QG du comte de CLERFAYT, armée des Pays Bas

Vu.

Je donne mes ordres et j'envois quelques messages d'ici ce soir.

Autour de 15 000 ?

C'est déjà ça (même si c'est une estimation basse), je m'attendais plutôt à 20 000 ou plus.

M'enfin, les hommes de Kellerman peuvent arriver demain et dieu sait combien ils sont exactement...

Je sais que ce message de Kirchberg arrive avec beaucoup de retard, mais ça donne l'impression qu'ils sont dans un univers parallèle quand même, j'ai 50 ou 60 000 français autour de moi et ils me parlent de coincer 2 ou 5 000 cavaliers français comme d'un beau coup...

Citation :

Ordres pour le 23/08/1792 :

De Broglie (et la cavalerie)

Mêmes consignes que la veille.
S'il trouve Montmédy vide de troupes (autre que la garnison) qu'il ignore la place et marche au son du canon.
Je doute qu'il arrive à temps (voir même qu'il puisse atteindre Stenay dans la journée) pour influer, mais on ne sait jamais.
S'il tombe sur une unité française, il doit se replier si ces derniers veulent engager la bataille, mais il doit donner le change sur ses intentions et les ralentir le plus possible.

Cobourg et la colonne Clerfayt

On installe des piquets de garde au plus près des positions françaises pour repérer tout mouvement suspect.

Demain, Cobourg doit envoyer comme aujourd'hui une partie de ses forces sur nos arrières et sur le réseau de communication pour nous prévenir de tout mouvement suspect et bloquer les communications françaises au maximum.
On engagera la bataille dès les premières lueurs du jour (voir même, on se met en position un peu avant genre vers 5h30)

Que tout le monde mange bien ce soir !

Question à Dieu.

Les français sont-ils retranchés, donnent-ils l'impression de vouloir livrer bataille ?

Ils ne sont pas retranchés. Par contre ils ne semblent pas préparer une retraite.
Les premières reconnaissances confirment l'identification d'une unité de cuirassiers, une unité de cavalerie légère étant amenée par la colonne venant de Beaumont. Restent formations d'infanterie.
Les rapports restent sur une estimation d'environ 15000 hommes, dont 10000 fantassins.

Je fais une patrouille jusqu'aux premiers piquets pour repérer moi même les positions et le terrain.

Puis je fais un bon repas arrosé, mais avec modération, avec les officiers des différents régiments, on sort des cartes et on fait des repérages pour la bataille de demain.

Ensuite je ferais un tour dans le bivouac près des feux des soldats donner quelques encouragements, je ne pense que Clerfayt soit quelqu'un de très populaire auprès de ses hommes ( ), mais la veille d'une bataille et d'une marche difficile derrière les lignes ennemies, c'est le moins que je puisse faire...

Si tu veux tirer quelques oreilles, tu t'es trompé d'armée.

Pffff...

S'ils ne préparent pas une retraite c'est qu'ils sont bien sûr d'eux.

Ils n'ont pas un gros avantage numérique sur moi.

Soit ils comptent sur leur cavalerie lourde soit ils savent qu'ils vont recevoir des renforts assez tôt demain.

Est-ce que les éclaireurs ont identifiés des uniformes blancs, ou des bleus ? Ou les deux ?

Une majorité desquels si les deux ?

Que je sache si c'est des réguliers ou non...

Edit

SP a écrit:

Si tu veux tirer quelques oreilles, tu t'es trompé d'armée.

Pas besoin de jouer le corse, juste de se faire un peu voir et tâcher de montrer l'exemple.

L'aristocrate quoi...

En voilà une question intéressante.
Apparemment, l'unité présente depuis deux jours - celle qui s'était amusée à défiler en colonnes entre Sedan et Stenay - semble composée de réguliers. C'est moins net pour celle arrivée depuis Beaumont. On peut s'attendre, connaissant la racaille sans-culotte, à ce qu'il y ait une bonne part de soldatesque mal entrainée dans le tas.

Humf...

On verra, on verra...

Un point sur l'état d'esprit de la troupe et les retardataires ?

