QG du général DILLON, avant-garde de l'Armée du Nord

Au cas où tu ne l'aurais pas lu, les nouveaux mécanismes du combat tactique :

https://ludis-universalis.forumactif.fr/t199p165-qg-du-general-dillon-avant-garde-de-l-armee-du-nord#14201

Il faut aussi garder à l'esprit qu'il y a un délai entre le moment où on donne l'ordre et celui où il est appliqué, délai prenant en compte l'éloignement entre le donneur d'ordre et son destinataire (l'ordre voyage par estafette), le moral de l'unité et son expérience (forcément, des réguliers au moral au bleu fixe réagiront plus promptement que de la bleusaille démoralisée)...

Si jamais il ne le fait pas, on a le droit de fusiller Dumouriez comme ton regretté frère Théobald, par ses propres hommes pour trahison ?

Nabulio a écrit:

Si jamais il ne le fait pas, on a le droit de fusiller Dumouriez comme ton regretté frère Théobald, par ses propres hommes pour trahison ?

J'avoue très honnêtement que j'y songe parfois, et pas qu'en me rasant...

(je me contenterai néanmoins de lui pousser une gueulante que l'Empereur d'Autriche entendra depuis Schônbrunn !)

Je lance sur les instructions données précédemment ?

Yep.
Donc Muratel poursuit son assaut, cela dois permettre à Stengel de se désengager et se replier sur mon aile gauche puis sur mes arrières. Je fais attention aux mouvements des autres divisions mais le temps qu'elle montent sur le plateau je pense avoir le temps de décrocher avant.

Citation :

Sur les hauteurs de Stenay, à XX heures
général Valence,
la bataille de Stenay ne s'est pas déroulée comme nous le souhaitions, malgré une défense acharnée de Dillon et l'arrivée de mes forces sur le flanc de l'ennemi, nous devons reculer. La division Le Veneur s'est égaillée dans la nature et a fui le champ de bataille. Les hommes de Stengel admirables durant des heures risquent de lâcher sous peu, je vais tenter de couvrir leur retraite en direction de Montmédy avec la division Muratel qui tire à boulets rouges sur le flanc autrichiens en espérant que les grenadiers tiennent jusque là. Je vais demander à ma réserve de me rejoindre à Montmédy car si nous avons perdu le premier round, nous pouvons encore gagner le second car si Dumouriez nous a laissé nous débrouiller tout seul aujourd'hui, il devrait être sur les arrières de l'ennemi demain.
J'ignore quelle est votre situation mais si vous en avez fin avec les émigrés, tentez de nous rejoindre en direction de Montmédy et que votre cavalerie se dirige vers Longuyon afin de nous assurer que la route soit libre pour La Barolière.
Kellermann

Citation :

Sur les hauteurs de Stenay, le XX, à XX heures
Général La Barolière,
le premier round contre l'ennemi à Stenay a tourné à notre défaveur, nous nous replions sur Montmédy mais nous pouvons encore les battre avant qu'ils ne reçoivent de l'aide. Veuillez nous rejoindre au plus vite à Montmédy.
Ne négligez pas d'éclairer votre chemin et d'envoyer des patrouilles en direction de Longwy et Thionville afin de vous renseigner sur les déplacements ennemis.
Kellermann

Citation :

Sur les hauteurs de Stenay, le XX, à X heures
Général Lynch,
continuez de garder notre flanc Sud-Est, que la cavalerie continue de surveiller le secteur Metz-Thionville tandis que vos éclaireur doivent être envoyés tous azimuts en direction de l'Est, du Nord et du Nord-Ouest. Si jamais l'ennemi devait se rapprocher de vous décrochez en direction de Verdun. Prenez garde à votre itinéraire de repli, il est impératif qu'il soit sûr et que vous ne couriez pas le risque de vous faire encercler.
Kellermann

EDIT: j'ai changé le message pour Valence

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Citation :

Message à Kellermann:

je suis entrain de me mettre en position.

Je vais charger d'un moment à l'autre.

D'après ce que j'ai eu des messages de Dillon et de la cavalerie de Le Veneur que j'ai repris sous mon commandement, la ligne de Le Veneur s'est écroulée. Du coup, Stengel va se faire contourner et massacrer.

Un bon point, c'est que tu es entrain de les prendre de flanc.

Voici ce qu'il faut faire, je veux que tu transmettes cet ordre à Dillon, car avec la prise de Stenay et la fuite des gars de Le Veneur, je pense qu'il doit être en première ligne pour remonter le moral de Stengel.

L'ordre est le suivant :
1 - Nous allons orienter la bataille sur un front nord/sud.
2 - Stengel doit cesser le combat TOUT DE SUITE et essayer tant bien que mal de se replier sur MONTMEDY. Ses cuirassiers, s'ils sont encore en état doivent rejoindre notre côté Nord pour apporter de la percussion au niveau de ta cavalerie.
3 - Ton infanterie (avec toi à sa tête!) doit avancer vers l'ouest en bousculant l'autrichien qu'elle prend de flanc.
4 - Ta cavalerie doit impérativement fixer les dragons autrichiens afin qu'ils ne gènent pas mon action.
5 - Moi, je vais charger en première ligne de mes cavaliers pour soulager momentanément Stengel. Il y a de très fortes chances que je crève dans l'action, donc le commandement va te revenir. Mais je ne serai efficace que si tu fixes les dragons.

