QG du comte de CLERFAYT, armée des Pays Bas

Keyser Pacha a écrit:

SP a écrit:

D'après son observation du secteur de Montmédy en début de soirée, les troupes françaises sont clairement présentes en nombre, avec notamment des troupes venant de la direction de Carignan...

Ho mais spa vrai hein !!!  

Ca commence à se voir que j'espère trop à chaque fois...

Elles sont disposés comment, à peu près ?

Je tousse donc après mon discours, l'air de rien. Histoire de faire oublier ça...

Impossible à dire, c'est vraisemblablement une concentration, au moins 20000 hommes, mais aucun renseignement sur le dispositif...

Cela dit...

S'il est Longwy et qu'on arrive à communiquer, cela rend l'option route sud plus attrayante.

Mais il y a un gros risque de se faire intercepter.

Edit

Il est passé par où le guss ?

Non, la route est trop longue, ils auront beau jeu de nous attendre à Marville.

Raaaaaaah.

Clerfayt renverse la table

Lui est passé par le sud, mais pour un cavalier tout seul à la tombée de la nuit, ça passe. Pour une colonne complète, ça va être plus compliqué...

Je fais partir avec lui quelques unes de mes estafettes pour augmenter les chances que l'un d'eux passe.

Message en attente:

Edit

Hum, attend. J'enverrais pas ce message en fait.

Pas besoin de donner mes plans aux français avec quelques heures d'avance.

Pour l'heure je me contente de renvoyer le prussien avec quelques hommes comme je le disais. Ils porteront des nouvelles oralement.

(Sur ma situation et le fait que j'essaye d'aller à Virton en force, mais ils doivent garder ça pour eux si capturés, la version officielle c'est que j'envisage de me rendre et que eux essayaient de s'enfuir).

Clerfayt enfonce son chapeau tout déformé sur son crâne dégarni

Bon dès que le minimum syndical de repos est pris :

Plan A :

On forme les brigades, les hommes les plus valides, les volontaires, les grenadiers, les fantassins légers etc, bref la crème de ce qu'il me reste, devront marcher en tête de colonne avec le gros des munitions, prendre le contrôle de Thonne-Les-Près et tenir la ville le plus longtemps possible.

Le reste de mes troupes doit avancer sur Thonnelle et mes quelques hommes montés lancer des reconnaissances vers Margut et la vallée de la Thonne.

Une fois la colonne passée, l'arrière garde suivra, en couvrant la retraite si nécessaire.

Le Plan B :

On place une unité en tirailleur dans le bois du Véru le long de la route entre Thonne-Les-Près et Thonnelle pour tendre une embuscade aux troupes ennemie essayant d'emprunter la route ou d'engager la colonne principale qui elle avancera derrière le bois le long du ruisseau et débouchera à Thonnelle.

Une fois à Thonnelle, on pourra, éventuellement, s'ils nous suivent, passer le relai de l'action de retardement à une autre brigade.

Le plan A est plus réaliste au niveau de la possibilité de bloquer une poursuite française, mais il implique de pouvoir prendre le village ou une position à proximité.

Je me décide demain.

Dodo.

C'est dommage de pas pouvoir essayer de rejoindre Hohenlohe à Longwy, mais j'ai beau décortiquer l'itinéraire, il me semble totalement impossible de faire jonction avec lui sans me faire intercepter avant et j'ai du mal à voir comment il pourrait intervenir à temps.

J'envois quelques messagers, des volontaires, des types blessés ou trop épuisés pour continuer, en direction du sud pour Hohenlohe avec ce message là et la mission de se faire prendre (mais pas trop visiblement non plus) :

Message a écrit:

Au général Hohenloe,

De Chauvency le 23 août à 23h30 (ou minuit).

Général, vous connaissez à présent ma situation désastreuse.
Je me vois cependant obliger d'apporter quelques modifications à mes plans.
Les termes français pour une reddition sont très généreux.
Vu l'état de mes hommes et de mes stocks, j'envisage très sérieusement de les accepter, même en effectuant une retraite je ne pourrais de toute façon qu'éviter la captivité, je risque de perdre l'unité.

Cependant mon état major voit la reddition d'un très mauvais oeil et me pousse à agir.

C'est pourquoi j'envisage à présent une ultime tentative de sauver ma colonne en lançant une attaque feinte sur Montmédy pendant que le gros de mes force avancera vers le sud afin de réaliser une jonction avec vos forces à Marville ou Longuion.

Prince, je vous en conjure, marchez vers moi  au plus vite ! Ma colonne se mettra en route vers 4h ou 5h du matin et sera surement déjà en mouvement au moment ou vous lirez ceci et nous avons la possibilité de nous rejoindre avant la fin de la journée !

Comte de Clerfayt.

Les "messagers" doivent une fois interrogé donner cette version (grosso modo, pas comme un texte appris par coeur) :

"La situation est chaotique dans le camp de Clerfayt, certains refusent la reddition et essayent de fuir par leur propre moyens, d'autres au contraire dans la troupe ne souhaitent pas risquer une journée de combat supplémentaire si on marchait au sud demain matin."

