Quartier général de Aleksandr Vasil‘evich Suvorov

On a délivré certains de nos prisonniers?

Tout semble indiquer que les prisonniers (et probablement les blessés français de la dernière bataille) ont été évacués durant la nuit dernière ou en tout début de journée. Les rapports des patrouilles sont en train d'être épluchés pour en savoir plus.

Et le gros parc d'artillerie français? Il était dans la division qu'on a malmené?

Oui, les Français ont laissé leur division se faire sérieusement écharper pour permettre le repli de leur artillerie.

Est-ce que les Français qui faisaient face à Melas continuent de retraiter ou Est-ce qu'ils se sont arrêtés à un endroit pour se regrouper?

Pour l'instant c'est la retraite générale par la route du sud, il y a une arrière garde en ordre de bataille pour contenir une éventuelle pression de votre part, mais tout se déplace.

Forte comment l'arrière garde?

Deux divisions a priori. Autour de minuit elles sont un peu au sud du village de Cornegiano (au sud de Lodi), le reste en colonne de marche sur la route.

Au rapport chef.

SP a écrit:

Deux divisions a priori. Autour de minuit elles sont un peu au sud du village de Cornegiano (au sud de Lodi), le reste en colonne de marche sur la route.

Et la division que j'ai malmenée elle est où?

Pour l'instant, si c'est possible, je voudrais que Rosenberg et Vukassovitch engage cette arrière-garde, que toute la cavalerie disponible (mes cosaques, Werneck, Seckendorff, la cavalerie des colonnes autrichiennes sauf Hohenzollern) se regroupent et contournent cette arrière-garde pour l'attaquer par derrière. Comme les colonnes de Keim et de Ott ne semblent plus aptes pour des actions agressives elles iront à Lodi se reposer et s'occuper des blessés et des prisonniers. Les colonnes Zoph et Fröhlicht me rejoindront.

Ce serait bien aussi d'avoir un rapport sur l'état de nos troupes, et de ce qu'on a pu déterminer de l'état des Français.

La division française s'est repliée sous la protection des deux autres. Pendant la nuit il n'y a plus de véritable engagement possible, ce qui facilite grandement les retraites. Vous pouvez les suivre mais n'êtes plus vraiment en contact.

Pour avoir un rapport de l'état de vos troupes, il faudrait que vous preniez le temps de vous reposer un peu.

(il y a aussi le fait que je ne suis pas chez moi et que j'ai laissé le livret de règle et les tableaux à la maison... rendez-vous dimanche soir pour les calculs précis... )

Bon du coup je pensais faire un truc comme ça :
Rosenberg, Bagration, Vukassovitch, Fröhlicht et peut-être Zoph en fonction de l'état de ses troupes vont se regrouper, avec toute la cavalerie possible (Seckendorff, Werneck, mes cosaques, et toute la cavalerie dont on peut se passée des différentes colonnes, dans l'idéal seul restera la colonne d'Hohenzollern) qui se regroupe en une seule formation.
Keim et Ott vont à Lodi s'occuper des blessés, des prisonniers, et se reposer.
Du coup pour les mouvements Keim et Ott ne font rien et se dirigeront vers Lodi, rien ne presse.
Rosenberg et Vukassovitch s'arrêtent là où ils sont, Fröhlicht et Zoph les rejoignent. La cavalerie se regroupe là également. Histoire d'être prêt demain matin.

Ensuite ou les Français continuent leur retraite et dans ce cas on envoie notre gros corps de cavalerie leur pourrir la vie avec notre infanterie derrière. Ou ils restent là où ils sont et dans ce cas on lance une nouvelle bataille.

Des suggestions général Melas?

Sinon, question à Dieu, l'arrière garde française qui nous bloquait, elle reculait aussi? Et Est-ce qu'il y a un trou entre elle et le gros des troupes françaises?

C'est du repli général, l'arrière garde se replie de manière plus échelonnée, mais il n'y a pas de moyen de la coincer et de l'encercler. De jour, vous auriez sûrement pu la casser, mais de nuit c'est de l'ordre de l'impossible.

Et est-ce qu'on a moyen de déterminer s'il s'agit d'une retraite "définitive" pour retourner dans l'Italie contrôlé par les Français ou bien ils font comme j'ai fait il y a 2 jours. Sinon j'envois quelques cavaliers suivre un peu tout ça, histoire de rester informé.

Hors de l'arrière garde, le reste semble en train de se reformer en colonnes de marche, ce qui pourrait signifier un mouvement de plus grande importance.

Ok.

Sinon je me demandais pourquoi la division française qui me faisait face été si facilement mise en pièce par Rosenberg et Vukassovitch, attaque sur plusieurs côtés? Elle était en ordre de marche ou en train de se réorganiser? C'était une unité qu'on avait déjà laminée et elle était très faible? Parce que comme cela a été présenté j'ai un peu eu l'impression qu'on l'a balayé d'un revers de main.

Disons qu'elle a été attaquée alors qu'elle avait abandonné ses positions défensives, qu'elle était inférieure en nombre et, en plus, devait résister suffisamment pour permettre au parc d'artillerie de se replier, le tout dans des conditions moins qu'optimales. Ca fait beaucoup pour une seule unité, surtout confrontée à des Russes bénéficiant de la prime "Souvorov"...

Bon après, elle ne s'est pas délitée (mais clairement, la nuit l'a sauvée).

De passage rapide, je suis très pris ces jours. @Jouky, pas de remarques particulières par rapport à tes mesures, cela me va très bien.