Sache que l'artillerie de l'armée du nord marche au taquet avec l'infanterie de Beurnonville et sera en soirée à 10km au nord de Stenay. Le reste de l'armée du Nord est du côté de Montmédy avec ordre de se mettre sous les ordres du général commandant les opérations contre les émigrés (Valence). A 17h, il faudra leur ordonner de marcher de nuit pour être ici même demain matin. Si je meurs, ce sera à toi de le faire.

T'as personne à faire marcher depuis Dun ou Verdun?

Et par pitié, obéis-moi. Keyan a volontairement mis de côté mes instructions, et voilà où nous en sommes : la cavalerie de Stengel a été incapable de se mettre en position pour soulager notre ligne, et nous sommes au bord du désastre. Je sais que "par principe" on se défie de toutes mes recommandations, qu'on juge trop dirigistes ou complexes, mais je t'en prie, fais ce que je te demande.

@ Keyan Voici le message du chef. Je pense ne pas en tenir compte, surtout que je risque de me retrouver couper de Montmédy si je continue d'avancer alors que les Autrichiens poursuivent tes forces. Je pense décrocher tout en te couvrant au mieux de mes possibilités. Je ne vois pas l'utilité de poursuivre la bataille si les renforts se trouveront à 10 km au Nord et à Montmédy à l'Ouest à la tombée de la nuit. En décrochant on peut sauver les meubles en disposant de renforts pour la journée prochaine. Tu es penses quoi?

J'ai lu dans ton enfilade et je pense que je vais embrocher le moustique façon shish-kebab !!

%$§!ù*?

Faudrait voir à vous calmer quand même, parce que si c'est pour foutre en l'air la partie, hein.

Je sens que je vais modérer pour la première fois ce forum moi.

Bon, on recule
@SP Muratel tente comme il peut de couvrir le retrait de Stengel tout en se dégageant afin de suivre le mouvement et reculer par la route de Montmédy. Ma cavalerie doit tout faire pour couvrir cette avancée rétrograde Si jamais l'ennemi menace de couper la route (par exemple en nous contournant par Stengel qui aura volé en morceau ou autre possibilité) on recule immédiatement même si cela veut dire que Stengel est au même niveau que nous et pas derrière nous. Est-ce clair (enfin surtout la fin) ?

J'envoie un message à Dumouriez comme d'habitude estafette et gardes du corps par le Nord puisqu'il semble que nous avons contourné l'ennemi par là.

Citation :

général Dumouriez,
sommes fortement pressés et sommes obligés de reculer en direction de Montmédy. Le premier round est pour l'ennemi mais le second sera pour nous, inutile de vous exposer dans une charge suicide par contre il serait bienvenu que vous asticotiez les arrières de l'adversaire pour faciliter notre repli. Nous aurons Valence avec nous demain et La Barolière dans la soirée de demain, inutile de partir dans des charges kamikazes vouées à l'échec.
Kellermenn

SP a écrit:

Faudrait voir à vous calmer quand même, parce que si c'est pour foutre en l'air la partie, hein.

Je sens que je vais modérer pour la première fois ce forum moi.

C'est juste, désolé pour l'explosion ...

Il faut dire que le nouveau système de combats (surtout les lags représentant la transmission des ordres) est assez prenant (et générateur de frustration), je passe d'un détachement engendré par un certain niveau d'abstraction à une implication comparable à celle que j'ai lorsque je joue à Football Manager, ou je trépigne en voyant les phases de jet et je maudis mes joueurs. Alors quand le CinC arrive, et dans ses premiers messages implique que je suis un couard qui se planque alors que la bataille part à vau-l'eau et dans le message suivant sous-entend que ma "désobéissance" est à l'origine de cette débandade, c'est la goutte qui met le feu au poudres, comme dirait Luis F., célèbre entraîneur de foot...

Bon, je vais faire la même chose que les Britanniques quand ils sont énervés et qu'une tasse de thé ne suffit pas : je vais... envoyer "a strongly worded letter", une lettre de protestation au ton extrêmement véhément et vindicatif.

"16h

Message au général d'opérette à la tête de l'Armée du Nord

Citoyen général,

Je tiens à vous communiquer le profond sentiment d'injustice et de colère qui m'animent (encore) suite à la réception de vos messages à midi et à 14h.

Je vous ai envoyé des messages dès mon arrivée à Stenay pour vous prévenir qu'étant donné le rapport des forces et la disproportion de qualité des effectifs vos instructions étaient irréalisables. J'ai reçu vers 6h du matin un autre plan alors que la bataille était engagée, plan qui n'aurait été possible que si la division envoyée par Kellermann était en ligne, ce qui m'était pas le cas, fait que je vous ai aussi fait part.

Privées de possibilité de manœuvre, mes hommes se sont battus vaillamment face à un ennemi entraîné et déterminé à s'échapper du piège que nous leur avons tendu, permettant à la division Muratel de parvenir jusqu'au champ de bataille et de s'y déployer. Vous comprendrez alors que les premiers messages reçus de vous au terme d'une matinée éprouvante, messages mettant en cause mon courage et accusant mon manque de coopération d'être à l'origine de la situation désespérée m'ont légèrement mis hors de moi.

