Quartier général de Michael von Melas

Front italien:


Opération Orage d'été

Objectif :

Détruire l'Armée d'Italie et l'Armée de Rome, faire tomber les dernières places fortes françaises présentes en Italie et établir les bases pour l'invasion prochaine de la France.



Organisation des troupes :

L'Armée Combinée d'Italie sera divisée en trois forces.

La Force Souvorov se regroupera autour de Milan et se composera des colonnes Rosenberg, Bagration, Keim, Vukassovitch, Fröhlicht et Lichtenstein. Elle aura pour tâche de prendre Milan et Côme puis de se diriger sur Turin et de rechercher l'Armée Française pour la détruire. Si l'Armée d'Italie française devait se trouver éloignée de Turin la destruction des forces françaises aura priorité sur la chute de la ville.
La colonne Fröhlicht, si elle dépend directement de la force Souvorov, sera disposée pour assiéger Crémone et Pizzeghettonne, et aider les troupes alliés pour le siège de Mantoue. Une fois ceci fait ses différents détachements se regrouperont et elle rejoindra la Force Souvorov.

La Force Kray se regroupera autour de Mantoue avec les colonnes Hohenzollern, Zoph, Ott, Mercantin et Seckendorf plus le parc d'artillerie. Je laisse au général Kray toute liberté quant au déploiement des troupes sous ses ordres pour faire tomber le plus rapidement possible Mantoue, Peschiera et Ferrare. J'interdis, je dis bien j'interdis, toute dispersion supplémentaire pour assiéger des villes, par exemple Bologne ou Modène, tant que les sièges actuels ne sont pas terminés.
Une fois les sièges actuels terminés la Force Kray ne gardera que le minimum de troupe nécessaires pour assiéger les places fortes d'importance que la France possède encore en Italie.

La Force Melas, cette dernière aura à disposition les troupes non nécessaires à la Force Kray pour assurer sa mission de siège. C'est-à-dire qu'au début des opérations cela représentera peu de chose, mais cela devrait vite changer. Une fois cela fait la Force Melas devra rechercher et détruire l'Armée de Rome.



Déroulement des opérations :

Le déroulement idéal sera le suivant. Une fois les différents sièges encore en cours aujourd'hui seront terminés la Force Souvorov trouvera et détruira l'Armée d'Italie tandis que la Force Melas trouvera et détruira l'Armée de Rome. Une fois ceci fait ces deux forces se dirigeront vers les Alpes françaises, d'une part pour prendre les bases nécessaires pour nos futures opérations en France, d'autre part pour éventuellement prêter main-forte aux troupes alliées en Suisse.

Comme il y a de fortes chances que tout ne se passe pas comme prévu plusieurs variantes sont à prévoir:

- l'Armée d'Italie attaque en première, à la jointure entre les Forces Souvorov et Kray, via Crémone. Dans cas la Force Souvorov abandonne ses sièges, mais pas les blocus, dans le même temps la Force Kray ne garde que le minimum vital pour les blocus et donne tout le reste à la Force Melas. Cette dernière fera alors un mouvement en tenaille avec la Force Souvorov pour détruire l'Armée d'Italie.

- l'Armée d'Italie attaque en première, mais uniquement la Force Souvorov, dans ce cas cette dernière entreprendra les mêmes actions que dans la variation précédente et se chargera de détruire seule l'Armée d'Italie. Si d'aventure cette dernière devrait être plus puissante que prévue je pourrais demander de l'aide à la Force Melas, à laquelle la Force Kray devra donc céder des troupes.

- l'Armée de Rome attaque Ferrare avant que le siège de Mantoue ne soit finis. Dans cas le détachement à Ferrare devra faire retraite jusqu'au gros des forces alliés qui se préparera alors pour détruire l'Armée de Rome. Si besoin est la colonne Fröhlicht pourra les aider.

