QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

La plupart des unités de cavalerie adverses sont intégrées aux colonnes d'infanterie et n'ont pas vraiment d'usage individuel, ce qui peut expliquer le problème.

Pour ce qui est des estimations, on en reste à environ 30 000 hommes, peut-être un peu plus si la colonne de Feillens s'est jointe aux effectifs ennemis.
Les interrogatoires ne font que commencer, mais à la vue des derniers combats de la journée il est probable que l'armée ennemie doit avoir pris un sacré coup au moral. La question pour demain est surtout de savoir si ses troupes peu engagées aujourd'hui ont encore les ressources pour relancer une attaque.

Je suis d'accord pour passer le 9 à se reposer et se retrancher. Si jamais l'ennemi relance son attaque, ce dont je doute beaucoup, faudra voir si on inverse pas les positions de Bardet et Pannetier car ce dernier devrait pouvoir être bien soutenu par Beurmann.

C'est ce que je pensais aussi. C'est quand même triste de voir que l'unité de Pannetier, qui était l'une de nos unités les plus fortes, a été réduit à plus grand chose.

D'ailleurs, si on avait réussis à gagner aujourd'hui comme accalmie on aurait pu avoir quelques renforts (blessés, trainards, ...), est-ce qu'on peut espérer les récupérer demain s'il ne se passe rien?

En effet, vous devriez récupérer du monde.

Par contre il y a un petit truc, message reçu au début de la nuit : un colonel de la division Pannetier, blessé à Cuisery et en convalescence à Bourg-en-Bresse avec bon nombre de nos blessés de cette bataille, signale que la cavalerie autrichienne est en approche de cette ville en fin d'après-midi. Une évacuation d'urgence est en cours, mais il est à craindre que pas mal de nos blessés de moyenne et longue durée ne soient capturés.

Sinon je regardais les règles et je me demandais, on a pas eu de nouveau 1 000 hommes en renfort qui sont apparus à Vienne? Il me semblait que chaque semaine on avait une chance sur deux, et comme ça fait un moment qu'on a rien eu...

Le dernier arrivage semble être parti du côté de Genève. Se pourrait-il que le petit tondu ait envoyé une petite instruction à Masséna sans vous prévenir ?

J'attends que ça se décide en face pour vous faire avancer...

Tu peux leur transmettre qu'ils peuvent abandonner s'ils veulent.

Pendant la nuit du 8 au 9 mars


Des mouvements autrichiens ont été signalés. Une partie des unités situées au nord de nos positions de Flacé semblent être en train de se repositionner pour faire face à notre gauche. Evaluation exacte du mouvement difficile pour le moment, mais assurément plusieurs divisions.

Des unités genre les nouvelles unités qui sont arrivées en soirée ou genre les unités qu'on a laminé?

Avec la nuit c'est difficile à dire. Une division de cavalerie pour sûr, le reste n'est pas identifiable pour le moment.

Pouchelon prend la place de Pannetier, ce dernier ira remplacer Bardet (lui et Beurmann se décaleront donc sur leur gauche).

Les gardes nationaux s'attachent au village de Saint-Pierre comme des moules à un rocher, la réserve d'artillerie se tient derrière Pouchelon et se prépare à lâcher le feu sur les nouveaux arrivants. Pour l'instant Digeon se tiendra un peu en retrait.

Il faut qu'on arrive à tenir un jour de plus il semblerait...

C'est un détail, mais en fait la réserve d'artillerie ne se tient pas vraiment derrière, elle est même pour l'essentiel en première ligne si tu veux qu'elle puisse canonner l'ennemi dans la joie.
(les merveilles du tir tendu...)

Le 9 mars, peu avant l'aube

Avec le soleil qui commence à poindre, le dispositif ennemi commence à être reconnu. Comme prévu, les Austro-Hessois se sont redéployés face à notre aile gauche. L'ensemble ennemi est estimé à environ 15 000 hommes, avec probablement quelques unités en réserve.

Beurmann signale cependant que les forces demeurées au nord de nos positions principales, si elles ont entamé un mouvement vers le sud, semblent le faire avec lenteur : il estime qu'il s'agit vraisemblablement d'une partie des unités défaites hier, et y voit là un motif d'espoir.

Bardet s'est positionné en réserve

Maréchal, je reste avec Rémond? Ou je vais prendre en charge Beurmann et Pannetier et superviser la défense de notre flanc droit pendant que vous vous occupez de notre flanc gauche qui sera probablement le centre de la bataille pour aujourd'hui?