Je tiens aussi à exprimer ma profonde déception en constatant que, malgré notre entretien de la nuit précédente mettant l'accent sur la fait que les Autrichiens étaient "le gros morceau", bien entraînés, souhaitant s'échapper du piège, et menés par un "fou furieux" nommé Clerfayt, la seule promesse de renforts outre la cavalerie légère divisionnaire est la division Beurnonville, une division qui vient de se taper une longue marche depuis Maubeuge, et qui ne sera qu'à 10Km du champ de bataille à la tombée de la nuit. Dois-je en déduire que l'infanterie de Chazot, les divisions Dillon et Duval (10 000fantassins+8000 fantassins+2000cavaliers+3000 cavaliers, soit 23 000 hommes !!) sont partis à la poursuite des 5000 émigrés français, voire guetter l'arrivée de l'ombre des fantômes prussiens, alors qu'à Stenay 15000 Autrichiens vont se battre avec l'énergie du désespoir ? Ceci malgré vos intentions annoncées de "lui tomber dessus à dix contre un et de partout à la fois" ?

Dillon

PS : Ce message, rédigé par un membre de l'état-major de Stengel, a été expurgé des nombreux noms d'oiseaux que l'Irlandais Dillon connaît, et reformulé afin d'être plus acceptable pour la Postérité."
L'estafette suit celle envoyée par Kellermann...

Sur la route de Montmédy, vers 17h

Comme il est adressé aux deux généraux :

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Vous me voyez désolé pour mon emportement visible dans les derniers messages que vous avez dû recevoir au cours des dernières heures.

Sauf qu'IRL, ces dernières heures ont duré deux semaines, et je ne m'attendais pas à trouver la situation qui était celle de 12h.

Donc, je demande pardon à Keyan pour mes attaques qui n'ont sûrement pas manquer de le blesser.

Maintenant, retournons au jeu :

Comme je l'ai écrit dans mon précédent message, on s'en est très bien sorti, et toutes nos unités vont passer "expérimentée". Les prochaines batailles se passeront bien mieux (il a tout de même fallu que SP me calme, hein, parce qu'entre jeudi et vendredi IRL, j'étais entré en dépression...).

Nous avons peut-être subi une défaite tactique, mais surtout, nous avons gagné une victoire stratégique.
Les terribles dragons, cavalerie "moyenne", du corps autrichien n'existent plus. En clair, KP est à la fois aveugle et sans bras. Il ne lui reste plus que ses jambes et ses épaules (mais il bénéficie toujours d'une très bonne poussée, hein...)

Ensuite? Ben KP a deux choix :
- soit il se replie sur les positions des coalisés, et file par Montmédy,
- soit il continue sont mouvement "go west", visant à assurer le passage de l'Argonne (pourquoi aurait-il foncé tête baissée sur Stenay?)

Dans le doute, je prend possession de Stenay. Je suis prêt à entasser les tonneaux de poudre pour pas qu'ils ne s'y faufilent.

Par contre, j'ai remarqué une chose :en bataille, on n'a pas le temps de communiquer. l'inertie de la bataille est telle que les messages sont déjà caducs lorsqu'ils nous parviennent. Il faut donc bien se mettre d'accord avant la bataille, puis faire confiance au bon sens de chacun. La preuve, vous avez fait de vous-même tout ce que je vous ai demandé de faire alors que je suis certain que vous avez reçu mes messages au moins une heure plus tard.

Une dernière chose : n'hésitez pas à faire marcher les gars de nuit.

Je vous tiens au courant des évènements à Stenay.

Excuses acceptées, Mos'.

Tu devrais essayer de te mettre au thé, avec du sucre...

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Pour Dillon :

Je vois que tu y vas fort sur ma tête, toi aussi... C'est quoi cette histoire de 23 000 hommes sur 5 000 émigrés? Déjà, je ne savais pas qu'ils étaient si peu. Je pensais à une division d'infanterie et, au moins, deux unités de cavalerie détachées, celles originellement au nord et au sud de Bouillon.

Ensuite, que je sache, il y a toujours le risque d'une intervention coalisée sur Bertrix, Florenville ou Longuyon. Je trouve pas stupide de préparer la défense de tout notre flanc est.

Ensuite, nous parlons de divisions positionnées se matin à Bouillon et à Bertrix. Oublions celle de Bertrix, Bouillon est tout de même à 40km de Stenay... J'ai trouvé plus efficace de l'envoyer sur Carignan.

Tu sais, si la division émigrée avait bougé vers Stenay ou avait voulu tenir Carignan, mes troupes y seraient arrivées en premier. Et puis Valence n'a qu'une division dans le secteur. JE ne sais pas si seul, il est en mesure d'affronter la division émigrée. En tout cas, moi, je suis certain que la bataille qui doit se tenir en ce moment même entre Carignan et Montmédy doit bien se passer.

Et en plus, si les Autrichiens vous suivent sur Montmédy, vous serez bien contents d'y trouver mon monde.

