QG du Maréchal SUCHET (JP)

Le Maréchal Suchet commande en chef l'armée de Paris. Il débute le 25 juillet à Paris. Il ne peut commander que des unités de cette armée.

A partir du 1er août, le Maréchal Suchet devra organiser l'envoi des régiments de marche destinés à envoyer des renforts aux unités de première ligne.
A partir du 5 août, l'armée de Paris recevra des unités supplémentaires directement rattachées au commandement du Maréchal Suchet.

Le général Lamarque est aux ordres du Maréchal Suchet.

Le maréchal Suchet est, avec le maréchal Davout, le plus compétent des chefs de guerre de l'armée française : il peut commander efficacement une armée importante et son engagement personnel sur le champ de bataille a fait ses preuves en Espagne et, plus récemment, dans les Alpes.

ARMEE DE PARIS

Commandant : MARECHAL SUCHET

· Corps principal
28e Division (général Mathieu) : 5000 hommes, peu expérimentés, bon moral
29e Division (général Molitor) : 6000 hommes, peu expérimentés, bon moral
31e Division (général La Bédoyère) : 5000 hommes, peu expérimentés, bon moral
Réserve d’artillerie de Paris (général l’Allemand) : batterie moyenne

· Corps de défense de Paris – général Durosnel
1e Division de Gardes Nationaux : 7000 hommes, peu expérimentés, moral tangent
2e Division de Gardes Nationaux : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent
Corps de Fédérés : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent

· Ve Corps de Cavalerie – général Sébastiani
15e Division de cavalerie : 2000 cavaliers légers, expérimentés, très bon moral
16e Division de cavalerie : 2000 cavaliers moyens, expérimentés, très bon moral

· Corps de la Loire – GENERAL LAMARQUE
30e Division (général Brayer) : 6000 hommes, expérimentés, très bon moral
Division de la Loire : 4000 hommes, peu expérimentés, bon moral
Corps de volontaires de l’ouest : 5000 hommes, peu expérimentés, moral moyen
Chasseurs de la Loire : 2000 cavaliers légers, expérimentés, bon moral

Présentation générale – situation française

Durée des opérations :
- Du 25 juillet au 25 août 1815

Déploiement initial :
- Armée de Paris dans la zone correspondante. Une division de l’armée de Paris à Meaux, Nogent et Sens.
- Suchet à Paris, Lamarque avec n’importe unité du corps de la Loire.

Organigramme de commandement :
- Suchet et Lamarque ne peuvent commander que des troupes de l’armée de Paris.

Garnisons et défenses :
- Paris est défendue par 5 000 hommes au départ, 10 000 à partir du 5 août, 15 000 à partir du 15 août.
- Fortifications importantes à Paris.

Renforts :
- Quelques divisions supplémentaires devraient rejoindre l’armée de Paris à partir du 5 août.
- Disponibilité (aléatoires) de remplacements permettant de combler les pertes à partir du 1er août, depuis Paris.

Bases logistiques :
- Paris pour toute l’armée.

Météo :
- Beau temps mais risques de pluie ponctuelle

Conditions de victoire :
- Défaite immédiate en cas de prise de Paris ou d’arrivée à moins de 5 kilomètres de Paris d’un total d’au moins 100 000 alliés avant le 5 août ou après le déclenchement de l’offensive prussienne.

Et donc, tes ordres pour le 25 juillet ?

Suchet, il parait qu'il y a des troupes à Sens et à Nogent.

Puis je avoir le contrôle des troupes de Sens ? (C'est une idée de AJ)

Déjà, on dit "Monsieur le Maréchal" !

Ensuite, Général, je vous communiquerai mes ordres par écrit dans la journée.