- les Armées d'Italie et de Rome se rejoignent. Les Forces Souvorov et Melas devront alors en faire de même. Ou tout du moins la Force Melas se subordonnera à la Force Souvorov pour que les deux Forces travaillent de façon cohérente.



Principes généraux à appliquer :

Chaque commandant de Force devra garder en mémoire ses priorités, à savoir en premier lieu la destruction des forces françaises, en second lieu la sauvegarde de ses propres troupes, en trois la chute des places fortes françaises. Cela signifie que si un commandant de Force à la possibilité de détruire une partie des troupes françaises il ne doit pas hésiter. Par contre s'il est situation d'infériorité manifeste il n'a pas à faire mourir ses troupes pour rien.

Chaque commandant de Force DOIT fournir, chaque soir, un résumé de ses opérations de la journée au commandant en chef des troupes alliées en Italie. Ce dernier fera en retour un bilan de la situation de l'ensemble du front aux commandants de Force.

A moins d'une urgence seul le commandant en chef des troupes alliées en Italie pourra échanger avec les autres armées alliées en Italie.

Au vue des distances, et des problèmes de communication qui en découle, le commandant en chef des troupes alliées en Italie laisse une marge de manœuvre importante à ses commandants de Force. En échange il attend de ceux-ci de l'agressivité et de l'énergie. Ce qui devra se traduire dans les faits par :
- une utilisation agressive de la cavalerie pour trouver, suivre et entraver les Français,
- des marches importantes et soutenues, et surtout sans contre-ordre, 20 kilomètres par jour, hors siège, est un minimum,
- de l'initiative, si une opportunité de faire mal aux Français se présente saisissez-là, n'oubliez-pas qu'il vaut mieux demander le pardon que la permission.



Conclusions :

Les Français peuvent être battus, comme l'a démontré nos dernières opérations ici, il nous faut donc continué sur cette lancée pour pouvoir enfin débarrasser le monde de cette engeance. J'ai toutes confiances en vos capacités et en celles de nos soldats.

Za Rodina! Hourra Pobieda!

Plan de Charles d'Autriche:

Colonne KIENMAYER, 10000 fantassins, 1000 cavaliers (légers)
Répartition en 3 détachements.
détachement principal : 6000 hommes - 500 cavaliers. A l’extrême limite du possible, sur la route Schaffhouse -Waldshut
détachement A : à Sulgenhof, avec 2000 hommes et 250 cavaliers
détachement B : à Sulgenhof, avec 2000 hommes et 250 cavaliers, également. Ces deux détachements auront pour ordre de diriger respectivement vers les ponts de Kaisersthul et Eglisau

Colonne VON STAADER, 10000 fantassins, 2000 cavaliers (légers et moyens)
Répartition en 2 détachements.
détachement principal : 8000 hommes - 1500 cavaliers. A Schaffhouse. L'archiduc sera présent là en ce premier pour surveiller le début des opérations.
détachement A :2000 hommes et 500 cavaliers. à Stein. QG de l'Archiduc

Cavalerie COLLOREDO, 3000 cavaliers (lourds)
A Stein également

Colonne WALLIS, 12000 fantassins,
Cavalerie ANHALT, 2000 cavaliers (légers et moyens),
Parc d'ARTILLERIE, 100 canons
A Constance

Avant-Garde NAUENDORF, 7000 fantassins, 2000 cavaliers
Colonne VON HOTZE , 12000 fantassins, 2000 cavaliers (légers et moyens)
à Feldkirch

L'unité de génie complémentaire sera dans la Colonne principale Von Staader.
Le renfort d'Artillerie sera dans la Colonne principale Von Staader.
Ordres définitifs (En cours de rédaction...)

Colonne KIENMAYER :
Détachement principal. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers Waldshut en mode "reconnaissance en force". S'il est assuré qu'il n'y a pas de forces ennemies autre que la garnison, l'infanterie (et son unité de génie) commencera sa marche pour faire le siège de la ville. Pendant ce temps, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" autour de Waldshuht (250 hommes), tandis que l'autre (250 hommes) établira un "écran de cavalerie".

