QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Vers 13h

L'avant-garde des cavaliers de Digeon est aux abords de Bourg-en-Bresse, que les Autrichiens sont en train de complètement évacuer. Leur cavalerie recule à son tour lentement par la route de Montrevel, de manière ordonnée et semble-t-il à la suite du reste des troupes ennemies.
Digeon pense que Bourg peut être pris sans crainte.

Très bien. Du coup si ça ne gêne pas je veux que la division Pouchelon continue sa route jusqu'à Bourg-en-Bresse au lieu de s'arrêter à Péronas, pareil pour l'artillerie. Quant à Digeon je veux qu'il envoie une dizaine de cavalier sur la route vers Mâcon en reconnaissance, une dizaine d'autre sur la route de Nantua via Ceyseriat et une dizaine d'autre vers Saint-Amour. Le reste doit aller mordre le mollet de la cavalerie Autrichienne. On ne va quand même pas les laisser partir comme ça.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Cinquième message.

Entre Lent et Bourg-en-Bresse, 17 février vers 13h.

Général,

Mes reconnaissances m'informent que l'ennemi abandonne Bourg-en-Bresse par le nord-ouest via la route de Montrevel, sans doute pour se regrouper avec l'armée du Midi via Chalon/Dijon. Nous nous regrouperons à Bourg-en-Bresse pour décider de la marche à suivre.

Maréchal Augereau.

Ca ne gêne pas. Le rallongement du parcours a entrainé du retard pour Digeon qui était déjà plus ou moins en train de se rassembler, mais Pouchelon est encore en colonne de marche.

Le 16 février, vers 17h, Bourg-en-Bresse


Les cavaliers de Digeon ont accroché la queue de colonne autrichienne à quelques kilomètres au nord de Bourg-en-Bresse. Des escarmouches de cavalerie ont éclaté et permis quelques succès, insuffisants cependant pour perturber de manière importante la retraite adverse

Pouchelon est en cours de rassemblement à Bourg-en-Bresse, ainsi que la division Pannetier venant de Villars.

Le secteur de Mâcon est désormais totalement débarassé de toute patrouille autrichienne. Aucune présence d'unité ennemie, mais la présence d'un dépôt a été confirmé.

le général MUSNIER, vers 16h, a écrit:

"Maréchal,

Le mouvement ennemi n'est guère surprenant vu notre supériorité numérique. Des patrouilles ennemies sont toujours signalées vers Mâcon.
J'ai ordonné à Pannetier de poursuivre son mouvement jusqu'à Bourg-en-Bresse.
Avez-vous des nouvelles de Marchand? Qu'en est-il des forces ennemies à Genève?

Général Musnier
15h le 17 février 1814"

Comme Musnier est arrivé dans le secteur de Bourg, vous pouvez fréquenter vos QG respectifs.

Pas de nouvelle de la part des reconnaissances partant pour Nantua et Saint-Amour?

RAS pour le moment

Petit point sur la situation des divisions Pannetier et Bardet au 17/02 au soir:

Pannetier est à Bourg-en-Bresse avec 8000 inf et 190 cav. Il y a une patrouille de 10 cavaliers postée à Mâcon et une autre de 100 cavaliers qui remontent la route de Mâcon à Chalons en passant par Tournus.

Bardet est juste au nord de St Rémy au sud-ouest de Bourg-en-Bresse. La division est éprouvée par les 3 jours de marche.

Très bien merci.

Je veux que la cavalerie de Digeon reste au plus près possible de la colonne ennemie pour dès le lendemain lancer des opérations de harcèlement. Et si possible que la cavalerie de Pannetier et de Pouchelon aillent rejoindre Digeon dès maintenant (si pas possible on fera ça demain).



Ordre pour la journée du 18 février.

La force doit être prête pour un mouvement à l'aube (8h).


Ordres de marche.

La colonne devra se déployer suivant la disposition suivante :
- la cavalerie Digeon, cette dernière sera renforcée avec toute la cavalerie possible des division Pouchelon et Pannetier,
- la division Pouchelon,
- l'artillerie,
- la division Pannetier.

Je serais avec la division Pouchelon.

Le but de la marche est de forcer la bataille contre les troupes autrichiennes. Pour ça la cavalerie devra faire tout son possible pour gêner et empêcher la retraite ennemie. Et si on y arrive pas on s'arrêtera quand ils s'arrêteront.

La division Bardet se reposera et se regroupera toute la journée.


Ordre de reconnaissance.

On maintient une reconnaissance très légère dans les régions de Saint-Amour, Nantua et à l'est de Meximieux (une poignée de cavaliers chaque fois).




Au général Marchand

Deuxième message.

Bourg-en-Bresse, 17 février vers 17h.

