QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Envoi d'un message.


Au général Musnier

Dix-huitième message.

Tournus, le 27 février vers 13h.

Général,

J'ai bien reçus votre message. Comme prévus je vous rejoindrais demain, faîtes votre possible pour reconnaître le dispositif ennemi et ce qu'il y a derrière. De plus une colonne de renforts avec des blessés rétablis, environ 2 000 hommes, devrait arriver d'ici deux ou trois jours.

Maréchal Augereau.

Vers 14h

Nos patrouilles dépêchées vers Chalons par la rive est de la Saône signalent s'être heurtées à des patrouilles autrichiennes dans le secteur de St-Germain-du-Plein.
Hors de cela, pas de grande nouvelle.

le prince EUGENE a écrit:

Viry-26 février dans la nuit.
Messieurs, manquant d'information de votre part, je vous envoie ce message passant par Lyon pour vous tenir informé de la situation Genèvoise. Nul doute qu'il sera périmé à réception, mais au moins, j'aurais tenu mon rôle de vous avertir.

Sans infos, hormis la victoire du 21 à Cuisery, nous ne savons pas quelle est la stratégie future d'Augereau, si ce n'est sa volonté affichée avant le 15 février de foncer vers Dijon. A priori, les renforts de Musnier semblent suffisants pour mener à bien ce projet et il n'y a donc pas besoin des renforts de l'armée d'italie. très bien !

De fait, et comme annoncé dans mes précédents message, je suis en passe d'arriver à Genève, où, en toute logique, une bataille devrait se dérouler ce 26 fév car Bubna semble décidé à venir affronter Marchand. Nous allons devoir jouer serré, car l'affrontement va se faire à 1 contre 1. Il aurait été bon que vous nous informiez de la qualité des troupes autrichiennes et si la victoire de Cuisery fut facile ou âpre. Même avec deux jours de retard, mieux vaut un peu d'info que pas du tout... Or, cela fait 4 jours que la bataille a eut lieu.

Bref, nous allons vers notre destin.

Pour la suite, et en cas d'issue favorable, nous savons que les renforts de Bellegarde trainent également du coté du Léman. Il faudra s'occuper d'eux rapidement.

Ah oui, dernier point, mes premiers renforts d'Italie seront à Chambéry ce soir.

PE

Est-ce que ces cavaliers Autrichiens viennent de Chalons ou d'une autre formation que l'on ne connait pas?

Très difficile à dire. Les officiers semblent plutôt d'avis qu'ils viennent de Chalons, mais l'autre hypothèse n'est pas impossible.

Ok, pour l'instant on ne change rien au plan.

Le 27 février vers 19h, Tournus

Pas d'alerte nouvelle. Nos patrouilles ont été incapables de reconnaître le dispositif ennemi dans le secteur de Chalons pour le moment, la faute à une présence de cavalerie relativement importante.

Après réorganisation, les évaluations de nos effectifs sont les suivants :
Pouchelon : environ 4 200 fantassins et 200 cavaliers
Bardet : environ 3 800 fantassins
Pannetier : environ 4 500 fantassins et 200 cavaliers
Digeon : environ 1 700 cavaliers

Une journée de repos supplémentaire pourrait permettre de récupérer pour chaque unité entre 100 et 200 trainards supplémentaires.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

L'ennemi semble se fortifier sérieusement à St Rémy et aménage des positions d'artillerie sur les hauteurs. Mes reconnaissances estiment son effectif entre 7 et 10000h avec une importante cavalerie. J'ai arrêté la progression de ma colonne avant St Ambreuil, enfin d'être moins exposé à une attaque téméraire. Pour demain, si l'état de mes divisions le permet, je pense avancer jusqu'à Varenne le Grand ou Seuvrey, histoire qu'on puisse rapidement engager la bataille le 29.

Général Musnier
Beaumont-sur-Grosne le 27 février, 18h"

Est-ce que les trainards peuvent être, à partir d'une certaine durée, définitivement perdus ou bien si on se repose plus longtemps plus tard on pourra les récupérer?

Généralement ils finissent par être comptabilisés dans les blessés et malades, et reviennent alors, mais bien plus tard.

Ordre pour la journée du 28 février.

On rejoint Musnier à Seuvrey. Sauf s'il est arrêté avant et dans ce cas on arrêtera la marche là où il est.


Ordres de marche.

