QG du Prince de HESSE-HOMBOURG (Nabulio)

Pour parler "jeu", les renforts ne sont pas encore effectivement sur le terrain - ils ne devraient cependant pas tarder.

Vers 14h

Ca bouge côté français, mais les mouvements sont difficiles à interpréter.
La cavalerie de Wartensleben a été accrochée au niveau de la Corne par une division de cavalerie française, mais tout indique qu'il s'agit davantage d'un combat de retardement. Wied-Runckel entend déborder largement les lignes françaises avec son infanterie et a donné les ordres en conséquence, afin d'éviter d'être embouteillé par le combat de cavalerie s'il devait se prolonger.
Von Gall estime que les positions françaises face à St-Rémy restent fortes, mais pense qu'il est très probable que les Français sont en train d'amorcer une retraite.

Rien de neuf dans le secteur de Tournus.

On continue à avancer.

Entre 14h et 16h

Des foyers d'incendie se sont déclarés à plusieurs endroits des lignes françaises face à St-Rémy. Il s'agit très vraisemblablement de manoeuvres dilatoires pour couvrir leur retraite désormais évidente et, surtout, pour empêcher nos forces de St-Rémy d'engager fortement une poursuite.

Wartensleben a enfin pu sérieusement accrocher la cavalerie française avec toutes ses forces. Celle-ci s'est repliée mais reste encore en ordre.
Une division d'infanterie s'est déployée pour la soutenir mais s'est rapidement retrouvée confrontée aux unités de Wied-Runckel. La situation semble à notre avantage et les Français sont contraints à la défensive dans le secteur de Seuvrey. Il risque cependant d'être difficile de les déloger d'ici la nuit, et plus encore de les empêcher de se dérober à sa faveur.
Tout semble indiquer que plusieurs unités françaises ont déjà dû se replier vers le sud.

Un message de Cobourg, daté du début d'après-midi, indique que Tournus est sous contrôle et que les Français semblent peu décidés à tenter de la reprendre.

Kinmayer rapporte qu'il lui est impossible de franchir la Saône aux endroits indiqués sans un appui du génie. De ce fait, sauf contre-ordre, il va suivre ses instructions secondaires et tâcher de rejoindre Tournus pour la soirée.

Les ordres restent inchangés. On avance, on avance, on avance.

Aux alentours de 18h

Les forces de Wied-Runckel, appuyés par les cavaliers de Wartensleben et les unités de Hardeck, on pu s'emparer du village de Sevrey. Les forces françaises sont en retraite alors que la nuit tombe.
Wied-Runckel a engagé le mouvement vers Varennes à la suite des troupes ennemies et devrait s'en rendre maître d'ici une heure ou deux.

Les unités de St-Rémy ont traversé la corne pour appuyer notre avance générale.

L'armée française semble filer vers le sud : apparemment deux divisions de ligne et une de cavalerie demeurent vers Varennes, le reste a probablement dû filer dans le courant de l'après-midi.

Comment est la météo de cette nuit ? et de demain ?

Une fois Varennes prise les unités ayant été engagé dans les combats assurent le contrôle de la zone et se reposent.
Mouvement demain : 1h avant l'aube.

Les unités de Wimpfen, qui sont les dernières à avoir traverser la Corne, continuent le mouvement de nuit vers le sud : il faut aller porter assistance à nos troupes de Tournus.
Wimpfen doit pousser jusqu'à Senecey. S'il juge celà trop difficile, il peut stopper à Beaumont ou au pire à St-Ambreuil. Mais surtout il faut qu'il avance.

Dans la soirée du 4 mars

Wied-Runckel a pris le contrôle de Varenne vers 20h. Les Français ont décroché et poursuivent leur retraite en bon ordre, non pas vers Tournus comme nous l'avions pensé au départ, mais par la route de Cluny. Les contacts ont pu être établi par nos estafettes avec les troupes de Tournus, ce qui confirme que toute l'armée française a pris cette route vers le sud-ouest.
Wimpfen a fait sa jonction avec Wied-Runckel. Sauf contre-ordre, il va poursuivre sa marche en direction de Saint-Ambreuil.

