QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Ah oui je voulais dire Rémond, pas Beurmann... Du coup on envoie les gardes nationaux tout de suite avec pour ordre de coller à la colonne ennemie?

Vu le temps pourri, première étape à Saint Ambreuil ce jour, puis ensuite soit Senecey soit direct Tournus en fonction de ce qu'il font en face.

Je devrais peut être les accompagner, ça diminuera le temps de réaction aux changements de la situation. Et puis bon ça augmentera peut être la capacité combative des Gardes-Nationaux...

Donc si t'es ok, j'irais donné les ordres dans mon enfilade.

Ca me va.

Général Musnier, le sort de la France est entre vos mains! (mais à part ça pas de pression hein )

Du coup la division de Bardet remplace la division Rémond et continue les travaux de défense.

Vers 18h

Hors du départ des gardes nationaux, la suite de l'après-midi s'est une fois de plus déroulée sans incident particulier.

le prince EUGENE a écrit:

Genève - 1er mars - 12h
Messieurs : A ce moment, Autrichiens et nous-mêmes nous faisons face à Genève. Estimons les forces ennemis à 25 000 hommes (Bubna + renforts d'Italie). Pas de bataille depuis le 26 au soir, Genève est toujours entre leurs mains.
Pour débloquer la situation, nous avons décidé avec Marchand de quitter les lieux prochainement et d'entamer une remontée vers le Jura. La réaction autrichienne pourrait amener à une bataille dès lors. Bien entendu, nous gardons un œil sur Genève.

L'estafette signale avoir dû faire un large détour par Lyon.

Bon ben tant pis pour la victoire totale aux points...

Envois de messages :

Au général Beauharnais

Troisième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 3 mars vers 18h.

Général,

J'accuse réception de votre message du 1er mars. Je ne pense pas que partir vers le nord pour attirer les troupes de Bubna soient une bonne idée. En partant dans cette direction vous vous éloignez de vos bases logistiques, voire même vous risquez d'être coupé d'elles par vos poursuivants. Qui plus est une nouvelle colonne ennemie est apparue près de Chalons, forte de près de 20 000 hommes. Cette colonne et les troupes de Bubna pourraient vous prendre en tenaille, une retraite vers Bourg-en-Bresse aurait été bien plus sage.
Pour ma part, nous sommes plus ou moins bloqués devant Chalons, où les forces ennemies se chiffrent à près de 50 000 hommes, la force que je poursuivais depuis Tournus plus la nouvelle colonne.
C'est pour cela que l'idéal serait pour vous de vaincre les troupes de Bubna puis de prendre Genève.

Maréchal Augereau.



Je transmet le message de Beauharnais et ma réponse à Musnier.

Au général Musnier

Vingt-troisième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 3 mars vers 18h.

Général,

Vous trouverez ci-joint la dernière missive du général Beauharnais, ainsi que ma réponse. Pour résumé Genève est toujours autrichienne et ils ont décidé de se diriger vers le Jura. Je ne trouve pas que cela soit particulièrement malin mais on ne peut pas y faire grand chose.
Rien n'a bougé du côté de Chalons, et tant que la colonne ennemie de l'autre côté de la Saône sera là on ne pourra pas vraiment prendre l'initiative...

Maréchal Augereau.

J'ai quelques questions.

-Est-ce qu'une unité de cavalerie seule peut construire des fortifications?
-Est-ce qu'on peut brûler un bois? C'est pas vraiment la bonne saison mais si on aide un peu est-ce qu'il y aurait un moyen de gêner les Autrichiens s'ils voudraient nous déborder par le flanc (et donc par le bois)? Ou protéger notre retraite.

Pour tes questions :

- Pas aussi bien qu'une unité d'infanterie. Si l'idée est de construire des défenses destinées à une autre unité, en théorie non, mais il y a moyen de ruser en réquisitionnant la population civile. Mais cela prendrait beaucoup de temps rien que pour rassembler du monde (plusieurs jours), ce n'est donc pas un choix évident.

- Difficilement (d'autant plus si la météo s'en mêle) et obligatoirement avec l'aide du génie. Théoriquement le génie peut mettre le feu à n'importe quoi, mais il lui faut du temps et des circonstances propices. Enfin, avant de commencer à vouloir jouer la politique de terre brûlée, c'est typiquement le genre d'action qui vous met à dos la population civile.

Dans la soirée du 3 mars

Un message de Tournus signale que les Autrichiens - sûrement la colonne partie aujourd'hui - seraient en train d'arriver par l'est vers 20h.

