QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Du coup je verrais quelque chose comme ça :



Avec en première ligne, du nord au sud : Pouchelon, Pannetier, Beurmann. Bardet en réserve derrière Pannetier et Pouchelon, Rémond derrière Beurmann. Digeon en réserve pour un peu tout le monde. L'artillerie au nord, mais à voir.

La première ligne construit des fortifications.

Par contre je me demandais, comme on est chez nous, est-ce qu'on peut demander à la population civile de construire des défenses? Par exemple est-ce que je peux envoyer des cavaliers à Tournus et faire construire des fortifications sous leur supervision?

Ah oui, et on met nos défenses hors de portée de leur artillerie, (il faudra qu'elle traverse la rivière pour être à portée quoi), histoire qu'on change les rôles cette fois.

Ok je vais donner les ordres correspondant dans mon enfilade.

Le 2 mars, peu après 7h

Hors de quelques échanges d'artillerie à longue portée sans grand impact, nos forces et celles de l'ennemi sont demeurées sur leurs positions défensives.
La colonne ennemie de St-Marcel semble pour le moment rester sur place. Les dernières observations ont confirmé qu'elle s'est renforcée depuis avant-hier, et son nombre a été réévalué entre 20 et 25 000 hommes.
Les forces de Musnier s'apprêtent à engager leur mouvement de repli.

On construit nos défenses, à une distance de la rivière qui empêchera leur artillerie de soutenir l'infanterie sans elle-même traverser la rivière.

On envois également les mêmes reconnaissances que les jours précédents via Mâcon.

Le 2 mars vers 11h

Les forces de Musnier se sont repliées au sud de la Corne et ont pris leurs nouvelles positions.
L'ennemi demeure visiblement sur la défensive, autant pour les forces de Châlons/St-Rémy que pour celles de St-Marcel.
Pas d'autre repérée pour le moment, mais quelques patrouilles autrichiennes ont été repérées sur la rive est de la Saône, visiblement à la recherche de points de passage.

Nos hommes consolident leurs défenses.

Un message de Masséna indique qu'il a reçu des instructions de l'Empereur le priant de dépêcher les 1 000 hommes qu'il venait de rassembler en Provence dans le secteur de Genève, à la disposition du prince Eugène.

L'EMPEREUR a écrit:

"Monsieur le duc,

en dépêchant Caulaincourt à Châtillon, j'espérais que la menace de vos armées sur les arrières de Schwarzenberg permettrait d'envisager un armistice voire un retrait pur et simple de l'armée autrichienne et le fiasco de l'invasion alliée.
Inutile de vous dire que les nouvelles de vos piétinements respectifs, les vôtres autant que ceux du vice-roi d'Italie, à Châlons et Genève sont en train de ruiner cette perspective et de rendre vains tous mes efforts pour tenir éloigné de Paris les armées ennemies.
J'attends des explications immédiates sur votre incapacité à suivre mes ordres, ma longue amitié pour vous ne pouvant passer au-dessus de l'intérêt supérieur de l'Empire.

Salutations irritées,
Napoléon"

On est bien d'accord qu'hormis le pont de Chalons le point de passage de la Saône le plus proche c'est le pont détruit de Tournus? Qu'il n'y a ni gué ni rien du tout?

Sinon je me demandais, est-ce que se battre dans les bois donnent des bonus/malus?

Je ne vois pas pourquoi l'Empereur n'est pas content, il doit y avoir 40 000 hommes qui ont été détourné contre nous, et ça se trouve d'autres vont arriver. Je lui ferais une réponse plus tard.

Les ordres ne changent pas, on construit des défenses et on surveille les gars d'en face.

Disons que les Alliés peuvent sans problème se permettre de se passer d'autant d'hommes, tant que vous ne débouchez pas sur les lignes de communication de Schwarzenberg. Et puis l'Empereur n'est pas vraiment au fait de tous les détails, tout ce qu'il voit c'est que vous n'êtes pas vraiment là où il voulait vous voir.