Général,

Nous avons trouvé le gros de la colonne Bubna, cette dernière tente de fuir vers Dijon pour rejoindre l'Armée du Midi, nous l'avons pris en chasse et nous devrions pouvoir la détruire avant que cela n'arrive. Vos ordres sont de poursuivre et de détruire l'ennemi en face de vous, qui selon votre message du 15 au soir serait à Annecy, puis vous devrez partir pour Genève et l'assiéger. Vous serez informé en cas de changement de la situation.

Maréchal Augereau.

Au fait, suite au message de notre empereur bien-aimé, est-ce que si on prend Genève on aura droit à des renforts ou d'autres récompenses?

Comment dire, niveau renforts il est un peu ric-rac en ce moment.

Dans la nuit du 17 au 18 février, Bourg-en-Bresse (rapport commun pour Augereau et Musnier)


Le gros de l'armée du Rhône est désormais rassemblée dans le secteur de Bourg-en-Bresse, si l'on excepte la division Bardet. La cavalerie de Digeon s'est un peu avancée vers le nord à la suite de la colonne autrichienne mais a dû décrocher avec la tombée de la nuit. La cavalerie autrichienne, de nombre équivalent, a empêché de porter des coups rudes à la force ennemie qui semble s'être rassemblée dans le secteur de Montrevel. Digeon estime que la colonne ennemie est bien trop importante pour sa seule cavalerie, la poursuite devra engager toute l'armée du Rhône.

Les reconnaissances dépêchées sur la route de Châlons signalent avoir repéré une formation ennemie dans le secteur de Tournus en fin d'après midi. Evaluation très approximative autour de 5000 hommes, dont une forte part de cavalerie.

Carte:

Hum ça rend la poursuite problématique car notre supériorité numérique s'amenuise, surtout sans Bardet. Avec encore un renfort de cavalerie ennemie, ça risque de devenir délicat d'envoyer Digeon en avant.

Peut être qu'attendre une journée à Bourg-en-Bresse serait préférable. Les unités se reposeront et comme ça, le 19 Bardet sera disponible en cas de bataille. Evidemment, ça peut laisser le temps à une nouvelle division ennemie de se joindre à la fête...

On ne peut pas jouer à "celui qui se renforcera le plus" pour la simple et bonne raison qu'on va perdre. C'est maintenant, alors qu'on en a les moyens, qu'il faut détruire la colonne de Bubna, cette nouvelle unité va certes nous compliqué la tâche mais dès le départ on savait bien que cela ne serait pas facile, il faut aller de l'avant.

Pour Digeon je me doute bien qu'il ne peut pas engager toute la colonne ennemie, mais ce n'est pas ce que je lui demande. Ce que je veux c'est que demain quand la colonne ennemie fera retraite, sans doute pour se regrouper à Saint-Trivier avec la nouvelle unité détectée, c'est qu'il la harcèle, surtout que si l'ennemie fait comme aujourd'hui il utilisera sa cavalerie comme écran. L'idéal serait de creuser un trou entre l'infanterie et la cavalerie et lui faire le plus de mal possible, pour éviter de se retrouver avec trop de cavaliers autrichiens à gérer lors de la bataille. Est--ce que c'est assez compréhensible comme ordre SP?

Au fait, est-ce que le ralentissement du à la neige est une perte de vitesse identique pour tout le monde (genre -1 km/h) et dans ce cas on es toujours plus rapide que les Autrichiens, ou alors c'est la même vitesse pour tout le monde?

C'est parfaitement compréhensible.

Avec la neige vous risquez fort de perdre tout avantage en terme de vitesse. Partez sur du 2km/h pour l'infanterie, 3 pour la cavalerie. L'ennemi est moins affecté car il est déjà au minimum possible...

C'est pô juste...

Sinon je me demandais, est-ce qu'on a une fourchette de temps qu'il faudrait à des unités autrichiennes pour arriver à Dijon après avoir été appelé en renfort?

Difficile à dire. Si ce sont des unités détachées de l'armée principale de Schwarzenberg, cela peut prendre une ou deux semaines le temps qu'elles arrivent et se réorganisent.
Cependant il y a d'autres unités ennemies qui étaient jusqu'alors distraites par les sièges et blocus des places de l'est, il est possible qu'elles soient plus rapidement en action.

Joukov6 a écrit:

On ne peut pas jouer à "celui qui se renforcera le plus" pour la simple et bonne raison qu'on va perdre. C'est maintenant, alors qu'on en a les moyens, qu'il faut détruire la colonne de Bubna, cette nouvelle unité va certes nous compliqué la tâche mais dès le départ on savait bien que cela ne serait pas facile, il faut aller de l'avant.

Je ne te contredirais pas, t'es le commandant en chef
Et puis en d'autres lieux, d'autres temps, ça t'as bien réussi, je peux en témoigner. De toute façon, je pars à Lyon où je pourrais éventuellement écrire à Napy pour me dédouaner de tout désastre potentiel afin qu'il m'emmène à l'île d'Elbe dans ses bagages

C'est vrai qu'au final c'est moi qui décide, mais à mon sens c'est un peu le devoir d'un subordonné de contredire le plan de son chef (même s'il est plutôt d'accord) afin de pousser la réflexion jusqu'au bout. C'est très dangereux quand tout le monde est d'accord sans débat, ça pousse à la paresse intellectuelle.

