QG du général MUSNIER (Mattheus)

Ok pas de nouveaux ordres.

Dans la nuit du 21 au 22 février, Lyon

La division Rémond a terminé le rassemblement et l'armement de 1 000 hommes supplémentaires. La garde nationale se porte désormais à 4 000 fantassins et 100 cavaliers.

Beurmann confirme avoir récupéré l'essentiel de ses traînards à Vienne. Il se mettra en marche vers Lyon dès l'aube, et sera accompagné des 1 000 hommes des unités de marche venant de Provence.

le général MARCHAND a écrit:

"21 février,
Ma division est à Frangy et Chables, je prévois de marcher sur Carouge et d'y être le 22 février et d'engager le combat face à Genève. Il y a 7 à 8000 Autrichiens devant moi."

Augereau n'ayant pas encore totalement fini sa journée, je transmettrai de ses nouvelles plus tard.

Mouais j'aurais préféré que Marchand attende le renfort de l'armée d'Italie avant d'attaquer l'ennemi en infériorité numérique, on va supposer qu'il sait ce qu'il fait...

Ordres pour la journée du 22 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Toujours en cours:
- 50 cavaliers prennent le chemin de Meximieux puis se dirigeront vers Nantua puis Chatillon de Michaille et Genève!
- 10 cavaliers avec aide de camp vers Mâcon

Mouvements:

Musnier et ses aides de camp continuent d'aider Rémond à améliorer le renforcement de sa "division".

La division Beurmann rejoint Lyon avec les 1000 hommes de renfort venant de Provence.

J'oubliais que, comme quasiment tous les jours, des accrochages ont eu lieu sur la route entre Lyon et Genève, les Autrichiens cherchant visiblement toujours à reconnaître le secteur.

Message à Augereau:

"Maréchal,

J'accuse réception de votre 11ème message.
Je me mettrais en route le 23 suivant vos ordres. La division Beurmann m'accompagnera , pour la division Rémond, cela dépendra de sa formation. Pour l'instant elle a un effectif de 4000h.
J'ai reçu 1000h de différentes compagnies levées en Provence, que dois-je en faire? Je pourrais les mélanger à la division Rémond pour la renforcer ou vous les amener afin de combler les pertes de vos unités suite à la bataille.
Marchand devrait attaquer les forces ennemies signalées à Genève à partir de ce jour, toutefois les effectifs seraient de 7 à 8000h, espérons que le Prince Eugène ne soit pas trop loin.

Général Musnier à Lyon
Mâtinée du 22 février 1814"

Une estafette part rejoindre Augereau à Cuisery en passant par Bourg-en-Bresse.
Une autre prend la route plus directe Pont de Veyle, Pont de Vaux et Romenay (là c'est un détour pour éviter d'arriver du mauvais côté du champ de bataille).

Si vous vous décidez à donner les 1000h. à Rémond : son unité passera à "peu expérimentée", mais cela pourrait vite retomber à "miliciens" si elle continuait à se renforcer.
(les 1000h. sont en effet "expérimentés" de base)

Oui c'est ce que je supposais à la fois pour le gain d'expérience et sa perte si de nouvelles forces inexpérimentées venaient s'y rajouter par la suite

Le 22 février vers 10h, Lyon

Le général Beurmann confirme s'être mis en route. Rien à signaler pour le moment.

La nouvelle de la victoire du maréchal à Cuisery semble avoir fuité auprès de la population, amenant des retours positifs, notamment quant au soutien pour la garde nationale de Rémond.

le prince EUGENE a écrit:

La chambre 20h30- le 20 fev.
A tous ;
Par divers moyens, j'ai appris l'évolution de la situation : la poursuite d'Augereau vers Tournus et la remontée de Marchand vers Genève. Mes forces sont encore bien loin de pouvoir vous aider, mais malgré tout, il faut penser à les orienter intelligemment. Pour le moment, une fois Chambéry atteinte, je compte faire circuler mes forces sur la route Chambéry-Genève par Rumilly.

