QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Si, une formation semble monter en ligne pour garder la position, à la manière de Pannetier.

De taille équivalente à Pannetier?

Clairement une formation complète, pas un simple détachement.

Mmmh... Est-ce qu'on arrive à déterminer quelle unité? Par exemple est-ce que c'est celle que Pannetier a mis en déroute (et qui a donc perdu son artillerie)?

Et que pense mes subordonnés? Est-ce que reconstruire le pont et repousser la seule unité qui nous fait fasse leur semble jouable? Parce que là si on arrive à passer vu que Musnier devrait bientôt être à Macon on a la possibilité d'encercler la colonne Bubna, c'est bien plus intéressant que de poursuivre 3 000 Hessois. On a deux fois plus de troupes et une artillerie largement supérieure. Comme ils n'ont pas érigé de position défensive il me semble que cela devrait être possible.

Dernière chose, est-ce que notre réserve d'artillerie est touché par l'organisation? Est-ce que si je lui demande de retourner maintenant vers Pannetier cela va réduire ses capacités?

Impossible de déterminer l'identité de l'unité ennemie.
Le génie estime que tant que cette unité sera là, il sera pour ainsi dire impossible de reconstruire le pont de Tournus et donc de franchir la Saône à cet endroit.

La réserve d'artillerie n'est pas vraiment concernée par les règles d'organisation, donc non, ça ne pose pas de problème particulier.

Du coup on attend le résultat des reconnaissances avant de décider quoi faire pour demain.



Envoie d'un message.

Au général Musnier

Quinzième message.

Près de Cuisery, vers 13h le 24 février.

Général,

La colonne de Bubna, exceptée une unité, se dirige désormais vers votre direction. J'imagine que vos reconnaissances ont déjà du repéré le mouvement. Vos ordres sont de tenir Macon et de garder le pont sur la Saône. Je n'ai pas encore décidé de mon mouvement mais je compte ignoré les Hessois et me concentrer sur la colonne de Bubna.

Maréchal Augereau.

Le 24 février vers 18h

Les rapports signalent que les Hessois ont engagé un mouvement en début d'après-midi, apparemment sur la route de Châlons.

Les forces autrichiennes ont poursuivi leur mouvement vers Mâcon. Feu le pont de Tournus est toujours surveillé sur l'autre rive de la Saône par une division autrichienne.

Pas d'autre formation ennemie repérée dans le secteur de Châlons.

l'EMPEREUR a écrit:

Sur la route de Troyes, le matin du 22 février

Monsieur le maréchal,

j'ai été informé de votre escarmouche à venir près de Tournus. Je ne vous cache pas mon agacement face à votre volonté clairement affichée de ne pas obéir aux instructions pourtant claires qui vous ont été transmises. Peut-être que vos yeux et votre ouïe ne sont plus ce qu'ils étaient, aussi vais-je me répéter : votre objectif était, est et demeure Genève puis les lignes de communication de Schwarzenberg.
Vous n'avez pas à vous soucier des forces autrichiennes en Bourgogne : tout ce que l'ennemi envoie là est autant de forces en moins sur la route de Paris, et, si vous étiez dans la bonne direction, des forces que vous n'auriez point face à vous.
Cessez donc votre inutile batifolage sur la Saône, ou je me verrai dans l'obligation de vous placer sous les ordres du prince Eugène quand ce dernier aura enfin sécurisé Genève, ce que vous auriez pu et dû faire il y a une semaine !
Pendant que vous perdez inutilement un temps précieux, mes propres forces se sont fermement engagées dans la poursuite de Schwarzenberg et devraient être à Troyes sous peu. Sachez qu'une partie des unités autrichiennes a pris la route de Dijon, notamment leur cavalerie lourde et quelques divisions de ligne. N'y prêtez pas plus d'attention qu'elles ne le méritent, c'est à l'arrière de Schwarzenberg que je vous attend !

En espérant que mon prochain message vous trouvera près de Besançon,

Napoléon

Mmmh, y a pas à dire Bonaparte sait comment parler à ses subordonnés.

Bon occupons-nous de la colonne de Bubna.



Ordre pour la journée du 25 février.

On se regroupe à Mâcon!


Ordres de marche.

Tout le monde prêt pour un départ à 5h. La destination est Mâcon, on doit y arriver à la fin de la journée, peu importe l'heure. D'abord Digeon, puis Bardet, Pouchelon et Pannetier en dernier.
Digeon n'attendra pas le reste de la colonne et ira rejoindre le plus vite possible Musnier.