Cobourg signale dans son dernier rapport que les Français face à Tournus ont décroché nettement vers l'ouest. La ville est totalement sous contrôle et n'est clairement plus menacée.
La cavalerie de Kienmayer est attendue à Tournus pendant la nuit.

Un peu plus de 350 Français ont été faits prisonniers dans les combats entre Seuvrey et Varenne.

Carte:

A Varennes :
Messieurs beau travail, mais restons vigilants, l'ennemi est parti en bon ordre.
Toutes les unités au rapport, nous avons besoin du bilan de nos hommes, de l'estimation des pertes ennemies et de nos éventuelles prises (artillerie ?).
Que les prisonniers soient interrogés, nous avons besoin de plus amples informations sur les troupes adverses.

La cavalerie (Lederer et Wartensleben) se regroupe sur Varenne.
Wimpfen pousse jusqu'à St-Ambreuil tant qu'il ne pleut pas. Dès l'aube demain, il doit rejoindre Tournus et y prendre le commandement des troupes (suite voir plus bas).
Que des patrouilles circulent en direction de Buxy, pour vérifier que les Français ne tentent pas une entourloupe.

Les autres peuvent établir leurs bivouacs pour la nuit.
La suite des opérations sera décidée une fois les rapports établis et étudiés.


Aux renforts venant du Nord : ralliez au plus tôt Châlons et reposez-vous-y.


Aux unités de Tournus :
Les Français refluent en direction de Cluny.
Demain dès l'aube, envoyez des troupes prendre possession de Brancion.
Kinmaier, qui doit vous avoir rejoints ce 4 mars, organise des patrouilles en direction de St-Gengou et jusqu'à Mâcon.
Wimpfen vous rejoindra ce 5 mars.
Une fois arrivé sur place, on avise de la suite des opérations : pousser sur Mâcon ou sur St-Gengou.


Message à Bubna et à Schwartzenberg :
4 mars vers 20h
Avons affronté l'ennemi dans les faubourgs de Châlons. Les avons fait décrocher (350 prisonniers) et avons aussi repris Tournus.
Envisageons de pousser sur Mâcon dans les jours qui viennent.



@SP : on en fait quoi des prisonniers ? Faut-il organiser quelque chose ? Nous sommes des gentilshommes (on ne les envoie pas se noyer dans la Saône) ?

Pour les prisonniers, généralement je gère en arrière plan - il y a un détachement qui se crée (1 homme pour 10 prisonniers) et qui les emmène jusqu'à la ville ou la forteresse la plus proche. Ici c'est tout simple, ils seront détenus à Chalons.

Je te fais un bilan des effectifs dans un instant - pendant la nuit du 4 au 5 "in game".

Pendant la nuit du 4 au 5 mars, près de Varenne

Nos formations de cavalerie sont en train de se regrouper à Varenne. Leur mouvement devrait être achevé vers 1h du matin.
Wimpfen a pris le contrôle de Saint-Ambreuil sans problème particulier.

Les Français semblent poursuivre leur mouvement de retraite de nuit, et ce malgré la pluie battante.

Confirmation que la route vers Tournus est totalement dégagée.


Les différents rapports arrivés depuis la soirée permettent de dresser le bilan suivant des effectifs :

SCHEITER : environ 5 200 fantassins, 800 cavaliers, frais, moral correct, artillerie faible
HARDECK : environ 1 500 fantassins, 1 000 cavaliers, relativement frais, bon moral
WIED-RUNCKEL : environ 5 500 fantassins, un peu moins de 150 cavaliers, relativement frais, moral tangent
VON GALL : environ 2 200 fantassins, 700 cavaliers, frais, bon moral
WIMPFEN : environ 6 100 fantassins, 200 cavaliers, relativement frais, bon moral
GRETH : environ 6 700 fantassins, 200 cavaliers, frais, bon moral

LEDERER : environ 1 200 cavaliers, relativement frais, bon moral
WARTENSLEBEN : un peu moins de 2 000 cavaliers, relativement frais, moral tangent

Les rapports pour les troupes de Tournus devraient être disponibles au matin du 5.

