QG du général KELLERMANN, commandant de l'Armée du Centre

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DILLON

Thonne-le Thil, 8h

Citoyen général,

La tête de notre division est à Thonne-Le Thil, nous devrions arriver d'ici une heure ou deux. Prévoyez une heure supplémentaire pour notre déploiement en ordre de bataille et nous serons en mesure de charger le flanc ennemi à ce moment.
Plus au nord, la cavalerie du général Valence nous a courtoisement envoyé balader, et a été demander des instructions au général Valence, il est donc fort probable qu'elle ait du retard pour rallier Montmédy où combat ses camarades fantassins.

Si par bonheur vous parvenez à mettre en déroute les forces ennemies, nous devrions être en mesure de participer à la poursuite à notre arrivée.

Vive la Nation !
Dillon

On continue l'assaut ! Comme déjà dit, il faut détruire entièrement cette force, que le maximum d'Autrichiens soit tué ou fait prisonnier (même si j'ai une préférence pour la première possibilité ) bien sûr, je ne suis pas sanguinaire pour autant et les prisonniers seront traités selon les règles de l'époque et pas abattus dans les fossés.

Citation :

9h
au général commandant la cavalerie de Dumouriez,
c'est l’hallali, les Autrichiens sont au bord de la rupture face aux divisions Valence et Chazot, s'ils ne sont pas encore rendus lors de votre arrivée je compte sur vous pour entrer dans la danse ce qui je n'en doute pas entrainera immédiatement une débandade. Si la reddition a déjà eu lieu votre rôle sera de poursuivre et sabrer tous les fuyards qui auraient échappé de la nasse afin d'empêcher qu'ils ne se reforment en unité, certes amoindrie, dans les semaines à venir.
Kellermann

Citation :

9h
au général Dillon,
c'est l’hallali, les Autrichiens sont au bord de la rupture face aux divisions Valence et Chazot, s'ils ne sont pas encore rendus lors de votre arrivée je compte sur vous pour entrer dans la danse ce qui je n'en doute pas entrainera immédiatement une débandade. Si la reddition a déjà eu lieu votre rôle sera de poursuivre et sabrer tous les fuyards qui auraient échappé de la nasse afin d'empêcher qu'ils ne se reforment en unité, certes amoindrie, dans les semaines à venir.
Kellermann

@SP Muratel n'a pas bougé?
Sinon des têtes vont tomber dans la cavalerie de Valence.

Le non-déplacement de Muratel est une erreur, j'avais mal lu. Considère que son infanterie est en colonne de marche, son avant-garde au niveau du "F" de Frenois sur la route.

Dans les bois au nord-ouest de Montmédy, vers 10h

L'infanterie autrichienne commence à se disloquer, ses dernières forces organisées et ses masses de fuyards en train de se replier vers les bois où elles se font accueillir par notre cavalerie.
Plusieurs dizaines de pièces d'artillerie et l'ensemble du train de bagages autrichien ont été pris par nos hommes - quelques unités ont d'ailleurs pris du retard, occupées qu'elles sont à piller tout ce qu'elles peuvent trouver...

L'infanterie de Beurnonville avance vers Montmédy, tandis les cavaliers de Dillon, Valence et Deprez-Crassier forment une large colonne sur la route de Carignan.

On continue à pousser, je houspille les officiers des unités ayant pris du retard suite aux premiers pillages, nous répartirons le contenu du train autrichien après la bataille.
A ce propos, dès la victoire acquise, train autrichien et prisonniers devront être sous la garde solide d'hommes de confiance, cela évitera les débordements et permettra de faire l'inventaire de nos prises du jour et faire une distribution équitable entre les divisions, je pense en particulier aux bottes et souliers, nos va-nus-pieds n'en seront plus mais aussi aux pantalons blancs qui pourront se marier avec les vestes bleues de nos uniformes en guenilles. Pour ce qui est des armes, est-ce que ce sont les mêmes calibres de fusils et d'artillerie que ceux de l'armée française?

Par mesure de précaution, j'envoie des patrouilles en direction de l'Est, Longuyon, Longwy, je ne voudrais pas avoir de mauvaises surprises avec une arrivée ennemie sur nos arrières après la matinée de combats.