Pour rappel, les ordres de l'Empereur :

Napoléon a écrit:

Le Général Lamarque aura une mission difficile: sa faiblesse doit séduire l'adversaire et l'inviter à s'avancer jusqu'à Sens; pourtant, dans le même temps, il ne doit pas permettre à l’ennemi d’aller au-delà de Sens, tout en l’empêchant de reculer s’il venait à refuser le combat. Il sera alors nécessaire de l’accrocher suffisamment longtemps pour permettre aux troupes de l’Armée de Paris et du Maréchal Murat de le tourner.
Du fait de l’existence d’un axe de pénétration plus au sud, il devra également monter la garde sur l’axe Bar - Saint-Florentin – Sens, et se retirer jusqu’à Sens pour éviter l’encerclement si l’ennemi venait à progresser au sud-est. Faciliter la progression de l’adversaire depuis Troyes ou depuis Bar-sur-Seine vers Sens reste l’objectif primaire, qui doit être accompli avec le minimum de pertes.
La mise en réserve du gros de l’armée autour de Sens à l’exception d’éléments avancés chargés de faire écran et donner l’impression d’une force moindre et isolée nous semble la possibilité la plus évidente. Bien sûr, si l’ennemi faisait mine de se retirer, il pourrait être même nécessaire de prendre Troyes d’assaut : gardez vos forces à portée de voix.

Au Général Lamarque, commandant le Corps de la Loire.


Suite aux instructions de l'Empereur du 24 juillet, voici mes ordres.

Vous avancerez sur Troyes avec la 30ème division et la Division de la Loire, accompagnés des Chasseurs de la Loire qui vous serviront d'éclaireurs.

Le Corps des volontaires de la Loire restera à Sens pour s'y fortifier et continuer l'entraînement.

Vous enverrez le Corps de cavalerie du général Sebastiani sur Bar sur Seine.

Ne dépassez pas Troyes et Bar-sur-Seine sans ordre mais si vous réussissez à occuper ces villes sans coup férir, menez des reconnaissances sur Arcis-sur-Aube, Brienne et Vandeuvre.

N'engagez jamais l'ennemi mais tentez de sonder ses effectifs par des coups de mains locaux afin de faire des prisonniers et d'identifier quelles sont les unités et les effectifs que vous avez devant vous.

Si l'ennemi cherche la bataille, faites retraite sur Sens. La vie de chacun de vos hommes est précieuse pour la vie finale.

Dans tous les cas, envoyez-moi aussi souvent que possible et au moins une fois par jour un rapport précisant votre avance et ce que vous avez pu apprendre de l'ennemi.


Pour ma part, avec l'Armée de Paris, nous attaquerons Sézanne. De là, suivant les informations que vous m'apporterez, nous attaquerons Troyes, Brienne ou Châlons-sur-Marne.


Bonne chance.
Vice l'Empereur.
Vive la France.

25 juillet - Ordres pour l'Armée de Paris

Les 28ème, 29ème et 31ème division marcheront sur Sézanne depuis Nogent-sur-Seine. Des reconnaissances légères seront faites sur la route de Nogent à Troyes pour voir si l'ennemi ne tente pas une manœuvre par cette voie. Les éclaireurs interrogeront notamment la population sur une éventuelle présence ennemie.

Le corps de cavalerie éclairera l'avance de l'armée vers Sézanne et tentera d'évaluer la présence ennemie dans cette ville : unités et effectifs présents.

Suivant le rapport de la cavalerie, nous pénètrerons dans Sézanne ou nous attendrons le support de la réserve d'artillerie. Ce qui signifie que sur le rapport des premiers éclaireurs, un ordre de marche pourra être donné pour atteindre Sézanne en fin de journée.


Signé : Suchet.

Hors jeu : Mappy me donne une distance de 36 km entre Nogent-sur-Seine et Sézanne, soit 9h de marche. On est d'accord ?

Via Cassini 1815, je trouve entre 38 et 40 km (les routes coupent à travers bois et font pas mal de zig-zag), soit 9h30 de marche s'il n'y a pas d'incident.

*** RAPPORT DU GENERAL MONTBRUN, 15e Division de cavalerie ***


(vers 13 heures)


Mes avant-gardes sont entrées dans Sézanne. Aucune présence ennemie n'a été repérée, les civils confirmant que les Bavarois ont évacué la ville dès l'aube, apparemment sur la route de Fère-Champenoise.


