QG du Hetman des Cosaques du Don PLATOV (Mosquito)

Platov débute le 25 avec la formation de cosaques.
Il ne peut commander, en opération comme en bataille, que des unités russes.

Ordres de départs.

Départ de Nancy à 5h du Matin.

On suit la route dite "route de Paris" pendant à peu près neuf heures, soit une cinquantaine de kilomètres. On sort de Nancy, nous traversons Toul, puis Void.




L'objectif est ce petit plateau situé après le village de Mesnil sur lequel nous établirons notre campement :



Une fois sur place, on se retranche, et on fait quelques patrouilles sur un rayon de 5 kilomètres, tout en essayant de rester discrets.

Si jamais nous avons du retard, nous pouvons nous arrêter à partir de Void, quelques kilomètres avant Mesnil. Je ne veux pas que nous galopions plus de 9 heures.

Bon, les ordres sont les ordres, on va marcher 12 heures. Du coup, on continue sur la route de Paris, en direction de Châlons, là on arrive à Ligny, qu'on ne peut pas rater puisqu'elle est en bout de route, on prend à droite toujours sur la "Grande route de Paris" et on va jusqu'au dernier village avant Bar le Duc (pile poil 80 kilomètres de route), qui s'appelle "Savonnières-avant-Bar". Là, on établit notre campement sur la butte qui domine Savonnières, à proximité de la rivière que nous devont longer à partir de Ligny, ce qui permettra d'abreuver les chevaux, mais suffisamment loin de cette rivière pour ne pas souffrir de l'humidité pendant la nuit fraîche.

Une fois sur place, on lance quelques patrouilles, mais pas loin, et elles ne quittent pas les grand sentiers battus. Je ne veux pas que les hommes tombent dans des attaques de francs tireurs. Restons groupés.

Nancy - Savonnières, via Ligny par la route de Paris.

Emballez, c'est pesé.

*** RAPPORT ***


(un peu après 17 heures)


Nos formations ont commencé à s'installer sur les hauteurs de Savonnières, après un trajet sans incident notable.

Bar-le-Duc elle-même n'est défendue que par quelques miliciens et gardes nationaux qui n'ont opposé aucune résistance à nos avant-garde.

La population a montré un effroi appréciable sur notre chemin.

Parfait.

Bon, j'espère que les hommes ne sont pas trop fatigués. Demain soir, nous serons à chalons!

Non continuons en suivant cette "grande roue de Paris", direction le nord-ouest, et nous restons dessus lorsqu'elle devient "l'ancien chemin romain", identifié comme voie majeure sur la carte de 1815. Lorsque nous coupons la grande route de Strasbourg, nous prenons à gauche en direction de Chalons.

On reste toujours sur nos gardes.

Quel est l'état de forme de mes hommes?

Je change d'objectif!!

Quelques trainards et cavaliers égarés, mais rien de bien grave. Le moral est au beau fixe.

Je ne vais pas à Chalons, ça ne sert à rien. Autant aller directement à Reims, ce sont mes ordres.

Je continue donc sur la voie romaine après la route de Strasbourg. Je ne vais pas à Chalons. Par contre, je vais envoyer une estafette à Chalon pour les prévenir que je trace sur Reims.

Citation :

Maréchal Wrede.

Je suis Le Hetman Platov des Cosaques. je vous informe que je fais route en direction de Reims à grand train, par l'ancienne voie romaine qui relie bar le Duc à Reims.

Je vous salue!

Ah, oui... a quel endroit va-t-on bien pouvoir dormir...

Le CAMP d'ATTILA!!!!!!! A la Cheppe!!!! (Faut dire aussi, que mes hommes et moi n'étions pas très chaud à l'idée de visiter la campagne Catalaunique, du coup, autant éviter de trop se fatiguer...)

Message à Barclay ou à Schwarzy en réalité le plus proche des deux :

Citation :

Actuellement à Bar le duc, je viens de m'appercevoir que c'était inutile de faire un crochet jusqu'à Chalons pour ensuite foncer au Nord sur Reims. Autant aller directement à Reims, surtout que ça me permet d'éviter de fatiguer mes hommes.

Depuis Bar le Duc, Reims est en ligne droite par la voie Romaine.

J'ai pris la peine de prévenir le Maréchal Wrede censé se trouver à Chalons que je passais dans son dos.

Je compte dormir demain soir au Camp d'Attila , à Cheppe, entre Bar le Duc et Reims. Nous allons organiser une visite archeologique du patrimoine de nos ancêtres Huns.

L'estafette part à 5h du matin et sera composée de vingt hommes. Ils devront faire vite et ne pas se faire intercepter par des francs tireurs. Une fois le message transmis, à Barclay ou Schwarzy, sans préférence, juste le plus proche des deux, ils rentreront illico.

*** RAPPORT ***

(pendant la nuit du 25 au 26 juillet)


Nos reconnaissances ont pris contact avec des hussards de la division Lambert, colonne de Dokhtorov, à moins de dix kilomètres au nord-est de Bar-le-Duc.

Ok.

*** MESSAGE DU MARECHAL SCHWARZENBERG ***

(vers 23 heures)

Citation :

Missive à l'Hetman Platov à Bar-leDuc:

Hetman, j'ai bien pris
acte de votre changement d'itinéraire. Je vous informe que le Maréchal
Wrede aurait repéré une forte colonne ennemie aux environs de Berry au
Bac à 20kms au nord de Reims sans plus d'informations.

Maréchal Schwarzenberg, à Mesnil-la-Horgne, 8 heures et demie du soir, le 25 juillet 1815

Une estaffette à Reims. comme l'autre, composée de vingt hommes. (au fait, ils sont partis à 17h, il sont revenus?)

Citation :

Message à la garnison de Reims.