Oui nous allons faire comme ça. Je pense que le flanc nord ne devrait pas être trop menacé.

Par contre en regardant la carte je me demandais si c'était normal que Pouchelon soit aussi en retrait de Rémond?

Oh moi je l'ai mis comme ça histoire de le mettre quelque part hein.

Non parce que moi je l'imaginais faire une ligne de défense avec Rémond. Donc si ce n'est pas encore fait que mes petits pioux pioux se bougent le séant.

Général Musnier, votre but est uniquement de fixer le flanc nord, inutile donc de gaspiller des hommes dans des attaques, à moins vraiment que vous voyez une occasion en or votre mot d'ordre est l'économie. Et ça sera valable de mon côté, il faut tenir un jour de plus. Je dirais bien "no pasaran" mais je pense que l'espagnol ne doit pas être très apprécié dans l'armée française.

Ok je vais donc me mettre avec Pannetier, histoire de leur apporter un peu de soutien moral et j'ai Beurmann également sous mes ordres. Je vais dans mon enfilade pour la suite.

Ça ne posera pas de problème pour Pouchelon et l'artillerie, le temps que les Autrichiens approchent tout le monde sera en place.

Entre 7h et 9h

Mouvement général des troupes autrichiennes. Si au nord les deux divisions semblent clairement maintenir leurs distances, il n'en va pas de même sur notre aile gauche où le gros des formations ennemies s'est déployé, assez lentement pour permettre la mise en place de leur réserve d'artillerie.

Tout indique que Pouchelon va sûrement encaisser la majeure partie du choc, et sa division s'est mise en position. La réserve d'artillerie a engagé des tirs à longue portée pour gêner autant que possible la mise en place adverse, et se prépare à appuyer la défense de Pouchelon. Rémond et Digeon se préparent à appuyer Pouchelon dans la mesure du possible. Bardet est en arrière. Pannetier et Beurmann surveillent les positions au nord mais devraient a priori être tranquilles dans ce secteur.
Les bombardements autrichiens ont commencé, début de l'attaque prévu pour 9h.

Je vais quand même devoir faire avancer, d'autant qu'à moins d'avoir une idée incroyablement géniale je doute que tes décisions soient très originales. Je lance donc le début des combats en fin d'après-midi / début de soirée.

Entre 9h et 10h

Les Autrichiens - même si en fait il y a surtout des Hessois sur la ligne d'attaque - ont lancé une attaque massive sur les positions de Pouchelon et Rémond. Face à une menace de débordement par la cavalerie autrichienne, le général Digeon a déployé sa division de cavalerie.
Si Pouchelon semble tenir solidement et a pu s'appuyer sur un tir de barrage efficace de l'artillerie qui a pu gêner le déploiement des batteries autrichiennes, il n'en va pas de même pour Rémond et Digeon qui commencent déjà à reculer face à la pression adverse. Digeon estime que sa cavalerie ne tiendra probablement pas très longtemps, et Rémond n'est pas loin de dire la même chose pour ses gardes nationaux.

Au moins une autre formation autrichienne a été repérée.
Le secteur nord semble demeurer calme.

J'aurais du interchangé Rémond avec Beurmann... en même temps j'espérais un peu mieux des gardes nationaux, surtout en défendant un village.

Bon, que Pouchelon continue de tenir sa position sans bouger. Rémond toi également tenir le village, peu importe le prix, du moins le temps que Beurmann vienne le dégager, ensuite il ira sur le flanc nord avec Pannetier. Pour Digeon, comme j'ai envie qu'il me soit encore un peu utile, il pourra grapiller de l'espace pour du temps, le temps que Bardet vienne le dégager, et là Digeon retournera en réserve derrière.

Du coup Bardet et Beurmann ont également leurs ordres, et il ne s'agit pas uniquement pas de rejoindre Rémond et Digeon, je veux que les deux divisions attaquent les troupes ennemies. Comme montré ci-dessous :



Beurmann fera attention sur son flanc droit quand même.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Trente sixième message

Entre 9h et 10h.

Général,

L'ennemi a de nouveau lancé une attaque générale contre l'ensemble de nos positions, Digeon et Rémond semblent déjà à bout et je vais devoir engager Bardet et Beurmann pour les dégager. Une fois que Rémond sera dégagé je l'enverrais sur notre flanc nord sous vos ordres.

Maréchal Augereau.