QG du général-comte MARCHAND (Oli)

On peut pas les garder à Genève (qui a dit au fond du lac ) ? Avec le surplus d'artillerie ?

Une fois que la forteresse sera prise, oui. Pour le moment, cela va vous immobiliser un peu plus de 400 hommes à leur garde.

Ok. Bon la météo confirme que l'on ne fera pas des marches de fous pour ce 6 mars.

Je récapitule ci-dessous toute les consignes.
Vedel/Marcognet : continuent à se réorganiser pour le 6 mars. Sous les ordres de Eugène

Rouyer/Dessaix ont ordre de se rendre à Genève pour prendre enfin la ville. Le renfort d'artillerie se joint à Dessaix (puisqu'ils sont sur la même zone...). A moins qu'Oli ne fasse un contre-ordre ; départ de ces deux divisions à 7 heures.
Ces deux divisions passent donc sous commandement direct d'Oli
Bien sur, ça n’empêche pas qu'Oli fasse son ambassade pendant la nuit et présente ses hommages à Genève dès maintenant. je te laisse gérer cela.

Mermet/Quesnel/Fressinet/Pouchain au repos, hormis l'envoi de reconnaissances vers l'ennemi en fuite. Mon QG et mon alter ego restons sur place ; je rattache ce dernier à la division Pouchain.
Enfin, on finit d'abord la récupération des prisonniers et on interroge les plus haut gradés.

Comme dit plus haut - les 3000 prisonniers de Saconnex restent sur place pour le moment. les 1000 autres et ceux que je récupérerais pendant la nuit sont pour le moment sous la garde des 4 divisions Mermet/Quesnel/Fressinet/Pouchain.

les 1000 hommes de Provence ont ordre de se rendre à Sacconex (marche de jour le 6 mars) - ils attendront l'arrivée des divisions françaises qui iront vers le Nord et participeront à la garde des prisonniers en attendant.

Les 1000 hommes de Quesnel qui font le pied de grue au fort de l’écluse, continuent leur surveillance.

Le Génie a ordre de réparer immédiatement le pont de Caronge.

Voila, je pense avoir fait le tour ; je fais un C/C sur mon enfilade, en cas de nouvelle séparation.

J'envoie mon ambassade à Genève... il prend avec lui un drapeau pris à l'ennemi et un officier autrichien prisonnier (si Eugène le permet).
Ce dernier expliquera bien ce qu'il s'est passé ces derniers jours... ah ah ah.

Monsieur a le sens du spectacle.
Ton officier, met-le à califourchon sur un affut d'un des canons capturés, ça fera encore plus d'effets si tu menace de bombarder la ville avec les canons de beau-papa François

A titre purement indicatif, l'Empereur vous a sommé, si jamais vous repreniez Genève, de faire mettre aux fers l'ensemble des édiles locaux et de faire lever une contribution exceptionnelle sur la population bourgeoise.
Histoire de leur apprendre ce qu'il en coûte d'ouvrir ses portes à l'ennemi...

Après si Marchand veut incendier quelques maisons, j'imagine que ça ne posera pas de problème.

SP a écrit:

A titre purement indicatif, l'Empereur vous a sommé, si jamais vous repreniez Genève, de faire mettre aux fers l'ensemble des édiles locaux et de faire lever une contribution exceptionnelle sur la population bourgeoise.
Histoire de leur apprendre ce qu'il en coûte d'ouvrir ses portes à l'ennemi...

Après si Marchand veut incendier quelques maisons, j'imagine que ça ne posera pas de problème.

De quoi les engager a capituler... ca va leur faire plaisir.

Oui, pour le moment, on ne leur parle pas des plans de Napoléon... (mais plus tard...)

Sinon, quelques réflexions qui me viennent comme ça, en vrac. Je me les écris pour y repenser en temps voulu

Tout d'abord ; la prise de Genève. Je te laisse toute latitude pour gérer la choses. Assaut, blocus, tu fais comme tu veux.

Je pense qu'il ne faudrait pas trop trainer, car Bubna en face risque de revenir. Je pense également qu'il doit lui rester 12000 hommes, mais sans bonus particulier (plus d'artillerie, moral bas...).

