QG du général MUSNIER (Mattheus)

Dans la soirée du 27 février, Beaumont


Nos forces ont pris leurs positions pour la nuit. Beurmann estime que la colonne est encore assez fraiche et la désorganisation limitée. Il pense pouvoir compter sur un peu moins de 7 000 hommes en état de combattre, et Rémond sur environ 4 000.

Les forces autrichiennes en place à St-Rémy ont été réévaluées aux derniers rapports à plus ou moins 8 000 hommes, le souci venant surtout de leur cavalerie assez nettement supérieure qui interdit toute pénétration de leur dispositif. L'autre inquiétude vient du déploiement de leur réserve d'artillerie qui risque de rendre toute approche frontale compliquée, d'autant que le terrain est barré d'un ruisseau.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Dix-neuvième message.

Tournus, le 27 février vers 19h.

Général,

J'ai bien reçus votre message de 18h. Pour l'instant mes reconnaissances n'ont pas révélé de mouvements ennemis. Le plan prévus reste donc en application et je vous rejoindrais demain.

Maréchal Augereau.

Il est sacrément optimiste le maréchal, fixer l'ennemi avec les Gardes-Nationaux...

La topographie est aussi valonnée qu'elle l'y parait sur la carte de 1750? Car quand on regarde sur googlemaps/street, ça a l'air relativement plat quand même.

Je suppose que le trajet à travers champs/forêts sera très fatiguant?

Si je positionne mes troupes là:



Elles sont à portée des canons de l'ennemi? Et le mouvement pour rejoindre le "plateau" sera faisable?

Ce n'est pas vraiment vallonné, ce sont des pentes douces, pas de véritables reliefs.

A vue d'oeil tu serais hors de portée dès lors que tu es à plus d'1 km (sachant que déjà au delà de 500m les tirs sont pour le moins imprécis).

Le trajet ne serait pas particulièrement éprouvant dès lors que tes forces seraient en ordre de bataille, c'est surtout au moment de la traversée du ruisseau qu'il y aurait quelques risques si l'ennemi devait réagir, mais c'est difficile à anticiper.

Ordres pour la journée du 27 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Toujours en cours:

- 10 cavaliers partent pour St Gengoux puis Buxy, Givry, Changy et Beaune
- 10 cavaliers partent pour St Gengoux puis Buxy, Givry, Changy, Beaune et Dijon.

Mouvements:

A l'aube, la division Beurmann part se mettre en position au nord-ouest de Seuvrey, suivie de la division des Gardes-Nationaux qui va se positionner à Sienne.
Voilà ce que j'aimerais au final:



Comme ça pour le 1er mars, Rémond pourra continuer vers le nord pour tourner le dispositif ennemi, pendant que Beurmann traversera le ruisseau pour prendre de flanc les positions ennemies. Les troupes d'Augereau s'occupant de l'attaque de front, appuyées par son artillerie.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Je vais faire avancer mes troupes et voilà les positions que je compte leur faire occuper en fin de journée:



Ce placement devrait permettre de prendre l'ennemi de flanc avec Beurmann, en lui faisant traverser le ruisseau pour se placer un peu plus au nord-ouest et potentiellement à revers avec Rémond lorsque vos forces attaqueront les positions ennemies par le sud le 1er mars.

Les effectifs ennemis sont évalués à 8000h mais la supériorité en cavalerie de l'ennemi et la présence d'une importante artillerie ne me permettent pas d'envisager d'attaquer l'ennemi. J'espère le faire bouger par mes mouvements mais je doute qu'il sorte de ses retranchements.

Général Musnier
Beaumont-sur-Grosne le 27 février"

Le 28 février vers 9h, sur la route de Chalons

Notre colonne a engagé son mouvement dès l'aube. Beurmann estime qu'il devrait être en position face la rivière Corne en début d'après-midi, et qu'il devrait pouvoir avoir atteint son objectif du jour dans le courant de l'après-midi, sauf implication ennemie.

La cavalerie de Digeon devrait faire sa jonction avec l'arrière-garde de notre colonne vers la fin de la matinée. Le reste de la colonne d'Augereau suit derrière et devrait nous avoir rejoint en fin d'après-midi.

Nos premiers rapports semblent indiquer que l'ennemi est demeuré sur ses positions. Pas d'observation du dispositif ennemi autour de Chalons. Quelques cavaliers de Beurmann ont été envoyés en avant pour reconnaître les points de passage sur la rivière et reconnaître le bois de l'autre côté.

