Réunion de l'Etat-Major

Et du coup, que comptez vous faire ?

Pour moi, on est clairement en position de faiblesse au début, tant que HH et Bianchi n'auront pas descendu sur Lyon ou vers la position de Bubna.

Bubna doit d'abord se regrouper, mais ça ne sera peut être pas possible avec la pression française et il est fort possible qu'il se fasse battre et doivent se replier avec une force en miette ou qu'il se fasse assiéger.

Contrairement à 1792 (et même en Suisse en ce qui me concerne) nous n'avons pas la supériorité qualitative. En face, je doute qu'on ait forcément de l'élite, mais nous nos troupes me semblent correctes sans plus et certaines même juste passables.

Et les français marchent plus vite.

A part une grande ligne évidente comme celle que j'ai évoquée plus haut (descendre menacer Lyon ou se regrouper) à quoi pensez vous ?

Vous avez regardé les renforts, vous comptez appeler quoi et quand ?

Il me semble évident que Bubna doit se regrouper et décarer rapidement. Il est possible que les Français tente une opération rapide contre lui afin de profiter de leur rapidité, de notre éparpillement initial et de la présence de troupes françaises a priori de grande qualité à proximité. Il semblerait logique que les troupes de Chambéry se replient sur Genève mais sur la carte proposée, Genève semble être un cul de sac stratégique du fait de l'absence de route en direction de l'ouest. On pourrait à l'inverse descendre sur Chambéry pour ensuite tracer à l'ouest mais face à la mobilité des Français, on présente notre flanc et notre ligne de ravitaillement.
AU fait, je n'ai pas fait attention, il y a un post qui évoque les villes de ravitaillement de chacune de nos forces?

Depuis Genève vous pouvez remonter vers le nord par St-Claude (cf. Cassini).

Votre dépôt majeur unique est Vesoul, mais vous avez déjà tout un tas de dépôt mineur (cf. votre briefing...). Celui de Genève est plus ou moins autonome et fonctionne tant que vous avez une route vers l'est libre.

Tenir Genève est important. Les renforts venant d'Italie arrive par Genève.

Oui, enfin, si vous décidez d'appeler ces renforts.

L'avantage de demander les renforts italiens (malgré leur prix) c'est que ça peut permettre à un Bubna de se concentrer en Suisse et se replier éventuellement par là pour rencontrer ces renforts.
Ca contre en partie l'arrivée d'Eugène et ça permet de continuer à menacer le flanc des français.

Maintenant, c'est pour ça que je suis plutôt pour les appeler, mais on peut aussi décider autre chose, laisser Bubna décarrer vers le nord par exemple, c'est juste que je ne le sens pas, ses forces sont bien trop éparpillées et j'ai peur qu'il (je) se (me) fasse isoler et étriller en détail.

Bon de ce que je vois, grosso modo.

Dijon-Lyon à peu près 200km, soit au mieux 10 jours de marche à 10h par jour. C'est beaucoup.

Dijon Genève, idem.

Si on décide d'un point de rendez vous à mi-chemin, disons à vue de nez (on peut affiner) vers Poligny ou Lons le Saunier, ça réduit le temps isolé, disons de moitié.

Mais...

Je suis plus lent que les français, Klopstein est tellement isolé que je n'ai pas la moindre idée de comment je pourrais le sauver.

Si les français me mettent la pression en Suisse, je vais avoir du mal à dégager rapidement et sereinement.

Je ne sais pas combien ils sont, je dirais moins de 10 000, mais c'est suffisant pour me faire suer.

Augerau, on estime ses forces à 20 000 hommes, je ne sais pas si ça compte le contingent Suisse ou non, je pense que non.
Historiquement, ses forces étaient équivalentes aux miennes (ou à celle de votre colonne) mais je doute que ça soit le cas ici et je pense que 20 000 est une meilleure estimation. Et même s'il n'avait que les forces historiques, c'est suffisant pour étriller Klopstein, isoler Scheiter et me casser les dents après.
A fortiori avec les forces en suisse et Eugène qui arriverait d'Italie en sus.

Ma chance (si on veut... ) c'est que Lyon-Genève, c'est quand même 150 km, mais les français peuvent faire ça plus vite que nous.
Si j'étais français, je m'intercalerais le plus vite possible entre Dijon et Genève (mais bon, ça c'est moi ).

Si je me replie vers le nord, je ne pense pas que les français puissent m'intercepter (mais ceux en Suisse peuvent me ralentir), Scheiter est suffisamment en amont pour pouvoir se replier vers vous plus ou moins tranquillement, Klopstein par contre... Vraiment, je ne vois pas quoi faire avec lui...

Je serais plutôt partisan d'une posture défensive en Suisse, en essayant de m'y regrouper et en attendant des renforts italiens, mais évidemment, ça veut aussi dire courir le risque de me prendre tous les français dans la tronche. Si je dois rester passif en Suisse, je ne défendrais pas Genève si je risque de me faire encercler. Je me replierais dans le pays. Sur la rive nord, ou sud.