De mon coté, mes forces vont se reposer un ou deux jours, puis j'entame ma remontée vers Pontarlier/Besançon;

Pour toi, il faudra s'occuper sérieusement de fort l'écluse, à la suite de Genève (+ 10 PV) à se faire. Je pense te laisser outre Dessaix, ma division Quesnel. ça fera pas loin de 10000 hommes pour faire face à Bubna s'il avait des velléités de retour.
J'embarque donc tout le reste ; Je vais également détacher 400 à 500 cavaliers pour emmener les prisonniers à Chambéry. Leur missions accomplis, ils auront ordre de fusionner avec ta colonne, ça te donnera une force d’éclairage et de reconnaissance, qu'il manque à Dessaix pour le moment.

Un chose m'inquiète ; qui sont les 20000 renforts signalés par Augereau ? Est-ce les gars de Besançon ou d'autres (de Dijon par exemple...) ? Si les renforts de Dijon descendent vers Genève, ça risque encore d'être chaud. C'est pour cela que je pense prendre le renfort d'artillerie.

Les ponts sur le Rhone ; si Bubna revient, il serait bon de lui compliquer la tache. L'Arve n'est pas vraiment un obstacle, mais je vais faire rebâtir le pont de Caronge

Sur le Rhône, nous trouvons successivement d'aval en amont :
- Seyssel, en dur
- Chancy, pont provisoire
- Aire, pont provisoire
- St Georges, pont provisoire
- Geneve, un en dur et un provisoire.
Je me demande s'il ne faudrait détruire tout cela, une fois que nous serons rive droite du Rhône, pour empêcher Bubna de nous rejoindre ou de venir aider l'armée du midi Autrichienne (bon évidemment, ça le forcerait à aller vers Lyon... mais a t-il encore les moyens de s'emparer de cette ville ?

Le 6 mars vers 10h

Les divisions de Dessaix et Rouyer, accompagnées du train d'artillerie, sont en train de se remettre en position dans le secteur de Genève. Elles devraient être en mesure de reprendre les actions contre la garnison autrichienne d'ici l'après-midi.

Une entrevue a pu être obtenue avec les autorités municipales, visiblement très inquiètes de la tournure des événements. Pas encore de contact avec la garnison autrichienne.

SP a écrit:

Le 6 mars vers 10h

Les divisions de Dessaix et Rouyer, accompagnées du train d'artillerie, sont en train de se remettre en position dans le secteur de Genève. Elles devraient être en mesure de reprendre les actions contre la garnison autrichienne d'ici l'après-midi.

Une entrevue a pu être obtenue avec les autorités municipales, visiblement très inquiètes de la tournure des événements. Pas encore de contact avec la garnison autrichienne.

Dès que possible, on bombarde et dès que possible, assaut contre la garnison*. Depuis le temps qu'on tourne autour de Genève, j'en ai ma claque d'attendre.


*Sauf si la ville ouvre ses portes bien sûr.

D'ailleurs, on envoie un nouvel émissaire immédiatement:

"Mes troupes se mettent en placent et vont entamer le bombardement de la garnison -et donc probablement de la ville- dès que possible.
Ma détermination est grande et je n'épargnerai la ville que si les portes nous sont ouvertes immédiatement.
Contactez le plus vite possible vos "protecteurs" autrichiens et qu'ils se rendent sans délai. C'est votre seul espoir d'éviter les destructions... Mon action à Annemasse prouve qu'il faut tenir compte de ce que je dis !
Soyez certain que je pourrai me montrer magnanime si vous nous facilitez la tâche. "

Les autorités municipales sont parfaitement coopératives, voire obséquieuses, et jurent de faire leur possible pour favoriser nos opérations - tout en réitérant force serments de fidélité. Le maire Maurice, accusé d'avoir encouragé la proclamation de la République début janvier et d'avoir contraint le reste du conseil à appuyer les exigences de Bubna, aurait déjà été mis en détention.


Le général Georgy, commandant de la garnison autrichienne, a fini par dépêcher un message, via les émissaires de la municipalité, faisant savoir que s'il comprenait parfaitement la situation sans issue de sa troupe suite à la défaite de Bubna, il ne pouvait décemment accepter une capitulation sans conditions, d'autant plus qu'il dispose de plusieurs pièces lourdes saisies aux arsenaux de la ville.

Je passe pour assister au spectacle [/popcorn...]

Pour info, j'ai envoyé un message de demande de reddition au fort l'écluse, on sait jamais...
Sinon, l'ennemi file au plus loin, et mes hommes se reposent. Il faudra une journée de plus pour Vedel/Marcognet.

L'assaut proprement dit sera techniquement possible à partir du 7 mars 12-13h. Avec l'artillerie, les divisions Dessaix et Rouyer sont amplement suffisantes pour assurer la prise de la forteresse, sauf renforts ennemis...

