QG du Prince de HESSE-HOMBOURG (Nabulio)

Si vous pouviez vous décider avant la fin d'après-midi pour que je fasse la résolution en soirée...

Bon va alors pour le plan de FFFootix, on perd la ville mais il est plus réalisable que le mien.

Ok, donc je valide Lederer qui fait mouvement contre la cavalerie française pour soutenir W-R, W-R qui poursuit l'attaque, Scheiter qui recule pour éviter d'être attaqué de flanc, Hardeck qui s'efforce de reformer un front avec Scheiter.

Entre 14h et 15h

Scheiter a tenté d'engager un repli échelonné mais a subi une violente attaque, appuyée par l'artillerie française, au niveau de Cuisery par les forces lui faisant face. La situation est rapidement devenue confuse et le village a été lâché, ce qui semble avoir provoqué un début de panique chez certaines unités.
Les forces françaises du sud ont accompagné le mouvement en tentant de tourner Scheiter. Sa cavalerie a limité la casse mais la situation paraît définitivement compromise.

Hardeck a engagé son mouvement pour recoller à Scheiter mais, hors de sa cavalerie qui est venue appuyer celle de Scheiter, semble soigneusement éviter de se rapprocher des troupes françaises.

L'artillerie a commencé à se replier pour s'aligner sur le mouvement de Scheiter. Cela n'a pas empêché Wied-Runckel de refouler sévèrement la gauche française, dont certaines unités commencent à retraverser le pont. Lederer a engagé la cavalerie française et empêché son mouvement de flanc.

Pour accélérer un peu, je synthétise rapidement : Scheiter et Hardeck sont en train de se replier, pour l'instant encore en ordre mais ils sont tous les deux au bord de la rupture.
L'artillerie est en train de se replier.
Wied-Runckel et Lederer font mieux que tenir et pourraient réussir à battre l'infanterie française recroquevillée, mais ils sont désormais sous la menace de se faire déborder par le sud.

Si vous ne donnez par d'ordre particulier, la retraite va se poursuivre, Wied-Runckel et Lederer vont commencer à se désengager.

@ TIX, je continuerai bien l'assaut avec WR encore un round au moins avant de se dégager. Une préférence entre assaut et retrait?
Après on peu aussi se dire que le temps joue pour nous, un statu quo en fin de journée n'est pas une mauvaise chose pour nous (on a des renforts qui viennent par le Nord-Est et puis la campagne est encore longue et de nombreux renforts devraient arriver) et un retrait histoire de préserver nos force sans risquer un all-in aléatoire est une option qui se défend...

On n'en est pas encore là, mais comme la retraite se précise, plus vous tardez à faire se replier Wied-Runckel plus il est probable qu'il doive se séparer de ses collègues Scheiter et Hardeck : ces derniers se replieront vers Tournus, là où W-R et Lederer se retireront plus vraisemblablement vers le nord - sauf bien sûr si les Français laissent la route ouest dégagée, on ne sait jamais.

@SP Niveau cavalerie, quelle est l'estimation globale de part et d'autre?

La situation est devenue trop confuse pour avoir des estimations même à la louche. Lederer estime être en infériorité face à la cavalerie française, sans que ce soit vraiment trop handicapant.
Il est vraisemblable qu'avec celles de Scheiter et Hardeck on renverserait le rapport de forces, mais ces dernières sont bien occupées.

Il est préférable de limiter la casse, et de se replier en attendant des renforts.
Je suis d'avis d'envoyer des troupes piéger le pont sur la Saône à Tournus et de le faire sauter dès que nous l'aurons franchi.
La Saône est infranchissable.
Depuis Tournus, on pourra se réorganiser et prendre la direction du Sud en restant ce coup-ci sur la rive droite de la Saône.

Repli avec WR (et les différentes unités de cavalerie), qui semble être celui en meilleur forme, pour fermer la marche.

IL faudrait également rapidement envoyer un message à nos renforts du N-Est afin qu'ils prennent le bon chemin, ainsi qu'à Bubna.

Pour "piéger" le pont, vous devrez utiliser votre génie (rattaché à la réserve d'artillerie), mais il lui faudra plusieurs heures. Si vous arrivez à éviter que les Français n'abordent le pont de Tournus pendant la nuit, ça devrait se faire.

@SP : as-tu une petite map de l'état où on en est ?

J'en fais une par tranche de 2h... attendez donc une heure.

FFFootix a écrit:

La Saône est infranchissable.

Il ne suffit pas que vous l'affirmiez pour que ce soit vrai, mais pour le coup c'est bien le cas, traversée possible uniquement au niveau des différents ponts.

Pas certain de la pertinence de piéger le pont de Tournus. je pense que les pertes de la batailles doivent être sensiblement égales (on affinera demain j'imagine); si les Français nous suivent en direction de Tournus, il devront franchir le pont sous le feu direct de nos troupes, la ville étant contrairement à Cuisery directement sur les bords du fleuve, pas certains qu'ils s'y risquent. Après on peut le piéger préventivement mais je me rappelle à Leipzig de troupes françaises capturées car le pont par lequel elles évacuaient avait sauté trop tôt....

