QG du général DILLON, avant-garde de l'Armée du Nord

Ah oui mais bon, c'est tout le problème de la coordination entre armées différentes dans une situation sous pression...

Le Veneur n'est pas encore en déroute, on peut donc espérer qu'il résiste encore.
Stengel pense pouvoir tenir le temps qu'il faudra, l'arrivée sur sa droite des hommes de Kellermann a été bien accueillie. Maintenant il ne cracherait pas sur des renforts rapides, surtout si Le Veneur venait à craquer définitivement.

Tu peux en effet tenter le passage des messages par Stenay et Servisy, la ligne autrichienne s'est nettement décalée sur votre droite depuis la (re)prise du village.

Ouf, Donc je présume et espère que si je les rallie en personne, ils résisteront dos au mur sur la route, et Stengel ne s'effondrera pas.

Bon, quand il faut, il faut hein, pis si j'y laisse ma peau Lolo pourra proposer mon poste à KP sans remords...

Ah, c'est clair que c'est le bon moment pour te faire voir et agiter du panache blanc... euh, bleu blanc rouge.

Les ordres donc :

Stengel doit résister le long de la route. Je pense qu'il sont bien conscients qu'il n'y a plus d'autre solution de repli. Je réponds gentiment à Stengel que je n'ai pas de renforts à lui accorder, à moins que je me mette à les pondre. Les seuls renforts qui arriveront viendront de derrière les Autrichiens. Je l'informe qu'à partir de midi il passe sous les ordres de Kellermann, jusqu'à mon retour à ses côtés (ou pas !). Qu'il se prépare néanmoins à une défaillance de Le Veneur, et dans ce cas il devra décrocher vers Muratel.

Le Veneur doit se rétablir sur la route, entre Stenay et Stengel. Si c'est possible, qu'il resserre son dispositif par la droite, on laisse tomber Stenay si besoin.

Estafettes vers Kellermann :

"11h,

Citoyen général,

La division Le Veneur vient de lâcher prise, et reflue vers Stenay plus ou moins (et plutôt moins que plus) en ordre. Stengel tient encore le long de la route, mais il n'a plus aucune réserve, l'infanterie autrichienne étant parvenue à engager ses cuirassiers avant que ces derniers n'interceptent la charge des dragons, qui vous est tombée dessus. J'en suis désolé.

Je vous transfère le commandement de Stengel, je pars rallier la division Le Veneur.

Vive la Nation !

Dillon"

Estafettes vers Douzy et Dumouriez

"Stenay, 11h,

Citoyen général,

Les dragons ennemis ont chargé la division Muratel, ils sont donc occupés à l'extrême droite de notre ligne, au bord est du plateau. Les cuirassiers de Stengel malheureusement sont engagés par l'infanterie autrichienne et ont dû se replier derrière la route. Quant à Le Veneur, il reflue dans un semblant d'ordre vers Stenay.

Je transfère le commandement de la division Stengel à Kellermann, je pars rallier les hommes de Le Veneur. Si vous arrivez, signalez vous ! faites cramer les chariots ennemis, jouez du clairon, de la musette, du hautbois, attaquez ses arrières, mais manifestez vous, que diable ! Cela redonnerait un peu d'espoir à nos hommes qui depuis ce matin tentent d'arrêter le rouleau compresseur autrichien et n'arrivent qu'à grand-peine à le ralentir.

Dillon"

Et donc, je pars rallier les hommes de Le Veneur. Je passe d'unité en unité, me montrant bien, leur montrant l'exemple de Stengel qui résiste tel un mur de pierre, les exhortant à faire demi-tour et de résister sur la route. Les autrichiens ne doivent pas passer ! On les aura !

(et, cent vingt ans plus tard, un général dans le coin de Verdun maudira un Irlandais dont le nom est sur l'Arc de Triomphe car il lui a volé ses mots historiques )

BATAILLE DE STENAY, vers 12h

En dépit d'efforts désespérés pour rallier les hommes, la division Le Veneur continue de refluer, seules quelques régiments s'accrochent encore au terrain.
La division Stengel tient toujours le choc, mais le général craint l'effondrement désormais quasi certain de Le Veneur, qui pourrait l'amener à être tourné par la gauche.
Les hommes de Muratel par contre avancent nettement sur la droite.

Les cavaliers de Servisy annoncent l'arrivée d'une colonne de cavaliers par la route de Sedan. Le général Dumouriez serait à leur tête, et pourrait peser sur la bataille d'ici une heure.

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Coucou, ici la cavalerie qui arrive un poil trop tard.

