QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Entre 12h et 13h

Les forces autrichiennes ont engagé un mouvement général vers nos lignes en ordre de bataille. Si elles poursuivent leur mouvement, les forces de Sancé pourraient être au contact dans l'heure qui vient, et celles d'Hurigny dans les deux heures.

La cavalerie autrichienne partie de Feillens semble avoir pris la route de Bourg-en-Bresse et s'éloigne donc de nous.

Je vous conseillerais bien de vous répartir les tâches pour que l'un d'entre vous (Musnier, a priori) puisse apporter un bonus d'engagement tactique dans un secteur, mais après vous faîtes comme vous le sentez.

L'avantage qu'ils construisent un pont plus en amont nous permet de libérer Rémond pour servir de réserve à Bardet ou Beurmann voir même à Pouchelon.

Pour aujourd'hui je laisserais Bardet, Beurmann et Pouchelon encaisser l'assaut. On garde Digeon et Pannetier en réserve un maximum. Si besoin on utilise la réserve d'artillerie et Rémond pour renforcer notre ligne là où elle faiblit. Comme ça, on aurait des troupes fraîches pour contre-attaquer demain.

Je pourrais me mettre avec Pouchelon vu que c'est là où ça risque être le plus critique. Ou je tiens le centre pendant que tu gères notre aile gauche.

Je ne vois pas trop en quoi ils essayaient de gagner du temps, il y a tellement peu de latence entre les troupes précédentes et celles qui viennent d'arriver que même si on aurait tenté quelque chose on aurait rien pu faire.

Je ne suis pas d'accord pour laisser uniquement nos 3 divisions en position s'occuper de l'assaut ennemie. Pouchelon, qui n'a guère que 4 000 hommes, sera bien incapable de prendre à la fois l'attaque de face par une unité au moins aussi forte que lui et à la fois l'attaque de flanc par près de 8 000 hommes dont une division de cuirassiers.
A mon avis nos 3 divisions, aidées par les défenses construites, seront tout à fait capable de briser l'attaque autrichienne venant de Sancé. Par contre on aura sans doute besoin de tout ce qui reste pour bloquer celle d'Hurigny, Pannetier s'est fait secouer par ces deux unités alors il vaut mieux éviter tout risque. Même si ces unités doivent être fatigués car je n'ai pas l'impression qu'elles aient beaucoup eu le temps de se reposer on ne peut pas se permettre de prendre de risque. Mieux vaut engager tout le monde et "lisser" la fatigue, que d'engager nos troupes une par une et risquer de voire certaines de nos unités complètement cramées. Et puis je n'ai qu'une confiance modérée dans les gardes nationaux.

Donc je verrais bien un groupe "Pouchelon/Beurmann/Bardet" chargé de tenir la ligne, et un groupe "Pannetier/Rémond/Digeon" chargé de tenir le flanc. Et l'artillerie de réserve aidant l'un ou l'autre des groupes en fonction. Chacun des groupes sera dirigé par Musnier ou moi.



Envoi d'un message

Au général Beauharnais

Sixième message.

Macon, le 8 mars entre 12h et 13.

Général,

Nous allons commencer le combat contre les Autrichiens sous peu. A noter qu'une unité de cavalerie a quitté la colonne de Feillens et semble se diriger vers Bourg-en-Bresse. A vous de vous en charger.

Maréchal Augereau.

Alors soyons offensif sur les forces venant d'Hurigny, on ne peut pas se contenter de les bloquer, faut les mettre hors de combat. Pannetier + Rémond avec le soutien de la cavalerie de Digeon et l'appui de la réserve d'artillerie, y a peut être moyen d'y arriver. Faudra se concentrer sur les cuirassiers puis si on arrive à les "disperser" se rabattre sur la division d'infanterie.

Faut pas qu'on reste sur de la pure défense, en face ils sont plus nombreux donc ils finiront par nous avoir. Faut qu'on essaye de briser une partie de leurs forces pour rééquilibrer. Après si tu dis on défends alors je défendrais.

Décidez vous rapidement, surtout si vous voulez faire monter des unités de réserve : si vous attendez l'heure prochaine pour donner des ordres, il est possible que les cuirassiers aient le temps de menacer la gauche de Pouchelon, ce qui risque d'affaiblir tout son dispositif.

Bon, histoire de ne pas trainer encore des siècles : je résous les premières phases de bataille demain.
Comme Augereau semble parti pour déployer les réserves face au mouvement d'Hurigny, on va donc voir Pannetier, Digeon et Rémond se déployer sur la gauche de votre dispositif face à l'avance des cuirassiers et de l'autre division.

La question reste en suspens pour ce qui est de la réserve d'artillerie. Si vous ne vous décidez pas d'ici demain on va considérer qu'elle demeure en réserve.