Quand le siège sera établi par l'infanterie, toute la cavalerie se portera à Houwenstein, avec la même mission : moitié en reconnaissance de force, moitié en écran de cavalerie. Les reconnaissances ne passent pas le Rhin.Tout guignol bleu qui montrera sa bobine sera impitoyablement sabré.

Détachement A. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers le pont de Kaisersthul en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (125 hommes), tandis que l'autre (125 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Détachement B. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers le pont de Eglisau en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (125 hommes), tandis que l'autre (125 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Note : si les français détruisent les ponts, s'établir malgré tout rive droite...

Ordre communs à ces trois détachements ; Il y a peu de doutes que nous croiserons rapidement des français. En raison de la dispersion de nos forces, il est hors de question de les engager offensivement.

De fait : dès que les cavaleries auront repéré un parti de français se dirigeant vers le détachement et que leurs positions ne sera plus tenable, celle-ci rejoindront leurs détachement d'infanterie respectifs. Si le détachement en question est capable de faire face, celui ci tiendra sa ligne. Sinon, Ordre de retraite vers Schaffhouse avec messages aux autres détachements pour que ceux ci en fassent autant.

Colonne VON STAADER :
Détachement principal. Dès la première heure, le détachement de cavalerie se dirige vers Anfelfingen en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (500 hommes), tandis que l'autre (1000 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie (et son renfort d'artillerie) commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite.

Détachement A. Dès la première heure, le détachement de cavalerie légère se dirige vers le pont de Atikon en mode "reconnaissance en force". L'objectif est de s'assurer le pont. Une fois sur place, la moitié de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (250 hommes), tandis que l'autre (250 hommes) établira un "écran de cavalerie". Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie + la cavalerie lourde commencera sa marche vers le pont et s'y établira rive droite. La cavalerie lourde ouvrant la marche bien entendu.

IMPORTANT : si cela est possible, mon QG reste à Stein

Note : si les français détruisent les ponts, s'établir malgré tout rive droite...

En cas de présence française, j'aviserai puisque mon QG sera quasiment en première ligne

Colonne WALLIS, ANHALT, ARTILLERIE
Dès la première heure, la cavalerie d'Anhalt se dirige vers Pfin en mode "reconnaissance en force". Une fois sur place, une partie de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" à partir du pont (500 hommes) le long de la route de Winterthur, tandis que l'autre (1500 hommes) établira un "écran de cavalerie" le long de la Thur (rive droite). Quand la possession du pont sera assuré, l'infanterie (et son parc d'artillerie) commencera sa marche pour s'établir à Pfin.

Avant-Garde NAUENDORF
Dès la première heure, la cavalerie se dirige vers le massif du Steig en mode "reconnaissance en force", et tente de s’établir sur ce massif. Une fois sur place, une partie de la cavalerie continuera ses "reconnaissances en force" en allant à maienfeld (1000 hommes), tandis que l'autre (1000 hommes) établira un "écran de cavalerie" sur le massif. A la première heure également, départ de l'infanterie pour une marche jusque Vaduz

Colonne VON HOTZE
Suivra la colonne précédente. Marche jusque Vaduz également.

En cas de présence française forte et de volonté manifeste d'avancer vers Feldkirch, la cavalerie rejoindra sa colonne mère. De son coté, la colonne Naeudorf devra se porter au débouché nord du massif du Steig pour y attendre et cueillir les français.