Les canons et les fusils autrichiens sont différents, mais ça fait toujours de la poudre, ce n'est pas un mal.

Après la bataille on clouera les canons autrichiens mais on enverra les fusils autrichiens vers l'arrière, on ne sait jamais.

Vers 11h

Il n'y a plus de résistance. Les soldats ennemis se rendent massivement, ayant reçu apparemment un ordre de leurs officiers.

Très bien, je donne l'ordre de regrouper les officiers autrichiens présents en espérant que Clerfayt soit dans le lot.
Comme dit précédemment je mets sous bonne garde prisonniers et train de bagage autrichien
Je donne les ordres pour soigner les blessés français qui nécessitent des soins immédiats et rapatrier les autres sur Montmédy pour cela train autrichien sera très utile, je fais chercher des chariots supplémentaires à Montmédy si nécessaire. Les Autrichiens seront soignés sur place.
Avant de prendre d'autres décisions, je cherche les autres généraux français, s'ils sont présents sur le champs de bataille autant se mettre d'accord sur les mesures à prendre.

Pour l'instant, pas de nouvelle de Clerfayt.
En terme de prisonniers, on peut s'attendre à faire exploser tous les lieux de détention possibles, tes officiers évaluent qu'il va falloir de la place pour pas loin de 7000 prisonniers...

Dumouriez doit être dans les bois quelque part. Dillon est encore à Thonnelle, sa cavalerie commençant juste à se mettre en mouvement...

Je reste sur ses ordres pour le moment et supervise tout cela depuis le champs de bataille, je m'installe là où je fais regrouper tout le train de bagage capturé. Dumouriez me rejoindra ici.
Même si la cavalerie de Dumouriez et Dillon le fait, j'ordonne à la cavalerie de Muratel de ratisser les environs à la recherche d'Autrichiens ayant échappé à la capture.

Citation :

Général Dumouriez,
Suis en train de donner les ordres pour soigner nos blessés, regrouper les prisonniers et faire l'inventaire du train de bagage autrichien capturé sur le champs de bataille.
Rejoignez-moi là
Kellermann

Nous y voici.

Apprécions la douce saveur de la victoire. J'ai connu des matinées pluvieuses bien moins joyeuses.

Nos hommes ont acquis une précieuse expérience et je suis certain que nos pertes sont faibles. C'est une grande victoire pour notre armée. Ce n'est pas tous les ans que la couronne Autrichienne se voit mettre 20 000 mecs au tapis en deux jours.

Clerfayt doit-être retrouvé, c'est une chose, mais il faut impérativement mettre la main sur le plus possible d'officiers de l'intendance et autres fourriers. Je veux comprendre le fonctionnement de leur système de ravitaillement, le temps pour construire des dépôts, ainsi que leur portée et leur capacité de support.

Il faudra également décider du plan à suivre pour les jours à venir. Nous avons besoin de repos et concentrés comme nous le sommes à proximité de l'ennemi nous sommes une cible de choix pour une bataille de grande ampleur durant laquelle les Prussiens pourrons nous culbuter et remporter la campagne avec.

Je comprends, mais bon, ça ne sert pas à grand chose pour le moment. De toute façon, nous fuirons toujours plus vite qu'eux pourrons nous envahir.

A mon humble avis, nous avons deux priorités :
- La première, dresser la carte complète et absolue de leurs positions. Je ne connais pas la situation précise sur ton secteur, et j'ai envoyé Duval repérer le gros de l'armée Prussienne. Nous aurons les premières informations d'ici un jour ou deux.
- La deuxième, comprendre la règle qui régit leur ravitaillement. puis envoyer Dillon et Valence sur leurs arrières, repérer leurs dépôts et les détruire.

Fuir Montmédy? Tu es le chef de l'Armée du Centre, fais comme tu penses juste. Mais moi, je ne bouge pas de trois jours, en tout cas. Sauf alerte, bien sûr.

Le problème lié à cette concentration est que nous somme largement aveugle, en particulier pour tout ce qui concerne le triangle Thionville/Metz/Verdun. La division Lynch est censé 'envoyer deux messages par jour pour me tenir au courant, or cela fait longtemps que je n'ai plus rien reçu. Et je ne parle pas du temps de réaction qui s'étend énormément également.

