QG du général-comte MARCHAND (Oli)

Entre 16h et 18h

Mermet a enfin été contacté. Sa cavalerie a engagé celle de l'adversaire un peu au nord de Présinge, village vers lequel la colonne ennemie a repositionné son dispositif. Si Quesnel et Pouchain ont pu redresser la situation, l'ennemi est clairement solide et nos effectifs sont insuffisants pour prendre l'avantage sur lui. Il paraît cependant plus attaché à se replier en ordre.

Les combats continuent dans le secteur de Pressy.

le prince EUGENE a écrit:

16h30.
Tenez bon désormais, et sans esprit de recul. Ici, l'ennemi devrait craquer sous peu.
Je rabats mes divisions vers vous des que possible.

Bon et bien voilà... on attend donc. On talonne l'ennemi, mais on ne s'engage pas trop et on espère qu'Eugene se rabatte.

A rajouter au rapport précédent :

le prince EUGENE a écrit:

17h30
Ennemi en déroute ici, je vous envoie mes forces.

Entre 18h et 19h

Les combats ont baissé d'intensité, l'ennemi engageant un mouvement rétrograde vers Jussy, tout en maintenant une forte pression sur la cavalerie de Mermet.

La division Rouyer a été repérée en approche de Présinge.
Les combats ont fortement diminué d'intensité, si l'on s'en réfère au seul bruit, dans le secteur de Pressy.

Avec la nuit tombée, vous pouvez vous retrouver, Eugène et toi.

Hello général... Bien que rude, une journée assez profitable, je pense.

Je peur quand même que nos hommes soient bien amochés pour une ultime confrontation demain.
On en saura plus avec un premier état des lieux.

Sinon, comment vois tu la suite ?

On se focalise sur les restes ennemis ?
On libere Genève ?
On va aider augereau ?

Il faut s'occuper de Genève, laisser de quoi tenir la ville et le reste va vers Augereau.

SP, est ce que l'on peut réorganiser des divisions ? C'est à dire regrouper les restes de Marcognet et Vedel par exemple ?

Parce que je pense que Polak et moi, on aurait intérêt à faire ça (et peut être pour Quesnel et Fressinet par exemple...)

C'est techniquement possible, mais il vous faudrait environ 48h de repos total.

Je devais vous le faire hier mais je n'ai pas pu : je vous dresse le bilan de vos effectifs dans la soirée.

Faut aussi se rappeler que j'ai 1000 hommes au fort de l'écluse (mais coté France). Ceux-la; je les fusionnerai avec la colonne de marche qui ira vers Augereau.

Il y a également 1000 hommes de renfort qui sont déjà sur zone. On peut les diriger vers Genève et on les fusionnera avec une division sur place.

Le bon point dans cette affaire, c'est je pense qu'on a détruit son bonus d'artillerie ; ça sera dur pour lui de mener des sièges rapides dans le futur, sachant qu'il reste 25 jours de campagne. Je ne sais pas les pertes totales qu'il a subit, mais je pense qu'il lui reste les 8000 hommes de Jussy + en peu plus de la moitié de la colonne Pressy (tablons sur 4000...). Impossible de savoir s'il va récupérer beaucoup de blessés légers.

Vu que notre adversaire n'est pas du genre agressif, il y a de fortes chances pour qu'il s'esquive encore demain 6 mars. Je suis d'accord avec toi qu'il est inutile de le poursuivre jusque Vienne. Autant s'occuper de Genève et de ses PV. ça permettra également aux divisions "secouées" de se reposer un peu.
Bien sur l'ennemi veut attaquer, nous saurons le recevoir

Attendons-donc un premier état des lieux.

@ SP : est ce qu'il y a toujours un contact entre nos forces et celles de l'autrichienne ?

Message à Augereau : Passage par Genève - St julien - Seyssel - Nantua - Bourg - Macon - Chalon.