Important : tout repérage des français devra faire l'objet d'un message à Bellegarde; l'estafette passera par Felkdirch ABSOLUMENT

Ordre définitif :

Citation :

Je prends mes quartiers au GQG de Souvorov et je reste auprès de lui pour le moment à Mantoue alors avec les troupes qui y sont le temps du siège.
Des patrouilles en force sont faites en profondeur selon les axes suivants :
Mantoue/Modène/Pistoia
Mantoue/Ferrare/Bologne
Mantoue/Ferrare/Ravenne
Mantoue/Parme/Sarzana

1er mai 1799, autour de Mantoue, vers 12h


Nos reconnaissances lancées vers le sud signalent plusieurs accrochages avec des détachements de cavalerie française dans le secteur entre Guastalla et Brescello, depuis environ 10h.
Pour l'instant, uniquement des reconnaissances en force, aucune unité complète n'a pour le moment été repérée.

Tout laisse à penser que ces formations viennent du secteur de Parme.



PS : étant donné que Kray et Mélas sont tous deux à Mantoue, vous pouvez comme de juste visiter vos QG respectifs et discuter.

j'ai envoyé copie du rapport pour étrenner le système de correspondance.

Citation :

SP a écrit:

PS : étant donné que Kray et Mélas sont tous deux à Mantoue, vous pouvez comme de juste visiter vos QG respectifs et discuter.

Normalement, les ordres étaient de transmettre copie à souvorov mais je vais tester les pigeons voyageurs par estafette (ça fatigue moins les pigeons d'être portés sur un cheval. ils n'ont pas voulus des kangourous mais je suis sûr que cette méthode a de l'avenir.).

Citation :

1er mai,
du Baron Kray von Tupola und Krajova,  feldzeugmeister
au Général-comte Souvorov, feldmarshall

réf. : Kray-Souvorov 001
Le pouvoir de nos armées est supérieur à tout autre.

Pour information, et même si vous êtes normalement également destinataire de ce rapport, l'armée française fait des reconnaissances en forces depuis Parme vers Guastalla et Brescello.
Nous avons cette information depuis ce jour 12h et attendons une identification plus précise.

Cordialement,
B.K.v.T.u.K., F.

Vers 20h

Plusieurs patrouilles françaises repérées dans les secteurs de Mantoue et de Ferrare, mais rien ne dépassant les reconnaissances. Aucune unité constituée localisée pour le moment.

Le détachement de Fröhlich à Crémone signale en début d'après-midi l'approche d'une importante formation de cavalerie française au sud de sa position. Si la menace se confirme, le colonel en charge du détachement signale qu'il tentera de tenir sa position derrière le Pô.

Le détachement de Pizzeghettonne signale quant à lui un fort accrochage de cavalerie dans le secteur de Casal en fin de matinée, apparemment liée à l'avance d'une colonne française depuis Plaisance.

Vers 22h

Les unités de Crémone et Pizzeghettonne, en deux messages arrivés presque coup sur coup, confirment faire face, chacune de leur côté, à au moins une division d'infanterie française épaulée par de la cavalerie.

En fin d'après-midi, les ponts sont toujours sous contrôle, mais le blocus de Pizzeghettonne est dors et déjà abandonné.

Pendant la nuit du 1er au 2 mai

Le général Fröhlich a envoyé plusieurs précisions sur la situation à Pizzeghettonne et Crémone.
Il estime en fin d'après-midi avoir face à lui, face à ces deux villes, deux colonnes françaises estimées entre 10 et 20 000 hommes chacune. Il estime qu'une résistance prolongée dans ces deux secteurs est impossible sans risquer à terme la destruction de toute son unité : il va, en conformité avec les instructions de Souvorov, commencer à se replier lentement vers Mantoue, peut-être même dès cette nuit en fonction de l'activité ennemie.


Hors de cela, toujours des rapports de quelques reconnaissances françaises dans les secteurs du sud de Mantoue et vers Ferrare.
Apparemment, des sources civiles auraient indiqué à une de nos patrouilles que des troupes françaises auraient quitté Parme ce matin pour prendre la route vers Plaisance.

pour copie ici avant que tu ne partes sur les routes poussiéreuses :

SP a écrit:

- En effet, la cavalerie arriverait plus rapidement. Maintenant si tu veux éviter les embouteillages il va falloir sacrément bien se coordonner, deux colonnes allant à vitesses différentes suivant deux itinéraires différents avec le même objectif... mais c'est vrai que le "serpent" était un jeu rigolo.