Je suis moi aussi "un peu" pris en ce moment.
Si vous êtes d'accord, dites moi en gros vos instructions pour cette nuit face à la retraite française qui semble destinée à se poursuivre.

Tant que vous ne prenez pas une pause, vous n'aurez pas de rapports de situation précis, mais il est évident que vos troupes, bien qu'ayant pris favorablement la retraite française, sont très éprouvées.
Un gros millier de prisonniers français a été ramassé.

Nos reco semblent laisser entendre que nos propres prisonniers auraient été déplacés à Pizzeghettone.

Les troupes Françaises se dirigent aussi vers Pizzeghettone?

Dans tous les cas on va faire ça :

Rosenberg et Vukassovitch s'arrêtent là où ils sont. Bagration, Fröhlicht et Zoph vont faire mouvement pour se regrouper avec Rosenberg et Vukassovitch.

Toute la cavalerie (Seckendorff, Werneck, mes cosaques, et toute la cavalerie dont on peut se passée des différentes colonnes) sauf Hohenzollern se regroupe en une seule formation vers Rosenberg et Vukassovitch et se prépare pour un mouvement dès demain à l'aube pour la poursuite.

Keim et Ott s'arrêtent. Demain matin ils se dirigeront vers Lodi pour s'occuper des blessés, des prisonniers, et se reposer.

Les Français suivent la route vers Bargano et Corte Olona.

Pendant la nuit du 7 au 8 mai

Les Français poursuivent leur retraite. Quelques éléments de la cavalerie de Seckendorf maintiennent le contact à bonne distance.
Nos forces ont commencé à se mettre au repos avec un soulagement évident.


Les premiers rapports sur l'état de nos troupes amènent les conclusions suivantes :

- les colonnes de Ott et de Vukassovitch sont très désorganisées et démoralisées, probablement inutiles sans un repos d'au moins 24h.

- les autres colonnes autrichiennes, y compris les cavaleries de Seckendorf et Werneck, ont été elles aussi bien secouées. La colonne Fröhlich, moins engagée aujourd'hui, est dans un meilleur état.

- les colonnes russes semblent a priori avoir gardé un moral plus satisfaisant.

- Toutes les unités, à l'exception de Bagration moins utilisé aujourd'hui, sont éprouvées voire très éprouvées.


Les pertes n'ont pas encore été évaluées avec précision. Un nombre important de blessés commence cependant à se rassembler, les premiers chiffres évoquent plus de 4000 hommes à hospitaliser.

Tsss... la poursuite va être difficile...

Une idée des pertes françaises?

Un gros millier de prisonniers... mais pour le reste, tu te doutes bien que si vous n'avez pas encore de rapports pour vous...

Vers 4h du matin

Les Français semblent en train de se rassembler dans le secteur de Bargano, de l'autre côté de la rivière Lambro.
Impossible de savoir pour le moment s'il s'agir d'un arrêt durable ou d'une pause pour se réorganiser.

Les premiers rapports commencent à arriver du côté de nos forces, confirmant l'état de fatigue général. Les rapports d'effectifs devraient commencer à tomber dans la matinée.



MESSAGE DE L'ARCHIDUC CHARLES

Citation :

Constance - Nuit du 5 au 6 mai 1799
numéro 4 pour Alex, numéro 6 pour Bellegarde.

Messieurs,

La bataille - que les historiens futures appelleront de la Thur - a eu lieu. Nous avons subit le choc d'un français très mobile et très agressif, alors que mon dispositif était assez dispersé du fait que nous comptions sur une certaine passivité française.
En plus de cela, j'escomptais dans la nuit du 4 mai faire face à 35000 hommes - calculs funestes - en fait, c'est quasiment avec 55000 hommes que Massena m'a attaqué.

Je n'ai pas la certitude des chiffres, mais ce sont 7 divisions françaises que mes forces ont du affronter. Oui, toute l'armée de Suisse. Masséna a vidé l'arrière pays helvète pour nous attaquer et nous détruire.

Et l'armée du Danube ? 35000 hommes répartis en 3 colonnes. Pas besoin de faire un dessin pour dire où est la supériorité numérique.
Et pourtant, les hommes se sont battus avec acharnement et on fait magnifiquement leurs devoirs.

J’étais personnellement avec une colonne où nous avons Mis en déroute 2 divisions françaises, dont une, semblerait-il, commandé par Mosséna lui-même.
Une autre colonne s'est battu pour également mettre en déroute une troisième division. Malheureusement, face aux renforts français (2 divisons supplémentaires), elle a disparu, les armes à la main (colonne en déroute)

La troisième colonne a tenu le choc face à deux autres divisions, mais doit désormais se replier en Souabe pour récupérer.

Que dire de ce résultat ? Autant se le dire, l'armée du Danube est hors jeu pour quelques jours. Mon frère l'empereur m'a déjà annoncé que j'allais recevoir des renforts, mais ne comptons rien avant le 15 mai. D'ici là, il y a de fortes chances que Mossena vienne mettre le siège devant Constance

Cher Bellegarde, j’aurai bien besoin de votre soutien, mais je sais que vous avez à faire dans les Grisons. Puissiez-vous écrasez les français et leur rappeler mon bon souvenir.

Et maintenant que faire ?
Il me reste une colonne en suisse que vais essayer de protéger des prochaines attaques. Dans l'absolu, la route de Zurich est ouverte, mais mes forces sont épuisés. Inutile de voir cela ! A la vue des français en déroute, peut-être les patriotes suites décideront de se révolter ouvertement...
Bref, on va former un camp retranché en attendant les renforts.

Salutations