Et puis, franchement, A quelle heure mes gars auraient dû partir ce matin pour arriver à une heure décente pour livrer bataille à Stenay, c'est à dire 14h? Eh bien ils auraient dû partir hier soir à 22h, pour 16h de marche, dont 8 de nuit... Tout de même...

Vu...

Comme dirait l'autre, il y en aurait à r'dire, mais je ne voudrais abuser des estafettes de Kellermann ni de la patience limitée du MdJ en continuant le débat via estafettes.

Je suis donc en train de réfléchir à la bataille de Stenay à tête reposée, afin de voir ce que j'ai fait, ce qui aurait pu être amélioré, ce que j'ai loupé. C'est un peu une autocritique pour le tovaritch Mosquitov, lorsqu'il débarquera, et un peu une tentative de tirer les leçons de ce premier combat entre forces françaises et coalisées pour savoir comment mener le reste de la campagne.

Reprenons chronologiquement.
A mon arrivée à Stenay à 4h du matin ce 23, j'ai trouvé les troupes françaises déjà déployées, Le Veneur sur les fortifications et Stengel sur le plateau. Le premier plan de Mos', à savoir charger le flanc de l'infanterie autrichienne, était peu applicable, faute de supériorité numérique, et parce que Stengel n'était pas sûr de pouvoir neutraliser les dragons adverses avec ses cuirassiers, tandis que la cavalerie de Le Veneur, de par son manque d'entraînement, n'était apparemment pas capable d'opérations de haute intensité. Du coup, je n'ai pas eu de possibilité de manœuvrer jusque 9h et j'ai dû subir des attaques frontales. A ce moment là, en un contre un, il est évident que la supériorité de l'entraînement des Autrichiens a payé, même si confronté à des redoutes.

Lorsque à 9h la brigade de droite autrichienne est montée sur le plateau j'ai eu une occasion d'attaquer de flanc, le moral de la division Le Veneur était si atteint que la charge de cavalerie a fait "pschitt". En effet, la 2è brigade d'infanterie était montée sur le plateau soutenir Stengel et a encaissé une partie de l'effort principal autrichien. Comme le moral est global pour l'unité, le régiment de cavalerie pourtant non engagé a perdu son pep's.

Lorsque Kellermann est arrivé, (et après avoir encaissé une charge de cavalerie ), il a pu prendre la ligne autrichienne de flanc et a d'ailleurs bien avancé. Hélas, à ce moment là, le division Le Veneur a flanché. Et quand Muratel a commencé à bien mordre le flanc gauche de la brigade, c'est la ligne Stengel qui a commencé à être prise en enfilade, ce qui, avec la débandade de Le Veneur, a bien dû entamer son moral, et comme un château de cartes, ma ligne s'est effondrée à 14h, au moment où Dumouriez a commencé à charger.

À 14h donc, il n'y avait plus que Muratel en état de combattre, tandis que la cavalerie envoyée par Dumouriez entrait en ligne et balayait les dragons autrichiens. Et c'est aussi là que je me suis énervé connement à cause du message de Dumosquiez...

Le truc qui m'a échappé (et pas à Kellermann), c'est que la brigade d'infanterie autrichienne de gauche était prise de flanc depuis midi, et avec la cavalerie balayée, pouvait l'être encore une heure de plus. Or, comme annoncé et prouvé par l'expérience, une ligne prise de flanc flanche (ah ah) plus vite. Le deuxième point, c'est que les Autrichiens n'ont pas de divisions, contrairement à nous. Dans notre cas, la première division à flancher fut Le Veneur, la deuxième fut Stengel deux heures plus tard. Pour les Autrichiens, au contraire, si leur brigade de gauche part en couilles, c'est potentiellement toute la ligne d'infanterie qui se barre, étant donné que le moral est commun à toute l'unité... En clair, même si Muratel se retrouve à un contre trois globalement, il a une supériorité tactique locale qui fait que, en conjonction avec Dumouriez ou uniquement avec sa cavalerie, il était en mesure de remporter la victoire.

J'aurais dû rester calme, purée...

Pour résumer, on gagne en attaquant le moral ennemi. Le meilleur moyen de le faire, c'est par des attaques de flanc. Le meilleur moyen de monter des attaques de flanc, outre des surprises tactiques, c'est la supériorité numérique. Et si on a du mal à atteindre le moral des troupes, il y a toujours moyen de viser la tête, ie. le(s) joueur(s).

Je ne savais pas pour le moral unique des Autrichiens, dommage...

Nabulio a écrit:

Je ne savais pas pour le moral unique des Autrichiens, dommage...

Il est unique parce que je pense que l'infanterie ne relève que d'un corps unique et pas de deux divisions.

S'il y a deux corps en jeu dans des batailles plus grandes, cela ne sera vrai que pour un corps d'armée.

Dommage en effet. Les indices étaient là, j'aurais dû faire le rapport plus tôt. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est l'insistance de SP : "Vous voulez vraiment retraiter ?" "Êtes vous vraiment sûrs de retraiter ?". A l'école, si un prof te dit ça, c'est que tu es en train de louper quelque chose gros comme l'éléphant au milieu du corridor...

Après, ce qu'il en est vraiment, seul Dieu le sait...