Soir donc la force mobile :
- Cavalerie Seckendorf (2k cavalerie)
- Cavalerie Hohenzollern 1 et 2 (2k cavalerie)
- Division Ott (10k infanterie, 1k cavalerie) + von Melas et son état-major
- Division Zoph 2 à 8 (7k infanterie)
- Infanterie Frölich 7 et 8 (2k infanterie)

La cavalerie Seckendorf et la cavalerie Hohenzollern partent dès potron-minet vers le sud et Borgo Forte, puis de là à l'ouest et au nord ouest vers le carrefour. De là, direction Pieve San Giacomo. L'allure est de 10h/jour.

L'infanterie démarre vers l'ouest avec la division Ott en tête, sa cavalerie partant devant et effectuant les reconnaissances. Von Melas et son état-major partent avec la division Ott. Von Melas est d'ailleurs assisté du médecin de la division qui, en sentant l'haleine du général aura ces paroles restées fameuses : "Y a pas que d'la pomme, y a aut' chose".
Viennent ensuite les éléments de la division Frölich et ceux de la division Zoph.
L'allure est de 10h par jour a priori. Mais ta louche étant ce qu'elle est, ordre est donné d'atteindre Pieve San Giacomo le 3 au soir, ça devrait être deux jours de marche dont acte. C'est au tour du Baron Kray d'avoir un mot resté fameux dans l'armée, notamment chez les sous-officiers : "Veux pas le savoir, vous vous démerdez !"

Quand la Cavalerie Ott arrive au carrefour, elle continue ses reconnaissances mais le gros s'arrête et attend éventuellement le passage des cavaliers du sud (évidemment s'ils sont passés, une estafette les attend là pour leur dire que les tas de crottins sur la route, c'étaient les deux divisions de cavalerie et du coup ils poursuivent l'avancée).

Ce sont ces cavaliers du sud qui feront ensuite les reconnaissances sur la route, devant mais aussi sur le côté sud avec en particulier l'axe Spineda-Sabionetta-Casal et les petits patelins au sud de Pianeda, San Gioanni et C.Ponzon.

À partir de Pieve San Giacomo, on avance plus prudemment 8h/jour vers Crémone mais d'ici là, Nabulio sera revenu de congés, Souvorov aura envoyé un contre-ordre ou le plan aura foiré quelque part.



Tout ça me permet de terminer ma lettre à Souvorov

Citation :

1er mai, 22h
du Baron Kray von Tupola und Krajova,  feldzeugmeister
au Général-comte Souvorov, feldmarshall

réf. : Kray-Souvorov 003
La pensée doit être soutenue par l'action.

Il se confirme qu'à Pizzeghetone et Crémone nous sommes en présence d'au moins une division assistée de cavalerie de chaque côté. Les ponts étaient sous contrôle en fin d'après midi mais le blocus de Pizzeghetone est déjà levé.
J'espère que la division Frölich a suivi les ordres et démarré son repli vers votre corps d'armée.

Le général von Melas est placé à la tête du corps prévu à cet effet et se dirige dès demain 2 mai vers Crémone. Il sera le 3 au soir à P.S.Giacomo et partira dès le matin du 4 à Crémone.
Sa force comprend :
- Cavalerie Seckendorf (2k cavalerie)
- Cavalerie Hohenzollern 1 et 2 (2k cavalerie)
- Division Ott (10k infanterie, 1k cavalerie) + von Melas et son état-major
- Division Zoph 2 à 8 (7k infanterie)
- Infanterie Frölich 7 et 8 (2k infanterie)
soit : 19k infanterie, 5k cavalerie

Nous espérons pouvoir prendre les Français en tenaille si vous agissez de même avec toute diligence.