Tout le monde prêt pour un départ à 5h.
Dans l'ordre Digeon, Pouchelon, Pannetier, Bardet. Digeon n'attendra pas le reste de la colonne, il se mettra aux ordres de Musnier en attendant mon arrivée si ce dernier à besoin de lui.
Je serais avec Pouchelon.

Ordre de reconnaissance.

On continue à surveiller Louhans, Mervan et Lons-le-Saunier via Mâcon.


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Dix-neuvième message.

Tournus, le 27 février vers 19h.

Général,

J'ai bien reçus votre message de 18h. Pour l'instant mes reconnaissances n'ont pas révélé de mouvements ennemis. Le plan prévus reste donc en application et je vous rejoindrais demain.

Maréchal Augereau.

Pendant la nuit du 27 au 28 février

Nos reconnaissances avancées à l'est de Chalons signalent qu'une colonne ennemie non identifiée a été repérée dans la soirée dans le secteur de Bey se dirigeant vers Chalons. Nombre non évalué mais forte présence de cavalerie qui risque d'empêcher une observation efficace.

Le rideau de cavalerie est également important à l'est de Chalons, et n'a permis que des observations parcellaires des positions adverses, qui semblent demeurer pour l'essentiel à l'ouest de la Saône et ne garder à l'est que des éléments de cavalerie. Jusqu'à l'arrivée de cette colonne, évidemment.

Carte:

Screugneugneu...  Et ben tant pis, on est pas allé jusque là pour se barrer maintenant! On va prendre Chalons, qu'ils le veuillent ou non.

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingtième message.

Tournus, dans la nuit du 27 au 28 février.

Général,

Mes reconnaissances m'indiquent qu'une nouvelle colonne ennemie de taille inconnue se rapproche de Chalons par l'est. Pour l'instant nous ne changerons rien à notre plan. Je vous rejoins le 28 vers 14 heure, je compte profiter du beau temps pour commencer ma marche plus tôt et profiter au maximum de notre vitesse de marche supérieure.
En attendant je vous ordonne d'adopter une posture agressive contre les troupes ennemies à Saint-Rémy, vous êtes plus nombreux qu'eux alors essayer de les fixer avec la garde nationale et de contourner leur flanc avec Beurmann. Il faut gêner la construction de leurs fortifications, voire les y chasser.

Maréchal Augereau.

Du coup j'édite mes ordres et le départ ne se fera plus à l'aube mais à 5h.

Ok. On continue comme prévu.

Le 28 février vers 7h

Le mouvement a commencé depuis environ 2 heures. La cavalerie de Digeon est en route et devrait pouvoir rejoindre rapidement la formation de Musnier. Nos autres forces devraient pouvoir atteindre St-Rémy, en avant de Chalons, dans le courant de l'après-midi.

Ok on continue.


Et au cas où.

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-et-unième message.

Tournus, le 28 février vers 7h.

Général,

En attendant que le gros de ma colonne arrive Digeon et sa cavalerie se mettront sous vos ordres, utiliser la au mieux pour essayer de renforcer votre contournement des positions ennemies.

Maréchal Augereau.

Vers 11h

Le mouvement se poursuit. Digeon a plus ou moins fait sa jonction avec les forces de Musnier, il devrait pouvoir être opérationnel dans le secteur de St-Rémy en début d'après-midi.
Nos propres forces devraient être sur zone à partir de 15h environ.

Nos reconnaissances de l'autre côté de la Saône confirment le mouvement d'une colonne ennemie estimée à au moins 15 000 hommes, partant du secteur de Bey et se dirigeant vers Chalons.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Vu l'estimation du temps de trajet, je vais faire passer la Corne à la division Beurmann dès ce jour, comme cela elle sera en position pour l'assaut du 1er. Par contre, il faudrait m'assurer que la cavalerie de Digeon puisse couvrir Beurmann si besoin et donc réponde à mes ordres sans risques de retard.

Général Musnier
Le 28 février 9h"

Arf 15 000 hommes... il va falloir se bouger pour latter les gars à Saint-Rémy avant que tout se beau monde se réunissent...


Envoi d'un message.

Au général Musnier

Vingt-deuxième message.

Tournus, le 28 février vers 11h.

Général,

La nouvelle colonne ennemie se dirigeant vers Chalons semble puissante, il faut donc que vous fassiez un effort maximal pour nous débarrasser des défenses ennemies aujourd'hui même, pas nécessairement détruire les éléments adverses mais au moins leur faire abandonner leur défense.