Alors là si vous commencez à interpréter mes paroles tels les augures antiques, je sens que je vais bien m'amuser.

Chassez le naturel, il revient au galop

Mais si l'arbitre n'est pas impartial, où va le monde ?

Estafette pour le grand chef avec un PLCLB :

"Montmédy, le 23 Août, 23h

Citoyen général,

Notre colonne a atteint Montmédy, ou elle a été rejointe par les forces du général Valence. Ce dernier a annihilé le corps des Emigrés aux alentours de Margut avec le concours de l'infanterie de Chazot. Il a aussi pris contact avec les divisions de cavalerie Dillon et d'infanterie de Duval. Une grande moisson de prisonniers a été faite, donc le duc de Castries, commandant de la cavalerie. Par contre, le duc de Broglie serait parvenu à prendre la fuite.

Des cavaliers ont été remarqués en provenance de l'Est, probablement des reconnaissances en profondeur provenant de la force assiégeant la place de Longwy.

D'autres rumeurs laissent à penser que la place de Thionville a capitulé. Ces rumeurs identifient l'assiégeant comme une armée austro-prussienne.

La division Dillon se trouve dans les environs de Bièvre, où elle a poursuivi les rescapés du corps émigré. La division Duval a obéi à vos ordres à la lettre et se trouve à Florenville.

A Montmédy se trouvent donc les divisions Stengel, Muratel, Chazot et Valence.
Le général Stengel évalue ses pertes à 1000 hommes, et estime qu'il lui faudra trois jours pour remettre sur pied son unité.
La division Muratel semble être particulièrement éprouvée, aussi bien nerveusement à cause de la retraite, que physiquement. Il faut dire que la division vient de Metz. Ses pertes sont évaluées à 500 hommes, mais il y a probablement des traînards dans le lot.
Le général Chazot signale très peu de pertes, mais principalement une certaine fatigue et désorganisation.


Bien que le comte de Clerfayt nous ait fait parvenir des parlementaires afin de négocier son éventuelle reddition, les généraux Kellermann et Valence estiment qu'il s'agit plus de bluff afin de gagner du temps et d'endormir notre vigilance afin de filer à l'anglaise à la faveur de la nuit.
Vu l'état des troupes autrichiennes, il est peu probable qu'il prenne la route de Longwy, et nous estimons son objectif comme étant Virton. Il nous semble aussi extrêmement improbable que Clerfayt prenne d'assaut la forteresse de Montmédy, avec trois divisions aux portes...

Nous avons donc fait dresser des écrans de cavalerie afin de prévenir toute tentative de reconnaissance autrichienne que pour le garder à l’œil et empêcher autant que possible sa fuite via l'un des deux itinéraires les plus favorables, à savoir la vallée de Chauvancy vers le nord-est, ou la trouée de Quincy vers le sud. Puis-je suggérer que vous en fassiez de même ? Il serait dommageable qu'une attaque surprise bouscule vos cavaliers et permette à l'ennemi d'endommager la réserve d'artillerie, surtout que l'infanterie de Beurnonville ne doit pas être très fraîche...

Nous attendons l'aube afin de savoir comment déployer nos forces. Il me semble évident que ce déploiement va dépendre des actions ennemies.

Pour ma part, j'envisage d'aller reprendre le commandement de ma division, celle-ci étant placée à quelques kilomètres et sur le flanc de l'axe de progression autrichien. J'en profiterai pour demander à Duval de ramener sa division vers Montmédy, bien que Kellermann prévoie l'arrivée prochaine [? à corriger] de sa propre division de réguliers et de sa réserve d'artillerie sous les ordres de La Barolière.

De plus, comme vous l'avez remarqué, trop de commandants sur le champ de bataille nuit à la coordination des actions, surtout avec le délai d'une heure dû aux estafettes.

Dillon

PS : pour votre amusement, voici l'offre faite par le général Kellermann à Clerfayt :

Montmédy, 22h le XX août
Message au Comte de Clerfayt
Vous avez combattu hardiment mais votre situation est dorénavant sans issue. Veuillez trouver les conditions que nous mettons à votre reddition :
1. Déposition des armes, de l'artillerie et du train militaire immédiatement. Ils devront être conduits sans délai à Stenay accompagné du minimum de cochers nécessaire pour la tâche.
2. Vos hommes ne sont pas nos ennemis, nous faisons la guerre aux rois, pas aux peuples. S'ils prêtent serment de ne plus porter les armes contre les armée de la France pour la campagne en cours, ils seront considérés comme prisonniers sur parole et seront libres de regagner l'Autriche par un itinéraire par nous décidé.
3.Les officiers seront faits prisonniers et seront traités selon les lois de la guerre et avec tous les honneurs dus à leur rang. ils seront libérés dès que leurs troupes auront atteint une distance dans leur chemin de retour par nous décidé.
4. En cas d'entrée en Belgique de notre part, la famille de Croix de Clerfayt sera placée sous ma protection personnelle.
5. Le domaine de Clerfayt à proximité de Waudrez ne sera ni saccagé ni redistribué aux citoyens Wallons.
6. Les Wallons ont vocation à rejoindre leur frères français déjà libres. Il est donc normal de proposer au plus illustre d'entre eux, le Comte de Clerfayt de nous rejoindre dans notre lutte contre la tyrannie. Ce dernier point est laissé à l’appréciation du comte et un refus n'aura aucune conséquence en cas d'acceptation des autres points.
7. Sans réponse de votre part demain à 6 heures, nous considérerons que vous refusez notre proposition.
8. En cas d'acceptation, notre cavalerie devra voir dans l'heure qui suit les chariots quitter votre campement.
François Étienne Christophe Kellermann
"

NB : à mettre à jour selon les dernières infos, y compris la situation des réguliers !

