QG du prince de H.-KIRCHBERG, armée du Rhin

Joukov6 a écrit:

Quel est l'état de la troupe (moral et physique)? Est-ce que la pluie a entrainé des difficultés? Et est-ce qu'il y aura des conséquences graves si j'ordonne à mes soldats de pisser sur le drapeau de la Hesse? Histoire de faire comprendre à ce petit roitelet qu'on cause meilleur au représentant de l'Empereur.

Rien de bien grave à signaler. Quelques trainards mais rien de dramatique pour le moment, et l'idée que les Français préfèrent déguerpir que faire face fait bon effet dans la troupe.

Les Hessois sont un peu les paillassons du Saint Empire, laquais des Prussiens qu'ils sont devenus, alors tu peux les insulter à ton aise, l'Empereur n'aura rien à y redire.

Envoi d'un message aux Hessois.

Bouzonville, le vingt août 1792.

Landgrave,

J'apprécie votre enthousiasme pour mettre un terme à la menace révolutionnaire, néanmoins j'apprécierais plus encore une meilleure tenue de votre part.
Ma colonne et moi-même arriveront demain, j'escompte bien obtenir de vous-même et de vos soldats un soutient plein et entier. Cela ne devrait pas être trop difficile, tant la réputation en matière de collaboration de la Hesse est bien connue de tous dans l'Empire.
Un bon commencement serait l'envoi d'une centaine de soldats pour relever mes troupes de la garde du dépôt de Bouzonville.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.

Sur la route de Thionville, dans la matinée du 21 août

L'infanterie progresse sans rencontrer d'incident. Les commandants d'arrière-garde signalent cependant un nombre grandissant de trainards, signes d'une fatigue croissante dans les unités.

Au sud, les rapports des cavaliers indiquent que le franchissement de la Nied ne devrait amener que peu de retard.

Pas de réponse du commandant hessois. Le contact a également été établi avec une division de cavalerie prussienne, celle de Ehben, non loin de Thionville totalement encerclé.

Aucun contact avec des unités mobiles françaises.

Envoi d'un message à la division de cavalerie Ehben.

Sur la route entre Bouzonville et Thionville, le vingt et un août 1792.

Général,

Ma colonne va bientôt arriver à Thionville, j'espère alors pouvoir compter sur votre collaboration pour mettre à termes aux agitations révolutionnaires. J'aimerais que vous me fassiez un rapport sur votre situation et sur vos différentes reconnaissances dans la région.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.

Est-ce que mes troupes pourront se reposer durant le siège de Thionville?

Oui, suffira de laisser les Hessois faire le sale boulot de se prendre les coups de canon sur la tronche, c'est à ça qu'ils servent.

Près de Thionville, vers 18h

L'avant garde de cavalerie déjà en cours de déploiement aux alentours de Thionville, le reste de la colonne approche de la ville, toujours assiégée par les troupes hessoises.

Le landgrave Guillaume de Hesse signale son embarras : d'un côté il a ses ordres initiaux qui l'enjoignent à se mettre sous vos ordres dès votre arrivée, de l'autre des instructions le laissant sous l'autorité du prince de Hohenlohe (version prussienne).
Même souci chez Ehben à Guentrange, qui paraît avoir reçu une confirmation personnelle de Bruswick sur son rattachement au commandement d'Hohenlohe.

Pour le reste, Thionville est totalement investie. Les échanges de canons sont peu nombreux mais le commandant de la place, après avoir rejeté les premières demandes de capitulation immédiate, n'a plus daigné recevoir le moindre messager.

Quelques reconnaissances françaises sont repérées de loin en loin.



Du côté de Nancy, les rapports signalent que nos cavaliers sont à proximité de la ville, qui est apparemment en état de défense.

J'oubliais de dire que le dépôt de Beuzonville est opérationnel.

Enfoirés de Prussiens! On ne peut vraiment pas leur faire confiance! Ils sont gentils les deux là mais leur Hohenlohe se balade en Belgique, alors ça va pas être super pratique pour les ordres et la réactivité, sans même parler de la coopération...

Bon bon bon.... d'abord envoyons quelques messages.

Au général Cleyrfat

Deuxième message.

