QG du Prince de HESSE-HOMBOURG (Nabulio)

Le génie s'affaire à piéger le pont de Mâcon sur la Saône, au cas où l'ennemi réussisse à traverser vers Lux.
Pour le reste je ne suis pas Généralissime.

Oui, bah il va quand même falloir peut-être suppléer à lui, parce que bon, là ça commence à faire un peu beaucoup en terme d'immobilisation.

La décision est simple : soit vous restez sur le secteur de Châlons, soit vous vous repliez. Si vous n'avez pas pris de décision d'ici demain, étant donné que vos unités sont toutes très éprouvées, je validerai le repos sur Châlons, avec positionnement en défense sur St-Rémy et les mesures élémentaires de protection.
Et comme je suis bon prince, je ferai en sorte que Wartensleben et Wimpfen pressent le pas.

Le 27 février vers 12h, autour de Chalons

Nos forces se sont positionnées en défense dans le secteur de Chalons, même si pour la plupart de nos unités il s'agit davantage d'une réorganisation bienvenue.

Von Gall et Scheiter se sont formés en défense, avec l'appui de la réserve d'artillerie, dans le secteur de St-Rémy. Avec l'appui des positions fortes, leur nombre devrait faire réfléchir à deux fois une éventuelle attaque à la hussarde des Français et la cavalerie de Von Gall devrait être suffisante pour éviter de découvrir nos positions.
Les cavaliers de Lederer assurent la couverture sur la rive est de la Saône par quelques patrouilles, mais rien ne semble venir de ce secteur.

Une colonne française a quitté Tournus à l'aube dans la direction de Chalons. Evaluation difficile pour le moment, mais s'il s'agit d'un mouvement général de l'ensemble de leur armée nous devons nous attendre à une bataille dès demain.

Wartensleben et Wimpfen ont promis de faire leur possible pour nous rejoindre au plus vite, mais il ne faut pas attendre de miracle.

SP a écrit:

Oui, bah il va quand même falloir peut-être suppléer à lui, parce que bon, là ça commence à faire un peu beaucoup en terme d'immobilisation.

La décision est simple : soit vous restez sur le secteur de Châlons, soit vous vous repliez. Si vous n'avez pas pris de décision d'ici demain, étant donné que vos unités sont toutes très éprouvées, je validerai le repos sur Châlons, avec positionnement en défense sur St-Rémy et les mesures élémentaires de protection.
Et comme je suis bon prince, je ferai en sorte que Wartensleben et Wimpfen pressent le pas.

C'est exactement ce que j'avais en tête, merci.

Le 27 février dans la soirée, Chalons


Nos forces ont profité de la journée pour se réorganiser.
Aux rapports des effectifs :
Hardeck : environ 2 000 fantassins et un peu plus de 1 000 cavaliers
Wied-Runckel : un peu plus de 5 000 fantassins et environ 200 cavaliers
Lederer : un peu plus de 1 000 cavaliers
Von Gall : environ 2 000 fantassins et un peu plus de 500 cavaliers
Scheiter : environ 4 500 fantassins et environ 800 cavaliers

Le moral global est correct.

Von Gall et Scheiter, ainsi que l'artillerie, ont sécurisé St-Rémy. Les Français semblent avoir stoppé leur avance au sud de St-Ambreuil. De nombreuses patrouilles ont testé notre dispositif mais la cavalerie de Von Gall a pu empêcher toute reconnaissance en profondeur.

Wartensleben indique que ses cuirassiers devraient arriver à Chalons durant la nuit. Il estime cependant que son unité sera très désorganisée et aura besoin d'au moins une journée de repos, préférablement deux.

Wimpfen se rapproche également : il estime que d'ici la nuit son avant-garde devrait être à Bey, tandis que le reste de sa colonne se regroupera à St-Maurice. L'attrition liée à la marche forcée s'avère cependant considérable et il estime que la moitié de ses hommes doivent être en train de battre la campagne jusqu'à Auxonne. Il pense donc que sauf urgence il va laisser sa colonne se réorganiser un jour ou deux avant de rejoindre Chalons.

Lederer signale des accrochages de patrouilles en nombre croissant sur la rive est de la Saône.

Carte:

Wartensleben peut faire halte à Chatenoy et y prendra une journée de repos. On verra selon la suite des évènements s'il peut prendre plus.

Cobourg fait partie de l'avant-garde de Wimpfen c'est bien ça ?

Wimpfen fait halte une journée à St-Maurice.
J'hésite à demander à Cobourg de pousser jusqu'à St-Marcel, ce nœud routier à l'air assez important. Dans quel état sont ses troupes ?

Si nos troupes de Chalons se rendent compte que C/Wi sont là, cela a-t-il un impact positif sur leur moral ?