Nos pertes lors des combats du jour sont évaluées à 800 hommes environ, essentiellement dans les unités de Wied-Runckel et Wartensleben, dont à peu près 250 morts.
Les pertes françaises doivent probablement avoisiner les 1 000 hommes. Les prises de matériel s'avèrent relativement décevantes, les Français ayant de toute évidence organisé leur retraite de manière méthodique dès le matin. Quelques canons et chevaux pris permettront de compenser en partie nos propres pertes.

Les interrogatoires des prisonniers n'ont pour l'instant permis que de confirmer que le maréchal Augereau était bien présent avec le gros de l'armée de Lyon. Peu de données précises par contre, même pour ce qui est des effectifs, les nombres rapportés variant de 15 000 à 30 000, la vérité étant vraisemblablement entre les deux.

Demain, les unités au moral > tangent rejoignent Tournus.
Les autres se regroupent sur Varennes et s'y reposent pour reconstituer leur moral et récupérer les blessés.

Sauf précision de ta part, je vais garder l'ordre de marche actuel pour la colonne se dirigeant vers Tournus : Lederer-Wimpfen-Hardeck-Von Gall-Scheiter-artillerie-Greth.

SP a écrit:

Sauf précision de ta part, je vais garder l'ordre de marche actuel pour la colonne se dirigeant vers Tournus : Lederer-Wimpfen-Hardeck-Von Gall-Scheiter-artillerie-Greth.

Merci.

Le 5 mars, vers 8h

Nos forces, à l'exception des formations de Wartensleben et Wied-Runckel, se sont mises en route vers Tournus.

Les Français ont totalement décroché et auraient continué à marcher sur la route de Cluny pendant toute la nuit. Nos reconnaissances les ont perdues de vue.

Un message de Cobourg datant de la nuit signale que les Français ont totalement abandonné le secteur de Tournus. La cavalerie de Kienmayer est arrivée, relativement désorganisée cependant.
Les troupes de la légion de Bentheim ont profité de la journée du 4 pour consolider les positions.

Les ordres donnés aux unités de Tournus sont maintenus.
Les autres unités continuent leur chemin vers Tournus pour un regroupement en vue d'un mouvement sur Mâcon le 6 au matin.

Que Cobourg envoie des patrouilles, sur les 2 rives de la Saône, jusqu'aux portes de Mâcon.
Kiemayer repose son unité en vue des mouvements du 6 mars.

Le 5 mars vers 13h, vers Senecey

Notre colonne est toujours en marche vers Tournus, qu'elle devrait atteindre en fin de journée et début de soirée.

Les patrouilles de Cobourg signalent qu'une colonne française est arrivée à Mâcon, apparemment depuis la route de Cluny, il y a un peu plus d'une heure. Pas d'évaluation numérique pour le moment.

Message à Bubna :

5 mars 13h - entre Mâcon et Tournus -
Avons repoussé les Français sur Mâcon.
Regroupement en cours sur Tournus.

Quelles sont les nouvelles de votre côté ?

Le 5 mars, vers 18h

La tête de colonne est en approche de Tournus. Nos troupes devraient achever de s'y regrouper durant la soirée.
Les Français semblent avoir une division au niveau de Mâcon, mais il est vraisemblable que le reste de l'armée d'Augereau ne soit pas très loin.
Rien à signaler par ailleurs.

le GQG a écrit:

Général,

nous vous informons que la crise de goutte du prince de Hesse-Hombourg semblant s'aggraver, votre nomination temporaire à la tête de l'armée du Midi est confirmée jusqu'à nouvel ordre.
Le maréchal Schwarzenberg a été conforté par votre résistance dans le secteur de Chalons. Il tient cependant à vous signaler que la situation demeure cependant précaire : tant que Genève est sous la menace des Français, nos lignes de communication par la Franche-Comté restent fragiles.
Le maréchal étant un homme excessivement prudent, il estime qu'il est impossible pour lui de marcher sur Paris tant que cette menace demeure, d'autant plus que l'Ogre tient toujours Troyes.