Je serai sur Reims le 27 juillet avec 5000 cavaliers. Quelle est la situation sur place?


Matveï Platov, Hetman des cosaques du Don.

Une estafette qui a une mission (et les effectifs) d'une reco camouflée, faut pas s'attendre à ce qu'elle ait la vitesse d'une estafette.

Faudra au moins atteindre l'heure du midi du 26, y compris en tenant compte de ton avance vers la ville.


Pas encore de nouvelle de l'estafette vers Wrède. Peut-être aussi parce qu'il n'est pas dans le même espace-temps...

ah. ok.

*** MESSAGE DU MARECHAL SCHWARZENBERG ***

(vers 5 heures du matin)

Citation :

Hetman, je vous informe que le Maréchal Wrede va se replier de Châlons
en Champagne sur Saint Dizier. Ce redéploiement fait suite à l'arrivée
de nouvelles forces françaises par l'ouest vers Sézanne. Les forces
avançant sur Reims sont estimées à plus de 10000h sans plus de
précisions.
La nature de votre mission n'en est pas affectée, vous
devrez menacer les flancs de l'avancée ennemie et contenir ses
éclaireurs.

Maréchal Schwarzenberg, à Mesnil-la-Horgne, 5 heures du matin le 26 juillet 1815.

Réponse:

Citation :

Merci pour l'information. Je continue sur Reims. Je vais voir si la place a été abandonnée ou non.


Si nous abandonnons toutes nos têtes de ponts, autant retourner derrière le Rhin...

J'espère que les chemins ne vont pas être trop encombrés par les troupes de Wrede...

*** MESSAGE DU GENERAL SACKEN ***

(vers 6 heures)

Citation :

"Missive 001 a Barclay.

03h du matin, 26 juillet, Maisery (a 35 km a l'ouest de Metz, sur le route Metz Paris).

Marechaux Barclay, General Langeron, General Platov,

Un
escadron de Uhlans detache pour patrouille vers Stenaye a ete pris a
parti par des escadrons de chasseurs à cheval français supérieur en
nombre. Peut-etre les elements avancees d'une division francaise.

Notre
cavalerie s'arretera a Verdun ce soir en attendant de plus amples
instructions de votre part. Nous enverrons des reconnaissances plus
importantes dans la region des l'aube.

Nous suggerons d'envoyer
deux divisions de cavalerie a Stenaye le 27 pour eclairer la region
(une division risque de se faire prendre a parti sans plus nous
informer) pendant que le reste de ma colonne poursuit sa route vers
Chalons.

Nous aimerions aussi connaitre la position des cosaques de Platov et savoir leurs projets.

Un
exposé de la situation de Wrede serait aussi désirable, dans la mesure
ou il serait peut-etre au courant de la situation au nord de Reims et
Chalons.

Sacken"

Comme tu n'es pas encore sous l'autorité directe de Wrède, tu es autorisé à lui répondre si le coeur t'en dit.

L'avance vers Reims a repris sans incident notable. Le temps est resté ensoleillé en cette journée du 26.

Je me prends la tête.

Déjà, c'est où, Stenaye??? (ça n'existe pas sur google...)

Ensuite, Sacken dispose de uhlands et de Dragons, putain, il faut qu'il s'en serve, merde!

Bon, je réfléchis...

Stenay, c'est dans les Ardennes, au sud-est de Sedan.

Bon, allez, une estafette escortée de vingt hommes qui file sur Verdun pour me chercher Sacken.

Citation :

General Sacken,

Bar le Duc, sur la route de Reims, le 26 à 6h du mat.

Actuellement, je continue ma route vers Reims, que je devrais pouvoir atteindre le 27 en fin d'après midi.

D'après les quelques échos que j'ai de la situation des armées de Wrede, celui-ci semblerait abandonner toutes ses positions pour se retirer sur Saint Dizier. Les Français semblent foncer sur ses positions depuis le sud ouest et le Nord. Personnellement, je trouve que c'est une erreur préjudiciable qui nous fait perdre des têtes de ponts sur la Marne et isole un peu plus Wurttemberg à Troyes...

A sa place, je me serais enfermé dans Chalons et je serais mort glorieusement en emmenant avec moi un maximum d'adversaires...

Passons.

Donc là, je file sur Reims. Moi qui voulais mettre la panique dans les arrières français, je vais devoir me contenter de couvrir ceux des Bavarois...

Concernant votre message : La ville de Stenaye n'est localisée sur aucune de mes cartes, mais j'imagne que c'est au nord de Verdun compte tenu de votre position.

Vous êtes bien pourvus en cavalerie, votre corps est puissant, composé de Dragons et de Uhlands, experts en reconnaissance et dans la chasse aux hussards. Détachez vos deux divisions de cavalerie légère et moyenne sur l'ennemi. Foncez-lui dessus et massacrez-le. Une réaction forte et brutale de votre part les forcera à ralentir leur marche. Une victoire écrasante contre leur cavalerie affaibliera grandement la sécurité de la colonne ennemie. Si vous poussez votre avantage à fond, vous pouvez même encercler la colonne et l'immobiliser.

Logiquement, vous avez cette colonne ennemie qui fonce du nord au sud vers Reims, et semble menacer votre flanc droit. Cette colonne est censée poursuivre les armées Bavaroises jusqu'à Saint Dizier. Je compte leur couper la route au Sud. A nous deux nous pouvons stopper net la menace qui plane sur les Bavarois.

SP a écrit:

Stenay, c'est dans les Ardennes, au sud-est de Sedan.

Il dit "Stenaye", lui aussi...

Oui, je sais.

J'aurais dû vous laisser poireauter. Ma bonté me perdra.

à partir de demain matin, je serai absent jusqu'à dimanche minuit.