellement sur Meissen. Sinon, on ne pourra jamais assurer nos lignes de ravitaillement !

Je pense demander à Oudinot de construire un pont au niveau de Belgern, en face de Blumberg. Mais je crains que l'unité de génie ne soit avec mon Corps.

Marmont

le maréchal VICTOR a écrit:

Victor au Maréchal Marmont à Leipzig
Bitterfeld le 1er mai le matin
Copie Oudinot à Ellenburg
Copie GQG à l'est de Leipzig en passant par Leipzig

Mon cher Raguse,

Tout d'abord, mon ami, auriez vous l'obligeance de localiser, dater et horodater vos messages : la situation se joue à la demi journée près. Je vous en remercie bien cordialement d'avance.

Comme je vous le disais j'en reste à mon plan initial : repos puis repli vers Bittenfeld de Latour Maubourg et Mac Donald. J'envisage ce mouvement vers la fin de journée du 1er mai.

Je vois que vous vous êtes plié aux ordres de l'empereur et que vous allez pourchasser de la cavalerie avec de l'infanterie : la fatigue et l'attrition seront énormes pour des résultats, je le crains, décevants. Mais surtout cela vous éloigne de ce que je crois être le champ de bataille principal. L'Empereur consacre une partie trop importante de ses forces à pourchasser de la cavalerie et un corps d'armée de retardement et de diversion, je le crains. Mais si cela permet de libérer Dresde et Torgau, cela peut valoir le coup...

Rochambeau reste à Duben quitte à y être sacrifié : il s'y retranche depuis deux jours et sera en capacité de ralentir une attaque en force à défaut de la repousser. J'aurais aimé que le corps d'armée de Marmont prenne sa place et assure une vraie défense et, plus prometteur , une offensive potentielle. Pour l'instant Rochambeau tient très bien la cavalerie russe de Wittenberg qui fait écran pour l'instant, à distance. Curieusement mes reconnaissances vers Dessau ne révèlent pas vraiment d'activité de ce côté.

Après tout, l'ennemi, qui doit se douter que je l'ai repéré, doit se poser des questions sur notre absence de réaction ce qui est peut-être une bonne chose et peut le faire hésiter. Nous verrons bien.

Pour information j'ai envoyé de la cavalerie au nord-est d'Erfurt pour détecter d'éventuels mouvements ennemis dans cette direction. Cependant, à Halle même et entre Halle et Leipzig, il n'y a plus rien : je ne suis pas en mesure de défendre Leipzig, ce qui reste de votre ressort. Latour reste avec moi, c'est ma seule possibilité de limiter l'agressivité de la cavalerie ennemie russe de Cothen (incidemment de la cavalerie moyenne, pas des cosaques, des dragons plutôt, ce qui achève de me convaincre que le corps qui a attaqué Magdebourg et derrière eux et se prépare à l'attaque).

En gros, mon sentiment est que je fais face à l'ouest et au nord à de la cavalerie modérément agressive qui fait écran aux manoeuvres d'infanterie de leurs corps de rattachement.

Mais bast ! Mon cher ami, je vous souhaite bonne chasse et vous espère de retour à proximité très bientôt.

Victor

Citation :

Wendish, dans la nuit du 1er au 2 mai à minuit.

Victor à Bitterfeld, et Marmont à (j'ai oublié, entre Wurzen et Meissen... Onach? un truc dans le genre)

Je reçois à l'instant le message de Marmont rédigé à 14h, et celui de Victor, rédigé en matinée.

Ney tient Meissen et est parfaitement établi des deux côtés de l'Elbe. Dresde est condamnée à 72h d'échéance.

Face à lui se tiennent 10 à 15 000 coalisés, 10 000 fantassins prussiens et 2 à 5 000 cavaliers russes. Ils sont en ordre de bataille selon mes dernières informations. Avec Soult, nous le renforçons. Les coalisés n'auront d'autre choix que de se replier au nord, espérant trouver un passage libre vers Wittenberg. Je vous tiens informés.

Marmont, vous avez reçus mes nouveaux ordres précédents. Tenez-vous à ceux-ci : Marchez de nuit. Si, logiquement, vous avez les pontonniers, ramenez Oudinot le long de l'Elbe, et faites-lui remonter le fleuve vers nous. Dans le meilleur des cas, vous retrouverez un point de ralliement, du côté de Riessa ou Schtrlatz (???) une fois que nous aurons obtenue la reddition des coalisés.
Sachez que je ne vous fais pas marcher inutilement. Si jamais je m'aperçois que votre présence ne s'avère plus prioritaire, je vous avertirai immédiatement pour que vous puissiez reposer vos hommes après leur marche nocturne.

