QG du comte de CLERFAYT, armée des Pays Bas

Avec la latence d'exécution des ordres, je suppose que les unités continuent sur l'ordre qu'elles ont reçues auparavant ?

Du coup, la troisième brigade va continuer son attaque de flanc avant de recevoir l'ordre et essayer de tourner c'est ça ?

Je pars du principe qu'une attaque de dos fait mal au moral, mais je ne me rend absolument pas compte si je ne peux pas obtenir plus d'effet en maintenant l'attaque plutôt que de manoeuvrer.

Elle me stress vraiment cette bataille. J'ai l'impression d'un combat à mort (bon ok, c'est le cas, mais je veux dire : "Ca n'est qu'un jeu mais c'est très immersif".)

Bravo au MJ, j'aime beaucoup cette règle.

Oui, en plus l'unité est engagée, donc l'attaque va se poursuivre au moins pendant l'heure suivante.


De rien, le pire c'est que c'est vraiment une toute petite bataille, et c'est peut être aussi justement pour ça qu'il y a un tel engagement. Et puis ce n'est pas comme si de ton côté la retraite était une option...

Je vais modifier mon ordre dans ce cas, histoire qu'ils ne se retrouvent pas à glander pendant l'heure suivante parce que l'ordre ne sera plus d'actualité si jamais (par un heureux hasard que je n'espère presque plus) les blancs décidaient de rentrer chez eux en lâchant leurs fusils.

Autre question :

Tu me parlais de refaire mes munitions à Stenay ce soir (si tout va bien et pour le moment tout va bien... pour le moment tout va bien... ), j'ai compris puiser dans les stocks des deux divisions de Dillon. C'est ça, ou il y a un dépôt ?

Les Français n'ont pas de règle de dépôt (ils sont à la maison).
Ne te traumatise pas avec les munitions, en étant coupé de tes bases on considère comme je t'ai dit que tu as 2 jours de fonctionnement assuré à 100%, 2 jours opérationnel mais déjà sérieusement affaibli, ensuite ça part en cacahuètes, mais bon, on n'en est pas encore là.
Par contre chose que je n'avais pas évoquée, une journée de bataille compte double, ce qui fait que dès demain (en supposant que ton unité soit autre chose qu'une bande de fuyards... ) tu commenceras à avoir des soucis...

Si tu restes maître du champ de bataille (même si c'est pour prendre tout de suite après la route de Montmédy), ma bonté naturelle considérera que tu auras récupéré un peu de matériel français, ça devrait te permettre de tenir encore une journée.

Si par contre tu es finalement battu aujourd'hui... bah, à ce moment j'ai comme dans l'idée qu'il n'y aura plus grand chose à gérer...

Ne me porte pas la shcoumoune ! J'ai encore bon espoir...

J'ai modifié les ordres des deux unités engagées contre les grenadiers pour pas perdre un round à se réorganiser.

En tout cas, ce qui est sûr c'est que si ces types ne partent pas en déroute à 14h, j'ai perdu ou pas loin, après il faudra limiter la casse...

C'est con que j'ai pas quelques cavaliers sous la main, je suis curieux de savoir s'ils ont pas fermé le piège avec encore des troupes qui remontent du sud ou qui occuperaient Montémdy.

Aurais-je raison d'estimer l'arrivée de De Broglie (s'il arrive... ) aux alentours de 18-19h ?

Ou est-ce trop optimiste ?

Encore une question.

Est-ce que la première brigade peut engager la cav + la div kellermann dans son attaque comme tantôt (je hais cette expression mdr) ?

Si la réponse est "non", il vaudrait peut être mieux que je reste en défensive au cas ou ils me tombent dessus avec tout leur monde...

Si c'est oui, alors j'essaye.

Pour les hommes de Broglie, je ne peux rien te dire, il sera ton Blücher ou ton Grouchy.

Pour ta 1ère brigade, tu n'as pas vraiment l'initiative pour le coup, c'est l'infanterie française qui a le "momentum", dirons nous, sur ce front. Tant que leur attaque progresse, tu ne peux pas faire grand chose. Au moins ça soulagera un peu le pauvre Cobourg, qui déguste chaud depuis 2 heures...

Comment ça j'ai pas l'initiative ?    C'est inadmissible !

Nan mais blague à part, je le sens bien que je perd l'initiative et ça m'énerve.

C'est pour ça que j'ordonne d'attaquer à la première brigade, pour le fixer et re-dicter les termes du combat.

Mais bon, ça c'est l'idée, après les règles, les dés, la chance et l'état des troupes, c'est autre chose.

On verra.

Clerfayt se fait voir à parcourir l'arrière des lignes avec son chapeau piétiné et mangé au bout de l'épée.

J'espère qu'au delà de la fatigue et du choc moral de l'attaque de Kellermann, mes hommes vont avoir la fierté de pas lâcher plus vite que les français l'ont fait, face à plus faible qu'eux !

On attend les ordres français (qui hésitent, les pauvres) pour demain, et j'espère que cette bataille sera finie demain, restez avec nous.

Arf...

J'attend alors.

Je ne sais si je dois me réjouir de leurs hésitations ou m'inquiéter.