Une patrouille du secteur de St-Marcel signale une autre mise en mouvement vers 19h-20h, a priori vers Tournus également. Aucune précision ni confirmation cependant pour le moment.

Ah ça y est, ça bouge. Que tout le monde soit prêt pour demain dès l'aube, si suffisamment de troupes ont quitté Saint-Marcel alors on entamera un mouvement pour prendre de flanc les troupes de Saint-Rémy. Sans doute Beurmann, Bardet et Digeon.

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-quatrième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 3 mars en soirée.

Général,

Il semblerait qu'une nouvelle colonne soit en train de quitter Saint-Rémy, pour l'instant je n'ai aucune confirmation, et aucune information sur l'éventuel nombre de soldats autrichiens quittant la ville, mais si d'aventure suffisamment d'Autrichiens venaient à quitter le secteur de Chalons alors je passerais à l'offensive pour les déloger de la ville. Votre rôle sera donc de faire tout ce qui est en voter pouvoir pour vous assurer que les Autrichiens restent de l'autre côté de la Saône.

Maréchal Augereau.

Et sinon rien ne se passe à Saint-Rémy? Est-ce qu'on a une idée un peu précise des positions fortifiées adverses? Par exemple est-ce qu'on sait s'il y a des défenses pour couvrir le bois de Givry?

L'ennemi est établi principalement à St-Rémy, avec plusieurs positions défensives puissantes au niveau du village et du château au nord-ouest. Que ça soit par le sud ou par le bois de Givry, les officiers sont tous d'accord sur le fait que les Autrichiens vont être difficiles à déloger, d'autant plus s'ils disposent de réserves dans les secteurs de Chalons et de St-Marcel.

A priori le bois de Givry est vide de troupes depuis le repli de Musnier.

Peu avant l'aube du 4 mars

Tout indique que c'est une seule colonne qui a quitté St-Marcel pour Tournus dans la soirée du 3, pour rejoindre celle déjà présente. Nombre difficile à estimer, mais il est très probable que cette unité soit déjà sur place ou proche de l'être. D'après les rapports venant de Tournus, les Autrichiens se seraient affairés à la reconstruction du pont pendant toute la nuit.
Rien n'indique un affaiblissement du dispositif autrichien dans le secteur de St-Rémy.

Quelques reconnaissances aventurées en profondeur ont rapporté via des contacts avec des civils qu'au moins une formation de cuirassiers est arrivée dans le secteur de Chalons il y a deux ou trois jours.

Ouais bon c'est foutus quoi...

Une idée du nombre de troupes autrichiennes qui restent à Saint-Marcel?

L'évaluation des forces restant à St-Marcel est d'environ 15 000 hommes, peut-être un peu plus.

Ouais bon du coup ça sert à rien d'attaquer.



Ordre pour la journée du 4 mars.

Notre position ayant été tournée cela ne sert plus à rien de rester là. On s'en va. Mais on va éviter de se retrouver cul nu directement. Du coup dès que possible la division Bardet quitte les lieux et se dirige vers le carrefour entre Varenne et Saint-Ambreuil pour s'assurer de notre voie de repli, au cas où les forces autrichiennes se débarrasseraient de Musnier. La division nous y attendra jusqu'à ce que le reste de la colonne soit passée.
En attendant les autres divisions devront se préparer à se replier également. Pour laisser planer le doute sur nos intentions il va falloir déployer toutes les ruses de sioux possibles, je veux que nos troupes donnent l'impression d'attaquer plutôt que de se replier. Je veux, si possible, que le génie génère beaucoup de fumées pour gêner les observations ennemies, qu'une centaine (ou deux cents, je laisse ça à l'expertise de Digeon) de cavaliers fassent une reconnaissance en force sur la rive de l'Orbize, comme s'ils cherchaient une faille dans le déploiement adverse (et laisser planer le doute sur où est partis la division Bardet). Si on sent que l'ennemi se préparer à quelque chose je veux qu'on lance une feinte (la division Pouchelon) avec un feu d'enfer de l'artillerie, histoire de les laisser douter et qu'ils restent tranquille. Et je veux aussi que le génie creuse des fossés, des petits, et/ou érigent des barricades, avec dans l'idée qu'on y mettra le feu avant de partir, cela ne devrait pas bloquer l'armée ennemie mais ça devrait l'empêcher de tout de suite engager une poursuite en force.