Aussi, nous vous demandons de vous assurer au plus vite des routes menant à Besançon : si les Français devaient parvenir à se rendre maîtres de Genève tout en gardant le contrôle du carrefour stratégique de Bourg-en-Bresse, l'Etat-Major et moi-même aurions bien du mal à convaincre le maréchal de ne pas se replier vers les Vosges, ce qui s'avèrerait tout simplement désastreux pour les relations avec nos bons alliés russes et prussiens.

Faites au mieux.

Comte Radetzki, chef d'EM impérial

Dans la nuit du 5 au 6 mars

Pas grand chose de neuf à signaler. Le rassemblement à Tournus s'est achevé sans trop d'incident, même si la marche de la journée sous la pluie n'a pas été une sinécure.

Au rapport des effectifs :

à Tournus :

SCHEITER : environ 4 600 fantassins, 500 cavaliers, assez éprouvés, bon moral, artillerie diminuée

HARDECK : environ 2 100 fantassins, 1 100 cavaliers, assez éprouvés, bon moral

LEDERER : environ 1 100 cavaliers, éprouvés, bon moral

VON GALL : environ 2 000 fantassins, 600 cavaliers, plus ou moins frais, bon moral

WIMPFEN : environ 5 800 fantassins, 200 cavaliers, plus ou moins frais, bon moral

COBOURG : environ 1 700 fantassins, 800 cavaliers, frais, bon moral

GRETH : environ 6 100 fantassins, 150 cavaliers, plus ou moins frais, bon moral

BENTHEIM : environ 3 000 fantassins, 150 cavaliers, frais, bon moral

KIENMAYER : environ 1 500 cavaliers, frais, bon moral

réserve d'artillerie


à St-Ambreuil :

WIED-RUNCKEL : environ 5 000 fantassins, 200 cavaliers, moral correct, plus ou moins frais

WARTENSLEBEN : environ 1 900 cavaliers, moral correct, assez éprouvés

Les Français galopant plus vite que nous, inutile de se précipiter.

Les troupes venant de St-Rémy feront marche jusqu'à St-Albin.

Ceux qui avaient fait le voyage direct à Tournus semblent le plus en état de faire mouvement.
Je les envoie par-delà la Saône, à destination de Pont-de-Vaux puis de Feillens et enfin de la rive gauche du pont de Mâcon.
Halte à Pont-de-Vaux tant que les camarades de la rive droite n'ont pas atteint St-Albin, puis halte à Feillens alors que le gros de la troupe aura atteint Beausoleil (juste au Nord de Mâcon). Durant ce trajet, la recherche de gués doit être menée.

Les unités restées en arrière prennent également la route pour Tournus, et suivent donc avec un jour de retard. Si le temps se fait meilleur ils devraient pouvoir nous rejoindre à Beausoleil à temps pour la (tentative de) prise de Mâcon.


L'artillerie reste bien sûr avec le gros de la troupe sur la route principale.

L'ensemble des mouvements s'accompagne de reconnaissance à 1/2 journée de marche en avant.
Ceux de la rive gauche de la Saône, mèneront des recos complémentaires en direction de St-Trivier et Bagé-le-Châtel dès que Pont-de-Vaux est atteint.

Des nouvelles des renforts ? Qu'un message leur soit envoyé qu'ils doivent rejoindre Tournus ou Cuisery selon la rive de la Saône par laquelle ils arrivent. Au passage qu'ils récupèrent les hommes qui se seront remis en état sur Châlons.





Ces consignes sont-elles suffisantes, ou attends plus de précisions de ma part ?

Ca me paraît très clair.

Pour ce qui est des gués, ce sera comme du côté de Chalons, il n'y en aura probablement pas pour permettre un passage "à pieds secs" : au mieux ce seront des secteurs où un pont pourra être facilement établi par le génie.

Les renforts devraient bientôt être activés, mais le temps qu'ils arrivent sur zone (que ce soit Tournus ou Mâcon) il faudra compter plusieurs jours.

Tu me confirmes qu'en étant présent simultanément sur les 2 rives de la Saône, on a moyen de 'communiquer' (du moins de se faire signe via drapeau ou autre) ?

Pour ça oui, ça va. Au pire il y a toujours quelques barcasses qui trainent...