(J'osais pratiquement pas demander, vu que je peux pas y faire grand-chose... )

PS

J'ai édité plusieurs fois le message pour les autres. Je préfère prévenir histoire qu'ils aient la version la plus à jour.

La colonne n'est pas à 100%, presque 10h de marche aujourd'hui dans des conditions loin d'être optimales, cela fait pas mal de trainards. Dans un monde parfait, une journée de repos ne serait pas de trop. Malheureusement...

(Je sais je spam)

Les troupes bivouaquent entre Servisy et la Bronelle, sur le plateau.

Les unités bivouaquent près de la position qu'elles occuperont pour le combat demain matin pour ne pas perdre de temps à se déployer.

Les feux des français sont répartis comment ?

Les feux de bivouac ne sont pas vraiment révélateurs du dispositif ennemi. En tout cas à vue de nez cela confirme que les forces en présence ont l'air assez équilibrées.


Pour le reste, on va devoir attendre que ça se décide côté français. Je pense que je vais préciser les dispositions d'ici mardi ou mercredi (je ne peux vraiment pas avant), et alea jacta est ensuite...

Ca marche !

Comme ça refonctionne, voilà la carte pour la situation autour de 22h :

Servisy, vers minuit

Les retours de reconnaissance signalent du mouvement à l'ouest de Montmédy en début de soirée, vraisemblablement un mouvement en direction de Stenay.

Le dispositif ennemi se confirme : deux divisions françaises avec leur cavalerie. Au moins deux redoutes ont été repérées en deuxième ligne à l'est de Stenay, un peu au nord du carrefour de Montmédy et Verdun. Une autre redoute a été établie au nord de Stenay le long de la Meuse.
L'aile droite du dispositif français est établi sur les hauteurs tout le long de la route vers Montmédy. Quelques chemins creux à craindre dans ce secteur.

Tout laisse à penser que les Français vont rester sur la défensive.

(une carte suivra dès que possible)

La patte d'oie est évidemment mon objectif principal pour demain.

La nouvelle comme quoi ils n'étaient pas retranché était trop belle et ne pouvait pas durer...

Ca fait un moment que je me dis que j'aurais du me replier sur Florenville hier à 11h, mais bon ce qui est fait est fait   , je ne pouvais pas imaginer qu'il y aurait une division de plus que mes recos n'ont pas pu voir.

Et l'autre marche de  nuit évidemment...

Puisqu'ils s'amusent à ça j'ai bien envie de lui envoyer Cobourg sur la route de Montmédy et de lancer un raid sur la redoute de la route de Montmédy avec mon infanterie, nuit ou pas nuit...

Edit.

Ha "début de soirée", j'avais mal lu, m'enfin ça change pas grand chose à mon problème, il doit pas être bien loin.

En tout cas ils n'ont pas été repérés pour le moment, ils se sont probablement arrêtés sur la route quelque part pour la nuit s'il y a bien eu mouvement.

J'ai des hommes (Cobourg) sur la route de Montmédy, histoire d'intercepter les messages et des va et vient d'officiers ?

Parce que si c'est pas le cas, ça doit être fait (et le plus tôt possible rétrospectivement).

J'avais parlé dans la partie précédente, avec la cavalerie de Murat, d'une attaque de nuit sur une colonne d'infanterie.
On avait conclu que non, ou à mes risques et périls.
Mais quels désordres ça pourrait créer ?

Je ne parle pas de déployer les 3000 cavaliers en ordre de bataille de nuit... Ca je comprends que ça soit pas vraiment possible.

Mais soit la cavalerie sur la route en colonne de marche, qui lance escadrons sur escadrons sur les postes de garde et le campement (En gros qui lance ses forces au fur et à mesure de leur arrivée) ?

Ou alors, juste quelques centaines de cavaliers détachés qui harcèlent les piquets de garde et les bivouacs isolés en petits groupes pendant cette nuit ?

Ca serait possible ?

Alors, oui, il aurait été bon d'envoyer des cavaliers entre Stenay et Montmédy. C'est encore possible d'y envoyer un parti, mais il y aura probablement réaction française, le mouvement, même de nuit, n'étant pas particulièrement discret.

