Le QG

C'est noté, grand Sachem ! le mohican va juste suivre le visage pâle à distance. Ça ne devrait pas être difficile, vu le bruit qu'il fait   

ok.

Pas de blague, hein? tu me ramènes tout le monde   

Mosquito a écrit:

ok.

Pas de blague, hein? tu me ramènes tout le monde   

Ils n'auront pas une égratignure !

Mouai, enfin, si ça ne pouvait être QUE des égratignures...   

Définir "égratignure"...


'tis but a flesh wound !

Je me permets de réactiver cette enfilade, puisque nous sommes tous réunis, ce qui nous permettra, lorsque nous serons à nouveau séparés d'y revenir et de ne rien oublier de ce qui a été écrit.

Nabulio a écrit:

Ok, le dernier message était perdu au milieu de beaucoup d'autres vu que Montmédy était devenu le GQG temporaire avec la présence de trois généraux mais pour ce qui est de ma présentation pour reprendre ton terme, tous les ordres ou message envoyés à distance prennent cette forme depuis le début des opérations, en terme de présentation, je pense pas que cela manque de clarté.

Citation :

Lieu, Date
au général Tartampion
XXXXXXXX
Kellermann

C'est une bonne chose. Note que parfois, ce type de présentation peut tout de même être contre-productif, car en cas d'interception de missive, ce n'est pas que le contenu qui passe chez l'adversaire, mais aussi la situation géographique de celui qui l'écrit.

Me concernant, parce que KP était en position d'interception, et parce que je jouais sur la confusion générée par le message que Keyan avait laissé à Carignan le premier jour, je me suis volontairement abstenu d'indiquer le lieu et l'heure des mes missives (mes fameux et fumeux "je suis là où tu sais, il fait nuit"), franchement, je comprends que ça peut être agaçant de se recevoir ce genre de conneries, mais puisqu'il fallait jouer sur ma présence en Belgique, je n'ai pas lésiné sur le brouillard de guerre.

Nab', il faut absolument que tu balances l'ordre suivant à tes unités chargées des prisonniers (je fais de même de mon côté) :

Citation :

Il faut impérativement mettre la main sur le plus possible d'officiers de l'intendance et autres fourriers. Je veux comprendre le fonctionnement de leur système de ravitaillement, le temps pour construire des dépôts, ainsi que leur portée et leur capacité de support.

Je n'ai pas trop le temps de faire grand chose aujourd'hui, peut être en fin de soirée.


Juste pour dire : Stengel et Le Veneur sont officiellement en déroute, et leur moral reste à 0 tant qu'ils n'ont pas eu 24h de repos en continu. J'ai consenti la garde des prisonniers pour Le Veneur, mais là c'est un peu plus.

Donner à Stengel un ordre de déplacement en l'état, c'est se garantir encore pas mal de désordre en plus, et quelques soldats qui ne reviendront jamais dans l'unité. Ce n'est pas interdit, mais autant le savoir.

ca a le mérite d'être clair : c'est niet.

On est donc parti sur 24h de repos. minimum.

Bon ben messieurs de l'armée du Centre, il faut balancer des patrouilles sur les zones Longwy/Thionville dans un premier temps.

En ce qui me concerne, qu'est-ce que je dois faire de Keyan et de sa cavalerie? (puisque personne ici, semble chaud pour l'envoyer à Bertrix/St Hubert/Bastogne)

Pour ce qui est des ordres, je copie/colle et résume tout de mon côté et mon taux d'oubli me semble relativement faible (il était bien plus fort lors de la campagne de 1815 par exemple, la faute au trop grand nombre de joueurs), mais comme je l'ai déjà dit il y a des ordres que je ne peux en l'état suivre, par exemple les patrouilles avec rapports planifiés style "2 fois par jour".

Pour ce qui est du transfert à Dillon de la cavalerie de Valence, soyons sérieux : si vous appelez cette tirade interrogative un ordre ou une instruction que je suis censé suivre, vous allez être déçus.
Je ne vous demande certainement pas des ordres hyper précis, sub-tactiques et autres choses de ce genre, mais au moins, surtout après une discussion entre vous, que vous synthétisiez tout ça au propre.