Cobourg est en effet le commandant de l'avant-garde de Wimpfen.

Les troupes de Wimpfen sont très fatiguées, la moitié des effectifs manquent à l'appel. Même chose pour Cobourg. Tu peux toujours lui demander de prolonger sa marche, après il va sans dire que cela ne va pas arranger son état.

Le moral peut remonter avec l'arrivée des renforts, mais seulement quand ils arriveront effectivement.

A noter que pendant les journées du 28 et surtout du 1er mars un certain nombre de blessés et malades devraient revenir dans les unités qui seraient en repos. Je ferai le point unité par unité, mais comptez sur entre 2 000 et 2 500 hommes.

Cobourg et son chef peuvent donc faire halte 1 journée, mais devront être parés à lever le camp dès le lendemain pour faire jonction.
Voir à faire mouvement si des bleus déboulaient sur la rive gauche de la Saône.

Désolé pour l'absence, compañeros

Dans la nuit du 27 au 28 février


L'avant-garde de Wimpfen a pris position au niveau de Bey. Cobourg indique que ses cavaliers ont déjà repéré quelques patrouilles françaises dans le secteur.

le GQG a écrit:

Le 25 février au soir

A son excellence le prince héritier de Hesse Homburg,

le maréchal Schwarzenberg vous prie de recevoir ses salutations.
Son armée reste très occupée par ses manoeuvres destinées à égarer l'adversaire et l'induire dans un faux sentiment de confort, préalable à une contre-offensive décisive.
Il s'avère cependant que les derniers rapports laissent entendre que votre armée serait en train de reculer vers le nord, tandis que le comte de Bubna aurait pour ainsi dire abandonné Genève.

Le maréchal vous rappelle qu'il faut absolument éviter que les forces ennemies ne remontent au nord de Chalons ou ne menacent les lignes arrières de Besançon ou Belfort, sans quoi notre situation deviendrait rapidement intenable. L'Ogre paraît disposer de forces bien plus considérables que nous ne le supposions, et si nous devions le voir faire sa jonction avec Augereau ou, pire, voir l'armée d'Eugène surgir sur nos lignes de ravitaillement, tout indique que le maréchal devrait, la mort dans l'âme, reporter à plus tard ses brillants projets d'offensive.

CHALONS NE DOIT PAS TOMBER.

Cordialement,

général Radetzki, chef d'EM des armées de Sa Majesté Impériale

'Tix, est-ce que que tu peux me remplacer définitivement, il va m'être compliqué de reprendre et de m'investir dans la suite de la partie

Le capitaine est sensé couler avec son navire !

Ok, on tâchera de continuer comme ça. Bon courage en tout cas.

Fusiller le Prince pour désertion permettrait-il de remonter le moral ?

Le 28 février vers 10h, Chalons

Les Français ont initié un mouvement vers nos positions de St-Rémy. Il est vraisemblable qu'ils soient en mesure de les engager dès la fin de la matinée.

Devant St-Rémy, il y a une rivière et un pont.
On a le temps de le faire sauter, histoire de les ralentir le plus possible ?

Un recap' des effectifs en cette matinée ? On a récupéré du monde durant la nuit ?

Envoi d'une estafette vers Bubna :
28/02-10h-Chalons
Le combat décisif (final ?) est sur le point de s'engager.
Nous vous recontactons dès son issue décidée.
Bianchi

Ordre à Wartensleben de rejoindre immédiatement nos lignes à Taisey.
Ordre à Wimpfen/Cobourg de se remettre en marche immédiatement et de s'établir ostensiblement à St-Marcel, de sorte à être visible par les troupes situées sur l'autre rive de la Saône.

Faire sauter le pont reste encore possible, avec un aspect aléatoire cependant. A noter que la rivière Corne est traversable sans pont (même si cette traversée est de fait alors plus compliquée).
Pour les effectifs, je referai un compte rendu éventuellement, mais pour les unités présentes à Chalons il n'y a pas de gros changement par rapport à la veille. Pour les unités de Wimpfen et la cavalerie de Wartensleben, l'estimation est que la moitié des effectifs initiaux est pour le moment en état de combattre.

Et donc, pour ce qui est des effectifs :

- dans le secteur de St-Rémy :
Scheiter, environ 4 500 fantassins, 800 cavaliers, moral correct
Von Gall, environ 2 000 fantassins, 500 cavaliers, moral correct
réserve d'artillerie

- dans le secteur de Chalons :
Hardeck, environ 2 000 fantassins, 1 000 cavaliers, moral correct
Wied-Runckel : environ 5 000 fantassins, 200 cavaliers, moral correct
Lederer : environ 1 000 cavaliers, moral correct

- à Chatenoy :
Wartensleben, environ 1 700 cavaliers lourds, moral correct, fatigués

- à Bey :
Cobourg, environ 1 100 fantassins, 700 cavaliers, moral correct, fatigués

- à St-Maurice :
Wimpfen, environ 4 000 fantassins, 100 cavaliers, moral correct, fatigués
Greth, environ 4 000 fantassins, 100 cavaliers, moral correct, fatigués
Bentheim, environ 2 000 fantassins, 100 cavaliers, moral tangent, fatigués
Kienmayer, environ 900 cavaliers, moral correct, fatigués

OK.
On fait sauter le pont, ça ne peut qu'aider.