Et puis la dernière fois qu'on s'est rencontré ça c'est joué à pas grand chose.

Oui c'est bien pour ça que je donne quand même mon avis et en plus, j'hésite vraiment entre les deux stratégies: l'attente ou l'offensive. Donc là bien content de pas avoir à trancher

Enfin là t'auras Bardet dans le rôle de Mélas, je ne sais pas si l'impact sera le même

Le 18 février vers 12h, entre Bourg et Montrevel


Digeon signale qu'il a, de nouveau, accroché la queue de colonne autrichienne à hauteur de Montrevel, celle-ci étant une fois de plus couverte par sa cavalerie.
L'ennemi semble poursuivre sa retraite vers le nord sur la route de Tournus.

Compte tenu des ralentissements, notre propre colonne d'infanterie devrait atteindre Montrevel en fin d'après-midi.

Cochonnerie de neige. Bon ben on continue comme prévu, et la colonne d'infanterie s'arrêtera donc à Montrevel.

Le 18 février vers 17h

Notre colonne d'infanterie commence juste à se rassembler à Montrevel. La neige a entrainé de forts ralentissements toute la journée.
Digeon est demeuré aux trousses de la colonne ennemie et pense avoir bien malmené la cavalerie ennemie, mais signale que sa propre troupe sort éprouvée de ces jours de marche et de poursuite, plus encore aujourd'hui. Comme hier, il entend décrocher à la nuit tombée.

La colonne ennemie semble continuer sa marche sur la route de Tournus. De nombreux trainards ont été dispersés et Digeon signale avoir capturé quelques chariots de malades.

L'ennemi semble avoir déployé un écran de cavalerie au sud de Tournus, dans le but évident de gêner nos reconnaissances dans le secteur.

Encore quelques repérages de patrouilles autrichiennes dans le secteur d'Ambronay.

Et du coup la colonne autrichienne est située où précisément? Est-ce que les éventuels renforts de la colonne aperçus à Tournus ont été détecté?

J'aimerais également le ressenti personnel de Digeon sur l'état de la colonne ennemie, et notamment sur la cavalerie. Est-ce qu'il pense qu'elle est en état de se battre dans une bataille rangée? J'aimerais également que Digeon me dise, sincèrement, s'il pense que sa cavalerie peut encore menée un jours de poursuite ou pas.

Et j'en profite pour demander un état des divisions Pannetier, Pouchelon et Bardet.

J'enverrais des messages selon les réponses.

Je te ferai un bilan plus précis quand j'arriverai à la soirée "in-game", mais je peux déjà répondre partiellement à tes questions :

- Digeon est à peu au niveau de St-Julien, la tête de colonne ennemie doit être entre Romenay et St-Trivier, toujours en marche à l'heure qu'il est.
Le déploiement de cavalerie ennemie au niveau de Tournus rend compliqué les reconnaissances dans le secteur, en tout cas pas de nouvelle.

- L'ennemi est toujours en ordre et en mesure de résister, d'autant que sa cavalerie est largement aussi nombreuse que la nôtre, mais la multiplication des trainards est un signe favorable, que sa fatigue est supérieure à la nôtre.

- Sa cavalerie est clairement éprouvée, mais Digeon pense pouvoir encore poursuivre un jour, éventuellement deux si les conditions climatiques s'améliorent, sans que son unité ne parte en lambeaux. Au-delà, cela pourrait poser problème surtout s'il y a un engagement.

- Je ferai le bilan de santé quand tes troupes seront à l'arrêt. (et moi devant mes fichiers )

Le 18 février vers 20h, Montrevel


Comme prévu, Digeon a annoncé avoir décroché à la nuit tombée pour se rassembler dans le secteur de St-Trivier. Son unité est éprouvée, il estime ne pouvoir compter que sur les deux tiers de ses effectifs s'il devait reprendre la poursuite demain.
La colonne ennemie a été bien malmenée, mais demeure relativement en ordre. A la nuit tombée, elle continuait péniblement sa marche dans la direction de Tournus.

Carte:

Pouchelon estime lui aussi sa division éprouvée par la marche du jour, mais estime pouvoir compter sur un peu plus de 4000 hommes en état de combattre.

Pannetier estime que son unité est encore relativement fraiche.

Bardet a pu réorganiser son unité. Une petite centaine d'hommes manquent à l'appel et plus de 300 malades ont été amenés à Bourg-en-Bresse. Il reste quelques trainards, mais a priori l'unité est opérationnelle.


Les patrouilles dépêchées dans le secteur de Tournus sont toutes revenues, ayant à faire face à un écran de cavalerie puissant qui a empêché toute reconnaissance efficace.