Attaquer ou harceler les colonnes marchantes adverses, ou encore lancer des raids sur les postes d'avant garde, c'est possible. Mais ce ne sera vraiment que du harcèlement, donc du retard et de la fatigue supplémentaire pour les unités harcelées, quelques victimes, pas grand chose de plus.

Le gros souci là c'est qu'avec l'heure tardive, ce sera essentiellement une action de nuit. Je déconseillerais, comme tu le dis toi-même, l'action de l'ensemble de la division Cobourg, mais tu peux toujours envoyer quelques petites unités. Il y a peu de risques a priori, le vrai problème est surtout que ça va prendre du temps rien que pour que les cavaliers arrivent sur zone, et ça va fatiguer légèrement l'unité Cobourg (qui a bien cavalé quand même) alors qu'elle risque d'être bien mise à contribution demain.
C'est vraiment à juger, s'il y a quelque chose à gagner de ce genre de petites choses.

Effectivement, c'est toute la question du gain par rapport à ce que j'y perd.

J'aurais besoin des cavaliers de Cobourg demain, ne serait-ce que parcequ'en face il doit avoir, sans même compter la colonne de Montmédy, entre 6 et 7000 cavaliers.

Mais, dans encore un autre plan tordu, j'aurais bien envoyé les hommes de Cobourg en embuscade dans le bois du Chenay par Brouenne...

Ca peut être un beau coup, mais comment gagner, voir même tenir de l'autre coté sans mes cavaliers ?

Pfff...


Au delà de la fatigue éventuelle (pour moi et lui) d'un harcèlement cette nuit par des petits groupes, il y a t-il un bonus/malus moral possible à obtenir ?

Ma situation n'est pas brillante, je dois me montrer agressif pour que mes hommes gardent confiance, un petit succès en escarmouche c'est déjà ça...

Alors si on dit que tu envoies une centaine de cavaliers au niveau du bois de Chenay, à vue de nez ils seront sur zone vers 1h du matin.
Si les Français sont en marche dans le secteur, il est évident qu'ils subiront plus d'effets négatifs que toi même (en terme de fatigue et de retard), et l'accrochage peut en effet avoir un impact moral, voire dans l'idéal amener des ordres malvenus.

Maintenant l'effet restera limité. Toutefois les Français ayant des unités globalement nettement plus fragiles que les vôtres (même si la division de Stenay, apparemment des réguliers, doit être plus coriace), ce genre d'attrition, pour restreinte qu'elle soit, peut avoir son impact.

Alors je donne mes consignes.

Tout succès, ou contre-temps pour l'ennemi est bon à prendre.
En plus s'ils peuvent s'emparer d'estafettes...

Cobourg détache des dragons pour une embuscade dans le bois du Chenay (ou Chênois sur googlemap), ils évitent la route, passent par le chemin (hors-piste) de Brouenne mais évitent aussi, si possible, les bourgs, fermes etc, je voudrais pas qu'un paysan français vende la mèche.

Ok.

Et puis bon, Cobourg c'est devenu un peu la terreur des estafettes françaises, alors bon.

Servisy, vers 2h du matin

Le détachement de Cobourg signale que l'unité française repérée ayant quitté Montmédy a été localisée dans le secteur de Chauvancy, de l'autre côté de la rivière, où elle s'est probablement arrêtée pour la nuit.
Broglie signale que son unité s'est arrêtée à Fromy pour la nuit, l'unité ayant été retardée par un nombre important de trainards.

Ok. Vu.

Je suppose que les trois petits carrés bleus correspondent aux redoutes ?

Je pensais que les deux redoutes orientales étaient au niveau de la patte d'oie menant à Baalon et Chauvancy, ça m'arrange fortement qu'elles soient en fait au niveau de la ville...

Après restera à voir si je concentre l'assaut initial sur l'unité la plus faible ou au contraire la plus forte...

Je pensais que la division de Montmédy serait bien là si elle s'était arrêté pour la nuit. Ca correspond à peu près (à vue de nez) au trajet qu'à pu faire De Broglie à partir de Carignan.

Edit.

Tout n'est pas encore foutu, sauf s'il y a encore des français qui arrivent par "La Girouette" ou "Baalon"...