Victor, je lis votre message et je pense comprendre votre point de vue.
Avant toute chose, je tiens à vous présenter mes excuses pour avoir désorganisé votre armée dans mon avant dernier message, erreur que j'ai heureusement corrigée dans mon dernier message. Mais, réellement, je suis confus, et je vous demande de ne pas m'en tenir rancune, c'est une erreur, j'avais surestimé les besoins de mon corps de bataille et par cette décision, j'ai failli fragiliser tout notre flanc nord.
Je vous assure que vous gardez l'Armée de l'Elbe dans son plein effectif. De plus, vous allez recevoir les cavaliers de Sébastiani, le corps de Poniatowski, et très prochainement, le corps Saxon. Vous aurez tous les moyens pour organiser une belle ligne de défense entre Torgau et Erfurt, protégeant toute la ligne de ravitaillement à l'ouest de l'Elbe.

Concernant les coalisés. En l'état des objectifs de la campagne qui est une course contre la montre pour les Français, je n'arrive pas à comprendre la pertinence d'une offensive ennemie aussi tôt. Une seule semaine est passée, vous vous rendez compte? Quel est l’intérêt, pour nos adversaires, d'engager leur corps de bataille Russe en Saxe? Ils savent très bien que leur vitesse et la longueur de leurs bagages les condamneraient si jamais ils se retrouvaient dans l'obligation de retraiter.

Vous comprenez ce que j'essaie de vous faire comprendre? Les objectifs stratégiques sont terriblement difficiles pour nous Français, qui devons traverser l'Elbe et conquérir la Prusse en moins d'un mois. Pour quelle raison les coalisés nous offriraient une bataille rangée sur nos lignes en début de campagne? Et puis, même si ils l'avaient voulu, ils auraient choisi de positionner leur corps de bataille Russe en Saxe, et non en Prusse.  

Si j'ai sauté de joie lorsque j'ai appris le siège de Magdebourg par le corps Russe ce n'est pas pour rien. Ce corps devait rester caché. En nous révélant sa position, ils nous ont révélé toute leur organisation stratégique. C'est une erreur majeure. Ils ont perdu la campagne ce jour-là.

Voici mon raisonnement. Mais je fais peut-être erreur. Et c'est pour pallier à une éventuelle erreur de ma part que je vous demande de défendre le front du Nord. Si jamais on vous attaque avec 50 à 100 000 hommes, ne résistez pas, offrez-leur Leipzig. Laissez-les s'enfoncer en Saxe, ainsi nous pourrons les manœuvrer et les encercler pour les détruire. Pensez seulement à bouger les dépots au sud pour ne pas perdre de PV et interrompre le ravitaillement de mon Armée (par exemple, celui de Leipzig peut être déménagé à Altenburg si vous pensez à le protéger).

Par contre, sachez sentir l'organisation ennemie. Je ne suis pas à votre place je ne serai jamais averti assez rapidement. Vous êtes seul aux commandes de votre armée. Mais sachez faire la différence, comme vous le dites, entre un corps de diversion et un corps de bataille. Prenez aussi conscience de votre nombre et de votre puissance. Votre armée est presque aussi puissante que la mienne, vos troupes sont aguerries, sûrement moins que les Russes, mais bien plus que les recrues Prussiennes.

Et n'oubliez pas que la cavalerie légère ne compte pas. Donc à moins de 20 000 Dragons ou cuirassiers, vous ne risquez rien.

Concernant le dispositif ennemi, de tout ce que je lis de vos messages, je vois toujours 10 à 15 000 cavaliers légers, 5 à 10 000 cavaliers moyens, et 20 000 fantassins (ceux qui ont pris Wittenberg, et qui trainassent bien quelque part dans le secteur). De mon point de vue, ça, c'est un corps de diversion, ici pour bloquer 50 000 Français. Ça tombe bien, c'est exactement ce qui se passe. Mais c'est pas grave.

Faites comme vous le sentez. Défendez ou attaquez, adoptez un déploiement divisionnaire pour occuper plus d'espace, faites vivre votre front, menez de petites offensives ciblées et regardez comment l'ennemi réagit (et en plus, comme ça, vous ne vous ennuierez pas, les jours passeront plus vite).

En fait, je ne vous demande qu'une seule chose : Reprenez confiance. Non pas en moi (ça, c'est impossible!!), mais en vos hommes. Ils sont bons, ils sont nombreux, et meilleurs que ceux d'en face.



Napoléon

PS : Et, attention, messieurs, la défense de Leipzig incombe à Victor, pas à Marmont. J'ai cru comprendre que c'était Durutte qui la défendait, et de toute façon Durutte appartient à l'armée de l'Elbe depuis le début de la campagne. Pour information, je viens d'envoyer, plus tôt dans la journée, un ordre de renforcement de la garnison de Leizig. 1 000 fantassins qui gardaient le dépot de Schleitz que j'ai ordonné de détruire vont renforcer la garnison de Leipzig d'ici quelques jours.
Marmont part avec moi  et Soult en Prusse. C'est Victor qui s'occupe de Erfurt et de Leipzig. Que ce soit bien clair, Messieurs.