SP a écrit:

Dans la nuit du 23 au 24 août

Toujours à la recherche de cavaliers ennemis tentant de passer nos rideaux, nos hommes ont eu la surprise de tomber sur un cavalier autrichien venant apparemment de l'est et semblant clairement peu au fait de la situation. Tentant de rebrousser chemin et fuir, l'homme a été abattu.
Le pli suivant a été trouvé sur lui.

Citation :

Au général Cleyrfat

Cinquième message.

Thionville, vingt trois août 1792 vers midi.

Feldzeugmeister,

Bonne nouvelle, Thionville est tombée. Je m'attelle dès maintenant pour que ma colonne puisse partir demain en direction de Longwy, nous devrons y être le vingt cinq, comme initialement prévus. Un dépôt devrait être construit sous peu à Aumetz, sur la route entre Thionville et Longwy. Quant à mes reconnaissances elles ont montrées qu'il n'y avait aucune grande unité dans la région de Metz.
Pour les dépôts éventuellement construits par les Prussiens je ne saurais dire, surtout que le commandant de l'avant-garde prussienne ne montre guère d'entrain dans l'attaque, j'ai du batailler dur pour garder le contrôle des Hessois le temps de faire tomber Thionville, tout pressé qu'il était de retourner au Luxembourg. Je vais essayer, et vous devriez faire de même, de le convaincre de nous rejoindre autour de Longwy, à nous trois nous pourrons rassembler près de 60 000 hommes, ce qui est devrait être suffisant pour faire face aux Français.
Il faudra également dire à Brunswick qu'au vue de la concentration des troupes françaises dans cette région il n'est plus nécessaire de faire un grand détour par la Belgique. Il pourrait immédiatement rentrer sur le territoire français.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.

Autre estafette pour Dumouriez

"Montmédy, le 24 Août, 1h [?]

Citoyen général,

Une de nos sentinelles a eu l’œil vif et le réflexe prompt, ce qui nous a permis de récolter ce message :

Citation :

Au général Cleyrfat

Cinquième message.

Thionville, vingt trois août 1792 vers midi.

Feldzeugmeister,

Bonne nouvelle, Thionville est tombée. Je m'attelle dès maintenant pour que ma colonne puisse partir demain en direction de Longwy, nous devrons y être le vingt cinq, comme initialement prévus. Un dépôt devrait être construit sous peu à Aumetz, sur la route entre Thionville et Longwy. Quant à mes reconnaissances elles ont montrées qu'il n'y avait aucune grande unité dans la région de Metz.
Pour les dépôts éventuellement construits par les Prussiens je ne saurais dire, surtout que le commandant de l'avant-garde prussienne ne montre guère d'entrain dans l'attaque, j'ai du batailler dur pour garder le contrôle des Hessois le temps de faire tomber Thionville, tout pressé qu'il était de retourner au Luxembourg. Je vais essayer, et vous devriez faire de même, de le convaincre de nous rejoindre autour de Longwy, à nous trois nous pourrons rassembler près de 60 000 hommes, ce qui est devrait être suffisant pour faire face aux Français.
Il faudra également dire à Brunswick qu'au vue de la concentration des troupes françaises dans cette région il n'est plus nécessaire de faire un grand détour par la Belgique. Il pourrait immédiatement rentrer sur le territoire français.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.

J'ai pris la liberté de promettre à cette sentinelle un fût de bière d'Orval en remerciement pour sa vigilance sans défaut.

Dillon"
L'estafette sera escortée du même luxe de précautions que celles de Kellermann, inutile de la rendre à Clerfayt...

Notes to self :

Disposition des forces à 0h le 24 :
ARMEE DU NORD (ou des ARDENNES)

Commandant en chef : DUMOURIEZ, basé à Stenay
Commandant de l'avant-garde : DILLON, basé à Montmédy

- réserve d'artillerie : 200 canons avec l'infanterie de Beurnonville, à 10km de Stenay ce soir
- division Chazot : 10000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral : Montmédy et cavalerie à Stenay
- division Le Veneur : 8000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral : Dans les bois au Sud de Stenay
- Cavalerie de l'avant-garde : 3000 cavaliers, expérimentée, bon moral Division Dillon, à Bièvre, si je suis bien
- division Stengel : 5000 grenadiers, 2000 cavaliers lourds, expérimentée, bon moral : Montmédy
- division Duval : 8000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral Florenville
- division Beurnonville : 7000 fantassins, 2000 cavaliers, expérimentée, bon moral cavalerie à Stenay, infanterie à 10Km de Stenay ce soir
- Corps Lückner : 2000 fantassins, miliciens, bon moral selon Dieu, à Châlons, et inactif pour le moment