Des détachements de chevau-légers appartenant à la division Subervie, actuellement rattachée au commandement de Sa Majesté le roi Murat, ont été repérés à l'ouest de Sézanne et devraient l'atteindre incessamment sous peu.

Au passage, tu n'as pas indiqué le déploiement des divisions de gardes nationaux et de fédérés. Comme leur nom ne l'indique pas, vous n'êtes pas du tout contraints à les placer dans Paris. Des garnisons idéales.

SP a écrit:

Au passage, tu n'as pas indiqué le déploiement des divisions de gardes nationaux et de fédérés. Comme leur nom ne l'indique pas, vous n'êtes pas du tout contraints à les placer dans Paris. Des garnisons idéales.

· Corps de défense de Paris – général Durosnel
1e Division de Gardes Nationaux : 7000 hommes, peu expérimentés, moral tangent ==> A Sens.
2e Division de Gardes Nationaux : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent ==> A Nogent-sur-Seine.
Corps de Fédérés : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent = A Paris.

Courrier à Sa Majesté l'Empereur. Copie au Maréchal Murat.

Votre Majesté,

les premiers éléments de reconnaissance ont pénétré dans la ville de Sézanne et n'y ont pas rencontré l'ennemi qui a évacué la ville à l'aube. Nous forçons la marche de notre Armée pour atteindre la ville d'ici la fin de journée. Nous prendrons alors position dans la ville.

L'ennemi semble s'être retiré sur Fers-Champenoise d'où il peut rejoindre ou Brienne ou Châlons-sur-Marne. Nous allons pousser les reconnaissances vers ces deux villes afin d'en savoir plus.


Signé : Suchet.

Au général Lamarque


Général, nos premiers éléments de reconnaissance indiquent que l'ennemi à évacuer la ville de Sézanne que nous devrions occuper à la fin de la journée. L'ennemi a pu se retirer soit sur Châlons-sur-Marne soit sur Brienne ou Troyes.

Si cette dernière option était la bonne, votre corps d'armée serait menacé. Mais il est plus vraisemblable que l'ennemi cherche à reculer pour se concentrer, Troyes devrait donc être libre.

N'hésitez donc pas à mener des reconnaissances et à me tenir informer de votre avance et de votre situation.


Signé : Suchet.

25 juillet 13h - Ordres pour l'Armée de Paris


Il est important de reprendre la ville de Sézanne à l'ennemi. L'armée devra donc entamer une marche forcée pour rejoindre la ville avant la fin de la journée.

*** MESSAGE DU MARECHAL MURAT ***

(vers 14 heures)

Citation :

Au Maréchal Suchet sur la route de Nogent à Sezanne.

Du maréchal Murat, le 25 juillet à une heure de l'après midi, sur la route de Sezanne, à hauteur de la forêt du Gault. 1/1

Monsieur,
notre objectif initial semble être vide d'ennemis, je devrais pouvoir
l'atteindre vers quatre heures de l'après midi aujourd'hui. Il va nous
falloir décider de la direction de notre progression à partir de
maintenant.
Je pense profiter de ma position et de la vitesse de
mes cavaliers pour tenter de tourner les positions bavaroises au sud en
direction de Chalons.
Sauf, bien sur, si une bataille semblait se dérouler à hauteur de Château-Thierry ou d'Epernay.

A
vous de voir s'il vous faut faire de même, ou au contraire aller
soutenir le Général Lamarque en tournant les allemands à hauteur de
Troyes.

Je vais aviser l'empereur de la situation.

La victoire est à nous !

Nos troupes sont en train de se regrouper dans Sézanne. La jonction avec les cavaliers de Murat a été établie.

(MURAT ET TOI POUVEZ DESORMAIS VOUS RENDRE VISITE L'UN L'AUTRE)

Des reconnaissances sont envoyées vers Arcis-sur-Aube pour interroger la population et reconnaître les éventuelles unités ennemies qui seraient dans la région.