Alors oui, il n'y a aucun passage direct sur la Saône. Par contre il est possible que le génie cherche un emplacement pour la construction d'un pont - mais il va sans dire que ce ne serait pas très discret.

Le 2 mars, à la tombée de la nuit


Encore une journée bien calme, seuls quelques coups de canon visant à tromper l'ennui ont égayé la journée.
Nos forces ont sérieusement consolidé leurs positions au sud de la Corne, et tous s'accordent à penser qu'une attaque frontale à travers la rivière serait pour le moins compliquée pour l'adversaire. Malheureusement, il serait de même pour nous...

L'ennemi est resté également très calme dans le secteur de St-Marcel, sa principale activité étant toujours de patrouiller le long de la Saône, très clairement en vue de reconnaître d'éventuelles positions pour l'établissement d'un pont.
Des reconnaissances ennemies ont également été aperçues face à Tournus.

Si le moral reste bon, plusieurs rapports signalent une certaine nervosité dans la troupe à demeurer ainsi à proximité immédiate de l'ennemi sans qu'il y ait bataille.
Pannetier et ses officiers rapportent qu'en dépit de diverses mesures disciplinaires, il y a toujours une certaine agitation liée à l'affaire de la prime.

Pour l'instant on change rien, on augmente nos défenses, on maintient nos reconnaissances à l'est de la Saône via Mâcon et j'envois la division de Digeon aidé les gardes nationaux de Rémond à construire leurs fortifications, et qu'ils n'hésitent pas à être un peu rude, c'est la guerre, qu'ils n'oublient pas que ce qu'ils dépensent en sueur ils l'économiseront en sang.

Sinon qu'on m'amène les "meneurs" de ceux qui foutent le bordel à cause de la prime. Cette plaisanterie n'a que trop duré.

J'enverrais bien le message suivant à Eugène et Marchand:

"Votre Altesse,

Nous espérons que vous aurez vaincu que les troupes de Bellegarde et de Bubna.
De notre côté la situation est figée. L'ennemi a 20000h en face de nos positions entre Châlons-sur-Saône et Seuvrey. Une deuxième colonne ennemie de 25000h se trouve à St-Marcel à l'Est de Châlons.
Après la prise de Genève, il faudrait que vous marchiez avec la plus grande célérité sur Lons-Le-Saunier. Ensuite direction Châlons, ce qui nous permettra de vaincre la concentration qui nous fait face.

Général Musnier
Nuit du 2 mars à Seuvrey".

Faut espérer que s'ils ont vaincu les troupes autrichiens et qu'ils sont déjà en route mais bon autant préparer le prochain mouvement. S'ils se sont fait battre on est mal barré

Mouais, même s'ils ont battus les Autrichiens leur faisant face ils ne pourront pas se contenter de repartir vers nous comme ça, sinon Bellegarde pourra de nouveau menacer Genève. Du coup à moins d'avoir totalement détruit l'armée autrichienne, ce qui reste peu probable, je ne pense pas qu'on les voit de si tôt.
En plus le temps qu'on envois un message puis qu'on reçoit la réponse il peut se passer plein de choses, je pense qu'on est trop loin pour se coordonner comme il faut, surtout quand l'armée ennemie est à nos portes.

Pour l'instant on joue les points, s'ils ont pris Genève on devrait bientôt avoir gagné. Après j'avoue que je ne comprends pas bien ce que fait notre adversaire, moi avec cette supériorité numérique j'aurais déjà fais traversé ma colonne pour faire un mouvement tournant de notre position. Plutôt que rester à glandouiller de l'autre côté de la Saône et de donner l'impression de vouloir traverser la Saône loin d'ici.

Disons que s'ils ont suffisamment fessé les troupes de Bellegarde, une division pourrait suffire à les surveiller/poursuivre.