ARMEE DU CENTRE

commandant en chef : KELLERMANN, Montmédy
commandant de la réserve : VALENCE,Montmédy

- division Lynch : 8000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral A 30km à l'Ouest de Metz (perdu le nom de la localité)
- division La Barolière : 3000 grenadiers, 1000 cavaliers lourds, expérimentée, bon moral En route pour arriver à Montmédy demain en fin d'après midi. Damvilliers
- division Valence : 8000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral Montmédy, cavalerie à Villiers devant Orval
- cavalerie Deprez-Crassier : 3000 cavaliers, expérimentée, bon moral Orval
- division Muratel : 8000 fantassins, 2000 cavaliers, peu expérimentée, bon moral Montmédy
- réserve d'artillerie : 200 canons avec La Barolière en route pour nous rejoindre

Etat des lieux :

SP a écrit:

Montmédy, vers 23h

Outre les unités de Stengel et Muratel, l'infanterie de Valence a achevé son rassemblement il y a deux heures environ, et l'infanterie de Chazot commence aussi à arriver.

Les Autrichiens ont établi leur campement à Chauvency, à quelques kilomètres à l'ouest de Montmédy. Les cavaliers de Muratel ont établi un rideau pour empêcher toute velléité d'approche ou de reconnaissance.
Cependant, il semblerait que quelques cavaliers non identifiés aient été repérés non loin de la ville en fin d'après-midi et en début de soirée. Il a été impossible de les intercepter, mais ils semblent avoir pris la direction de l'est.
Le maire de Montmédy signale qu'il aurait reçu une missive de Longwy indiquant que les Prussiens auraient engagé le bombardement de la place.





Stengel estime qu'il aura besoin d'au moins 3 jours pour redonner une valeur combative à son unité. Il s'inquiète également du sort de ses blessés, capturés très probablement par les Autrichiens ou, pour les blessés du matin, envoyés à Stenay.
De ce fait, il est difficile d'évaluer précisément les pertes de l'unité. Stengel parle de 1000 hommes perdus environ, mais ne saurait dire combien de morts dans ce décompte.

Muratel évoque principalement l'épuisement de son unité, et la nervosité des hommes, pour qui la retraite a été apparemment mal vécue. Les pertes seraient de 500 hommes, morts, blessés et disparus, mais paraîssent quelque peu exagérées, il est possible que des trainards manquent encore à l'appel.

Les fantassins de Valence auraient perdu environ 100 hommes dans les combats de Monlibert et Margut contre les forces du corps de Condé. L'unité est clairement celle qui est dans le meilleur état organisationnel et moral, même si sa cavalerie est toujours apparemment en poursuite plus au nord.
L'infanterie de Chazot a subi très peu de pertes, mais Chazot signale la fatigue et la désorganisation de son unité.

SP a écrit:

Montmédy, vers 1h du matin

La Barolière confirme que sa cavalerie est à Longuyon et son infanterie à Pillon. Des cavaliers prussiens ont été repérés menant des reconnaissances dans le secteur de Longuyon venant apparemment de Longwy. Hors de cela, la route entre Montmédy et Longuyon semble dégagée.
Lynch n'a pas eu, à l'heure où il envoie la missive, de confirmation de la chute de Thionville.

Toutes les autres unités au rapport : Duval dans le secteur de Florentville, Deprez-Crassier à Orval, la cavalerie de Valence à Villiers, la cavalerie de Dillon à Bièvre.

Pour les unités présentes à Montmédy, même si seule la colonne Stengel est clairement hors de combat, l'état des autres n'est pas fameux. Outre la division Muratel au moral tangent, les autres sont marquées par une désorganisation plus ou moins importante liée entre autres à nos marches prolongées.
On peut estimer qu'entre les morts, les blessés et les manquants, entre un quart et un tiers de nos effectifs sont hors d'état...

La colonne autrichienne n'a pas opéré de mouvement visible. Par contre, des détachements de cavaliers ont été repérés tentant de s'éclipser vers le sud à la faveur de la nuit. La plupart ont été contraints à se replier ou ont été abattus, mais il est vraisemblable de penser que plusieurs aient pu passer.

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Messieurs,

Avant de me coucher, je vous donne le premier bilan de la bataille de ce jour :

A cette heure, nous sommes maîtres du champ de bataille.

Le bilan d'un peu plus de 500 morts et 1 200 blessés Français et ""au moins"" 200 morts Autrichiens.

200 hommes que Le Veneur est parvenu à rallier vont garder nos 1 700 prisonniers Autrichiens.

Dans leur retraite, les Autrichiens ont relâché tous les hommes de Stengel qu'ils avaient pris. cheers

L'infanterie de Beurnonville et l'artillerie sont arrivées à Stenay au coucher du soleil. Demain, départ à 4h du mat', direction Montmédy. Je ne garantie pas la fraicheur des fantassins, mais l'artoche est en pleine forme, a va pétarader sec!

Je ne sais pas comment qualifier la bataille de toute à l'heure... Victoire autrichienne à la Pyrrhus? Ou bien victoire défensive française, tout simplement...