Par ce trajet, je pourrais avancer rapidement sur Genève pour soutenir Marchand. Mais je pourrai également m’assurer de la possession de Seyssel de son pont. Ce point est névralgique car c’est l’un des rares ponts en dur entre Lyon et Genève, et ses routes d’accès amènent rapidement ensuite vers la Bresse et la Saone

Des reconnaissances autrichiennes sont toujours insistantes en Savoie, mais elles n’ont guère pu m’approcher. Méfiez-vous par contre du renfort que Bellegarde a envoyé à Bubna à Genève. Il m’a été malheureusement impossible d’en connaitre la force. Ils devraient être présents à Genève en même temps que moi.

Faites-moi part de toute évolution, que je puisse orienter mes forces correctement.

PE

Je publies une proclamation confirmant la victoire du maréchal Augereau à Cuisery qui lui a permis de repousser les forces ennemis. Et j'y encourage la population à s'engager dans les Gardes-Nationaux.

J'ai eu des nouvelles de mes reconnaissances? C'est celle qui va vers Genève qui me relaie les infos sur les recos ennemies vers Lyon?
Quid de celle de Mâcon?

Message au prince Eugène:

"Votre Altesse,

Je vous informe que le maréchal Augereau a remporté une victoire à Cuisery le 21 de ce mois. Il a repoussé les troupes ennemies sur l'autre rive de la Saône. Il semble avoir subi quelques pertes et je vais donc partir le renforcer à partir du 23. Je vous transmettrais tout autre information qui me parviendrait.
J'espère que vous êtes en contact avec le général Marchand qui semble vouloir mener l'assaut contre Genève. Vu les effectifs qu'il rapporte et la nouvelle de l'arrivée de renforts ennemis dans le secteur, il risque d'avoir besoin de votre soutien.

Général Musnier à Lyon
10h, 22 février 1814"

L'estafette ira rejoindre Eugène à Chambéry en passant par la Tour du Pin et le pont de Beauvoisin.

Jusqu'à présent toutes les reco vers le secteur de Genève se sont heurtées à leurs homologues autrichiennes, ce qui est embêtant mais au moins cela permet d'être sûr que ceux d'en face aient à peu près aussi peu de renseignements.

Rien de neuf par rapport à Mâcon. L'ennemi semble n'avoir laissé qu'une présence symbolique dans le secteur, la reprise de la ville, avec le soutien des émeutiers, se ferait sans doute en un tourne-main.

Ok merci.

Dans la soirée du 22 février, Lyon

Beurmann, ainsi que le détachement de marche provençal, sont arrivés à Lyon.
Le général Rémond, fort des armes reçues dans les jours précédents et de l'incorporation de tout ce qui pouvait porter le fusil, a pu rassembler 5 000 fantassins et 100 cavaliers. Il pense pouvoir encore accroitre cet effectif, mais aura sûrement besoin d'attendre d'autres envois d'armes promis depuis le Piémont et le camp de Toulon.

Toujours quelques accrochages dans le secteur de Nantua avec des patrouilles venant de Genève.
Un message venant de Bourg-en-Bresse et sollicitant des chariots et divers autres matériels, laisse entendre que de nombreux blessés et prisonniers sont attendus dans cette ville, vraisemblablement suite aux combats de la veille menés par Augereau.

le général MARCHAND a écrit:

"Message à Musnier et Eugène,

La marche sur Carouge a été annulée, l'ennemi attend des renforts à Genève, même victorieux des éléments de la colonne Bubna réfugié à Genève, je ne pourrais me maintenir contre les forces de Bellegarde qui arriveront bientôt. Je reste sur l'Usses et je m'apprête à une retraite dans l'ordre vers Annecy et Chambéry..."

Carte:

Ordres pour la journée du 23 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Toujours en cours:
- 50 cavaliers prennent le chemin de Meximieux puis se dirigeront vers Nantua puis Chatillon de Michaille et Genève!
- 10 cavaliers avec aide de camp vers Mâcon

Mouvements:

La division Beurmann se met en route pour Arnas sur la route Lyon-Mâcon à partir de 6h, avec mon état-major et moi-même.
Elle est suivie par les 1000h de Provence puis la division des Gardes-Nationaux.