Près de Thionville, le vingt et un août 1792 vers 18h.

Feldzeugmeister,

Mes troupes sont sur le point d'arriver à Thionville, cette dernière est sur le point de tomber. Le fort partis de cavalier au-delà de la Nied semble s'être retiré vers Metz voir au-delà. Mes reconnaissances vers Nancy n'ont rien donné de spécial.
Je me retrouve néanmoins devant un problème des plus ennuyants puisque les troupes devant être mises sous mon commandement ont visiblement reçus des instructions pour rester sous les ordres du général Hohenlohe, le Prussien. Ce qui ne va pas faciliter la suite des opérations. Je vais essayer de trouver un accord avec les officiers sur place pour sortir de cette situation ridicule.

Et puisque nous parlons de la suite des opérations peut-être serait-il bon de décider de celles-ci. J'ai deux options. Une option nord passant par Longwy, ou l'option sud passant par Metz. Le choix de l'option dépendra surtout de l'endroit où nous souhaitons traverser la Meuse, Verdun ou Stenay.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.



Au général Ehben.

Près de Thionville, le vingt et un août 1792 vers 18h.

Général,

Je comprend votre embarras, néanmoins j'en fait appel à votre bon sens, d'un soldat à un autre. Si nous voulons réussir à mettre au pas les vaines agitations de la foule parisienne nous devons travailler ensemble. Le général Hohenlohe est loin et ne pourra pas assumer correctement son commandement, qui sait ce qui pourrait arriver si notre coopération est entravée de délai de communication trop long. Sans même parler de qui serait accusé si les choses venaient à mal tourner, cela pourrait briser bien des carrières.
Evidemment je ne vous demande pas de désobéir à vos ordres, je me permet juste de vous proposer mon aide afin de vous donner, ici et là, quelques conseils afin de conjuguer nos efforts correctement. Qui plus l'Empire sait se montrer reconnaissant envers ceux qui l'aident.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.



Sinon dès que mes troupes seront bien arrivées à Thionville j'irais voir le landgrave, histoire de lui faire comprendre que, hein, des messages ça se perd et que du coup il n'a plus que ses ordres initiaux.



Je pensais envoyer un scud à mes "collègues" prussiens, mais je vais attendre la réponse de Ehben et des Hessois avant de lancer une nouvelle guerre austro-prussienne.



Ah, dernière chose, puisque le commandant de la garnison de Thionville veut jouer au martyr il faudra envoyer des messagers aux autorités civiles de la ville, pour bien leur faire comprendre que ce serait dommage de laisser la soldatesque faire ce qu'elle veut de la ville pendant quelques jours si nous sommes forcés de prendre d'assaut la forteresse, comme le veut la coutume. Je leur serais donc grée de mettre un peu de plomb dans la tête de l'officier en question, littéralement s'il le faut, et s'ils tiennent à leurs ville.

Ordre pour la journée du 22 août.

Repos. Pour l'infanterie et le gros de la cavalerie en tout cas.


Ordres de marche.

Aucun pour ma colonne. On regarde tranquillement les Hessois faire le boulot.

Pour la colonne Ehben. La division ira à Ametz, sur la route de Longwy et ils y construiront un dépôt.


Ordre de reconnaissance.

Une reconnaissance d'une centaine de cavaliers devra se diriger vers Metz après avoir traverser la Moselle. Ils passeront par Voudelang, et ils garderont également un oeil sur la route qui est parralèle et qui visiblement s'arrête avant Metz (à Woipy).

Une autre reconnaissance d'une centaine de cavaliers devra se diriger vers Longwy après avoir traverser la Moselle. Ils passeront par Fontoy.

Ces deux reconnaissances, hormis les estafettes pour les rapports, ne devront rentrer que pour demain soir.

La division Ehben enverra des reconnaissances sur en amont et en aval de la Moselle à partir de Thionville pour trouver des endroits où traverser facilement. Ils iront aussi loin que possible.

Ordre de siège.

Les Hessois seront en charge du siège de Thionville.

Demain matin à la première heure à l'aube on enverra un message aux autorités civiles de la ville leur ordonnant leur reddition (en promettant quelques compensations financières pour faciliter la chose). Si elles refusent alors l'artillerie hessoise, combinée à la nôtre, bombardera la ville jusqu'à qu'ils entendent raison.