Comme tu l'expose j'ai l'impression que Beurmann compte traverser la Corne, ce que je pensais lui ordonner que le 01/03 ne sachant pas s'il pourrait couvrir la distance pendant la seule journée du 28, sans parler du manque de couverture par les divisions d'Augereau.
Mais si c'est dans le domaine possible, voilà le mouvement supplémentaire que je voudrais voir Beurmann effectuer:

A vrai dire - comme ça m'arrive parfois - j'étais parti sur l'idée que c'était Beurmann qui faisait le mouvement de flanc (je n'avais pas vu le "B" sur ton unité dessinée), je crois que je suis resté bloqué sur l'ordre d'Augereau.

Tout ce que je peux dire pour le moment est que tes deux unités auront atteint la Corne dans l'après-midi, Beurmann vers 14h, Rémond vers 16h. Tu peux encore voir pour la suite à y donner.

Ok je confirmes le mouvement complémentaire de Beurmann, mouvement qui se fera en "formation de combat" histoire d'éviter de se faire sabrer trop facilement par la cavalerie ennemie si elle venait à attaquer.

Rémond va bien à Sienne comme prévu au départ, même s'il doit finir le mouvement après la tombée de la nuit.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Vu l'estimation du temps de trajet, je vais faire passer la Corne à la division Beurmann dès ce jour, comme cela elle sera en position pour l'assaut du 1er. Par contre, il faudrait m'assurer que la cavalerie de Digeon puisse couvrir Beurmann si besoin et donc réponde à mes ordres sans risques de retard.

Général Musnier
Le 28 février 9h"

Toujours aux alentours de 9h

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Vingt-et-unième message.

Tournus, le 28 février vers 7h.

Général,

En attendant que le gros de ma colonne arrive Digeon et sa cavalerie se mettront sous vos ordres, utiliser la au mieux pour essayer de renforcer votre contournement des positions ennemies.

Maréchal Augereau.

Entre 11h et 12h

Beurmann est en train d'opérer son mouvement de concentration au sud de la Corne. L'ennemi est toujours regroupé sur ses positions fortes autour de St-Rémy et a replié ses escadrons de cavalerie au nord de la rivière.
Il semble que des éléments de leur génie sont en train de s'affairer sur le pont. Une formation de cavalerie, environ un millier de cavaliers, a été repérée en train de se positionner à proximité du pont, elle est pour l'heure encore en mouvement.

Rémond engage son mouvement à son tour à la suite de Beurmann.
La cavalerie de Digeon suit et devrait être regroupée près des positions de Beurmann d'ici 13h ou 14h.
Le reste de la colonne d'Augereau devrait commencer à arriver à partir de 15h ou 16h.

Le pont c'est celui au sud de St Rémy ou celui de Chalons sur Saone?

Sinon pas d'ordres supplémentaires, on continu comme prévu.

Celui de St-Rémy.

Ok ils doivent le miner, je pensais qu'ils l'auraient déjà fait. Bon on ne peut rien y faire donc on les laisse faire joujous avec leurs tonneaux de poudre.

Entre 12h et 13h

Beurmann est plus ou moins en bataille sur ses positions prévues au sud de la Corne. Il demande confirmation des nouveaux ordres de traversée et précise que sauf instructions contraires il va attendre que Rémond ait achevé son propre mouvement sur sa gauche.
La garde nationale est en train elle-aussi de prendre ses positions, ce qu'elle devrait avoir fini de faire d'ici une heure environ.

L'ennemi demeure regroupé dans le secteur de St-Rémy. Pas de renseignement n'a pu être obtenu des reconnaissances, la couverture de cavalerie adverse semblant importante. Confirmation qu'une unité de cavalerie s'est déployée à proximité du pont de St-Rémy. La simultanéité avec celle de Digeon est intéressante, cette dernière étant en train d'achever sa concentration au sud du pont de St-Rémy.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Vingt-deuxième message.

Tournus, le 28 février vers 11h.

Général,

La nouvelle colonne ennemie se dirigeant vers Chalons semble puissante, il faut donc que vous fassiez un effort maximal pour nous débarrasser des défenses ennemies aujourd'hui même, pas nécessairement détruire les éléments adverses mais au moins leur faire abandonner leur défense.

Maréchal Augereau.