Evidemment, si ils passaient les lignes, ils ne doivent pas remettre ce message.

Pendant ce temps là on fait nos préparatifs. Je fais envoyer des minis recos pour éclairer la route de Juvigny. Ils ne doivent pas aller trop loin ou risquer de se faire prendre, juste histoire que les cavaliers ennemis les voient.

Je rassemble les prisonniers français (portant des couvertures ou des manteaux) escortés par des blessés volontaires pour rester en arrière en un simili de colonne avec des chariots vides et des pièces capturées (et mises hors-d'état). Ils devront marcher au sud juste avant qu'on ne lance notre marche au nord.

Par contre, je ne suis pas encore décidé sur le plan d'action exact.

@Dieu

Le plan B est-il réalisable au niveau de simulation du jeu ?

D'ailleurs, au niveau de simulation du jeu, puis-je jouer un combat d'arrière garde avec une sous-unité, ou bien est-ce l'ensemble de la division qui subit les effets (comme j'en ai eu l'impression pendant la bataille de Stenay) ?

Grâce à un infâme gribouillage Paint j'ai essayé de reconstituer les mouvements d'hier pour identifier ce que j'ai en face et où.

C'est un sacré bordel quand même...

Alors à Longwy, on a l'ami Oli et coté français au moins une division de cavalerie (que je suppose par métajeu être commandée par Gudule).

A montmédy, ma colonne et coté français au moins 3 divisions, peut-être 4. Les restes des réguliers de Dillon, la division Kellermann et une (ou deux) unité(s) mystère(s) qui a pulvérisée De Broglie. En toute logique, l'unité venant de Montmédy qui a intercepté de Broglie en route doit être l'unité identifié à Damvillers, à moins qu'il s'agisse d'une unité venant de Longwi.
L'unité de Kellermann, doit-être celle qui avait été identifié à Dun.

A Stenay et au sud, la division Beaumont, non-identifiée auparavant et la division Dumouriez (peut-être), non-identifiée auparavant.

Le grand mystère c'est ce qui reste vers Carignan. Il y avait deux division en activité la bas qui devaient marcher sur Mortehan, de Bouillon et Bertrix.
La division de Bouillon a pu marcher directement sur Carignan, c'est ce que j'avais anticipé, mais j'avoue que je n'avais pas anticipé qu'elle aurait eu le temps de dépasser Carignan...
Si c'est bien elle qui est tombé dans le dos des émigrés, où est-elle à présent ?

Bouillon-Montmédy dans la journée ça me paraît totalement impossible.

Mais peut-être l'unité qui a pris de Broglie de dos est-elle encore une unité Mystère ?

Ca pourrait être l'infanterie de Dumouriez, son message pourrait laisser imaginer qu'il s'agit de troupes de son commandement. Ce qui voudrait dire qu'il  ne serait pas à Stenay... Ca me ferait une belle jambe cela dit.

Ou alors encore une unité en provenance de l'est.

Bref, sans compter la cav de Longwi.

7 divisions identifiées de façon sure. Peut être 8... 9 en revanche me paraît peu probable (mais sait-on jamais).

Alors pour ton plan avec les prisonniers, c'est mort : de même qu'il a été impossible d'emmener les blessés intransportables, il a été jugé bon de relâcher les prisonniers tout en les désarmant. Ca fait récupérer quelques munitions, et ce sont des hommes que les Français ne pourront pas utiliser tout de suite de toute façon.

(je t'avais mis l'information, mais comme tu n'as pas réagi j'ai décidé pour toi )

Moui, de toute façon je ne comptais pas vraiment dessus... mais ça aurait été pour appuyer un peu ma maigre Maskirovka et créer le plus de questions possible.

Je sens que je vais foncer dans un mur même si je réussis à passer Montmédy...

Tant pis on va se la jouer à l'ancienne avec chants de guerre et tout le toutim quand on passera devant eux.

Les officiers auront dressés des itinéraires qu'ils auront expliqués à la troupe (au moins aux lieutenants et aux sous-off), au cas ou on partirait en déroute, que chacun sache ou aller pour se regrouper.

Quitte à perdre mon train et mes cannons autant essayer de sauver les hommes pour plus tard.

Edit

Ha oui et plan A, on va pas faire dans la finesse ça sert à rien.

Vers 3h du matin, dans la nuit du 23 au 24 août

Tout est plus ou moins prêt dans les unités, qui pourront se mettre en route à votre commandement d'ici une heure environ.

Plusieurs officiers conseillent de laisser les blessés et des détachements réduits en flanc garde, notamment les hommes de Broglie, quitte à ce qu'ils capitulent rapidement, ne serait-ce que pour retarder un minimum les troupes françaises qui ne manqueront pas d'avancer depuis l'ouest et l'est dès notre départ avéré.
Les wagons vides et plusieurs trains d'artillerie qui risquent d'être de toute façon abandonnés pourront également être utilisés pour barrer la route ainsi que les chemins les plus évidents du secteur.

