QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Plus aléatoire que le passage en force sur un pont miné battu par le feu ennemi.

Et sinon on a une estimation du nombre des troupes ennemies? Elles ne font rien d'autres que se réorganiser? Pas de construction de défense ou autre?

Question annexe, est-ce que moi je peux faire exploser le pont avec les mines de l'adversaire (genre avec des canons ou une petite équipe de nuit)? Et si oui il faudra combien de temps aux Autrichiens pour le reconstruire?

A choisir entre construire un pont improvisé sur un des îlots de la Saône, et reconstruire un pont sous le feu de l'ennemi, c'est un peu choisir entre la scarlatine et la peste bubonique, mais en effet l'un est peut-être préférable à l'autre...

Estimation difficile, l'ennemi a dû se déployer plus en profondeur. Mais à moins d'un mouvement vers l'ouest aucun mouvement d'ampleur n'a été repéré vers le nord ou le sud.

C'est en effet possible de faire s'amuser les artilleurs, pour savoir qui réussira à faire sauter le pont...

Je vais faire avancer un peu jusqu'à la nuit, histoire que tu aies tes rapports de reco.


Pendant la nuit du 22 au 23 février, entre Cuisery et Tournus


Les patrouilles signalent qu'une formation ennemie, évaluée à 5 000 hommes environ, serait arrivée à Louhans en début de soirée, en provenance du nord-est.

Aucune autre unité repérée, ni d'alerte particulière chez les autres patrouilles.

Arf, bon ça fout un peu en l'air mon super plan que j'avais mais tant pis, on devrait pouvoir détruire une colonne autrichienne à peu de frais, sauf si nouveaux arrivants...

Bon et du coup il faudra combien de temps pour réparer le pont? La troisième fois devrait être la bonne.

En même temps, c'est plus ou moins dans les règles hein.

En théorie, "plusieurs heures" (mais moins de 24h). En pratique, si l'ennemi est derrière, cela peut s'éterniser voire être impossible.

Ah ben voilà.

Je veux pas savoir comment (artillerie, attaque commando nocturne, fausse attaque pour forcer la main aux Autrichiens) mais je veux que le pont soit détruit ou cette nuit ou le plus tôt possible demain matin.

Ordre pour la journée du 23 février.

Pannetier reste en face du pont, qui devra être détruit, et continue sa réorganisation.
Pouchelon et Digeon iront un peu au nord de Brienne (au niveau du carrefour sur la carte) pour bloquer la nouvelle force ennemie, Bardet et le train de l'artillerie iront les rejoindre, dès que le pont sera détruit.
Au départ je restes avec Pannetier puis je partirais avec Bardet.

Ordres de marche.

Pouchelon qui est déjà à Cuisery, Digeon, puis Bardet quand il pourra.


Ordre de reconnaissance.

On envoie des éléments vers Chalons, et d'autre vers Louhans pour surveiller la troupe ennemie.



Envoie d'un message.

Au général Musnier

Treizième message.

Près de Tournus, dans la nuit du 22 au 23 février.

Général,

Une petite colonne ennemie de 5 000 soldats à été détecté à Louhans, au nord-est de ma position. Je vais faire en sorte de la battre voir de la détruire à Brienne tandis que la colonne de Bubna sera bloquée de l'autre côté de la Saône. Pour l'instant vos ordres ne sont pas modifiés, par contre faîtes en sortes d'arriver à le plus vite possible à Macon, quitte à faire des marches forcées et à vous y reposer.

Maréchal Augereau.

Comme l'artillerie risque d'avoir du mal à faire le job durant la nuit, ce sont des tirailleurs de la division Pannetier, accompagnés de quelques pontonniers, qui tenteront le coup de main.

Je donnerais de mes propres deniers 500 francs à chacun des braves qui réussiront cette mission.

500 ? Le vrai Augereau aurait proposé 50, et encore, seulement pour le premier revenu, à charge de partager avec ses copains.

La fin de la guerre est proche, il faut laisser un bon souvenir au soldat, et puis je ne manque pas.

Dans la nuit du 22 au 23, vers 3h du matin

Suite à l'action d'un gros détachement de tirailleurs, le génie autrichien semble avoir pris peur et a fait sauter les charges qu'il avait installé sur le pont de Tournus. Celui-ci est hors d'usage.
Notre détachement, moins quelques infortunées victimes, s'est replié sans incident majeur.

Bon ben du coup Bardet pourra partir tout de suite après Digeon et l'artillerie.

Le 23 février vers 10h, près de Cuisery

Pannetier a modifié son dispositif pour contrôler la position du défunt pont de Tournus.

Nos autres unités opèrent le mouvement prévu. Pas de mouvement d'ampleur remarqué chez l'adversaire pour le moment.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

J'accuse réception de votre 12ème message.
Comme prévu, je me mets en marche avec les divisions Beurmann et Rémond, cette dernière ayant atteint l'effectif requis. Je devrais être à Mâcon le 24 au soir, en espérant que les conditions climatiques ne nous ralentissent pas.

Le général Marchand a annulé son avancée sur Genève car l'ennemi semble y recevoir des renforts, espérons qu'avec l'arrivée d'Eugène, les forces adverses y restent bloquées.

Général Musnier à Lyon
Nuit du 22-23 février 1814"

Ok, pour l'instant on continue comme prévu.

Le 23 février vers midi

Nos forces se sont entièrement redéployées. Pannetier indique que les Autrichiens semblent demeurer bien sagement dans le secteur de Tournus.