Heureusement, ça n'a pas prêté à conséquence vue la situation courue d'avance, mais comme je le disais à Keyan, faites ça quand vous serez face à Brunswick, ce sera tout de suite moins drôle...

Pour ce qui est du repos, quelques points techniques :

- d'abord, il va servir à remonter le moral de l'unité. Pour Le Veneur et Stengel, comptez 2 jours pour revenir à un niveau correct, apte à livrer bataille, et dans l'idéal 3.

- ensuite, il va servir à regrouper tout le monde, le tout prenant 24h. Sauf que les "manquants" revenant en fonction du moral de l'unité, il faut attendre que le moral soit remonté suffisamment pour récupérer l'essentiel des trainards, absents et autres blessés légers. Ce qui donc se rajoute au repos destiné à la remontée du moral.

C'est pour ça qu'une unité non entamée au niveau moral récupère tous les manquants en 24h, là où une unité en déroute a besoin de plusieurs jours pour récupérer tout le monde - hors les morts et blessés évidemment.




Tant que j'y suis, pour les blessés :
ils reviennent au fur et à mesure du temps, et cela peut prendre plusieurs semaines, le tout est totalement aléatoire, et il va forcément y avoir de la mortalité (heureusement, vous êtes chez vous, et vous êtes français, ce qui vous assure une récupération optimale ; si vous étiez russes en train d'envahir un pays étranger...   ).
Une fois qu'il y en a assez, ils forment des "régiments de marche" qui sont censés rejoindre leur unité à partir de la ville choisie comme hôpital (essentiellement Stenay pour vous, et Longuyon pour la centaine de blessés de Deprez-Crassier). Les blessés peuvent, s'il n'y a pas de pression ennemie intense, être déplacé comme des prisonniers.

Quand tu dis qu'il faudrait 3 jours dans l'idéal pour retrouver un état valable pour le combat, c'est en comptant la journée de la destruction de Clerfayt durant laquelle les division Stengel et Le Veneur furent au repos ?

Si Stengel et Le Veneur ne se déplacent pas d'ici ce soir, ça leur fera une journée de repos complet.

Le temps de recevoir les premiers rapports de recos.

SP, tu l'as bien pris en compte, cet ordre de Nab'?

Citation :

Par mesure de précaution, j'envoie des patrouilles en direction de l'Est, Longuyon, Longwy, je ne voudrais pas avoir de mauvaises surprises avec une arrivée ennemie sur nos arrières après la matinée de combats.

Vers quelle heure devrions-nous avoir des retours?

Dans le courant de l'après-midi, s'il y a quelque chose d'urgent.

J'avais oublié mes blessés de Longuyon, j'ai posté un ordre pour les ramener ici.
Je vais également demander à la cavalerie Desprez de repartir vers Virton et de lancer des recos à partir de là.

Ok. C'est une bonne chose. Qu'on connaisse au moins le nombre et le type d'unités qu'on a en face. car "Longwy assiégée", c'est un peu vague...

SP a écrit:

Je me permets de continuer le déroulement des événements de la journée sur cette enfilade.


Près de Montmédy, vers 14h

Nos unités achèvent de se réorganiser suite aux combats de ce matin.
Un premier bilan des pertes limite les nôtres à moins de 200, dont moins de 50 morts et disparus.
Les pertes ennemies sont à l'évidence bien plus importantes, et surtout les colonnes de prisonniers commencent à devenir imposantes : près de 4000 prisonniers auraient déjà été rassemblés près de Montmédy, et le nombre est voué à augmenter encore, nos cavaliers continuant à en ramener par dizaines.
Les officiers et hommes du train ont été mis de côté, les interrogatoires ne font encore que commencer.