Cordialement,
B.K.v.T.u.K., F.

Le 2 mai, vers 10h

La colonne, précédée par la cavalerie prenant la route du sud, a engagé son mouvement à l'aube et approche de Castellaccio.


Fröhlich, dans un dernier message envoyé au début de la nuit, confirme qu'après avoir pu tenir les ponts de Pizzeghettonne et Crémone jusqu'à la nuit, il est en train de replier ses unités sur la route de Mantoue. Il craint cependant que les Français, de toute évidence le gros de leur armée d'Italie, ne se lancent à sa poursuite : il demande que des renforts lui soient rapidement envoyés.


MESSAGE DU MARECHAL SOUVOROV

Citation :

Au général Melas, copie au général Kray

Premier message.

Novara, nuit du 1er au 2 mai.

Général,

Comme vous avez du l'apprendre il semblerait que l'ennemi se concentre vers Crémone et Pizzeghettonne, vous appliquerez donc les dispositions dont nous avions discuté et dirigerez votre force vers ces deux villes, la colonne de Fröhlicht sera également sous vos ordres. Nous prendrons les forces françaises en tenaille.

Général Souvorov.

De retour mais trop fatigué pour m'y mettre ce soir, je lirai ce que j'ai loupé demain.

Aucun souci. Bon retour.

Sp, pourrais-tu me concocter une carte indiquant les positions de mes hommes, ma propre position (tant qu'à faire), celle de mes copaings et celle des buveurs de sang Français, juste ça

Le 2 mai, vers 12h

La colonne continue sa progression sans difficulté particulière pour le moment.

Fröhlich signale qu'il a pu évacuer Pizzeghettonne pendant la nuit sans trop de difficulté, mais, pour éviter la perte totale de ces forces, doit mener une résistance prolongée à Crémone, ce qui risque de ne pas aller sans dégât.

Questions :
_Il y a combien de gonzes sous les ordres de Frohlich ? 5000 à Pizzemachin et 1000 à Cremone indiqués dans le plan initial sont les bons chiffres? (où comment perdre 5 000 hommes en un mouvement de l'adversaire).
_Quelle est l'estimation actuelle des forces françaises?
_Dans les vitesses de déplacement, je n'avais pas fais attention à la catégorie "avant garde" qui est plus rapide. Comment cela fonctionne, je peux le gérer ou c'est juste à l'échelon subtactique et tu t'en occupes?
Ordres de la demie journée :
[quote]
_Une estafette escortée part rejoindre Frohlich afin de l'avertir de notre arrivée, il doit à tout prix tenir avec ses 1000 hommes    le temps que les forces venant de Pizzemachin arrivent, ensuite ils devront reculer dans notre direction jusqu'à PS Giacomo. L'estafette devra obtenir le maximum d'info de la part de Frohlich avant de revenir immédiatement.
_Des patrouilles (prises sur la cavalerie qui éclaire le chemin) sont envoyées sur les axes Bozzolo/Parma/Piacenza, Bozzollo/Casal Maggiore/Cremona et Bozzollo/La Sella/Gibello, un coup d'oeil devra être jeté aux villages proches :C. Ponson, S. Govanni etc.
_Pour l'avancée des troupes, la cavalerie doit avancer jusqu'à un point compris entre Pianeda et PS Giacomo, ce qui correspond globalement à 10h de marche, l'infanterie elle, jusqu'à quelques kilomètres à l'ouest de Bozzolo ce qui correspond plus ou moins à 11h de marche, l'objectif étant de rallier en deux jours PS Giacomo (ou plutôt la petite rivière qui est juste à l'est de la localité et qui se trouve à 44 km de Mantoue).[quote]
[quote]

Message à Kray

Citation :