Bon, je réponds à l'Autrichien:
Je propose une reddition avec les honneurs en fin de journée après canonade de part et d'autre.
L'honneur sera ainsi sauf...
En cas de résistance inutile, je ne promet pas qu'il y aura autant de mansuétude.

On fait savoir aux édiles la position autrichienne.
On fait aussi savoir qu'on va se canoner jusqu'au soir.
Que la population se mette aux abris.
On fait savoir que si les autorités apportent du ravitaillement à mes troupes, cela sera apprécié.

Bon, on peut étendre le délai à demain matin...

Ça fera de l'animation cette nuit...

Pendant l'après-midi du 6 mars

Le général Georgy a transmis une dépêche par l'intermédiaire d'un édile de Genève. Il remercie le général Marchand pour sa considération mais estime que son devoir de soldat et son honneur l'obligent à résister dans la mesure du possible. Il lui est par conséquent impossible d'accepter l'offre de capitulation qui lui a été transmise.

Bon... on bombarde et on lancera l'assaut à la première occasion.
Pas de quartier (ça nous prendra peut être plus de temps)

Les bombardements ont débuté tandis que Dessaix et Rouyer font les préparatifs pour une attaque d'ici demain midi.
Le général Dessaix signale que les drapeaux et cocardes noirs, symboles de la république de Genève et abondamment visibles les jours précédents, ont presque totalement disparu, étrange...

Les Autrichiens répondent à nos tirs en visant largement au-dessus de la ville. Peu d'efficacité jusque là.

Dans la soirée du 6 mars

Les bombardements continuent tandis que Dessaix et Rouyer poursuivent les préparatifs. Les contacts avec la municipalité de Genève se sont avérés relativement cordiaux - même si la population elle-même semble loin de partager le même enthousiasme - et une quantité de matériel importante nous a été livrée, provenant apparemment des dépôts autrichiens.

Le 7 mars, vers 10h

L'artillerie a opéré une intensification des bombardements depuis l'aube, alors même que Rouyer et Dessaix entament les derniers préparatifs pour un assaut de vive force contre le réduit autrichien.
Le gros de l'armée d'Eugène est en transit en direction de Saconnex et passe en ce moment même non loin de notre zone d'opération.

Un message officieux du général hongrois Georgy a été transmis via un des édiles genevois.

le général GEORGY a écrit:

Monsieur le comte,

mon devoir de soldat m'oblige à résister jusqu'à la dernière extrémité.
Après une nuit passée à écouter les supplications d'une population civile qui craint les malheurs qu'un combat acharné pourrait lui apporter, après ceux d'un blocus et de bombardements, je me résous cependant à penser que tout ce qui pouvait être fait a été fait, et qu'une prolongation de notre résistance ne resterait finalement dans les annales que comme une marque de cruauté et non de vaillance.
C'est pourquoi, en dépit de mes réserves précédentes, je suis prêt à accepter de vous remettre le bastion de Genève afin de ne pas inutilement rajouter au malheur des temps.
Je compte sur votre mansuétude pour ne pas tenir grief de mon refus précédent, et pour proposer à mes hommes, mes officiers et moi-même des conditions de capitulation honorables.
Je rajouterais à cette simple demande qu'y soit également associée une amnistie pour les magistrats et la population de Genève qui ont pu, au nom de la continuité de leurs institutions, agir d'une manière qui peut être bien mal interprétée.

Je suis prêt à discuter des derniers termes de reddition d'ici une heure.

Général Georgy

Nous acceptons d'accorder les honneurs à la garnison.
Nous acceptons aussi l'amnistie pour les édiles.
Qu'ils restent cependant dans la ville, à disposition des nouvelles autorités.

Voilà, Genève va se rendre...

Le 7 mars, entre 12h et 13h

Après un rapide échange de missives avec le commandant de la garnison, un cessez-le-feu est immédiatement proclamé à 11h.
Après une première entrevue destinée à arranger les détails de la reddition, le général Georgy accepte les conditions proposées sans discuter davantage.
Les centaines d'hommes de la garnison sortent entre 12h et 13h au devant des détachements des divisions Rouyer et Dessaix. La population civile (du moins celle qui est restée) se montre fort courtoise vis à vis des Autrichiens, peut-être même plus que cela.

Quoi qu'il en soit, les quelques indices qui trainaient encore de la proclamation de la république semblent avoir totalement disparu, et la municipalité a déjà réinstallé les bannières tricolores aux bâtiments officiels.