QG du Général Lecourbe

Vers 9h

Nos patrouilles se heurtent partout à des détachements de cavalerie ennemis entre Schennis et Weesen, au point qu'il est devenu impossible de reconnaître leur dispositif.

La route de Zürich est dégagée, et un contact a été établi avec la garnison, qui signale une agitation importante de la population civile, même si la situation s'est quelque peu calmée après l'annonce de l'écrasement des Autrichiens sur la Thur.

Vu.

Ok. On avance, on dégage de ce merdier.

Alors petite synthèse de la situation au 9 mai.

Tes forces actuelles au dernier rapport :
MENARD, un peu plus de 4500 hommes (dont 700 cavaliers environ), un peu fatigués, moral tangent
LOISON, un peu plus de 5000 hommes (dont une centaine de cavaliers), un peu fatigués, moral correct
DESSOLES, environ 3500 hommes (dont une centaine de cavaliers), un peu fatigués, moral correct

Elles sont à l'aube du 9 mai à Utznach, en route vers Zürich dont la route est dégagée et apparemment sûre.
L'armée ennemie du Tyrol, plus peut être la colonne combattue dans le secteur de Vaduz la semaine dernière, sont en manoeuvre d'approche entre le sud du lac de Wallestadt et Alt-Johans en passant par Sargans. Sa cavalerie mène des reconnaissances puissantes dans notre direction tout en interdisant nos propres mouvements d'éclaireurs, d'autant plus que le Tokkenbourg est en insurrection et que les nouvelles ne sont pas fameuses venant d'autres secteurs de Suisse en dépit de l'importante victoire de Masséna dans le nord.

Vu.

Je reviens donner des ordres/consignes d'ici demain au plus tard. (Là tout de suite, je n'ai pas le temps de me remettre dans le bain et ce soir je ne serais pas chez moi avant tard).

Bon, je suis désolé, j'ai pas trop le temps de me remettre dans le bain cette semaine.

On va dire qu'on continue comme avant la coupure.