Elaboration des ordres :

Nabulio a écrit:

LordGudule a écrit:

Proposition d'ordres à destination de Nabulio

Infanterie Valence : En position dès l'aube face au camp autrichien  OK

Infanterie Chazot : En position à la droite de Valence OK

Infanterie Muratel : En réserve derrière l'infanterie Valence OK

Stengel : repos à Montmédy Pas vraiment le choix

Cavalerie Muratel : Observation du camp autrichien dès 3h du matin OK, il y a déjà un rideau de cavaliers en place

Cavalerie Valence : Marche vers Thonnelle OK quitte à pousser davantage en cas de détection de l'ennemi

Cavalerie Dillon : Marche vers Signy-Montlibert OK mais je les verrai bien avancer davantage et monter sur le plateau surplombant la vallée de Chauvancy voire dans les bois de Harauc-je-sais-pas-quoi histoire de surprendre les Autrichiens

Cavalerie Desprez : Marche vers Habay et patrouilles lancées vers Arlon, Attert et Léglise Le Habay à 30 km au Luxembourg? Je ne me suis pas impliqué dans les opérations Belgo-luxembourgeoise, je ne saurai me prononcer mais ne faudrai-til pas plutôt se replier? Nous allons détruire l'aile droite ennemie mais sommes fatigués et l'ennemi se concentre à Longwy (Cf message). je suis partisans de reculer le temps de nous refaire une santé.

Cavalerie La Barolière : reste à Longuyon et patrouille en direction de Longwy OK

Infanterie La Barolière + réserve. Marche direction Montmédy. Finalement je lui ai donné l'ordre de reculer sur Damvillers, nous sommes assez nombreux pour en terminer avec Clerfayt et comme je disais, nous sommes trop près d'une (future?) forte concentration ennemie dans le secteur de Longwy.

Infanterie Duval : Marche vers Tintigny Même remarque que précedemment, je ne suis pas au fait des opérations dans ce secteur et cette division ne dépend pas de mon commandement mais ne vaudrait-il pas mieux reculer?

Infanterie et cavalerie  Le Veneur : Repos à Mouzay OK

version finale (ou pas !) :

Nabulio a écrit:

Alors je vais faire mon Hollande en mode patron du PS et je vais tenter de faire la synthèse de nos points de vue.
J'ai, d'un point de vue manœuvrier, le rôle le plus simple, l'infanterie, je tente de détruire Clerfayt qui sera probablement en fuite. Pas grand chose à dire de plus si ce n'est que je pense après la destruction complète de l'ennemi il faudra que l'infanterie recule pour se mettre au vert le temps qu'elle récupère.
Pour moi quatre possibilités :
-Tenir contre Clerfayt s'il m'attaque pour s'ouvrir la route, peu probable.
-Aller le chercher s'il reste immobile, dans ce cas, je patienterai un peu le temps que Mos' à l'Ouest et la cavalerie au Nord se rapproche. Peu probable.
-Je le poursuis alors qu'il fuit par le Sud, la route de Montmédy à Juvugny me permettra de rapidement le rattraper, légèrement probable.
-Je le poursuis alors qu'il fuit en direction du Nord, la trouée de Chauvancy me semble l'itinéraire le plus logique, les trouées de Nepvan et Lamouilly rallongent son itinéraire et sont orientée plein Nord et non Nord-Est. La seule question : est-ce que j'envoie une de mes trois divisions en direction de Thonelle pour lui couper la route.

Keyan, tu es à la tête de la cavalerie, ton placement entre Signy et Thonne est bon, assure toi de bien éclairer ton chemin afin de réagir rapidement si Clerfayt passe par un autre côté. Si tu ne veux pas entrer dans les forêts de belle taille Ok mais juste au Sud de Vaux les Moines, une petite forêt (500m de profondeur) est à l'extrémité du plateau, se pourrait être une bonne position d'attente. Je n'en dis pas plus, tu improvisera pour les 42 300 possibilités que nous n'avons pas évoqué.

Gudule, Il serait bon que la cavalerie de Desprez revienne afin de s'assurer de l'Hallali, je manque en effet de cavalerie, la seule à ma disposition est celle de Muratel mais son moral n'est pas bon et elle a passé une partie de la nuit autour des positions de Clerfayt, elle est peut être pas très fraîche. Un positionnement vers Thonnelle comme suggéré par Keyan mais parait judicieux, on boucle la boucle et depuis Thonnelle, tu pourras t'dapter à toute situation imprévue.

Ordres pour le 24 Août

Unités sous mon commandement :
Division Dillon, à Bièvre
Cavalerie de Valence, à Villiers devant Orval
Division Duval, à Florenville (hum)


La division Dillon se met en route dès l'aube vers Thonne le Thil via Signy et Monlibert. Elle doit envoyer des écrans de cavalerie dans la direction de Chauvency-St Hubert et Chauvency Le Château, et une reco légère descend la vallée creusée par le ruisseau du Bouillon, entre les deux villages susnommés.

La cavalerie de Valence quitte Viliers devant Orval direction Thonnelle, départ à l'aube. Elle se fait précéder d'une reco légère et une reco en force, et elle garde un écran de cavalerie dans la direction des Autrichiens, à savoir Chauvency.

La division Duval reçoit l'ordre formel de rallier Monlibert en partant à l'aube.