Ordre de reconnaissance.

On continue à surveiller Chalons, Louhans, Mervan et Lons-le-Saunier .



Envoie d'un message.

Au général Musnier

Seizième message.

Près de Cuisery, vers 18h le 24 février.

Général,

Je vous rejoins et je serais à Mâcon le 25 février au soir.

Maréchal Augereau.



Et pour le fun.

A l'empereur

Votre majesté,

J'avoue ma perplexité face à votre missive. Peut-être n'avez-vous pas tous les rapports en main, ou ne les avez-vous pas tous lus, ce qui serait compréhensible au vue de la situation dans laquelle la France se trouve actuellement.
Soyez assuré que j'ai obéis à la lettre comme à l'esprit de vos directives. Ayant pris bonne note de votre opinion des Autrichiens, de la "canaille" qui "disparaîtra devant eux à peu près comme le brouillard" j'ai détaché la division Marchand du gros de mon armée pour aller faire le siège de Genève. Obéissant à ma directive de protéger Lyon j'ai utilisé le reste de la grande armée que vous avez bien consentis à créer sous mes ordres pour battre la colonne qui menaçait la ville et je m'apprête à lui donner le coup de grâce. Ce faisant j'ai contraint l'armée Autrichienne à divertir des unités contre moi, que je pourrais battre en détail, avant d'aller menacer les arrières ennemis, réalisant ainsi votre dernier ordre.
Ainsi vous voyez que, comme mes camarades lors de la campagne de Russie, je n'ai fais qu'obéir à vos désidératas. Je crains que vous vous surmeniez, peut-être serait-il judicieux que vous déléguiez plus à vos fidèles maréchaux et que vous ailliez vous reposé. Peut-être que le climat d'une île méditerranéenne vous permettrait de reprendre vos forces?

Votre dévoué,
Maréchal Pierre Augereau.

Est-ce qu'on peut détruire le pont de Tournus un peu plus qu'il ne l'est? Ou alors mettre des pièges ou quoi que ce soit qui puisse ralentir la reconstruction?

Non, il est dans le meilleur état que l'on peut attendre d'un pont détruit. Sans unité de génie bien équipée, la traversée est impossible.

Le 24 février vers 20h

Les mouvements ennemis se poursuivent apparemment vers Mâcon et, pour les Hessois, vers Châlons. Ils semblent a priori se poursuivre de nuit.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Nos forces devraient atteindre Mâcon comme prévu, par contre mes reconnaissances signalent un mouvement des forces ennemies de Tournus vers Mâcon. J'espère que cela nous donnera l'occasion de les mettre hors de combat définitivement.

Général Musnier
15h le 24/02 à Crêche"

Les deux mouvements?

Oui, c'est un peu le principe de la conjugaison au pluriel.

Les fautes d'inattention ça arrivent.

Sinon je change mes ordres. Le départ se fera à pour 5h, et Digeon ne devra pas attendre le reste de la colonne.

Le 24 février vers 22h, près de Cuisery

Nos reco qui ont suivi le déplacement de la colonne autrichienne vers le sud depuis l'autre rive de la Saône n'indiquent pas encore d'arrêt. S'ils continuent ainsi, ils pourraient atteindre Mâcon durant la nuit. Leur nombre est évalué de manière approximative à 10 000 hommes environ.

Même chose sur la route de Chalons, les Hessois continuent leur marche sans se soucier de la nuit.

Toutes les autres patrouilles ont envoyé des rapports : rien de particulier à signaler.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Les effectifs ennemis sont estimés à 10000h. Je devrais pouvoir leur faire face avec la division de Beurmann appuyée des hommes de Rémond."
Comptez-vous passer sur la rive gauche à Tournus? Il y a peut être moyen "d'encercler" la colonne adverse.

Général Musnier
18h le 24/02 à Mâcon"

Le 25 février vers 10h, près d'Arbigny

Notre mouvement en direction de Mâcon s'est engagé dès 5h. Quelques embouteillages à signaler à cause de la longueur de la colonne de la cavalerie de Digeon.

Nos patrouilles semblent indiquer que les Autrichiens, qui s'étaient arrêtés à une dizaine de kilomètres de Mâcon, ont fait demi-tour et ont repris la route en direction de Tournus dès l'aube.