Citation :

Genève - 5 mars - 20h00.
Maréchal, après bien de l'attente, nous avons réussi à culbuter une bonne partie de l'armée Bubna. Mais il reste encore beaucoup de choses à faire ici.
En premier lieu, s'emparer de Genève : ceci ne devrait pas tarder car nous avons le champ libre désormais.
Vous avez du comme moi recevoir un message signifiant l'impatience de l'empereur ; il a peut-être chaud aux miches, mais vu le nombre de gus que nous avons en face, en mode "gruppier", ça me semble difficile de refaire 1796. Enfin bon, moi, j'y étais pas, mais vous savez surement ce que ça veut dire.
Pensons donc à la suite.
Aux dernières nouvelles, vous étiez à Chalon sur Saône ; je vais donc vous rejoindre par la route de Lons ; seul problème, un renfort ennemi signalé en provenance de Besançon. Je n'ai aucune idée de sa destination : Vers vous ? vers Genève ? ou Pourquoi pas en rush vers Lyon ? Si la chance est avec nous, j'espère le trouver sur mon chemin vers Chalon.
Je vous signalerai ma mise en route le moment venu. Attention, le fort de l'écluse est toujours aux mains de l'ennemi.
PE

Toujours à 20 heures :
Message à Vedel/Marcognet : demande d'un état des lieux de la division, les informer de notre victoire à Pressy : leurs sacrifices y a contribué...

Message au Génie (qui a construit un pont pour rien ).
Rétablir le pont entre Genève et Caronge - Ordre immédiat !!

Sinon, en relisant les conditions de victoire, je me rends compte que les batailles n'ont guère d'utilité en terme de PV (sauf à détruite l'ennemi...) alors que les villes, si.

Je me demande, pour surprendre tout le monde, si un rush vers Besançon, ne serait pas plus profitable, plutôt que d’aller aider Augereau...

Bon... vu le timing... je penche pour un rush vers Besançon alors

Polak a écrit:

@ SP : est ce qu'il y a toujours un contact entre nos forces et celles de l'autrichienne ?

Plus vraiment : les forces de Pressy se sont décomposées. La colonne de Jussy se replie en ordre et, avec la nuit, a pu se désengager sans trop de difficulté.
En règle générale, avec les nuits, si les deux camps ne recherchent pas activement le contact, il est beaucoup plus simple de filer en douce.

Je ne sais pas ce que pense Oli, mais je suis d'avis de les laisser filer. Mieux vaut que nos hommes se reposent

Dans la soirée du 5 mars

La colonne autrichienne de Jussy s'est retirée au-delà du village, et va probablement poursuivre sa retraite pendant la nuit.

Les premières évaluations de nos pertes sont comprises entre 800 et 1000 morts, blessés et disparus, surtout dans la division Fressinet qui a subi les pertes les plus lourdes face à Pressy, et dans une moindre mesure la division Quesnel. Les pertes autrichiennes sont probablement bien plus lourdes.
Plus de 4 000 prisonniers ont été capturés hier et aujourd'hui, et on continue d'en ramasser dans le sillage des unités en déroute.
Environ quatre-vingt canons, soit une part importante du parc d'artillerie adverse, ont également été pris ou détruits.

Nos commandants estiment disposer en termes d'effectifs en état de combattre :

DESSAIX : environ 3 700 fantassins, une cinquantaine de cavaliers, éprouvés, moral correct

POUCHAIN : environ 1 400 fantassins, à peu près 200 cavaliers, très éprouvés, moral tangent

ROUYER : environ 3 100 fantassins, à peu près 200 cavaliers, éprouvés, bon moral

MERMET : un peu plus de 1 000 cavaliers, très éprouvés, moral correct

QUESNEL : à peu près 3 000 fantassins, une grosse centaine de cavaliers, très éprouvés, moral correct

FRESSINET : un peu plus de 3 300 fantassins, environ 200 cavaliers, éprouvés, moral tangent


Plus de 5 000 blessés sont soignés ou sur le point de l'être dans différents hôpitaux de campagne ou à Chambéry.
Il est probable qu'un nombre équivalent de blessés légers ou de trainards puissent rejoindre les unités dans les jours qui viennent.
1 000 hommes des renforts de Provence attendent leur affectation.
Un détachement de Pouchain opère encore à l'ouest du Rhône.

Les divisions de Vedel et Marcognet ont juste commencé leur travail de réorganisation dans la zone de Vetraz, au sud-est d'Annemasse.
Vedel signale que le général Marcognet semble se remettre de ses blessures et devrait pouvoir assurer son commandement. Il signale également que bon nombre de villageois d'Annemasse semblent avoir trouvé refuge dans le même secteur après la destruction de leur bourg. Inutile de dire que l'accueil sur place, d'autant plus vu l'état de désordre de nos unités, a été pour le moins glacial, le sobriquet de "Marchand l'incendiaire" semblant avoir bien pris.

Et bien général, vous avez enfin un titre de gloire

Bon, je pense qu'on assez demandé à nos forces ; faut se concentrer désormais sur Genève et un peu de repos.