Re-PS : Au fait, aujourd'hui, la ligne des dépots, c'est Erfurt - Leipzig - Meissen (en construction, dont le destin est d'être vite détruit après la prise de Dresde)
Dépots futurs : Dresde, Torgau et Luckau.

Notez bien.

Re-re-PS : Victor, si vous adoptez une organisation divisionnaire, vous pouvez envoyer une division à Halle, pour fermer la porte de Leipzig. Par contre, je ne sais pas ce que vous avez avec les opérations suicide dans cette armée, mais Eugène qui voulait sacrifier Durutte en début de campagne, vous maintenant avec ce pauvre Rochambeau... A vous lire, on a l'impression que vous avez 100 000 hommes qui sont en train de converger sur votre position et que tout est perdu fors l'honneur... Nous ne sommes plus en Russie que je sache. Reprenez confiance.

J'ai édité mon message.

SP, je suis en train de fouiller partout, et j'arrive pas à trouver de réponse : Comment ça s'est fini, la partie Suisse? Y a même pas d'enfilade dédiée dans le sous forum multi du Vdf???

Je me suis tapé l'enfilade de la campagne de 1815. Punaise, mais ce qu'il leur mettait dans la tronche, le AJ!!

Et après on parle de moi...

Citation :

à Marmont et Victor.

A joindre au précédent message si on est resté dans le même espace-temps. Sinon, on lui colle une escorte et on l'envoie.

Voici mon projet de déploiement pour la phase 3, c'est à dire après le déblocage de Kustrin. soit le 9 ou 10 mai.

Comme vous le voyez, en terme de distance parcourue, nous avons fait la moitié. Il nous reste à prendre Dresde et Koenigstein d'ici au 8 mai (Ney), et attendre le déblocage des Saxons et les arrivées de Sébastiani et de Poniatowski.

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Dans la nuit du 1er au 2 mai, entre 3 et 4h du matin, près de Meissen

La tête de colonne est en approche de Meissen. La cavalerie russe s'emploie à couvrir les positions ennemies et il est difficile de savoir ce que fait l'adversaire.

Un rapport des reco dépêchées vers Dresde indique qu'une formation ennemie aurait quitté la ville aux alentours de minuit et serait en marche vers Meissen par la rive sud de l'Elbe.

le maréchal MARMONT a écrit:

Message nº18

Le 1er mai, vers 18h.

Votre Majesté, à l'heure qui l'est une de vos unités, au moins, a dû, je l'espère, entrer en contact avec le corps de Cavalerie du Général Tormassov, qui se dirigeait vers Meissen, et l'anéantir.

Le Maréchal Oudinot va aller à Belgern, en face de Blumberg et commencer le chantier pour y construire un pont. L'unité de génie étant avec mon Corps, je le rejoins le lendemain pour finir le travail.

Marmont

Citation :

    Message à Marmont et Victor (toujours la même adresse)

Entre Wendish et Meissen, il est 3h.

J'ai reçu le message 18 de Marmont. Sans commentaire pour le moment.


Ney est bien implanté à Meissen. Il peut regrouper à peu près 30 000 hommes dont toute la Garde, cavalerie et artillerie comprises. Ils sont tous très fatigués, mais défensivement, il n'y a pas de souci à se faire.
Soult et moi arrivons à Meissen pour attaquer la colonne bloquée par Ney. Son corps est au complet et en pleine forme.

Les divisions ennemies restées à Meissen semblent être toujours en place, mais la cavalerie bouche bien nos reconnaissances.

Par contre, on nous averti à l'instant qu'une colonne ennemie est partie à minuit de Dresde dans notre direction. 20km de distance entre Dresde et Meissen.

- Soit ils ont repéré le corps de Soult et vont tenter une opération de secours pour débloquer le passage des divisions prises au piège. Ca pourrait être chiant.

- soit ils n'ont pas vu Soult et croient pouvoir essayer de détruire le corps de Ney. Ca pourrait être drôle.

Soult et moi n'avons pas encore décidé si nous continuons ou stoppons notre mouvement.

La suite au prochain épisode!!!

Napoleon  

Ca m'étonnerait que je puisse faire beaucoup ce soir, mais autant vous préparer la carte que j'ai bricolé rapidement, elle n'est pas très détaillée mais j'espère qu'elle a au moins le mérite de la clarté.

Carte:

Le terrain compte quelques pentes douces (on est dans une région de vignoble) mais rien de considérable. On est dans une zone rurale relativement peuplée, avec pas mal de petites fermes.
Le principal élément défensif est le château de Meissen, sur la rive nord de l'Elbe, qui contrôle l'accès au pont.

Je rajouterai vos positions initiales plus tard.

Avec les positions à minuit :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Citation :

Message à Ney :

Il est 3h, nos reconnaissances nous ont avertis que l'ennemi a envoyé une colonne depuis Dresde dans votre direction.