Rien à signaler par ailleurs. Les Hessois sont apparemment arrivés à Chalons durant la nuit, et les forces de Tournus demeurent bien sagement face à Pannetier.

On continue.

Vers 12h, près de Pont de Vaux

Digeon a dépassé Pont de Vaux. Notre infanterie, après quelques retards durant la matinée, avance à un meilleur rythme.

Digeon indique que la colonne autrichienne est clairement visible de l'autre côté de la Saône, remontant en direction de Tournus. Evaluation approximative à 10 000 hommes environ.

Rien à signaler pour Pannetier ou pour les reconnaissances.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

La colonne ennemie semble rebrousser chemin, je vais laisser mes divisions se reposer. Surtout que celle des Gardes-Nationaux commence déjà à être éprouvée par les 2 jours de trajet depuis Lyon...
Vous continuez sur Mâcon?

Général Musnier
10h le 25/02 à Mâcon"

le prince EUGENE a écrit:

Chambéry - 23 fev, au soir.
Messieurs,
Je viens d'être informé de la victoire du maréchal à Cuisery. Si beau-papa en avait des doutes, Monsieur le duc de Castiglione a encore de beaux jours devant lui.

J'entre-temps reçu des messages de Paris m'informant :
- De la nécessité absolu de prendre Genève
- du passage de la division Marchand sous mon commandement (Et non, je n'ai aucunement soudoyé Berthier pour cela ).

De ce fait, s'il faut craindre un retour des autrichiens par la vallée de la Saone, je pense que l'on peut s'occuper en premier lieu de ce qui vient de Suisse.
Courant journée, j'ai reçu cette info :

Citation :

Les reconnaissances lointaines semblent contredire les rapports d'hier quant à un mouvement de la colonne Bellegarde vers le nord du Léman, mais semblent plutôt indiquer un mouvement par le sud. On peut craindre une jonction entre les forces autrichiennes au sud du lac d'ici quelques jours.

.
La prochaine bataille sera jouera donc à Genève ou Thonon. Marchand ayant investi Genève, je me dois désormais de lui porter secours. Bien entendu, nous communiquons largement sur ce sujet depuis quelques jours.
Malheureusement, je progresse bien moins que prévu, la faute à cette satanée neige. Je ne dépasserai Chambéry que demain 24 février. Mes renforts d'Italie, par contre, ont tous dépassé le mont Cenis. Ils remonteront la Maurienne dans la foulée. Mes prochains parcours seront à marches forcés.

Mes messages continueront à passer par la grande route Chambéry-Lyon.

PE

On continue la marche.


Envoie d'un message.

Au général Musnier

Dix-septième message.

Près de Pont de Vaux, vers 12h le 25 février.

Général,

Nous allons regrouper nos forces, étant donné que les renforts autrichiens sont potentiellement proches il vaut mieux éviter de trop nous séparer. Une fois regrouper nous nous dirigerons vers Chalons.

Maréchal Augereau.

Le 25 février vers 20h, près de Mâcon

Lederer est arrivé en fin d'après-midi dans le secteur de Mâcon, et c'est maintenant le reste de la colonne qui commence à se rassembler.
Tout indique que les forces ennemies se sont retirées vers leur point de départ de Tournus.

RAS pour Pannetier, en tout cas la formation ennemie face à lui n'a rien fait de particulièrement remarquable.
RAS également pour les patrouilles. Les Hessois sont demeurés sur leurs positions à Chalons.

Le général Musnier étant à Mâcon, tu peux te rendre dans son QG, et lui dans le tien.

Heu... Pannetier il est bien à Mâcon aussi hein?

Et du coup on pourrait avoir un topo sur l'ensemble de ma colonne (ave les soldats de Musnier)? Troupes disponible et moral?

C'est une erreur de ma part pour Pannetier, je n'avais pas noté son ordre de mouvement. C'est corrigé, il est bien à Mâcon avec les autres (enfin, plus exactement il y sera dans le courant de la soirée vu qu'il est en arrière garde).

Général Musnier au rapport!

Hum elles ont un peu fondu au soleil vos divisions Maréchal non?

Y aura bien besoin des 1000h de Provence que j'ai amené en renfort.

Suivant l'état de nos troupes, on pourrait envoyer une colonne sur Tournus pour maintenir la pression. Avec les marches de nuit plus la contre-marche, les troupes ennemies doivent être sensiblement éprouvées.