Les quelques cavaliers que nous avons pu rassembler peuvent éventuellement mener quelques actions de diversion ou forcer un passage à travers les reconnaissances françaises.

Si le pire devait arriver et qu'aucune chance de percée n'était envisageable, les instructions ont été donnés à chaque capitaine qui le pourrait d'essayer par tous les moyens d'amener le plus d'hommes valides vers l'est, en espérant finir par prendre contact avec les Prussiens.

La nouvelle de la situation réelle de notre unité n'est désormais plus un secret pour la troupe et, même si on peut espérer un ultime effort résolu, le moindre échec signifiera immanquablement la dissolution de la colonne...

Alea Jacta Est.  

Comme je l'ai dit dès qu'on a lancé l'avance et percé ou fait reculer le rideau de cavaliers on envoit des hommes jeter un oeil sur la route.
Déjà voir si le chemin jusqu'à Thonnelle est libre et si il n'y a pas une autre unité campée sur le chemin.

Le but c'est Virton. A travers champ, dès que possible (idéalement comme prévu par la vallée de la Thonne, mais bon, on verra si c'est possible).

J'ai vu qu'il pleuvait, tout pour plaire, pluie, de nuit (bon ça c'est volontaire et c'est pas si mal vu les circonstances), pas de ravito, fatigue et hors piste.

Je marche en tête avec l'unité qui devra livrer un combat d'arrière garde pour protéger le passage du reste de la troupe.

Les artilleurs ont ordre de saboter les pièces si l'ennemi menaçait de les prendre.

Donc 1ère étape Thonnelle ?

(je fais confirmer, parce que tu te doutes bien que ça va avoir son importance...)

Je sens le piège.  

Mais j'ai renoncé au plan B car dans la forêt je vais perdre trop de temps, ils vont pouvoir suivre la route et me couper le chemin avant que je débouche. Et je ne crois pas à mon plan d'embuscade.

Donc tant pis, alea jacta est, je maintiens.

Evidemment, j'envois des hommes en éclaireurs sur la route, comme je le disais, dès que le rideau de cavaliers s'est reculé ou dispersé.

Edit

En passant par Thonne les près, à priori, sauf si c'est un bivouac. (et encore... même là on a pas trop le choix).

Ok, c'est noté...


(les points de suspension n'ont jamais autant sous-entendu de choses )

Près de Montmédy, vers 6h du matin

Précédée par ce que nous avons pu rassembler de cavalerie, autant dire bien peu de chose, notre colonne s'est mise en branle sous la pluie battante.
Si jusqu'à présent seuls des écrans de cavalerie se sont interposés, sans toutefois chercher à nous barrer le passage, il paraît évident que les troupes de Montmédy sont prêtes à partir. Il est peu probable que nous puissions éviter un affrontement autour de Thonnelle...

Les cavaliers français, comme on pouvait s'y attendre, on recommencé à assaillir notre arrière garde à peine notre colonne mise en route. Ils ne devraient pour l'instant tomber que sur des wagons vides, des blessés et des fuyards de la colonne de Broglie, préservant au moins pour un moment notre dernière unité constituée.

Si on repère des forces ennemies à Thonnelle ou arrivant sur zone pendant le trajet, on coupe par le plateau qui se situe entre Thonnelle et Fresnois.

De toute façon notre trajet prévu est en bonne partie en hors-piste à la base, notre objectif est plein-est, ils seront aussi ralenti que nous et sa sera plus simple de mener une action d'arrière garde sans risquer de se faire attaquer de deux directions à la fois.

Près de Montmédy, vers 7h

Les troupes françaises se sont mises en position de l'autre côté de la Thonne, menaçant de nous prendre directement de flanc, alors même que ce que nous avions laissé en arrière-garde est en train de se faire massacrer par les cavaliers français.
Dans l'état actuel des choses, si nous ne nous mettons pas en formation de combat immédiatement, il n'y a aucune chance que notre colonne subsiste de manière organisée...

Oui enfin de toute façon si on se met en position de combat, il n'y aucune chance que notre colonne subsiste de manière organisée. Alors...

Les cavaliers n'ont rien repéré vers Thonnelle et la route de Margut pour l'instant ?

Bon après il y a la latence de transmission de l'information aussi.

Rien pour l'instant en tout cas.

Tant mieux, mais vu ma situation c'est presque trop beau pour être vrai.

Si je comprend bien ton shéma, vu ou se situe ma colonne je vais me retrouver en ligne face à Montmédy avec la cav de l'autre excité dans le cul c'est ça ?

Si tu te mets en ordre de bataille... pfff, ça va être pourri de toute façon, le temps que ta colonne se rassemble, se mette en bataille...
Et si tu ne mets pas en ordre de bataille pour tenter de foncer vers Thonnelle, tu vas te faire déchiqueter de flanc...

Je suppose vu les mécanismes de jeu que l'idée de mettre une brigade en bataille dans Thonne les près pour laisser le reste avancer n'est pas vraiment applicable donc ?