Oui on va faire ça, un groupe Musnier constitué des divisions Digeon, Pannetier, Rémond ainsi que de la réserve d'artillerie, avec pour but de contrer/battre les troupes d'Hurigny. Et un groupe Augereau avec les divisions Pouchelon, Beurmann et Bardet avec pour but de retenir et de fixer les troupes de Sancé.

Puisque Musnier est si confiant dans notre capacité à battre les Autrichiens à charge pour lui de le faire, et de regagner son honneur par la même occasion. Par contre je ne pense pas qu'il soit possible, ni même souhaitable, de réaliser une "interception" au loin des troupes d'Hurigny, elles arrivent dans deux heures et il nous faudra un peu de temps pour regrouper nos différentes divisions.

Et puis pour l'instant leur supériorité n'est pas si évidente que ça, ils ont le même nombre d'unité que nous (ils ont 4 unités d'infanterie et 2 de cavaleries, nous avons 5 unités d'infanterie et 1 de cavalerie) et même s'ils sont plus nombreux ce n'est pas écrasant (on est à peu près 15 000 sur d'assez bonnes positions défensives contre les 20 000 de Sancé, et on va envoyé un peu moins de 9 000 contre les 8 000 d'Hurigny). Demain ça sera différent quand l'autre unité aura traversé, mais pour l'instant on est pas écrasé sous le nombre. C'est pour ça que je ne pense pas qu'ils essaient de gagner du temps, sinon il se serait contenté de resté à Sancé pour regrouper leur 40 000 hommes et les envoyer tous contre nous demain.

Je ne parlais pas d'interception, d'ailleurs il est trop tard pour le faire mais plus de la posture à prendre au moment où l'ennemi arrive au contact.

Donc je me porte sur le flanc gauche de Pouchelon avec Pannetier, Digeon, Rémond et l'artillerie pour faire face aux troupes venant d'Hurigny. Si ça a une importance je me mets avec la division de Rémond et si ça ne m'handicape pas au niveau vision de mon coin de champ de bataille.

Niveau disposition sur le terrain, en partant de Pouchelon: Pannetier, Digeon et Rémond. La réserve d'artillerie avec Pannetier.

Concernant la tactique, Pannetier et Digeon s'occupent en priorité des cuirassiers avec l'appui de l'artillerie. Donc une posture offensive mais en gardant la ligne, Digeon ne chargeant éventuellement qu'une fois la cavalerie ennemie "attendrie" par notre infanterie/artillerie.
Pendant ce temps, nos Gardes-Nationaux feront au mieux pour "occuper" l'infanterie adverse mais en posture défensive. Si la division ennemie va soutenir ses cuirassiers alors Rémond appuiera nos deux autres divisions, si possible en cherchant une position de flanc. Et donc je serais avec eux pour les "booster"...

Si la disposition ennemie au contact empêche Pannetier de s'occuper des cuirassiers alors ce sera Rémond avec Digeon qui s'en chargeront, Pannetier s'occupant de l'infanterie avec l'artillerie.

Entre 13 et 14h

Après une série d'escarmouches entre nos tirailleurs, les Autrichiens ont lancé l'attaque sur l'ensemble de notre ligne de front. Nos divisions ont accueilli comme il se doit le mouvement ennemi. Tout indique que l'ennemi dispose de réserves, mais pour le moment la situation est sous contrôle.

Les réserves prises en charge par Musnier ont commencé leur déploiement sur la gauche de notre dispositif. La formation de cuirassiers a reculé pour éviter d'être prise en défaut, ce qui a largement ralenti sa mise en bataille. La division de ligne ennemie est en approche.




Avec l'engagement tactique de Musnier, vous allez devoir vous séparer pour le temps de la bataille.

Pour l'instant on ne change rien, il faut utiliser au maximum nos fortifications pour économiser nos forces.
Est-ce qu'on reconnaît des troupes qu'on aurait affronté à Cuisery?

La formation en face de Pouchelon semble être une formation d'avant-garde, avec une forte composante de cavalerie légère, identifiée comme la colonne Hardeck, qui formait l'aile droite ennemie à Cuisery. Les autres divisions, face à Beurmann et Bardet, semblent être de nouvelles formations.
La division en approche depuis Hurigny n'a pas encore été identifiée, mais les cuirassiers sont assurément ceux qui avaient engagé Pannetier et Digeon devant Chalons.

Ok, du coup une formation d'avant-garde a un malus contre une unité de ligne non? Et la pluie nous donne un petit bonus de défense aussi?

L'avant-garde n'a pas vraiment de malus, son problème est surtout qu'elle est généralement bien moins nombreuse.
Pour la pluie, anéfé, elle vous avantage (légèrement) en défense.

Entre 14h et 15h

Les Autrichiens ont relancé plusieurs attaques le long de nos lignes, pour le moment assez facilement repoussées. Beurmann s'étonne de l'absence d'engagement de leur réserve d'artillerie, qui semble demeurer en deuxième ligne.