Le matériel récupéré s'avère assez décevant : tout indique que la colonne ennemie avait épuisé l'essentiel de ses munitions et de sa poudre. Les canons abandonnés ont souvent été endommagés ou ne sont pas forcément des pièces supérieures aux nôtres, mais ne dépareraient pas pour renforcer un peu les défenses de Montmédy qui souffrent d'un manque d'artillerie.
Même bilan concernant la nourriture : de toute évidence la colonne Clerfayt, coupée de ses bases de Mortehan et Carignan et contrainte à la bataille hier, était en difficulté logistique.




Pour ce qui est de la traque de Clerfayt, tout semble indiquer que le général wallon aurait fui dans les bois avec une petite escorte, qu'une patrouille certifie avoir accroché au sud de Bièvre il y a une heure environ.
La description qui est faite de l'officier commandant semble en tout cas correspondre. Le général aurait réussi à s'enfuir mais son escorte aurait été liquidée. La recherche se poursuit.

Je me permets de quoter pour ne pas polluer l'enfilade de Nab'.

A la description de son train de ravitaillement, je voudrais rappeler le fil des évènements:

le 22 au matin, il quitte sa position de Carignan, ravitaillement à 100%
le 22 au soir, il est devant Stenay.
Le 23 au matin, son dépôt de Mortehan est pris par notre armée.
Le 23, au matin, il nous livre bataille et est flamboyant.
Le 23 après midi, il est victorieux (enfin, tout victorieux qu'il est, il n'a pas eu les moyens de défendre sa cavalerie, qu'il a laissée massacrer...).
Le 23 au soir, il est quasiment en déroute et relâche tous ses prisonniers.
Le 24 au matin, il est détruit.
Le 24, dans l'après midi, nous nous apercevons qu'il était quasiment à court de ravitaillement.

Son train de ravitaillement a donc tenu, :
- si on prend en compte à partir de son départ, toute la journée du 22, plus la bataille du 23, et la nuit qui a suivi, on arrive à 48h, pile poil, dont une bataille.
- Si on prend en compte le moment à partir duquel la ligne virtuelle qui le relie à son dépôt a été brisée, lorsque celui-ci a été détruit, on passe à 24h, dont une bataille.

Reste à savoir la portée logistique d'un dépôt (20, 50 km?) et le temps nécessaire pour le construire... enfin, je fais fonctionner mes neurones... il a pris Mortehan le 19 aout, il a sûrement lancé sa construction le 20, et l'infanterie émigrée a abandonné la position le 22 dans la journée... Il faudrait donc à peu-près 48h pour construire un dépôt? Dépôt qui pouvait lui permettre d'être ravitaillé jusqu'à Stenay?

Quand je dis qu'il faut comprendre le fonctionnement de leur ravitaillement, je suis sûr que nous tenons là l'une des clefs de la victoire.

Je commence à penser que la témérité de KP n'a pas seulement causé la perte du corps des Pays-Bas Autrichiens, il a servi de sparring Partner pour nos volontaires, qu'il a contribué à transformer en vrais soldats, et le cadavre encore chaud de son armée va nous donner les moyens de comprendre comment fonctionne l'offensive coalisée.

Une petite pensée pour ce pauvre vieux aux abois entrain de fuir dans la forêt, sous la pluie, responsable de la destruction d'un corps complet de l'Armée Autrichienne et de la mort de tant de braves... et qui nous a fait tant de bien.

A côté de ça, nous allons bientôt recevoir les premiers retours des reconnaissances lancées ce matin.

Je ne vous cache pas que je "crains" que les forces non encore identifiées qui assiègent Longwy soient en nombre restreint, car, à ce moment va se poser une question fatidique : si jamais les coalisés n'ont pas l'air forts, doit-on secourir Longwy?

Trouvé sur l'enfilade de Valence :

SP a écrit:

Longwy, vers 20h

Les Prussiens sont de toute évidence en cours de rassemblement autour de Messancy pour la nuit. On peut estimer leur nombre à au moins 10000 hommes.
Peu de nouvelle de Thionville, le siège continue.