Maréchal Augereau.

Le 28 février vers 14h

Notre colonne a fait sa jonction avec la cavalerie de Digeon, déployée face à St-Rémy. Apparemment les divisions de Musnier seraient en train de traverser la rivière Corne au niveau du bois de Givry.

Les derniers rapports de nos reco confirment que l'ennemi aura très vraisemblablement achevé sa concentration dans le secteur de Chalons avec la dernière colonne repérée dans la soirée.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Je poursuis mon mouvement afin de placer mes divisions sur le flanc de l'ennemi. La seule activité de celui-ci se situe au niveau du pont au sud de Saint Rémy, il est probablement en train d'être miné. Une unité de cavalerie semble couvrir le travail des sapeurs. La cavalerie de Digeon surveille les mouvements ennemis pour couvrir nos manoeuvres.

Général Musnier
Le 28 février 13h"

Quelle est la force des troupes ennemies en face du pont?

Je vais te répondre en avançant le temps.


Entre 15h et 16h

Nos troupes continuent leur regroupement, qui devrait être achevé pour 17h.
Le pont de St-Rémy a été détruit, de toute évidence par l'action du génie autrichien. La rivière Corne reste traversable cependant.

D'après les observations de Digeon, il y a entre 8 et 10 000 hommes dans le secteur de St-Rémy, avec visiblement une forte position défensive au niveau du village lui-même, couvert par plusieurs batteries d'artillerie, et une division de cavalerie ne se trouve pas très loin. Il est possible que l'ennemi ne puisse pas opposer tout ce monde à une tentative d'attaque frontale, mais tous les officiers sont d'accord pour dire que l'assaut à travers la rivière ne serait pas une sinécure, d'autant plus si l'ennemi a, comme c'est à craindre, des réserves du côté de Chalons.

Musnier semble en train d'achever son mouvement, ses unités sont au dernier rapport en train de prendre leurs positions dans le bois de Givry.

La colonne de renfort autrichienne semble s'être regroupée au niveau du village de St-Marcel.

Vers 18h

Alors que la nuit commence à tomber, nos forces et celles de l'adversaire se font face en ordre de bataille désormais relativement visible.

Les forces ennemies couvrant Chalons sont évaluées à un peu moins de 20 000 hommes, dont une forte cavalerie répartie en plusieurs formations, mais apparemment assez nettement supérieure en nombre à notre seule cavalerie de Digeon.
Les positions les plus fortes restent très clairement celles aménagées autour de St-Rémy.

La colonne de St-Marcel reste évaluée à environ 15 000 hommes.


Toutes nos unités sont dans un état correct et le moral est bon (à la notable exception des hommes de la garde nationale). Les décomptes par unités commencent à être faits, mais l'estimation globale de l'état-major est que nous pouvons compter sur 25 000 hommes environ.
La colonne des rétablis et des trainards est très proche, mais il faudrait 24h de repos pour réintégrer les 3 000 hommes environ qu'elle compte.

Carte:

Musnier étant tout proche, vous pouvez visiter vos QG respectifs.

Au niveau des effectifs :

Pouchelon : environ 4200 fantassins, 100 cavaliers. Environ 800 blessés et trainards sont en attente pour réintégrer l'unité.

Bardet : environ 3700 fantassins. Environ 900 blessés et trainards en attente.

Pannetier : environ 4400 fantassins, 200 cavaliers. Environ 1400 blessés et trainards en attente.

Digeon : environ 1600 cavaliers. Un peu moins de 600 blessés et trainards en attente.

Beurmann : environ 6500 fantassins, 200 cavaliers. Environ 500 trainards en attente.

Rémond : environ 3800 fantassins, 100 cavaliers. Environ 300 trainards en attente.


Les blessés, malades et trainards réintégreront leurs unités respectives après 24h de repos en continu.

Bon va falloir décider ce qu'on fait... autant sans cette nouvelle colonne on aurait pu rentrer dans le lard des autrichiens en les débordant, autant maintenant ça va être plus que difficile.

Par contre je me demandais, est-ce qu'il y aurait un moyen d'envoyer des brûlots contre le pont, histoire de le faire péter et d'empêcher les deux colonnes ennemies de se regrouper. Cela nous enlèverait une sacrée épine du pied.

Dans tous les cas il faudrait je pense se reposer 24 h, histoire de récupérer le maximum de personne que l'on peut.