1- Fais moi un rapport précis (le mieux, c'est un dessin) pour que je puisse savoir où et qui charger.
2- Maintenant, tu me fais plaisir, et si tu ne l'as pas encore fais, tu vas mettre en avant ta petite poitrine glabre sur les barricades pour donner du courage aux gars qui se font trouer la peau pour notre petit cul.

La bise.

Ooooh, je sens que je vais péter un câble...  


Bon, first things first : la division Le Veneur part en couille. Est ce que je peux encore récupérer quelque chose, et de préférence pas une balle française dans le dos ?

Pour Le Veneur, c'est cuit, c'est une question de minutes, le gros de l'unité a déjà tourné les talons et ne s'arrêtera plus.

Dans ce cas, je repars vers la division Stengel et me place à la disposition du général, qu'il m'emploie comme un capitaine sur-qualifié.

[Qu'est ce que je peux faire d'autre, franchement ?? Il y a enfin un seul capitaine de ce côté-ci des Autrichiens, je ne vais pas me glisser entre Kellermann et Stengel et rajouter une heure au délai inhérent aux manœuvres du champ de bataille ! Et je ne vais pas parasiter les manœuvres qu'il a envisagées...]

Message vers Kellermann :

"12h

Citoyen général,

Malgré mes efforts, la division Le Veneur est arrivée au bout de ses capacités de résistance et est en pleine déroute. Je reviens vers la division Stengel et me tiens à votre disposition.

Dillon"

Message vers Dumouriez

"12h

Citoyen général,



Je dénie toute responsabilité si ce plan est totalement périmé à l'heure où ça vous arrive !

Cette bataille est perdue ; néanmoins si de l'infanterie arrive d'ici 18h, il y aura peut-être encore le temps d'en gagner une autre...

Dillon"

EDIT : l'estafette pour Dumouriez n'essaie aps de passer par Stenay, plutôt fait le tour par l'Est en passant derrière Muratel. En passant par Stenay, elle risque de percuter l'avancée des Autrichiens de front.

Ok, je mets à jour un peu plus tard dans la soirée pour le tour de 13h (avec que des bonnes nouvelles, restez avec nous ) et tu pourras à ce moment là rejoindre Kellermann et visiter son enfilade.

SP a écrit:

Ok, je mets à jour un peu plus tard dans la soirée pour le tour de 13h (avec que des bonnes nouvelles, restez avec nous ) et tu pourras à ce moment là rejoindre Kellermann et visiter son enfilade.

Ça peut pas être pire (touchons du bois !)

Franchement, je peux pas faire grand chose d'autre...

Je pense ne pas être un grand clerc en prédisant que KP va mettre le paquet contre Stengel+Muratel, pour se sortir de la nasse. Au tour prochain, si le restant de la ligne française n'a pas explosé, je mettrais une ou deux brigades dans les redoutes, histoire de me préparer à encaisser l'inévitable charge de Dumosquiez.

J'espère donc que mon vénéré commandant en chef a gardé une vue claire sur la situation, qu'il a bien en tête les priorités que je lui ai répétées (le corps autrichien est la priorité, les Emigrés sont le trophée blingbling) et qu'il a tout fait pour aiguiller un maximum de troupes vers Stenay (je pense principalement à l'infanterie de Chazot, proposé hier et répété plusieurs fois aujourd'hui) pour tomber à dix contre un et de partout à la fois. En gros, j'espère qu'il n'a pas laissé le plan en pilotage automatique et s'est concentré uniquement sur le fait d'amener 4000 cavaliers dans le dos de KP, laissant les deux tiers de l'Armée du Nord l'arme au pied ou pire, partis à la chasse aux fantômes français.

Je n'ai pas peur de voir Dillon mourir, ce sont les risques du métier. Je n'ai pas peur de perdre la bataille, c'était un risque à courir. J'ai probablement mal évalué les capacités de résistance des fédérés de Le Veneur sur ses positions préparées, ainsi que le solidité des Autrichiens. Maintenant je sais ce qui m'attend, je pense qu'il y aurait des ajustements à faire au niveau stratégique (ie. l'attitude à adopter devrait plus ressembler à George Washington dans la guerre d'Indépendance américaine que Napoléon en 1804).
Par contre si Mos' s'est comporté comme Murat en oubliant le reste de son rôle en tant que commandant en chef, il mériterait une gueulante que même l'empereur d'Autriche entendra depuis son palais de Schönbrunn...

Je viens de rajouter une précision pour l'estafette vers Dumouriez, j'espère qu'il n'est pas trop tard...

(heureusement qu'on a un nombre illimité d'estafettes !)

BATAILLE DE STENAY, vers 13h

La division Le Veneur reflue en déroute au sud de Stenay. Le Veneur va faire ce qu'il peut pour rallier les fuyards, mais il n'y a guère d'espoir de les voir revenir au combat aujourd'hui.
Stengel recule pied à pied, mais le débordement par la gauche se précise.
Néanmoins, l'attaque autrichienne s'est relachée sur la droite, la ligne d'infanterie commençant à être prise en enfilade sous le feu des batteries de Muratel.