2 mai, 12h
du baron Michael Friedrich Benedikt von Melas
au baron Kray

réf. : Melas-Kray 001
La victoire sourit aux audacieux.
Je me suis réveillé frais et dispos à midi. Les ordres n'ont guère changé, j'espère atteindre l'objectif demain dans l'après-midi, j'espère pouvoir y retrouver les troupes de Frohlich. Je n'ai rien envoyé au feld-maréchal Souvorov car n'ayant pas de nouvelles informations à lui communiquer et surtout ignorant s'il avait quitté sa position initiale.
Cordialement,
B. M. F. B. v. M.

- Souvorov a corrigé le dispositif : 3000 à Pizzeghettonne + la cavalerie, et 3000 à Crémone.

- Les évaluations sont d'environ 50 000 hommes pour l'armée française d'Italie.

- Les "avant-gardes" sont des unités particulières précisées dans l'ordre de bataille. Bellegarde et Charles en ont, pas vous.

Vers 18h

Notre colonne d'infanterie a dépassé Bozzolo et devrait s'arrêter d'ici peu. Notre cavalerie est à peu près à mi chemin de Pianeda et San Giacomo.

Le contact a été établi avec l'avant-garde de la colonne Fröhlich... ou ce qu'il en reste, Fröhlich ayant dû sacrifier une partie de sa cavalerie et au moins 1000 fantassins de son arrière garde pour s'extraire du guêpier de Crémone. Il n'est d'ailleurs pas encore tiré totalement d'affaire.
Il estime avoir perdu entre 2000 et 3000 hommes, tués, blessés ou prisonniers, face à ce qui est, de toute évidence, une action française d'envergure. Au moins 4 divisions françaises et 2 divisions de cavalerie ont été identifiées, soit pas loin de 40 000 hommes.

Citation :

2 mai, 18h
du baron Michael Friedrich Benedikt von Melas
au baron Kray von Tupola und Krajova

réf. : Melas-Kray 002
Le verbe est fort mais l'épée l'est davantage.
A faire suivre impérativement au feldmarshall Souvorov par vos soins.
Mes estafettes sont entrées en contact avec ce qui reste de la colonne Fröhlich . Ce dernier n'est pas encore tiré d'affaire et a déjà perdu selon ses estimations entre 2 000 et 3 000 hommes morts, blessés ou prisonniers.
Le mouvement français est d'importance, il regroupe quatre divisions d'infanterie et deux de cavalerie pour un effectif total de 40 000 hommes environ.
Je continue mon mouvement comme indiqué précédemment dans l'attente d'information venant du feldmarshall Souvorov.
Cordialement,
B. M. F. B. v. M.

Mes ordres ne changent pas même si cette campagne à peine commencé me parait déjà funeste. Je crois que maintenant je demanderai toujours à être avec Mos' (même si cela implique de devoir le supporter)

Vers 21h, à la tombée de la nuit.


Les contacts avec Fröhlich continuent. Les Français continuent à le talonner mais il pense pouvoir s'en tirer avec un peu moins des deux tiers de sa formation initiale, même s'il faudra un certain temps pour se réorganiser. Il pense continuer sa marche pendant la nuit pour rejoindre au plus vite notre colonne.


MESSAGE DU GENERAL KRAY

Citation :

2 mai, 20k
Baron Kray von Tupola und Krajova, feldzeugmeister
au Baron Michael Friedrich Benedikt von Melas

Kray-Melas 001

Une vision positive des choses est nécessaire : pour le moment il fait beau. Pour éviter une vision plus négative, je vous recommande de ralentir votre progression en cherchant une position défensive permettant d'attendre les nouvelles de Souvorov qui a déclaré se déplacer vers Pizzeghetone et Cremone. À vous deux, vous devriez balayer la racaille française. Seul, cela paraît plus délicat.
J'ai transmis le message. Dans un des pires scénarios, vous pouvez toujours vous replier sur Mantoue et la réserve d'artillerie.