Bon pour les ordres WR se désengage et se rapproche de ses petites copains pour se retirer en direction de Tournus. La cavalerie couvre tout se petit monde. Je connais un officier qui va prendre cher par contre ce soir.... J'enrage car je me dis que l'on est passé à côté d'une potentielle victoire, je ne pensais pas que Scheiter and co allaient être notre ventre mou alors qu'ils étaient positionnés en défense dans la ville...

Entre 15h et 16h

Scheiter et Hardeck, couverts par leurs cavaleries, ont poursuivi leur retraite en direction de Tournus. Les Français ne semblent pas avoir pressé à leur suite.
Wied-Runckel s'est méthodiquement désengagé et a évité d'être pris de trois côtés, l'infanterie française n'ayant de toute manière pas pressé de manière significative.
La cavalerie française a poussé plus durement sur la gauche, mais Lederer pense pouvoir éviter une poursuite trop dure.

Carte:

Ils ne poursuivent pas, ils n'étaient p-ê pas en si grande forme que cela.

Je me permets d'avancer pour cette heure, vu que vos éventuels nouveaux ordres ne seraient pas pris en compte avant la fin de ce round.


Entre 16h et 17h

Wied-Runckel a subi toute la pression française, avec une tentative de débordement depuis l'unité venant de Cuisery, une action plus frontale de celle précédemment assaillie, ainsi qu'une forte attaque de cavalerie contenue par Lederer.
Au prix de féroces combats, la division a pu se dégager et se replier dans la direction de Tournus. Cela n'a pas été sans mal cependant, et Wied-Runckel lui-même a été blessé. Lederer a suivi le mouvement.

Scheiter et Hardeck ont poursuivi leur mouvement de retraite. Les Français ont suivi à distance, sans que l'on puisse vraiment parler de poursuite. Scheiter comme Hardeck signalent que leurs unités sont au bord de la décomposition et ils doutent de pouvoir soutenir le moindre engagement.

On est plus nombreux qu'eux et j'ai l'impression que sur tous les combats de la journée, les Français arrivaient à être en supériorité numérique.

Bon, à moins que vous ayez un plan pour redresser la situation, j'estime que la dernière heure du jour confirmera la retraite générale vers Tournus. A partir de 18h, la nuit sera tombée, il n'y aura plus de combat à proprement parler.
Je vous mettrai à jour dans le courant de la soirée.

Sauf intervention de votre part, vos unités vont tâcher de se rassembler à Tournus pendant la nuit. Comme elles sont encore en ordre, elles tâcheront d'éviter toute mauvaise surprise côté français - genre, au hasard, un coup de main sur le pont.

Parfait.

Pas mieux.

On a bien morflé. Je regrette de ne pas avoir collé au fleuve, je ne pensais pas qu'il allait pouvoir aussi facilement traverser et se mettre en position de manœuvre de manière étirée du Nord au Sud.

Entre 17h et 18h

Hardeck a pu se replier sans trop de problème et son infanterie a atteint le pont de Tournus.

Scheiter a laissé sa cavalerie couvrir sa retraite, plus lente. Plusieurs de ses unités sont dans le plus grand désordre. Les Français semblent presser à sa suite.

Wied-Runckel et Lederer ont continué à se replier de manière échelonnée. Les attaques françaises ont continué jusqu'à la nuit tombée mais se sont progressivement désorganisées, permettant à nos unités de se dégager.

Les pertes n'ont pas encore pu être évaluées pour le moment.
Sans surprise, tous les commandants signalent une démoralisation importante de leurs hommes. La déroute a pu être évitée - même si pour Scheiter il y a encore un risque - mais il est à espérer plusieurs jours de repos pour redonner une valeur combattive à la troupe.

Pour les heures qui viennent, Hardeck, puis Scheiter, puis Lederer et enfin Wied-Runckel vont tâcher d'organiser le rassemblement à Tournus. Celui-ci devrait être terminé pendant la nuit.

Carte:

le comte de BUBNA a écrit:

Troisième message le 19 février dans la nuit.

Monsieur le prince,

Je continue mon mouvement vers Genève.
Les forces françaises menaçant Chambéry sont à présent estimée, de manière plus sûre, à autour de 4 000  ou 5 000 hommes, en au moins deux divisions. Elles se sont regroupés autour d'Annecy.
Mais il est fort possible qu'une troisième unité ait été laissé au siège de Chambéry.

Je suis sans aucun doute en mesure d'affronter ces forces avec les deux détachements à ma disposition, mais n'ayant que peu d'informations sur l'armée d'Italie, si ce n'est qu'elle aurait franchi le mont Cenis entre le 16 et le 17 février, je préfère ne pas risquer de la croiser à l'improviste et m'en tiens à une attitude défensive et à mon mouvement de repli pour l'heure.

Dans l'attente de nouvelles de vos forces et des détachements Klopstein et Scheiter.

Le petit ourson.

Peut-on piéger le pont ?

Oui, l'artillerie n'est pas bien loin. A partir de 20h le génie qui lui est rattaché peut commencer les travaux, qui devraient se terminer si tout va bien durant la nuit.