Je pensais envoyer Rouyer + dessaix + artillerie sur Genève dès ce 6 mars, pour préparer un assaut en bonne et du forme. Les autres se reposent...

Qu'en penses-tu ? je te laisse l'honneur de la prise de la ville ?

Si je peux mettre le feu à Genève... :-P

C'est vrai que ça fait très Roleplay, mais Marchand qui se présente devant Genève avec une réputation d'incendiaire, ça peut aider à la capitulation.

Bon, c'est OK, on a quand même été secoué, mais je pense que l'ennemi n'est guère fringant. Que ce soit en moral ou en fatigue, il doit être comme nous, donc je ne craint guère d'attaque.

Donc, je propose les ordres suivants :
Vedel/Marcognet : continuent à se réorganiser pour le 6 mars.

Rouyer/Dessaix ont ordre de se rendre à Genève pour prendre enfin la ville (enfin, surtout le mole de résistance autrichien). Le renfort d'artillerie se joint à Dessaix (puisqu'ils sont sur la même zone...) : ça sera suffisant pour un assaut...

Mermet/Quesnel/Fressinet/Pouchain au repos, hormis l'envoi de reconnaissances vers l'ennemi en fuite.

Tu prends le commandement de Rouyer/Dessaix et tu gères donc la prise de Genève ; je reste avec les gars au repos. Bien sur, on fait les mouvements au petit matin.

Sinon, il y a deux jours de latence entre Augereau et nous. Il ne saura donc notre victoire que le 7 mars au soir. Il y a de fortes chances que nos amis se prennent entre temps une vengeance des 50 000 gus en face...

@ SP :
1 - en ordre immédiats ; bien sur, on finit le ramassage des prisonniers, avec interrogatoire des gradés ; je veux savoir d'où ils viennent, qui commandent et leurs plans futurs.

2 - les 1000 hommes en goguette, ils sont à Quesnel, pas à Pouchain. (a moins que le détachement que tu signales soit une autre force que je n'ai pas remarqué).

3- les 1000 hommes de Provence ont ordre de se rendre à Sacconex (marche de jour le 6 mars) - ils attendront l'arrivée des divisions qui iront vers le Nord.

Autres questions :
Que fait-on de l'artillerie ennemie récupérée ?
C'est utilisable ou on l'envoie directement à Paris pour faire une colonne Vendôme Bis ?

Faut-il également gérer les prisonniers ? pour le moment, ils restent sur zone.

Bon, je prends mon commandement et je vais à Genève ! Je vais envoyer une "ambassade" avant mon arrivée, afin de les enjoindre à se rendre...

"Du Général Marchand,

Force de Genève, votre armée de secours a été défaite. Tout espoir est perdu pour vous. Capitulez maintenant et je vous garantis les honneurs de la guerre.
Toute résistance inutile vous conduira à un destin funeste. Vous connaissez ma réputation...ne mettez pas ma détermination à l'épreuve !
Épargnons à Genève le sort qui fut fait à Bruxelles ou Heidelberg en leur temps.
Au cas où vous n'entendriez pas mon appel, refusiez mon offre, ce serait vous qui porteriez la responsabilité de ce qui se passera. "


Voilà voilà...


[SP, est-ce qu'on peut imaginer un jet de dès pour tester la détermination de la garnison de Genève ? ]

Bon, ben si l’empereur t'offre une gratification à la fin de la campagne, tu n'iras pas le placer ici, je pense.

Alors, dans l'ordre des questions/remarques :

- pour le détachement, en effet, cela fait plusieurs messages que je parle de Pouchain mais effectivement c'est la division Quesnel

- l'artillerie capturée peut servir parfois à renforcer des garnisons, mais hors de cela elle n'a pas d'usage pratique.

- les prisonniers par contre, il faudra créer un détachement pour les garder/accompagner. Et comme on parle de plus de 4 000 prisonniers, il faudra un détachement non négligeable de 400 hommes au moins.

- il y a des modificateurs pour ce qui est de la résistance d'une garnison. J'ai quelques modificateurs objectifs, mais si vous arrivez à me convaincre de vous en rajouter d'autres...

Les 3000 prisonniers qui étaient à saconnex le 4 au soir, ils sont toujours là-bas ou ils m'ont suivi ? J'avais mis des gars de Mermet en garde.

Sinon, ces prisonniers, on les rapatrie jusqu’où ? Lyon, ou Annecy c'est possible ?

Ils sont demeurés à Saconnex, oui.
Pour un tel nombre de prisonniers, il vaut mieux viser une ville comme Chambéry.

OK, ils restent là pour le moment.