Aux alentours de Thionville, vers 20h

Citation :

MESSAGE DU PRINCE DE HOHENLOHE

Message à Brunswick copie à Clerfayt, à Kirchberg

Hohenlohe, 21 août.

Rappel de la situation: Des cavaliers français remontant vers Arlon ont sans doute surpris notre mouvement, je les ai poursuivi jusqu'à Longwy où ils se sont enfermés.
Clerfayt nous indique avoir repéré des troupes françaises, nombreuses le long de la frontière du Luxembourg
Hesse détaché assiège Thionville et est en contact avec les avants gardes de Kirchberg

1/ Ehben et Hesse qui assiègent Thionville devraient rester sous les ordres de Kirchberg... je ne peux à la fois les avoir sous mon commandement alors qu'ils assiègent Thionville, tandis que ma cavalerie est à Longwy et moi-même à Arlon pour pouvoir vous suivre monsieur le Duc...

2/ Le général Français qui est à Longwy, il doit bien se rendre compte que les troupes prussiennes ne viennent pas vers lui (et si il n'est pas con, il sait aussi qu'à Thionville, il n'y a pas grand monde tandis que toute la cavalerie prussienne l'a chassé dans la citadelle... En remettant en place tous les indices, on se rend bien vite compte que de la manoeuvre de Brunswick...
C'est pourquoi je disais que notre plan est tombé à l'eau.

3/ en conséquence:
-a/ si on maintient tout de même le plan initial (au funeste destin selon moi) veuillez me donner des ordres plus précis (dois-je prendre le commandement de Hesse et Ehben + ??? et prendre Thionville et ensuite ?? ou dois-je laisser Thionville et vous rejoindre monsieur le Duc ? )

-b/ si on change de plan, je propose de nous emparer de Longwy (point de convergence des coalisés)... prendre la citadelle nous permettra de détruire des troupes françaises et de nous emparer d'une citadelle (ce qui correspond à nos objectifs).

Aux alentours de Thionville, vers 20h

Une rencontre rapide avec Ehben et Guillaume de Hesse confirme que leurs ordres initiaux, qui les mettaient sans discussion sous vos ordres dès votre arrivée à Thionville, ont été amendés pour Guillaume de Hesse hier et pour Ehben ce matin, afin de les mettre à disposition de Hohenlohe dans des conditions pour le moins floues.

Hesse se réfugie derrière les nécessités du siège de Thionville pour noyer le poisson.
Ehben présente quant à lui en mot d'excuse le dernier message de Brunswick à sa destination :

Citation :

En effet, pour le moment vous dépendez du commandement de messire de Hohenlohe. Charge à lui de prendre les décisions nécessaires à votre propos.

A noter d'ailleurs qu'Ehben n'a aucun ordre particulier. Ses cavaliers, déployés dans le secteur de Guentrange, se contentent de quelques actions de reconnaissances et de pillages dans les fermes et villages avoisinants. Quelques détachements ont cependant pris le contrôle du pont de Daspich, au sud de Thionville.

Pas de réaction particulière ?

Sinon :

Aux alentours de Thionville, pendant la nuit du 21 au 22 août

Citation :

MESSAGE DU PRINCE DE HOHENLOHE

Hohenlohe, 21 aout (Arlon, 18h-19h)

Je vous transmet ici le message que Brunswick m'a adressé ce 21 août. Le Duc est devenu fada...

MESSAGE DU DUC DE BRUNSWICK

21 août.

Monsieur le Prince,

Vaille que vaille nous conservons le plan d'origine. Je vais vous renvoyer votre division. Charge à vous de prendre Longwy, il n'y a plus aucune infanterie française. Je vais pour ma part maintenir le plan initial vaille que vaille. Nous n'avons aucune certitude quant aux connaissances françaises de nos menées. Je vous rappelle que le général Dumouriez est en marche vers Saxe-Tieschen. Imaginez la situation si 20000 français maraudes sur nos arrières.