L'artillerie de St-Rémy se prépare à faire feu .
Les renforts Wa+C&Wi font mouvement comme indiqué précédemment.

Le pont de Chalons a bien été piégé comme ordonné à vG il y a quelques jours ?

Je ne sais pas si le fait de dire "il faudra piéger le pont dqp" peut être considéré comme un ordre ferme, mais bon, on va dire que oui.

Pour le pont de St-Rémy, le génie estime qu'il lui faudra plusieurs heures. Seul problème : les Français seront là sous peu et pourraient tenter quelque chose avant que le pont ne soit détruit. Cela va se jouer à peu de choses.

On tente le coup quand même.
Lederer et ses cavaliers doivent les couvrir le plus possible.

Vers 11h

Les Français sont en train de se mettre en bataille au sud de la rivière Corne. Ils semblent se positionner assez nettement au sud-ouest de nos positions principales, peut-être pour franchir la Corne plus en amont, à l'ouest de la rivière Orbise.

Le génie commence juste ses travaux de mise en place. Si les Français tentent quelque chose, il va être difficile de poursuivre. Lederer commence juste à entamer son mouvement vers le secteur de St-Rémy.

La colonne ennemie est estimée entre 10 et 15 000 hommes environ, avec semble t-il deux divisions d'infanterie et a priori une formation indépendante de cavalerie qui clôt la marche.

le comte de BUBNA a écrit:

Cinquième message, le 26 février dans la nuit à Saint-Maurice.

Monsieur le prince,

Tentant de gêner l'investissement de Genève par les français, mes forces ont pris position dans la soirée du 25 sur les hauteurs de Pressy et à Jussy, attendant l'arrivée de la colonne Sommariva pour le 26 dans la journée.
J'ai été pris de vitesse par les français pour la capture de la position d'Annemasse. Ce qui m'a obligé à envisager des opérations pour dégager les français de ce côté-ci de l'Arve dans la journée du 27.
Ils ne m'en ont pas laissé le temps, engageant la bataille le lendemain, dans la journée du 26 donc, vers 12h.
J'ai fait face, me semble-t-il, à 4 divisions d'infanterie et une de cavalerie, à savoir les forces qui m'ont suivie depuis Chambéry ainsi que des renforts de l'armée d'Italie.
Plus de 10 000 hommes à priori (peut-être 15 000 et plus à la fin de la journée) contre mes 7 000 (et les 4000 de Sommariva).
Ayant anticipé, compte tenu du déploiement de l'ennemi vers midi et de la puissance de mes unités, une attaque sur Pressy (position tenue par Zeischmester), j'ai fait se replier la division Bubna de Jussy en attendant l'arrivée de Sommariva.
L'ennemi n'eut pas les mêmes considérations tactiques que votre serviteur et choisit, à la vérité, de s'attaquer à la position de Jussy avec l'essentiel de ses forces.
Position laissée vide par mon repli.
Le reste de l'engagement fut fort confus, avec l'arrivée de renforts de part et d'autres (une division française de plus pour le total de 4 annoncé plus tôt et la division d'avant garde de Sommariva de notre côté) et mes forces furent méchamment malmenées tout du long et durent lâcher beaucoup de terrain.
Nous avons échappés, de peu, au pire à la nuit tombée.

Estimant de la plus haute importance de ne pas perdre Genève et ne voyant pas comment l'empêcher si je devais me replier (et vous rejoindre, car je ne pourrais pas revenir sur la ville), je vais tâcher de profiter de l'arrivée des deux grosses unités de Sommariva pour transformer l'échec de la veille en succès.

Mon seul but, pour l'heure, est de prévenir la chute de la ville et de neutraliser l'armée d'Italie, conformément à notre plan.

Si vous aviez d'autres besoin, différents ou plus pressants, je vous serais gré de m'en avertir dans les plus brefs délais, nonobstant les délais de communication malheureusement importants.

Dans l'attente de nouvelles meilleures de votre part.

Chuss !

Le prince de Lichtenstein, affairé au blocus de Besançon, a également envoyé un message signifiant que, suite aux nouvelles inquiétantes en provenance de Genève, il allait très vraisemblablement se coordonner avec le comte de Bubna pour descendre avec sa colonne vers Genève via Pontarlier.