Les combats semblent s'être engagés sur la gauche avec violence. Pouchelon signale qu'une formation ennemie, apparemment jusqu'ici en réserve, aurait été repérée en train de manoeuvrer pour apparemment prêter main forte aux troupes faisant face à Musnier.

Est-ce que c'étaient des attaques franches ou juste des petits coups pour nous fixer?

La formation ennemie on ne l'avait jamais repéré avant ou c'est une des unités qu'on avait vu mais qui n'était pas engagé?

Est-ce qu'on a moyen de récupérer quelques hommes parmi nos 3 divisons pour former une unité ad hoc et l'envoyer soutenir Musnier?

Rien n'indique que cela soit une diversion, l'ennemi s'engage fortement.

L'ennemi dispose de toute évidence de réserves, dont les unités étaient masquées jusqu'ici (mais dont le nombre était pris en compte dans les estimations numériques).

Pas vraiment de possibilité de ce genre, par contre rien n'empêche de désengager une des divisions pour l'envoyer vers Musnier.

Est-ce qu'on peut alors envoyer la moitié de l'unité Pouchelon en soutient à Musnier et Beurmann s'étend un peu pour combler le trou? Il me semble que les unités étaient divisés en sous-unités de 2 000 hommes qu'on pouvait manœuvre non?

Sinon est-ce que Beurmann et Pouchelon pense pouvoir tenir la ligne si Pouchelon s'en va?

Au fait, l'unité de renfort ennemie est estimé à combien d'homme?

Et dernière question, est-ce que je peux poser une question à Musnier et avoir sa réponse avant de donner mes ordres, parce que peut-être que ça se passe bien de son côté et que je n'ai pas besoin d'affaiblir ma ligne.

Pouchelon peut éventuellement faire cela, mais comme c'est une unité de 4000 hommes l'impact de son rôle élargi est à considérer. Cela pourrait également poser des soucis d'organisation (peu probables cependant puisque c'est une unité de vétérans).

L'unité ennemie n'a pas été clairement identifiée ni denombrée.

Tu peux envoyer un message à Musnier, vous êtes suffisamment proches (et Mat suffisamment présent 😁) pour que cela n'entraine pas de retard.

Pour ce qui est de la résistance de la ligne sans Pouchelon : si l'ennemi n'en reste qu'à ses trois unités actuelles, cela serait surement jouable, mais cela pourrait être remis si l'ennemi devait encore avoir des réserves (ce qui est probable).

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Trente deuxième message.

Entre 14h et 15h.

Général,

Les Autrichiens ont lancé plusieurs assauts, visiblement de véritables attaques, contre notre ligne mais nous réussissons à tenir sans trop de difficulté. Pouchelon a détecté une unité ennemie, jusque là en réserve (mais qui ne change pas le dénombrement total des troupes ennemies), qui se dirige vers vous pour soutenir les divisions que vous attaquez. Pour l'instant nous ne connaissons ni la nature ni le nombre des troupes qui vous attaqueront, j'aurais donc besoin de savoir comment se passe la bataille de votre côté. Pensez-vous avoir besoin de renfort ou pas?

Maréchal Augereau.

Ok du coup on tient nos positions pour l'instant.

Quelle est l'impression de mes divisionnaires quant à l'état des troupes autrichiennes (elles ont l'air fatigué ou fraiches, ...)?

C'est difficile à affirmer pour le moment, l'avis général est que l'attaque frontale autrichienne aurait pu être plus incisive. Beurmann estime que les prochaines heures ne seront sûrement pas de tout repos, surtout si l'ennemi fait monter son artillerie et ses réserves, mais il est confiant sur le fait de tenir la position jusqu'à ce soir.

J'attends une réaction en face pour faire avancer dans ton secteur.

Entre 15h et 16h

Les Autrichiens ont relancé leurs attaques. Si leur pression a pu permettre quelques avancées face à Pouchelon et Bardet, elles ont à chaque fois pu être refoulées par des contre-attaques locales. Bardet pointe des pertes croissantes mais reste confiant quant à la suite de l'après-midi.
Beurmann signale que l'artillerie adverse est en train de se mettre en position, ainsi qu'il le craignait. La situation reste favorable cependant.

La gauche sous Musnier semble a priori tenir.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

La situation devient plus tendue avec l'intervention de la nouvelle division ennemie, colonne Scheiter mise en déroute à Cuisery. Si nous avons repoussé les cuirassiers et causé des pertes à l'infanterie ennemie, les divisions de Digeon et Pannetier commencent déjà à montrer des signes de flottement. Je désengage Digeon pour qu'il se reforme et si Pouchelon pouvait appuyer Rémond à partir de 17h, je reculerais Pannetier lui permettant ainsi de consolider sa division. L'effectif ennemi est estimé entre 8 et 10000h.

Général Musnier, entre 15h et 16h".