Hesse et Ehben connaissent leur mission, ils ne sont sous votre commandement que nominalement et ce jusqu'à l'arrivée de Kirchberg, en somme la situation n'a pas changée d'un iota depuis le début de la campagne.
Vous avez proposé un plan audacieux contre les préventions de prudence du reste de l'état-major et vous souhaitez à la première contrariété l'abandonner ? Allons, conserver cette audace, vous savez que lorsque le vin est tiré il faut le boire.

Messire le duc de Brunswick 16h.


Vu mes maigres forces, je ne peux pas réellement prendre Longwy... Il me semble que la meilleure solution pour nous (Clerfayt-Kirchberg et moi donc Wink ) est de nous rassembler.

Quel est votre position Clerfayt ? Dois-je attendre Kirchberg ?

Sans nouvelles rapidement, je vais tenter de rejoindre Brunswick (tandis que Hesse et la cavalerie Ehben poursuivront le siège de Thionville avant de renforcer Kirchberg comme prévu).

SP a écrit:

Pas de réaction particulière ?

"Ein befehl is ein befehl", on reconnait bien là la psycho-rigidité prussienne, cela n'apportera rien de bon au monde.

Enfin bon, le dernier message me donne beaucoup plus de matière à réflexion, et à décision.

Bon première chose, tirée du lit les deux tires-au-flan là, le prussien et le hessois, et leur mettre ce dernier message sous le nez pour bien leur montrer que c'est à moi qu'ils doivent obéir.

Deuxième chose, envoi d'un message au comte de Cleyrfat, avec en copie le prince Hohenhole.

Au général Cleyrfat, copie au général Hohenhole

Troisième message.

Près de Thionville, nuit du vingt et un au vingt deux août 1792.

Feldzeugmeister,

Au vue des dernières nouvelles reçues par nos collègues prussiens je pense qu'il serait bien plus intéressant d'opérer notre jonction à Longwy, où il semble qu'une forte troupe de cavaliers s'y soit enfermée, cela nous permettrait de la détruire, tout en créant un trou béant dans la "ceinture de fer" française. Qui plus est il semble également qu'une forte troupe française se dirige vers la Belgique, du coup cela pourrait nous donner la possibilité de devenir la force principale et de marcher sur Paris.
Je commencerais mon mouvement le vingt quatre, et devrait arriver en vue de Longwy le vingt six.

Prince de Hohenlohe-Kirchberg.

Tiens une question, Est-ce qu'un dépôt construit par des prussiens est valable pour les autrichiens?

Oui oui, je n'ai pas poussé vos problèmes de coopération jusque là, vous vous débrouillez très bien tous seuls.

Près de Thionville, dans la nuit du 21 au 22 août

La nouvelle entrevue avec Ehben et Hesse se déroule dans une ambiance à couteaux tirés, mais les deux officiers se plient, de mauvaise grâce, à ces dispositions.

Ehben et sa division de cavalerie sont donc à disposition à Guentrange.
Hesse et ses troupes sont complètement mobilisés par le siège de Thionville. Rien n'indique pour le moment une chute imminente de la ville. Aucune évaluation des forces réelles de la garnison n'a pu être établie.

Hors de quelques unités hessoises passées sur la rive droite via la capture de bacs et navires fluviaux, aucun point de passage ferme sur la Moselle n'est encore sous contrôle. Quelques reconnaissances dans le secteur d'Hukange/Uckange, à environ 5 km au sud, laissent entendre à la possibilité d'un passage plus facile, même si on est loin du passage à gué idéal.

Ah voilà qui est mieux, ça file doux maintenant!

Du coup j'ai fait quelques modifications de mes ordres pour la journée du 22.

Au fait niveau artillerie c'est géré comment? On doit gérer les différents types (canon, mortier, ...), les calibres, les types de boulet, ... ? Ou bien c'est fait de façon globale?

Oulala, oui, c'est de la pure abstraction.
Une division d'infanterie peut faire le siège d'une forteresse, celle-ci, selon la puissance de sa garnison et de ses défenses, est en mesure de tenir plus ou moins longtemps.
Et à ça je rajoute tout un tas de modificateurs liés au moral, à la proximité ou non de troupes ennemies, à la présence ou non d'artillerie de réserve, à l'arrivée ou non de relèves/renforts chez l'assiégeant.