Je réunis les édiles de Lyon pour leur demander de rassembler et d'envoyer des vivres et du matériel à Bourg-en-Bresse afin d'y aider à l'installation d'un hôpital de campagne.

Message à Augereau:

"Maréchal,

J'accuse réception de votre 12ème message.
Comme prévu, je me mets en marche avec les divisions Beurmann et Rémond, cette dernière ayant atteint l'effectif requis. Je devrais être à Mâcon le 24 au soir, en espérant que les conditions climatiques ne nous ralentissent pas.

Le général Marchand a annulé son avancée sur Genève car l'ennemi semble y recevoir des renforts, espérons qu'avec l'arrivée d'Eugène, les forces adverses y restent bloquées.

Général Musnier à Lyon
Nuit du 22-23 février 1814"

Une estafette part rejoindre Augereau à Cuisery en passant par Bourg-en-Bresse.
Une autre prend la route plus directe Pont de Veyle, Pont de Vaux et Romenay

J'envoie également une estafette informer les Mâconnais de ma prochaine arrivée.

Le 23 février vers 10h, aux alentours de Limonest


La colonne s'est mise en route sous la neige. Beurmann estime qu'Arnas devrait être atteint en fin de journée, au pire au début de la nuit.
Quelques nouvelles de Mâcon laissent entendre que la situation s'est quelque peu calmée, mais davantage du fait de l'attente de nos troupes que d'une réaction autrichienne.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Treizième message.

Près de Tournus, dans la nuit du 22 au 23 février.

Général,

Une petite colonne ennemie de 5 000 soldats à été détecté à Louhans, au nord-est de ma position. Je vais faire en sorte de la battre voir de la détruire à Brienne tandis que la colonne de Bubna sera bloquée de l'autre côté de la Saône. Pour l'instant vos ordres ne sont pas modifiés, par contre faîtes en sortes d'arriver à le plus vite possible à Macon, quitte à faire des marches forcées et à vous y reposer.

Maréchal Augereau.

Ok rien à ajouter.

Le 23 février vers 17h, près d'Arnas

Les forces de Beurmann devraient atteindre l'objectif d'ici une heure environ.

La garde nationale s'est arrêtée, sans que Rémond n'ait pu y faire quoi que ce soit, au niveau de Villefranche.

Rien à signaler des diverses patrouilles.

le général MARCHAND a écrit:

"Nuit du 21 ou 22 février
Sur l'Usses,

Nous avons stoppé notre marche sur Genève. Les Autrichiens à Genève ont une force équivalente à la nôtre (10.000 ho). L'engagement pourrait tourner en notre faveur mais des renforts Autrichiens marchent sur la ville et nous serions vite balayé... j'ai pris position sur l'Usses mais ma division ne pourrait pas empêcher l'ennemi de passer. En cas de retour offensif, il me faudra reculer sur Annecy.

Prince Eugène, dans ce cas, il serait bon que nous trouvions un terrain favorable pour engager l'ennemi."

Visiblement les Gardes-Nationaux ne sont pas fans des longues marches dans la neige

Message à Augereau:

"Maréchal,

J'ai bien reçu votre 13ème message. Je devrais arriver avec Beurmann à Mâcon le 24 au soir, par contre la division de Gardes-Nationaux mettra un peu plus de temps, n'atteignant Mâcon que le 25, ses soldats rechignent à marcher longtemps dans la neige.

Général Musnier à Arnas
17h 23 février 1814"

On va continuer à doubler les estafettes donc:

Une estafette part rejoindre Augereau à Cuisery en passant par Bourg-en-Bresse.
Une autre prend la route plus directe Pont de Veyle, Pont de Vaux et Romenay

Dans la nuit du 23 au 24 février

Rien de neuf par rapport aux rapports précédents. Remond a eu quelques soucis à régler avec les autorités municipales de Villefranche suite à des incidents provoqués par ses hommes.

le maréchal AUGEREAU a écrit:

Quatorzième message.

