QG du général DUMOURIEZ, commandant de l'armée du Nord

Citation :

27 août, 13h
Général Valence,
j'ai bien reçu votre message de cette nuit. Pour le moment nous en restons à notre plan premier. Une importante force prussienne marche sur Marville (50 000 hommes aux bas mots), nous allons donc continuer notre avancée rétrograde en direction de la Meuse et de la Champagne.
De votre côté, vos ordres restent les mêmes : gagnez la guerre à vous seul

Si c'est irréalisable, continuez à mener la vie dure à l'envahisseur, détruisez ses dépôts, attaquez sa cavalerie, évitez son infanterie et si nécessaire repliez-vous sur Metz.
Estafette escortée passant par Verdun/Metz/Thionville
Kellermann

Voilà ma missive envoyée à Valence

Parfait!

SP....
Mon rideau de cavalerie n'a plus d'utilité, donc je le reporte au sud de Montmedy.

Ok. Redéploiement de la cavalerie en cours, elle devrait achever son rassemblement en fin d'après-midi.

Secteur de Montmédy, vers 15h

Les unités de Chazot et Beurnonville sont en phase de rassemblement à l'ouest de Montmédy. Le commandant de la garnison a mis ses hommes en état d'alerte mais attend votre autorisation avant de sonner le tocsin.

Stengel et Le Veneur signalent achever leurs mouvements respectifs vers Stenay et Beaumont.


Duval signale depuis Virton qu'il a rassemblé pas loin de 200 prisonniers supplémentaires, provenant de fuyards des unités de Clerfayt, Cobourg ou Broglie qui avaient apparemment rallié Virton. Ils se sont immédiatement rendus dès la prise du bourg.

Les derniers rapports signalent que la prise de Marville par l'avant-garde prussienne serait imminente - et probablement effective à l'heure d'arrivée du message. La colonne prussienne déploie un dense rideau de cavalerie qui rend l'éclairage difficile. La longueur de la colonne, dont l'arrière-garde n'a pas encore quitté Longuyon, confirme cependant qu'il s'agirait bien de la colonne de Brunswick. Elle ne semble composée a priori que de contingents purement prussiens, avec une forte composante de cavalerie. D'autres rapports sont attendus.

J'ai une question à propos de La Bédoyère, sur lequel mes notes sont pour le moins confuses. Quels étaient tes derniers ordres le concernant ?

Bon, chef, quel programme de repli pour les jours à venir? Mes hommes auront enchainés deux jours de repos, ils devront être remis des leurs nombreuses marches et de la bataille de Montmédy (exception faite des blessés encore absents).

SP a écrit:

J'ai une question à propos de La Bédoyère, sur lequel mes notes sont pour le moins confuses. Quels étaient tes derniers ordres le concernant ?

Déjà, un : C'est pas La Bedoyère, c'est "La Bourdonnay

2 : Il était à Douai quand on a repéré 10 000 Autrichiens à Lille ou Valenciennes, je sais plus. Je lui ai quand même ordonné de venir vers nous.



Ordre posté le vendredi 24 octobre, au petit matin de la boucherie de Montmédy.

Ordre à La Bourdonnaye :

Citation :

Je vous demande de vous rendre à Hirson.
Vous marcherez 8h par jour, la distance entre Douai et Hirson est de 96 km, soit 4 jours de marche.
Je vous demande aussi un rapport sur le moral de vos troupes.

Salutations,

Dumouriez.

Ordre envoyé le 2 novembre, un ou deux jours après la bataille de Montmédy :

Message à La Bourdonnaye :

Citation :

Suite à l'agitation ennemie autour de Valenciennes, et à la découverte que la quasi-totalité de leurs forces se situent de notre côté, Je vous demande de bien vouloir modifier la destination de la division.

Vous n'irez plus à Hirson, mais à Saint-Quentin. Cette position pourrait vous permettre de soutenir la défense contre une éventuelle percée ennemie dans le Nord, tout en pouvant intervenir rapidement en Champagne si jamais la menace de notre côté devrait augmenter.

Veillez bien à améliorer le moral de vos troupes, je ne vous le dirai jamais assez. Pour vous aider, voici une grande nouvelle : Après plusieurs jours de manœuvres, nous avons pris au piège, encerclé, et détruit, la majeure partie du corps autrichien des Pays-Bas. C'est simple, il ne reste plus que la division Teschen qui doit s'agiter du côté de Valenciennes.

Mais les faits sont là : au cours de trois batailles, nos divisions, unies à celles de l'Armée du Centre, ont détruit la division des traitres émigrés, la division des dragons du prince de Cobourg, et la division de Clerfayt. A l'instant où je vous écris, j'ai son cadavre aussi raide qu'une planche sous les yeux. Et si nous n'avons pas attrapé le chef des émigrés, Cobourg, lui, est dans un hôpital de Stenay, et s'il survit aux infections, devra réapprendre à monter à cheval en sa nouvelle qualité de manchot...

Nous n'avons pas encore compté les morts, mais nous en sommes, à peu près, à 8 000 prisonniers.

Mort aux tyrans!

Ah oui, la Bourdonnaye, pardon.
Ca va, je n'ai rien raté alors.