Cordialement,
B.K.v.T.u.K., F.

Ordres pour la nuit :

Citation :

_les forces de cavalerie doivent allumer le minimum de feux de camps et de façon à ce qu'ils soient le moins visibles depuis l'ouest.
_Des éclaireurs sont envoyés en avant afin de détecter les feux ennemis.
_Plusieurs patrouilles sont envoyées le long du petit cours d'eau (C. Ponzon, S. Giacomo, le pont au nord et Garione) afin d'y être opérationnel dès le levée du soleil : voir l'état des différents ponts, trouver les éventuels passages à gué et les lieux propices à la défensive.

Le 3 mai, peu avant l'aube

Le reste de la colonne Fröhlich a commencé à se rassembler il y a une ou deux heures avec notre avant-garde de cavalerie, à peu près à mi-chemin de Pianeda et San Giacomo. Comme rapporté précédemment, sa cavalerie a été sérieusement entamée et le reste de l'unité est démoralisée et grandement désorganisée. Les Français n'ont pas pressé leur avantage après la tombée de la nuit et se sont arrêtés à quelques kilomètres à l'est de Crémone.

MESSAGE DU MARECHAL SOUVOROV

Citation :

Deuxième message.

Bujalora, 2 mai vers 15 heure.

Général,

J'imagine que vous devez être au courant mais la colonne Fröhlicht court un danger certain. Je vous ordonne donc d'allonger au maximum votre marche pour rejoindre au plus vite ce dernier, auquel j'ai ordonné une marche de nuit vers votre direction. Je vous ordonne de détacher une part importante de votre cavalerie pour soutenir la colonne Fröhlicht et éviter de voir cette dernière se désagréger. Je ne pense pas pouvoir être sur zone avant le 4 mai au soir. En attendant mon arrivé, vous devrez tenir votre position, vous mettrez donc en place des retranchements pour aider votre défense. De mon côté j'utiliserais ma cavalerie pour menacer les arrières français, ce qui devraient les inciter à la prudence.

Général Souvorov.

Est-ce que la cavalerie peut débuter la mise en place de retranchement ?
Est-ce que tous les survivants de Fröhlich sont arrivés ou y-en a-t-il encore sous la menace française sur la route de Crémone?
Pour le relief, on est dans une belle plaine ?
Ne fais pas avancer le chrono pour moi, je donnerai des ordres dès que tu auras répondu à mes questions.

Non, pas la cavalerie. Et la colonne Fröhlich n'est pas vraiment en état.
Tout ce qui reste des unités de Crémone et Pizzeghettonne est là. Pertes non encore évaluées précisément, cela viendra au cours de la journée.

Oui, c'est de la belle plaine, aucun obstacle naturel d'importance.

OK
Ordres :

Citation :

L'infanterie continue d'avancer mais j’arrêterai peut être son mouvement avant d'atteindre la rivière.
La cavalerie poursuit jusqu'à la rivière, fait la chasse aux patrouilles adverses et continue d'envoyer des éclaireurs en suivant les ordres que j'ai donné à la tombée de la nuit. Que les éclaireurs m'informent rapidement histoire que je sache s'il est pertinent de poursuivre jusqu'à la rivière afin de s'y retrancher où s'il est préférable de le faire immédiatement.

Le 3 mai, durant la matinée

La colonne s'est mise en route sans problème particulier. Fröhlich a rejoint le QG pour faire son rapport : peu d'éléments nouveaux en fait, juste confirmation de son assurance d'avoir eu à affronter le gros de l'armée d'Italie. Il pense avoir perdu pas loin de 3000 hommes, dont environ 500 cavaliers, lors des combats autour de Crémone, où il estime avoir combattu à près de 1 contre 5.

Des reconnaissances françaises ont été repérées et repoussées sans ménagement dans le secteur de P. San Giacomo.