En fonction de la tournure des évènements je verrais comment poursuivre notre retraite. Dans l'idéal Bardet part dès que possible, ensuite Beurmann vers 12h/13h, et si notre ennemi n'a pas l'air de vouloir passer à l'offensive à outrance le reste partira s'en ira à partir de 16h. Bardet laissera passer Beurmann mais il quittera le carrefour direction Macon via Cluny avant que le reste de la colonne n'arrive, il ne doit pas rester en dernier.

Ordres de marche.

L'ordre de départ sera le suivant :
- la division Bardet,
- la division Beurmann,
- l'artillerie,
- la division Pannetier,
- la division Pouchelon,
- la cavalerie de Pigeon, si possible renforcée, pour la retraite, de la cavalerie des divisions d'infanteries.

Je serais avec la division Pouchelon, voire avec Pigeon, en fonction des évènements, en tout cas je pars avec les derniers.


Le but de la marche est d'atteindre Macon via Cluny, donc la route parallèle à celle passant par Tournus. Et je dis bien Macon, on marchera toute la nuit mais on ne s'arrête pas tant qu'on est pas à Macon.


Ordre de reconnaissance.

On va laisser quelques cavaliers surveiller l'armée ennemie, on en envoie également quelques uns à Macon histoire de voir ce qu'il y a dans le coin.




Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-cinquième message.

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars à 6h.

Général,

Vous avez merdé dans les grandes lignes. Le seul but de votre petite virée était d'empêcher la réparation du pont, étant donné qu'il est trop tard notre position est désormais intenable. Il y a près de 15 000 hommes encore à Saint-Marcel, en plus de celles juste en face de nous. Attaquer alors que nos arrières sont menacés seraient stupides. Mes troupes vont donc retraiter vers Macon via Cluny. Vos ordres à vous sont d'empêcher les troupes autrichiennes d'atteindre le carrefour entre Varenne et Saint-Ambreuil, peu importe le prix. Si jamais l'ennemi donne l'impression de se diriger vers Macon vous devrez le prendre en chasse et l'en empêcher.

Maréchal Augereau.

Vers 8h

Bardet a entamé son mouvement.
Les unités en première ligne et l'artillerie ont engagé diverses actions dilatoires pour couvrir le mouvement. Pour l'instant, pas de réaction de l'adversaire.

Bon ben on continue comme ça.

Est-ce que je peux envoyer un message au maire de Macon pour lui dire de mobiliser la population et de commencer des travaux de défense (au moins des fossés)?

Oui.

C'est la première fois que le MJ répond si favorablement à une de mes idées.



Envoi d'un message.

Au maire de Mâcon

Près de Chalons-sur-Saône, le 4 mars à 8h.

Monsieur le maire,

Suite aux aléas de la guerre mes troupes vont devoir se battre près de votre ville. Je vous demande donc de mobiliser tous les citoyens et citoyennes de votre ville pour commencer la construction de fossés et de positions défensives pour bloquer la route allant vers Tournus. Vous aurez à votre disposition plusieurs officiers du génie pour vous encadrer.

Maréchal Augereau.

Du coup avec ce message j'envois quelques gars du génies, histoire qu'on se retrouve pas avec n'importe quoi non plus.

Vers 9h

Rien de neuf à signaler dans le secteur de St-Rémy. La réaction autrichienne à l'action simulée de nos forces ne s'est pas encore clarifiée.

Les patrouilles du secteur de Tournus laissent entendre que le pont n'était pas encore achevé à l'aube, la ville serait toujours sous contrôle en dépit de rumeurs persistantes qui se sont déjà répandues dans la troupe.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

J'accuse réception de vos ordres. Je vais prendre position à Senecey afin de couvrir votre route de repli, tout en surveillant les mouvements ennemis à Tournus. S'il bouge au sud, je le suis.

Général Musnier sur la route de Senecey,
8h le 4 mars 1814"

Arf... comment ça le pont est pas finis? Screugneugneu, on ne peut pas faire la guerre dans ces conditions! Bon ben tant pis, c'est trop tard pour changer quoi que ce soit. On continue.

Entre 9h et 10h

Les manoeuvres de repli méthodique se poursuivent. Pour le moment pas de réaction visible des Autrichiens de St-Rémy.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Mes reconnaissances m'apprenant que le pont n'était pas terminé à l'aube, je poursuis ma route vers Tournus, j'espère pouvoir si ce n'est empêché du moins ralentir la traversée ennemie.

Général Musnier vers Senecey,
9h le 4 mars 1814"

Entre 10h et 11h

L'artillerie autrichienne a fait avancer des batteries pour répliquer au harcellement de la nôtre initiée depuis ce matin. Mouvements d'unités dans le secteur de St-Rémy qui pourraient signifier l'imminence d'une attaque.