Ordre à Beurmann de commencer immédiatement la traversée pour rejoindre sa position finale sans attendre que Rémond ait fini son regroupement. Celui-ci gagnera ensuite Sienne.

La cavalerie de Digeon se contente de surveiller les actions de l'ennemi et particulièrement le pont de St Rémy et l'unité de cavalerie qui le couvre.

Message à Augereau:

"Maréchal,

Je poursuis mon mouvement afin de placer mes divisions sur le flanc de l'ennemi. La seule activité de celui-ci se situe au niveau du pont au sud de Saint Rémy, il est probablement en train d'être miné. Une unité de cavalerie semble couvrir le travail des sapeurs. La cavalerie de Digeon surveille les mouvements ennemis pour couvrir nos manoeuvres.

Général Musnier
Le 28 février 13h"

Vers 15h

Beurmann et Rémond ont traversé la Corne et avancent pour prendre leurs positions.
L'ennemi semble demeurer sur ses positions dans le secteur de St-Rémy, se contentant d'observer nos positions. Evaluation confirmée à un peu plus de 8 000 hommes, compte tenu de la formation de cavalerie arrivée plus tôt. L'activité autour du pont semble se réduire.

Les patrouilles avancées de Beurmann confirment une concentration ennemie assez importante dans le secteur de Chalons, toujours couverte par une forte cavalerie. L'estimation serait d'environ 10 000 hommes, mais en attente de confirmation.

Les troupes ennemies à Châlons, c'est la colonne signalée par Augereau?

On continu.

Pas de certitude sur ce point.

Vers 16h

Beurmann est en position, et a une vue assez claire du dispositif ennemi.
Les forces de St-Rémy s'appuient principalement sur deux positions fortifiées au niveau du village et du château. Avec l'important déploiement d'artillerie, l'ensemble paraît très solide et sera compliqué à attaquer.
Le pont de St-Rémy a quant à lui été finalement détruit.

Du côté de Chalons, les formations ennemies semblent avoir entamé un mouvement dans notre direction, de toute évidence pour s'opposer à la manoeuvre de Beurmann. Confirmation d'une force d'un peu moins de 10 000 hommes, avec a priori une forte division de ligne et une autre d'avant-garde constituée d'une forte cavalerie.
Il est vraisemblable que ces unités seront en position face à Beurmann pour 17h. Un engagement serait cependant peu productif vue l'heure tardive.

La garde nationale a pris quelques retards pour se positionner, mais rien de dramatique a priori.

Digeon, n'ayant plus grand chose à faire face au pont de St-Rémy, signale s'attacher maintenant à faciliter le déploiement et la couverture des divisions d'Augereau.

Même si cela parait peu probable que Beurmann dispose ses hommes de manière à faire face à une attaque ennemie.

Rémond poursuit son mouvement.

Cela va être compliquée cette histoire, j'espère que le Maréchal aura une illumination pour la bataille à venir et qu'on va pas faire une redite de la Moskova... (Ou pire W...).

Comme vous êtes maintenant très proches et que la nuit tombe, je vais faire le rapport de 18h sur le QG d'Augereau où tu peux te rendre.

Message au prince Eugène:

"Votre Altesse,

Nous sommes regroupés au sud de Chalons sur Saône et faisons face à une force ennemie de 35000h, ce qui doit correspondre à l'essentiel de l'Armée du Midi. Vous n'avez donc pas à craindre de voir des forces ennemies arriver sur votre flanc Ouest.
Comme l'ennemi est plus nombreux et a eu le temps de préparer de solides positions défensives, nous avons adopté une position attentiste afin de l'inciter à nous attaquer et de rassembler notre effectif.

J'espère que de votre côté, vous avez pu repousser Bubna.

Général Musnier,
8h le 1er mars à St Rémy"

Ordres pour la journée du 02 mars 1814:

Reconnaissances:

Je laisse toujours des reconnaissances surveiller Chagny et Beaune.

Mouvements:

Dès l'aube les Gardes-Nationaux quittent Sienne pour rejoindre Seuvrey et la division de Beurmann part se placer au ,ord-ouest de Seuvrey, où elle établira des fortifcations, en s'appuyant sur l'ancienne commanderie. Elle passera par le bois de Givry histoire de ne pas être à portée des Autrichiens:

Le 2 mars, vers 8h

Nos forces ont entamé leur mouvement de repli. L'ennemi semble demeurer sur la défensive.

A priori, le mouvement devrait être achevé dans le courant de la matinée.