BATAILLE DE STENAY, vers 14h

Les grenadiers français ont lâché leurs positions et se replient vers l'est en désordre. Si notre ligne maintient la pression, leur retraite tournera à la déroute, leurs pertes étant dans et déjà très lourdes.
Cependant notre gauche est mise sous une forte pression et doit reculer, d'autant plus que Cobourg, désormais pressé par les nouveaux arrivants, ne pense plus pouvoir tenir très longtemps.
Pour la première fois depuis ce matin, nos officiers d'infanterie laissent deviner une certaine inquiétude si la rupture définitive de la ligne d'infanterie française n'était pas rapidement obtenue.

Ils sont en plomb ou quoi ?

Cobourg se défend comme il peut contre la cavalerie.

La première brigade continue son action du tour précédent.

La deuxième brigade engage la division Kellermann

La troisième brigade termine (!!!) les grenadiers.

Et mes officiers et mes hommes sont fatigués, mais ils vont pas commencer à me faire chier ! Si des réguliers français ont tenu 7h la pression de l'attaque ils ont intérêt à tenir encore quelques heures eux aussi, ou alors il va y avoir des coups de sabres qui vont se perdre !

Vorwärts ! Vorwärts ! Vorwärts !

Plains toi, dis toi que j'suis aussi chiant de l'autre côté.

Mais je me doute !

C'est juste que mon Clerfayt n'en peut plus !

Je mise sur un effondrement du moral français si je fais encore dérouter une unité (ces foutus porteurs de bonnet de fourrures !!!) et j'essaye d'ignorer la perte probable de ma cav et l'ouverture qui se dégage pour une charge dans le dos de la première brigade...

Je sens le prochain tour décisif (en bien ou en mal), mais bon, ça fait plusieurs tours que j'espère un changement heureux ou décisif et ça traîne...

BATAILLE DE STENAY, vers 15h

Après un nouvel engagement féroce, les grenadiers français ont enfin craqué et abandonné le terrain. L'autre division, après une série d'accrochages où nos hommes ont montré des signes de découragement pour le moins inquiétants, a finalement entamé un mouvement de repli à son tour, au grand soulagement de nos officiers qui estiment que l'heure suivante aurait pu être sombre pour notre ligne...

Cobourg vous a fait envoyer sa croix de l'ordre de Marie-Thérèse, avec pour demande de la renvoyer à sa famille et pour simple message que ce fut un honneur de servir sous vos ordres. Sa cavalerie est en train de se sacrifier pour fixer une cavalerie française au moins deux fois supérieure en nombre...

Cobourg...

Pfff...

Bon, comment réagit la troupe au recul ennemi ?

Quel est la brigade la plus solide encore (si j'en ai la moindre idée) ?

Il faut tenir une ligne pour inciter les français à reculer et essayer de sauver Cobourg (si possible).

Si la retraite française se confirme, ça devrait faire du bien au moral, c'est évident.
Maintenant le combat de cavalerie est pour le moins fluide, ça va être compliqué de pouvoir faire quoique ce soit sans autre cavalerie sous la main...

Faire déployer une brigade en carré(s) et dire aux cavaliers de Cobourg de venir s'y réfugier (derrière la protection de l'infanterie quoi) ?

Bien sûr, ça veut dire qu'ils vont encore morfler un round le temps de se mettre à l'abri, mais bon, j'admet qu'ils sont perdus, l'idée c'est d'en sauver le plus possible (et Cobourg).

Ca peut éventuellement se faire.

Il faut sauver le soldat Cobourg, studios Brunswick & Clerfayt, bientôt sur vos écrans.

Ok, l'unité d'infanterie la plus proche fait ça, j'envois ce message à Cobourg :

"Ce fut également un honneur de vous avoir sous mes ordres. Et c'est la raison pour laquelle je ne tiens pas encore à me séparer de vous, je vous interdis votre sacrifice ! Sauvez le plus possible de vos hommes, réfugiez vous derrière notre infanterie !"

Sacré Cobourg ! Toujours mélodramatique. Mais bon, il est sacrément dans la merde...

Les deux autres brigades d'infanterie continuent une attaque molle sur l'infanterie de Kellermann pour les obliger à continuer leur retraite.

Comme ça sent le psychodrame côté français, je crois qu'on saura si tu pourras rendre à Cobourg sa croix de Marie Thérèse plutôt demain.

Je ne cacherais pas mon soulagement et ma satisfaction.

Mais je ne suis pas encore tiré d'affaire. Psychodrame ou pas.

BATAILLE DE STENAY, vers 16h

La cavalerie de Cobourg a achevé de se disloquer. Notre infanterie a tenté d'offrir un soutien et un abri pour nos cavaliers en fuite, mais il est à craindre que la division soit perdue ou, tout du moins, hors de combat pour longtemps.
Le prince de Cobourg a semble-t-il été laissé pour mort sur le champ de bataille. Vif ou non, son sort est désormais entre les mains de la racaille révolutionnaire.

En dépit de ce douloureux échec, notre infanterie s'est définitivement assurée le contrôle des hauteurs de Stenay, les Français se repliant sur la route de Montmédy dans un désordre plus ou moins grand.