Aux dernières nouvelles, lui et ses hommes sont bien arrivés à Saint-Quentin. On te signale toujours quelques alertes de patrouilles ennemies dans le secteur de Valenciennes, mais aucune force ennemie significative n'a pour l'instant été repérée.

Depuis quand est-il à St Quentin?

Quel est son état de fatigue?

Peut-il enchaîner sur 5 jours de marche de 8h pour aller à Rilly?

Nab, ta feuille de route, je l'ai écrite plus haut: direction Rilly.
Pense seulement à détruire le pont de Dun.

Mosquito a écrit:

Nab, pour moi, le plan ne change pas : On se retrouve à l'ouest du Chesne, à Rilly, de l'autre côté de l'Aisne. Moi, en passant par Stenay, toi en passant par Dun / Gran-pré / Vouzier

Ordre à Duval : qu'il detache une vingtaine d'hommes pour envoyer les prisonniers à Sedan.
Que ça ne retarde pas ses mouvements.

La Bourdonnaye est arrivé à St-Quentin dans la matinée du 27 août, soit hier matin. Fatigue raisonnable, la marche n'a pas été particulièrement forcée.

Au gouverneur de Montmedy:

Qu'il se prépare à un siège imminent. Nos troupes vont essayer d'écarter la menace en attirant les prussiens à notre poursuite. Si ça ne marche pas, la forteresse va devoir tenir coûte que coûte, le temps que les divisions Duval et Dillon, au nord, et Lynch et Desprez, à l'est sapent le système de ravitaillement ennemi.

SP, si j'impose à la Bourdonnay 5 jours de marche, dont parfois en hors piste, jusqu'à Rilly, combien de temps faudra-t-il de repos pour qu'il revienne au top?

SP, quand tu me dis que la colonne ennemie dispose de nombreux cavaliers, c'est tout nouveau?

Difficile à dire pour La Bourdonnaye. En 24h de repos il aura récupéré l'essentiel de ses moyens, mais il y aura toujours quelques "égarés" qui traineront. Deux jours ne seraient pas de trop.

Tout nouveau, j'en sais rien, c'est juste ce qui ressort des derniers rapports.

Dès demain, mes troupes de Dun gagneront Granpré tandis que celles de Verdun Varennes. Je ne touche pas aux ponts de Verdun (Excentrés pour le moment par rapport aux mouvements ennemis, sur une potentielle route de repli de Valence et mauvais signe donné à une population qui n'a pas encore vu l'ombre d'un ennemi.). Je ne sais pas si je continuerai le mouvement immédiatement le jour suivant, cela dépendr'a des mouvements ennemis je suppose.

Nab, je suis du même avis concernant Verdun. Pas touche au pont.

Concernant Rilly, je pense qu'il vaut mieux y arriver le plus vite pour deux raisons:
- fortifier la zone
- se reposer pour être à 100%

SP, le secteur de Rilly me semble bien depuis le début pour une bataille défensive majeure. Mais est-ce que cette position est traduite par un bonus dans la résolution des combats?
Si oui, c'est un bonus faible ou déjà conséquent?
Combien de jours faut il consacrer à sa fortification pour avoir un bonus maximal?
Le temps consacré à cette fortification est considéré comme du repos? Du la fatigue?

Est-ce que ce champ de bataille peut contenir toute notre armée? Est il assez vaste?

Faudra que je regarde précisément. En gros, dites vous que 10000 hommes occupent environ 1km² (x2 pour la cavalerie) et ça peut vous donner une idée.
Pour les fortifications, on estime qu'il faut 3 jours pour tirer le maximum de fortif de campagne.

Mos', je te trouve optimiste pour ce qui est du choix du champ de bataille. Il n'y a qu'une infime probabilité que l'ennemi passe par là et selon l'axe espéré. Encore si l'ennemi était à notre poursuite et cherchait à tout prix l'engagement, cela pourrait se concevoir mais pour l'instant je n'ai pas l'impression que le Prussien cherche à forcer la rencontre.

L'ennemi cherche la rencontre. Je le pense, car il vaut bien mieux pour lui que ce soit le cas.

edit : j'ai été interrompu.


J'ai vraiment longtemps étudié la carte, et les Prussiens n'ont que trois voies de passage à travers l'Argonne : par Stenay, par Dun ou par Verdun.

Vu leur position, il y a de très fortes chances qu'ils passent par Stenay. Et s'ils passent par Stenay, ils vont débouler face à Rilly.

Ils ne pourront pas se permettre de nous ignorer en tirant droit sur Rethel, à moins de vouloir à tout prix nous offrir leur flanc.

S'ils passent Par Stenay, la bataille se tiendra à Rilly.

Si on les voit s'engager vers Dun, on abandonne Rilly et on file à Reims pour fortifier le secteur de Taissy/Sillery/Beaumont, au sud de Reims.

SP a écrit:

Faudra que je regarde précisément. En gros, dites vous que 10000 hommes occupent environ 1km² (x2 pour la cavalerie) et ça peut vous donner une idée.
Pour les fortifications, on estime qu'il faut 3 jours pour tirer le maximum de fortif de campagne.

Normalement, ça devrait être suffisant pour nos 50/60 000 soldats.

Voir l'exemple ci dessous :

Nab? SP?

Ils ont disparu...