Mais vous, que pensez vous de la situation ?

Edit

Le point gênant du briefing, c'est qu'on a aucune idée de la route d'Eugène, est-ce qu'il va d'abord en France, ou est-ce qu'il peut arriver par la Suisse ? C'est un point important qu'on doit considérer dans l'établissement de notre stratégie.

Pour Eugène, si on compte sur le fait que le briefing est exact et que l'armée d'Italie est plus ou moins autour de Turin, alors il a plus ou moins 3 routes :
- via Briançon,
- via Chambéry
- via le Grand Saint-Bernard (improbable cependant car impraticable en temps de neige)

Plus au sud c'est techniquement possible mais trop éloigné ; plus à l'est c'est le Simplon, qui est non seulement lui aussi très éloigné mais aussi sous le contrôle de Bellegarde...

Oui moi c'était le Grand Saint Bernard qui me faisait peur, mais j'ai zappé qu'en février il était sûrement bloqué...

Edit

On sent l'âme du montagnard en moi...

Pour ce qui est de la Suisse, c'est soit on abandonne tout de suite et on tente de se regrouper tous, soit on résiste sur place, soit on se replie dans l'arrière pays. Des renforts italiens ne seraient utiles que dans les cas 2 et 3, dans le cas 1, il faudrait maximiser les renforts venant du nord.

Pour ma part, la solution 2 est la seule inenvisageable.
La solution 1 pose le problème de la lenteur d'un regroupement complet de nos forces, elle permet par contre d'éviter de se faire battre en détail face à un ennemi plus rapide que nous car si tu recules, il me parait peu envisageable que le gros des Français te rejoigne malgré leur vitesse, si tu reste en Suisse par contre...
La solution 3 envisage donc une pression sur deux axes, la Suisse pour toi, la France pour nous (Avec le risque de se faire battre en détail séparément), face à un joueur un brin timoré cela peut être envisageable et te permet de te renforcer des troupes italiennes. Cette solution a aussi l'avantage de choisir de ne pas choisir immédiatement car si la pression est trop forte tu pourras toujours poursuivre ton recul afin de nous rejoindre.

Se barrer de Suisse, ça veut dire abandonner Genève, Fort de l’Écluse, Chambéry, Meximieux et Nantua, soit 25+4*10=65PV.
Et on abandonne aussi les 80PV qu'ils ont.

C'est pour cela que l'option 3 a ma préférence. Elle permet aussi de ne pas tirer de plan sur la comète ou de prendre de mesures trop radicales sans même savoir quels seront les premiers mouvements adverses.

Oui, après même si on évacue la Suisse, ça se reprend les positions...

Si vous pouviez vous entendre pour vos commandes amazon.de, section renforts, puis vos ordres initiaux, d'ici à vendredi (voire avant si vous pouvez), ce serait très très très gentil, en tout cas ça me permettrait de lancer dans la foulée.

On va tâcher.

Pour la proposition 3 tu comptes donc une certaine dose d'offensive de ma part ?
Du moins jusqu'à ce que la menace d'une attaque française massive et concertée se présente ?
(Par exemple une attaque sur le corps français en Suisse, sauf si Augereau fais mine d'avancer de suite sur moi ?)
Que préconise-tu de faire pour Klopstein ?

Que comptes tu faire de ta colonne ?

Tenir des ponts c'est utile ?
La Saône, le Rhône et même l'Ain ne se passent pas n'importe où.

En effet. Vous pouvez aussi les détruire, un grand classique des dernières parties.

(je me demandais si avec l'absence de Mos on allait un peu laisser tranquille les ponts... perdu )

Les fleuves ne sont pas gelés au moins ?

J'avoue que je n'ai pas fait l'effort de chercher si certains des cours d'eau pouvaient être gelés en février/mars...

Je repasse ce soir, histoire de fixer quels renforts on débloque tout de suite, n'hésitez pas à commencer sans moi .

@KP Tu serais tenté par quoi pour défendre la Suisse?
@SP C'est normal que la colonne de Wrede coûte plus cher plus tard que tout de suite?

Oui, c'est une des principales colonnes de l'armée de Schwarzie, du coup il va en avoir besoin pour le dernier acte de la campagne en mars. En gros, soit vous la lui demandez tout de suite, soit jamais (à moins que vous ne sachiez plus quoi faire de vos PV à ce moment ).

C'est pareil pour la division russe.

Pour les troupes de Dijon, chacun prend une rive de la Saône ?
Celui sur la rive gauche devant faire la liaison avec Genève.

Dijon - Dôle - Lons - Bourg.
Dijon - Beaune - Châlons - Mâcon. Pont à Mâcon pour rallier Bourg si besoin.

Les troupes russes ont-elles des bonus (ou moins de malus) en condition hivernale ?

Non. Les quelques troupes russes qui trainent dans vos renforts ont essentiellement pour avantages d'avoir un meilleur moral et l'unité cosaque (rattachée à la colonne de Wrede) est la plus rapide unité disponible, toute armée confondue.