Alors fais au mieux, c'est ton secteur, et dispose tes unités comme tu le sens.

Moi, par contre, mes unités sont réellement épuisées, vois-tu? je ne peux pas les bouger sous peine de voir leur moral se casser la gueule.

Beurnonville cavale depuis Maubeuge, Stengel et Le Veneur ne répondent plus, et Chazot est sur la brèche depuis le premier jour.

Je suis bon pour rester ici trois jours pleins.

Mes unités sont également épuisées, certaines ont fait Thionville/Metz/Verdun/Stenay/Montmédy/Stenay/Montmédy en quelques jours. Selon moi ils nous faut cinq jours minimum de repos histoire de récupérer, de voir Stengel et Le Veneur de nouveau disponibles, récupérer tous les trainards essaimés aux quatre vent et envoyer nos prisonnier à l'arrière. Le tout en évitant de se prendre une attaque massive par Longwy et en déjouant le risque de se faire surprendre sur nos arrières depuis Thionville/Metz/Verdun.

Nabulio a écrit:

Le problème lié à cette concentration est que nous somme largement aveugle, en particulier pour tout ce qui concerne le triangle Thionville/Metz/Verdun. La division Lynch est censé 'envoyer deux messages par jour pour me tenir au courant, or cela fait longtemps que je n'ai plus rien reçu. Et je ne parle pas du temps de réaction qui s'étend énormément également.

Je l'ai déjà dit, mais les instructions "2 messages par jour", je pourrais sûrement le faire mais...
Demander à une unité qui se trouve loin d'envoyer des reconnaissances relativement loin, qui doivent ensuite envoyer des rapports... loin, pour que l'unité renvoie un message deux fois par jour... loin...

... comment dire...

Non seulement ça prend du temps, mais ça me demande quelques calculs ennuyeux auxquels je penserais sûrement si je n'avais que ça à faire, mais là, avec en plus vos deux jours de bataille plus les manoeuvres d'approche, il ne fallait pas trop y compter.
S'il y avait eu une alerte, tu aurais évidemment eu un message. Si tu n'en as pas eu, c'est que les rapports de Lynch ne révèlent rien de significatif jusqu'à présent.

Ok. C'est rassurant.

Et sinon, Nab', dis-moi, à force de me focaliser sur KP, j'ai complètement perdu le fil sur ce qui s'est passé dans ton secteur.

J'ai vu que Thionville est tombée. Et c'est tout?

Ah, par contre, il y a une division à moi qui va bouger : l'avant garde de Dillon.

Je vais d'ailleurs tout de suite lui donner l'ordre de partir.

Pour l'instant je n'en sais pas plus, mon rôle depuis le début de la campagne a été de me radiner fissa à Verdun puis ensuite prendre le route de Montmédy et Stenay pour détruire Clerfayt. Je n'ai pas d'autres infos pertinentes du secteur de départ, je n'ai plus que le division de Lynch qui est par la bas. Comme disais SP, pas de nouvelles bonnes nouvelles.

Que comptes-tu faire dans l'immédiat avec toutes tes troupes ? Et même si c'est trop tôt ne sachant comment l'ennemi va réagir, des idées de la suite des évènements?
Histoire que je ne fasse pas quelque chose de contre-productif en donnant mes ordres.

Nabulio a écrit:

Que comptes-tu faire dans l'immédiat avec toutes tes troupes ? Et même si c'est trop tôt ne sachant comment l'ennemi va réagir, des idées de la suite des évènements?
Histoire que je ne fasse pas quelque chose de contre-productif en donnant mes ordres.

Mon idée est simple :

Un bloc défensif constitué du gros des troupes, assez passif, enfin, passif, façon de dire, à voir, hein, mais surtout, je vais envoyer Keyan sur leurs fesses. Mais pour voir leurs fesses, il faut d'abord les laisser avancer...

Par contre si tu veux envoyer autre chose que des patrouille en avant pour reconnaitre l'ennemi, contente-toi de division de cavalerie et pas de piétaille. Sinon pour le bloc défensif cela me va, je verrai demain sur quel secteur je vais établir le mien. Probablement (de mémoire) entre Damvillers et Verdun.