*** MESSAGE DE L'EMPEREUR ***

(vers 19 heures)

Citation :

Au maréchal Suchet
jour 1, 16h00, message 1/1

Duc,

A
moins d'une menace sur votre flanc droit venant du sud, votre priorité
doit aller à la poursuite et à la destruction des forces ennemies.
Poursuivez-les et, si possible, accrochez-les ou précédez-les sur leur
objectif. En cas de présence allemande sur votre flanc droit,
coordonnez-vous avec le général Lamarque pour réduire la menace en
question. Si à défaut de pouvoir rattrapper les Bavarois vous parvenez
à briser les reins des formations allemandes plus au sud, vous n'aurez
pas perdu votre temps.

N.

Le maréchal Murat, avec la réserve de cavalerie, ont quitté Sézanne vers 16 heures en direction de Féré-Champenoise, qu'ils ont vraisemblablement dû atteindre à l'heure qu'il est.
Nos troupes sont au repos et se réorganisent.


*** RAPPORT ***

(vers 19h30)


Une importante formation ennemie marche vers Méry-sur-Seine, vraisemblablement depuis Troyes. Il est vraisemblable que la ville tombe d'ici la nuit.

Message à l'Empereur Napoléon, copie au Maréchal Murat


Votre Majesté, une importante formation ennemie a été vu à Méry-sur-Seine, entre Troyes et Sézanne. AVec mon armée, je vais me porter vers l'ennemi avec le soutien du corps d'armée du général Lamarque. Je vous tiendrai informé de la suite des évènements.

Signé : Suchet.

Les messagers envoyés au général Lamarque sont-ils revenus au camp ?

Message à l'Empereur Napoléon, copie au Maréchal Murat

Le corps de défense de Paris du général Durosnel a été ainsi organisé :
1e Division de Gardes Nationaux : 7000 hommes, peu expérimentés, moral tangent ==> A Sens.
2e Division de Gardes Nationaux : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent ==> A Nogent-sur-Seine.
Corps de Fédérés : 8000 hommes, peu expérimentés, moral tangent ==> A Paris.


Signé : Suchet.

JP a écrit:

Les messagers envoyés au général Lamarque sont-ils revenus au camp ?

Oui, d'ailleurs j'ai un message que j'aurais dû te transmettre.


*** MESSAGE DU GENERAL LAMARQUE ***

(vers 20 heures)

Citation :

16h : Sur la route de Saint Florentin, tout reste parfaitement calme
Par
contre une troupe a fait mouvement de Troyes et sera à Villemaur dans
la soirée. Aucune idée du nombre, ni de la qualité des troupes arrivant
sur Villemaur.
Troupes à Arces (Sebastiani) et Lailly (la 30° a fait
la jonction), terrains préparés pour des batailles, même si j'ai bien
compris qu'il n'en faudra pas.
Dès demain, je pense bouger les
troupes d'Arces pour éventuellement couper le ravitaillement des
troupes de Villemaur s'il s'avérait qu'il compte approcher de Paris par
Sens. Ce n'est qu'une éventualité.
Signé Lamarque

Avec même un plan ci-joint



et un commentaire joint :

Citation :

"Le général Sebastiani essaie de recruter des volontaires vers Tonnerre, Montbard, Saint Florentin et jusqu'à Bar sur Seine."

*** RAPPORT DES RECONNAISSANCES ***

(dans la soirée)


Aucune unité ennemie n'a été signalée dans le secteur d'Arcis-sur-Aube.

Cependant, l'annonce de la prise de Sézanne il y a quelques jours a provoqué un début de panique dans la ville, d'autant plus quand quelques habitants venus des zones occupées par l'ennemi ont laissé entendre que les Russes étaient arrivés et marchaient déjà sur Paris.

Quelques cavaliers allemands ont été repéré de loin en loin, apparemment des missions de reconnaissance dispersées venant soit de Troyes, soit des troupes en retraite devant le maréchal Murat.