Kellermann et toi pouvez vous visiter l'un l'autre.

C'est pas brillant pour le moment. Au vu de la bataille, je me demande même comment on peut espérer gagner la campagne étant donné notre parité en terme d'effectif avec l’ennemi alors qu'il faudrait être bien plus nombreux pour tenir...
Pour la bataille de Stenay, tu sais ce qu'est une planche de bois avec un trou Keyan ? Je serai tenté de faire pivoter Stengel, son aile droite restant en contact avec l'ennemi pendant que j'avance sur lui tandis que l'ail gauche recule afin de limiter la pression qu'elle endure. De cette façon on se retrouverai peu à peu tourné en direction de la vallée avec le petit espoir d'y repousser l'ennemi, cela nous permettrait d'envisager un deuxième round demain dans de bonnes positions si Mos' débarque sur les arrières avec autre chose que de la cavalerie.

Nabulio a écrit:

C'est pas brillant pour le moment. Au vu de la bataille, je me demande même comment on peut espérer gagner la campagne étant donné notre parité en terme d'effectif avec l’ennemi alors qu'il faudrait être bien plus nombreux pour tenir...

M'en parle pas... j'ai l'impression de vouloir arrêter un rouleau compresseur en descente en le calant avec de la verrerie.

Nabulio a écrit:

Pour la bataille de Stenay, tu sais ce qu'est une planche de bois avec un trou Keyan ?  Je serai tenté de faire pivoter Stengel, son aile droite restant en contact avec l'ennemi pendant que j'avance sur lui tandis que l'ail gauche recule afin de limiter la pression qu'elle endure. De cette façon on se retrouverai peu à peu tourné en direction de la vallée avec le petit espoir d'y repousser l'ennemi, cela nous permettrait d'envisager un deuxième round demain dans de bonnes positions si Mos' débarque sur les arrières avec autre chose que de la cavalerie.

Tu veux en faire un coin ou une équerre, quoi...

Ce truc là, mais avec un trou au niveau de l'angle droit :


Edit : ça se voit pas, mais y'a une image

Juste une remarque qui me passe par la tête : il faudrait peut-être prévenir Valence/Gudule qu'ici ça ne se passe pas bien, et que si ça lâche il risque d'avoir un déferlement de 15 000 Autrichiens dans son dos...

Parce que honnêtement, si on tient encore, c'est plus pour très longtemps. Les réguliers de Stengel sont les plus solides, mais à trois contre un, avec la position la plus solide prise en enfilade et sur le point d'être tournés, c'est de plus en plus compliqué. Muratel, c'est Le Veneur en un peu plus fatigués, mais pour le moment avec un bon moral et il prend les Autrichiens de flanc, mais ça va pas durer. Clerfayt/KP (parce que c'est lui en face) va réorienter ses troupes (et s'il a un poil de jugeote, va se désengager pour reculer sur les redoutes que je lui ai gentiment laissées à disposition), et tout ce qu'on pourra faire c'est le regarder bivouaquer dans Stenay.

Au niveau de l'Armée du Nord, il y avait hier soir au niveau de Bouillon les 10 000h de Chazot, au environs de Bertrix 3000 cavaliers de ma division et 8000 fantassins + 2000 cavaliers de Duval. Les 2000 cavaliers de Chazot ont été envoyés par Dumosquiez à Sedan, ce sont peut-être ceux qui se déploient sur notre droite. Il y a encore une division de 7000 fantassins et 2000 cavaliers (des réguliers), celle de Beurnonville, mais lui vient de Maubeuge à pinces et ne doit pas être très frais.

Après, tout ça c'est sous le commandement de Dumosquiez, est ce qu'il a pensé à tous les rameuter vers ici, c'est une autre histoire...

C'est moi ou les messages précédents le mien on été complété depuis ce matin?
Pour le mouvement de Stengel je voyais plus une translation centrale ça existe ça? dans laquelle l'aile gauche recule peu à peu pour que ta division se retrouve selon un axe Nord Sud et non plus Est Ouest. Elle serait dans le prolongement de Muratel et ainsi serait moins sous la pression des Autrichiens de la vallée et ne risquerait plus de se faire tourner dans l'immédiat par l'ennemi.

Et pour les munitions, s'en est où? Cela fait quasiment 7 heures que les autrichiens combattent sans discontinuer, cela devrait commencer à poser problème non?