Les forces ennemies de Louhans sont demeurées sur place et se contentent d'essayer de gêner nos reconnaissances. Les unités présentes ont été identifiés comme une unité d'avant-garde hessoise.
Aucune autre formation ennemie repérée dans le secteur.

Quelques patrouilles autrichiennes repérées à inspecter la rive ouest de la Saône, probablement à la recherche d'un éventuel point de passage.

Mmmh... Une avant-garde hein... On envoie plus de cavaliers pour voir ce qu'il y a derrière (direction de Symard et Beaurepan). Et on surveille les éclaireurs de l'autre côté de la Saône.

Pour l'instant nos troupes continuent de se réorganiser.

Le 23 février vers 18h, près de Cuisery

Aucun mouvement repéré chez l'adversaire.
Nos reconnaissances dans le secteur de Louhans ont réévalué la force ennemie présente à environ 3 000 hommes, dont environ un millier de cavaliers, assurément des Hessois. Aucune autre unité ennemie repérée.

Les patrouilles autrichiennes sur la rive ouest de la Saône semblent faire ce que nous avons fait hier, à savoir inspecter les éventuelles possibilités de traversée de la rivière.

L'ensemble des divisionnaires demande respectueusement à ce que la journée de demain soit consacrée au repos et à la réorganisation : même si le moral est bien remonté, le désordre règne encore dans la troupe et le mouvement du jour, aussi court qu'il ait pu être, n'a rien arrangé.

Hé ho, Pannetier il a pas bougé lui, d'où il ce serait pas réorganisé?



Ordre pour la journée du 24 février.

Tout le monde se réorganise.


Ordres de marche.

N/A.


Ordre de reconnaissance.

On envoie des éléments vers Chalons, on surveille les reconnaissances ennemies de l'autre côté de la Saône et on envoie des cavaliers vers Louhans pour surveiller la troupe ennemie, ainsi que derrière Louhans, c'est-à-dire Lons-le-Saunier via Saint-Trivier/Saint-Amour/Cousance et vers Mervan via Chalons.



Envoie d'un message.

Au général Musnier

Quatorzième message.

Près de Cuisery, vers 18h le 23 février.

Général,

La colonne ennemie semble finalement être forte de 3 000 hommes, des Hessois, mes reconnaissances n'ont rien donné quant à d'éventuelles d'autres troupes ennemies. Je vais devoir passer la journée de demain pour réorganiser mes troupes. Ce qui fait qu'à moins que la colonne hessoise vienne d'elle-même sur mes troupes je ne pourrais pas l'attaquer avant le 26. Par conséquent je pense qu'il serait plus sûr que vous vous contentiez de prendre Macon et de nous assurer ainsi le passage sur la Saône. Nous verrons alors si nous pouvons repartir vers l'avant ou nous regrouper.

Maréchal Augereau.

Pannetier c'est mieux, oui.

C'est Ok pour moi. Au cas où tu attendrais une réponse.

Le 24 février vers 10h, près de Cuisery

Nos forces restent en alerte tout en poursuivant leur réorganisation. A priori toutes nos unités devraient être pleinement opérationnelles, ne resteront en attente que les blessés transportés à Bourg, qui devraient regagner leurs unités qu'au compte-goutte pendant les deux semaines qui viennent.

L'ennemi semble demeurer sur ses positions de Tournus et de Louhans, en tout cas aucun grand mouvement n'a été repéré. Du côté de Louhans les Hessois ont déployé leur cavalerie pour contrer nos reconnaissances.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

J'ai bien reçu votre 14ème message.
Je vous fait suivre le message reçu du prince Eugène. Si son avancée semble plus lente qu'escompter, probablement due à la météo peu clémente des derniers jours, il devrait pouvoir s'occuper le reste des troupes de Bubna.
Par contre l'itinéraire qu'il annonce pour les renforts autrichiens semble étrange, Lausanne n'est pas la voie la plus rapide pour renforcer Genève. Possible qu'ils aient comme projet de venir nous combattre.
Néanmoins Marchand et maintenant Eugène devraient pouvoir s'occuper de Genève, voir s'il s'avère que Bubna a abandonné les lieux, de laisser une force pour l'assiéger et poursuivre vers l'Ouest pour nous rejoindre.

le prince EUGENE a écrit:

Aiguebelle - 18h15 - 22 fev.

Messieurs,

Mes forces progressent. La première partie de mes forces aura dépassé Chambéry demain. Les récents éléments montrent qu'il faut se hâter désormais vers Genève, et j'y serai relativement proche pour entamer des marches forcées. Je vous fais part également de cette information reçue à ce jour.

"Des informations de sources diverses et moyennement fiables semblent laisser entendre que la colonne de Bellegarde envoyée au secours de Bubna aurait dépassé hier ou avant-hier St-Maurice dans le Valais (soit le 20 ou 21) et aurait pris la direction de Lausanne. Elle serait estimée à 10 ou 20 000 hommes."

L'autre moitié de mon armée vient de passer le Mont Cenis.

Pour le moment, j'envisage de participer au siège de Genève, tout comme de passer le Rhone à Seyssel.

PE.

Général Musnier à Arnas
Nuit du 23 au 24 février 1814"

Ok, que tout le monde se repose bien, car si pas de nouvelles on ira casser du Hessois demain.

Le 24 février vers 13h, près de Cuisery

Pannetier signale que les Autrichiens ont entamé en fin de matinée un mouvement en direction du sud. La manoeuvre semble concerner l'essentiel de leurs unités.

Pas de mouvement du côté de Louhans, ni d'autre unité repérée.

Ils laissent personne surveiller le pont?