Pour le cas précis de Thionville, c'est une forteresse assez imposante mais, comme toutes les forteresses françaises, on peut raisonnablement penser que la garnison est très loin de l'optimal pour assurer une défense efficace.
Si le siège est maintenu sans espoir de secours, on peut espérer que l'affaire soit réglé d'ici quelques jours au mieux.

Thionville, vers 10h

La garnison de la ville n'ayant pas daigné répondre à l'ultimatum adressé à l'aube, les batteries hessoises et la plupart des nôtres ont entamé le bombardement de la forteresse. Cette dernière oppose des tirs de riposte avec toutefois un nombre de pièces visiblement limité.

Le général Ehben et le landgrave de Hesse signalent avoir reçu des ordres du prince de Hohenlohe. Ordres pour le moins problématiques...

Citation :

Ordre à Gerolf de Hesse
- Vous abandonnez le siège de Thionville... vous n'avez pas réussi à faire capituler la ville rapidement, tant pis, vous allez vous rattraper plus tard.
vous remontez vers Dudelange (14km) et puis vous vous porterez sur Esch-sur-Alzette via Kayl (8km) et puis Differdange via Soleuvre aka Solwer (6km)

Vous emmenez avec vous quelques otages pris dans les villages autour de Thionville (des hommes avec des enfants). Vous saurez bientôt pourquoi. Traitez les correctement (pour le moment).

Ordre à Ehben
-Hesse abandonne le siège, vous restez en position autour de la ville, je veux des reconnaissances vers Metz et le long de la Moselle.
Vous n'obéissez pas aux ordres de Kirchberg.
Si vous repérez une force française plus nombreuse, vous avez ordre de retraiter vers Luxembourg.
Vous restez une journée en position après le départ de Hesse et puis vous prendrez le même chemin que lui (vers Differdange)

Hesse est prêt à différer cet ordre jusqu'à demain, ses unités ayant déjà entamé les actions contre Thionville.
Ehben est par contre bien plus récalcitrant, et demande une clarification immédiate de la structure de commandement sous peine d'en référer, une fois de plus, au duc de Brunswick directement.

Mais c'est pas vrai ça! Ils veulent la guerre les Prussiens ou quoi?

Bon j'accepte la proposition de Hesse, et je le remercie, j'encourage vivement Ehben à contacter Brunswick pour mettre au clair tout cela (en plus son message ira bien plus vite que le mien).

Sinon quelques précisions sur ma position, pour l'instant le gros de mes troupes n'a pas traversé la Moselle c'est ça? Et pour l'instant je n'ai aucun moyen de traverser rapidement avec le gros de mes troupes? Du coup si Thionville ne tombe pas je suis un peu coincé? Est-ce que je peux construire un pont de bateaux?

Ah oui, et je demande à Ehben de faire les reconnaissances (tant pis pour le dépôt) sur la Moselle, ça ne lui coûte pas grand chose et comme il doit partir après Hesse et que Hesse ne part que demain cela ne contredit pas ses ordres. Et je demande à Hesse de laisser tranquille les civils français.

Alors oui voilà, c'est un peu le problème de ce siège : les Hessois sont plutôt sur la rive gauche, avec quelques détachements sur la rive droite, là où pour ta division c'est le contraire.
Les Hessois ont réquisitionné des bacs, assez nombreux dans le secteur, et il est envisageable de bricoler un pont de bateau qui devrait être opérationnel d'ici la fin d'après midi ou le soir, mais ça reste une solution provisoire. Si les Hessois se cassent demain, le temps de reprendre leurs positions ça va être un peu pénible.
(mais bon, en même temps tant que Thionville n'est pas tombé, ce sera de toute façon embêtant).


Sinon, Ehben signale que plusieurs ponts sur l'Orne (l'affluent de la Moselle bien sûr, pas le normand) semblent avoir été endommagés dans les jours précédents, empêchant un mouvement rapide vers Metz.

Très bien, j'ordonne la construction du pont de bateau, et s'il reste encore des bacs de disponible qu'on les utilise pour commencer le transfert de mes troupes sur l'autre rive.