Nabulio a écrit:

C'est moi ou les messages précédents le mien on été complété depuis ce matin?
Pour le mouvement de Stengel je voyais plus une translation centrale ça existe ça? dans laquelle l'aile gauche recule peu à peu pour que ta division se retrouve selon un axe Nord Sud et non plus Est Ouest. Elle serait dans le prolongement de Muratel et ainsi serait moins sous la pression des Autrichiens de la vallée et ne risquerait plus de se faire tourner dans l'immédiat par l'ennemi.

Il y a eu des soucis avec l'hébergeur d'images intégré au forum, c'est pour ça qu'il y a des trucs qui apparaissent ou disparaissent.

Pour Stengel, je signale juste qu'il combat quasiment à deux contre un (et bientôt trois contre un) depuis 6h ce matin, je serais troufion moyen je n'aurais pas très envie de faire des figures de ballet, surtout sous le feu ennemi. m'est avis que KISS [Keep It Simple, Stupid] est à cette heure un principe à adopter.

J'étais tenté à midi d'ordonner à Stengel de se désengager pour faire une conversion face à l'ouest, mais je n'avais pas très envie de causer une confusion monstre avec tes ordres.

Et si Muratel avance, c'est parce qu'il frappe contre un flanc autrichien, lorsque Clerfayt réorientera sa ligne je m'attends à ce que tu aies l'impression de percuter un mur de briques.

Mais c'est effectivement une information utile à avoir : dans quel état sont les hommes de Stengel ? Vont-ils craquer parce que leur position est prise en enfilade, parce qu'ils se battent maintenant à trois contre un ou parce que les hommes de Le Veneur les laissent tomber ?

Dans le même temps, il y a une force autrichienne qui combat depuis des heurs un ennemi qui ne rompt pas alors que 8 000 gonzes lui tombent sur le râble par le flanc et bientôt par l'arrière, cela devrait avoir une incidence sur son moral.

Nabulio a écrit:

Dans le même temps, il y a une force autrichienne qui combat depuis des heurs un ennemi qui ne rompt pas alors que 8 000 gonzes lui tombent sur le râble par le flanc et bientôt par l'arrière, cela devrait avoir une incidence sur son moral.

Il n'y a plus qu'à espérer ça... mais d'un autre côté, ils viennent de mettre en déroute une division entière qui disposait de retranchements importants, donc je ne sais pas s'ils y perdent beaucoup.

Et cela ne résout pas notre problème immédiat : les réguliers de Stengel sont sur le point de se faire prendre de flanc, que fait-on ? Ses cuirassiers m'ont l'air d'être dégagés, on peut envisager de les transférer sur ton flanc droit pour renforcer ta charge de cavalerie (et éventuellement effectuer la jonction avec Dumosquiez). C'est pas exactement ce qui était prévu au départ, mais on fait ce qu'on pneu avec ce qu'on a, tant que ça roule...

Après tout, l'objectif n°1 de Clerfayt semble être de forcer la route vers Montmédy, pas de prendre Stenay : si on les laisse passer mais qu'on les harcèle avec toute la cavalerie, ça va aussi toucher leur moral. Par contre, il faudra impérativement prévenir Valence de ce qui se pointera dans son dos.

Nabulio a écrit:

Et pour les munitions, s'en est où? Cela fait quasiment 7 heures que les autrichiens combattent sans discontinuer, cela devrait commencer à poser problème non?

Théoriquement, une division a de quoi tenir une journée de bataille, il ne faut pas penser à du combat intensif où les fusils et canons tirent sans discontinuer, même au contact les échanges de feu à l'époque étaient peu intenses, et les unités tombant en panne sèche de munitions rares.

Maintenant il est quasi certain que, coupé de leurs bases et après une journée de combats, le lendemain voire même la soirée s'annonce sombre pour eux. Mais pour les grenadiers de Stengel, c'est l'après-midi qui pourrait s'annoncer sombre...

Keyan Farlander a écrit:

Mais c'est effectivement une information utile à avoir : dans quel état sont les hommes de Stengel ? Vont-ils craquer parce que leur position est prise en enfilade, parce qu'ils se battent maintenant à trois contre un ou parce que les hommes de Le Veneur les laissent tomber ?

Ca fait pas mal de raisons.

La division Stengel est comme on peut s'y attendre bien éprouvée, et l'effondrement de leur gauche les oblige de toute façon déjà à lâcher du terrain, ils feront donc dans et déjà "naturellement" la manoeuvre de repli que Kellermann préconise.
Seul problème : si la pression autrichienne ne se relâche pas rapidement, la débandade n'est plus à exclure...

Les cuirassiers se sont désengagés grâce à l'attaque de Muratel, mais sans vous donner mon avis, je déconseille le moindre transfert : si l'infanterie de Stengel finit par craquer, ses cavaliers ne serviront plus à rien.