Ouais en face c'est bizarre, soit les 25000h à St Marcel ont le niveau de nos Gardes-Nationaux et donc ne serviraient pas à grand-chose sauf faire nombre, soit ils veulent la jouer trop fine en cherchant à nous couper la route de repli. Ce qui serait dangereux car ça éloignerait leurs deux colonnes et nous laisserait une ouverture pour les combattre l'une après l'autre.

Le 3 mars à l'aube

La pluie a redoublé d'intensité pendant la nuit, et le sol est largement détrempé.

Pour le moment, aucun mouvement ennemi signalé ni aucune activité d'envergure, comme la veille et l'avant-veille.

Après plusieurs mesures disciplinaires et quelques retenues de solde, le calme semble être revenu dans les unités d'avant-garde de Pannetier.

Est-ce que ça va gêné les travaux de fortification? Et si les Autrichiens nous attaquent ils auront un malus?

Gêner les travaux, pas vraiment.
Par contre oui, ce n'est pas le bon temps pour lancer un assaut.

Le 3 mars vers 11h

Rien à signaler dans le secteur de St-Rémy. Comme depuis deux jours maintenant, nos forces et celles des Autrichiens s'observent, tirent quelques boulets histoire de rappeler qu'ils sont toujours là, s'échangent quelques mots bien sentis - nos hommes semblant unanimement considérer que l'Allemand est définitivement une bien belle langue pour dire des méchancetés, ce qui a amené une passionante discussion entre un sergent d'artillerie originaire de Mayence et certains de ses collègues.

Nos patrouilles à St-Marcel signalent qu'un mouvement semble s'être engagé vers 9h côté autrichien en direction du sud. Plus de renseignements attendus.

Ah, ça y est, ça bouge. Bon, on suit ça de prêt, et le reste de l'armée se prépare, car j'imagine qu'en face de nous ça va bougé aussi.

Donc on renforce les patrouilles le long de la Saône de notre côté, histoire de pas rater toute éventuelle tentative de construire un pont? Après s'ils descendent jusqu'à Tournus, on pourra tenter notre chance face à ceux qui restent à Châlons.

Vers 14h

D'après les derniers rapports, il semblerait que seule une formation, 5 000 hommes environ, se soit mis en marche le long de la route Châlons-Cuisery. Elle serait actuellement au niveau de St-Germain-du-Plein.

Pour le reste, aucune alerte à signaler.

Mmmh, bizarre, je ne vois pas bien ce qu'ils espèrent avec ces 5 000 hommes. Quel serait le minimum de soldats nécessaire pour les empêcher de reconstruire le pont à Tournus?

S'ils en restent à ce genre d'effectif, une division devrait leur rendre la tâche très difficile, deux l'assurerait impossible.

C'est pas un peu beaucoup deux divisions? Parce que quand moi je voulais reconstruire le pont et qu'il n'y avait qu'une seule division autrichienne face à moi on m'a bien fait comprendre que c'était impossible, alors même qu'on était à 3 vs 1. Je vois mal pourquoi il y a une telle différence d'efficacité.

Et du coup mon cher subordonné il en pense quoi? On ne peut pas envoyer deux divisions, mais on ne peut pas se contenter de ne rien faire. Peut-être envoyé Beurmann et le remplacer dans notre ligne par Bardet.

Ah mais moi j'te dis juste, si tu veux assurer l'impossibilité. Une peut très bien suffire.

J'enverrais plutôt Rémond, les Gardes-Nationaux devraient suffire à empêcher la construction ou la reconstruction d'un pont.

Envoyer une de nos "vraies" divisions (la plus puissante) nous empêcheraient ensuite de profiter d'un éventuel mouvement des troupes de St-Marcel vers le sud pour attaquer Châlons.

Si Rémond ne réussit pas, on pourra envoyer Digeon en renfort. En fonction de ce que l'ennemi compte faire d'un éventuel pont.