Les blessés transportables ont été rassemblés. Des chariots ont été réquisitionnés pour permettre leur départ vers Longuyon au plus vite.
Les autorités civiles de Longwy ont été mises au courant du rassemblement de troupes prussiennes au nord de la ville. Leurs réactions ont témoigné d'une grande inquiétude.

Eh bien, dites-moi,les cachotiers de l'armée du Centre, quand Est-ce que vous nous faites un topo de la situation? Quoi qu'ai pu me balancer Keyan à la gueule, je n'ai jamais cessé de vous envoyer, à l'un comme à l'autre, des rapports complets, avec nationalité, quantité et situation des forces ennemies. De votre côté, mis à part "Thionville est assiégée, nous avons entamé notre repli sur Dun et Verdun", oualou. Pas étonnant que Keyan me fasse passer pour le dernier con venu...

Il faut vous tirer les vers du nez pour avoir des rapports?

Le message auquel tu fais allusion date du 22 août, je l'ai reçu dans la soirée. Oui, je ne l'ai pas fait suivre immédiatement comme je le faisais en début de campagne ignorant où se trouvait mon commandant en chef :
Message reçu le 22 août vers 16h

Citation :

Ce message est envoyé depuis l'endroit où je me trouve, au milieu de la nuit entre le 21 et le 22 aout, et je n'en dirai pas plus, merci de comprendre.

Ensuite en raison des deux journées de batailles qui ont suivi, je n'y ai plus pensé.

Sans les critiques virulentes de mon second, je ne te ferais pas chier, tu le sais bien, mais comme il m'a mis méchamment en porte-à-faux, je suis obligé de répondre aux critiques, tu me comprends bien...

j'ai un gars qui me qualifie de "général d'opérette à la tête de l'Armée du Nord", me reprochant, entre autres, de ne pas connaître la situation de ton côté. J'espère que tu me pardonnes d'être un peu plus pointilleux sur les transferts d'information.

Perso, même si je te cachais volontairement le lieux où je me trouvais, je t'ai souvent envoyé des rapports précis sur la situation de mes divisions et de celles de l'ennemi. Je t'ai même envoyé, le 22, un rapport stratégique complet et détaillé.

Excuse-moi de mettre ces sujets sur la table, mais ce qui m'a été dit m'a énormément blessé. Je trouve ces critiques injustes et disproportionnées, m'attaquant de tous les côtés à la fois, autant vis à vis de ma personnalité, qui, je suis le premier à reconnaître, n'est pas forcément sympatique, mais aussi sur ma rigueur et ma façon de jouer. J'ai comme l'impression qu'il m'a craché à la gueule, qu'il m'a enfoncé un couteau dans le dos.

Plus je lis son enfilade, et plus je me sens blessé, souillé. Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire, ou lui faire, pour justifier autant de défiance?

Je suis désolé de me confier ainsi, il y a un côté impudique dans mes écrits, et je peux très bien penser que tu trouves ça agaçant et que ça te mette mal à l'aise, mais Keyan m'a tellement déçu et remis en cause que je ne peux pas m'empêcher de chercher des arguments pour me défendre et me dire à moi-même que non, je ne suis pas le minable qu'il décrit.

En fait, en temps normal, je me serais énervé, révolté, mais là, je n'y arrive pas, il m'a blessé, il m'a fait du mal, je me sens trahi par quelqu'un que je plaçais sincèrement parmi les plus estimables et sympathiques du forum. Je suis si triste...

J'espère qu'il est bien content de m'avoir gâché le plaisir de jouer.

Je pense qu'on a bien compris ta position et ton sentiment Mos, mais vraiment il faut passer à autre chose maintenant.

Bon, il va en effet vraiment falloir passer à autre chose.
Si vous voulez que dorénavant je modère en virant systématiquement le moindre commentaire personnel issu de l'énervement, l'exaspération ou n'importe quelle variante, je le ferai.

Maintenant on ne va pas faire un débat sur le sujet - ou alors ce sera sur la section publique. Soit vous arrivez à entretenir les relations minimales pour fonctionner, soit vous n'y arrivez pas, et dans ce cas vous vous débrouillez pour trouver une solution acceptable.