Près de Cuisery, vers 18h le 23 février.

Général,

La colonne ennemie semble finalement être forte de 3 000 hommes, des Hessois, mes reconnaissances n'ont rien donné quant à d'éventuelles d'autres troupes ennemies. Je vais devoir passer la journée de demain pour réorganiser mes troupes. Ce qui fait qu'à moins que la colonne hessoise vienne d'elle-même sur mes troupes je ne pourrais pas l'attaquer avant le 26. Par conséquent je pense qu'il serait plus sûr que vous vous contentiez de prendre Macon et de nous assurer ainsi le passage sur la Saône. Nous verrons alors si nous pouvons repartir vers l'avant ou nous regrouper.

Maréchal Augereau.

Ordres pour la journée du 24 février 1814:

Reconnaissances (cavalerie de Remond):

Nouvelle:

- 10 cavaliers vont reconnaître la situation à Tournus, en restant sur la rive ouest de la Saône. En contournant Mâcon par l'ouest.

Toujours en cours:
- 50 cavaliers prennent le chemin de Meximieux puis se dirigeront vers Nantua puis Chatillon de Michaille et Genève!
- 10 cavaliers avec aide de camp vers Mâcon

Mouvements:

La division Beurmann se met en route pour Mâcon sur la route Lyon-Mâcon à partir de 6h, avec mon état-major et moi-même.
Elle est suivie par les 1000h de Provence.

La division des Gardes-Nationaux part de Villefranche à 6h et va essayer de gagner Mâcon. Peut-être qu'avec le soleil nos charmants GN accepteront de faire l'effort.

C'est vrai qu'il est temps d'un petit topo pour Genève (situation au soir du 22) : les recos lointaines ont enfin pu envoyer un rapport sur la situation du secteur.
Apparemment les Autrichiens se sont retirés vers l'est face à l'avance de Marchand. Il est cependant peu probable que sa division puisse prendre la place fortifiée par Bubna avant l'arrivée d'Eugène.

Ok j'ai édité mes ordres pour rajouter une reco vers Tournus.
Il avance pas à une allure de sénateur le Gégène? Bon il ne doit pas être aidé par la météo.

Message à Augereau:

"Maréchal,

J'ai bien reçu votre 14ème message.
Je vous fait suivre le message reçu du prince Eugène. Si son avancée semble plus lente qu'escompter, probablement due à la météo peu clémente des derniers jours, il devrait pouvoir s'occuper le reste des troupes de Bubna.
Par contre l'itinéraire qu'il annonce pour les renforts autrichiens semble étrange, Lausanne n'est pas la voie la plus rapide pour renforcer Genève. Possible qu'ils aient comme projet de venir nous combattre.
Néanmoins Marchand et maintenant Eugène devraient pouvoir s'occuper de Genève, voir s'il s'avère que Bubna a abandonné les lieux, de laisser une force pour l'assiéger et poursuivre vers l'Ouest pour nous rejoindre.

Général Musnier à Arnas
Nuit du 23 au 24 février 1814"

J'y joins le message d'Eugène qui vient d'arriver.

Une estafette part rejoindre Augereau à Cuisery en passant par Bourg-en-Bresse.
Une autre prend la route plus directe Pont de Veyle, Pont de Vaux et Romenay

Le 24 février vers 12h, près de Corcelle

La division Beurmann a avancé à un rythme soutenu depuis 6h ce matin. Rémond semble suivre à distance. A priori rien ne devrait empêcher d'atteindre Mâcon avant la tombée de la nuit.

Un des cavaliers qui avait été dépêché pour prendre contact avec les émeutiers de Mâcon est revenu avec quelques nouvelles. Il semble que les quelques Autrichiens encore présents soient en train de plier bagage dans un mouvement ressemblant fort à un début de panique, peut-être lié au fait que la nouvelle de l'approche de nos troupes s'est répandu dans la ville.