QG du Comte de BUBNA (Keyser)

Vers 10h

Sommariva annonce des bombardements dans son secteur. Apparemment les Français sont en train de déployer une importante artillerie face au pont d'Aire, dans le but évident de nous faire abandonner la rive nord. Le comte de Sommariva demande des renforts.

Les Français de Chancy se sont mis en route vers le nord.

SP a écrit:

Pour l'instant pas de nouvelle de Chancy, mais cela devrait arriver pour 10h

Le franchissement des deux divisions va prendre un certain temps, compte que l'attaque devrait être engagée pour 12h/13h.

Tu parles de Radijovevich et Merville ou Bubna et Zeich ?

Si Bubna et Zeich le peuvent déjà; j'aimerais qu'ils attaquent (une attaque de faible intensité par contreà, ou du moins que la réserve d'artillerie, elle, commence à Pilonner les positions françaises face à Bubna.

Je parle de Radi et Merville.

C'est possible. L'artillerie va par contre devoir se repositionner pour pouvoir engager les Français.

Ok qu'elle le fasse, soutenue par Bubna bien sûr.

Vers 11h

Les Français semblent avoir lancé l'assaut au niveau du pont d'Aire, soutenus par une forte artillerie. Sommariva va faire son possible pour tenir les positions nord du pont afin de permettre sa destruction, mais réitère toutefois sa demande de renforts.

Nos forces ont commencé à engager fortement les positions françaises dans le secteur de Genève.

Confirmation que les Français remontent vers le nord depuis Chancy. L'état-major soupçonne la présence de plusieurs divisions dans ce secteur, qui seraient à même de tourner nos positions dès le début de l'après-midi.

Vu.

Sommariva ne doit pas se laisser encercler, si les français se rapprochent trop avant la fin de ses préparatifs tant pis et qu'il se replie !
Il doit envoyer des éclaireurs afin de les surveiller.
Pas de renforts pour le moment.

On se concentre sur l'attaque à Genève.

(J'ai l'impression de faire une Stenay, mais bon... )

Entre 12h et 13h

L'attaque de Zeischmester, appuyé par le reste de notre propre colonne et par l'artillerie, a quelque peu piétiné face à la défense française, en nombre à peu près équivalent.
Radivojevitch et Merville ont mis en bataille l'essentiel de leurs formations et commencent leur engagement dans le secteur. Radivojevitch est confiant, la supériorité numérique dans le secteur de Genève étant clairement de notre côté, d'autant plus qu'aucune autre unité française ne semble en mesure de pouvoir renforcer leurs lignes.

Dans le secteur d'Aires, Sommariva signale qu'il craint fort de ne pouvoir ni tenir ni détruire le pont face à la poussée française. Outre l'attaque désormais pleinement engagée par deux divisions soutenue par une forte artillerie, il apparaît qu'au moins deux divisions de ligne et une autre de cavalerie menacent de déborder Sommariva par Paicy et Satigny. Un repli méthodique vers Vernier lui semble être la seule possibilté pour éviter son encerclement.

Message pour Sommariva a écrit:

Général,
J'ai bien pris note des dernières nouvelles dans votre secteur, je vous prie donc de vous conformer à vos consignes et à ce qui vous apparaît comme le choix le plus sûr,
je vous autorise à vous replier.

@Zeischmester

On continue l'attaque de manière soutenue dès que les gros bataillons sont engagés.


Questions au MJ :

Quelles estimations pour les forces face à Genève du coup ? 7000 ?

J'ai l'impression qu'on a encore une fois renversé les fronts...

A vue d'oeil, estimation autour de 6 000 hommes, à plus ou moins 1 000 hommes près.

Entre 13h et 15h

Avec l'engagement des forces de Radivojevitch et de Merville, les Français ont reculé nettement en direction de Chêne. Comme prévu, la supériorité numérique très nette de nos unités a été décisive. Pertes lourdes côté ennemi. Hors des deux divisions ennemies engagées, aucune autre force repérée dans le secteur.

Sommariva confirme qu'au moins deux divisions de ligne françaises et une de cavalerie essaient de le coincer contre le Rhône. S'il a pu pour le moment éviter le pire, il va poursuivre son repli vers Saconnex mais craint que sa formation ne tienne pas jusqu'à la fin de l'après-midi.
Tout semble également indiquer qu'il doit y avoir encore au moins deux divisions françaises en manoeuvre.

Message pour le Général Sommariva a écrit:

Général, continuez votre repli actuel, des secours arrivent à votre rencontre

@Les autres

Encore un round de combat pour essayer de finir les français :

- S'ils déroutent, que la cavalerie de Radivojevitch poursuive. Merville, Bubna et Zeichmester doivent se redéployer au nord de Genève dès que possible, à la rencontre de Sommariva.

-S'ils ne déroutent pas de suite, comme au dessus, sauf que seuls Budna et Zeichmester commencent à se redéployer.

@Questions au Meuj

Je sais bien que je ne peux me fier qu'aux impressions de mes généraux et que les jets de dés peuvent être très aléatoires, mais vu le round précédent et la supériorité numérique, ai-je tort de penser que ça peut être fini rapidement du côté de Genève-Sud ?

La situation est clairement très favorable, et une déroute française très possible dans ce secteur si l'ennemi ne reçoit pas de renforts.
Difficile cependant de dire si cela se règlera rapidement ou pas.

Entre 15h et 17h

La poussée de nos unités s'avère irrésistible. Le village de Chêne a été pris et les deux divisions françaises sont en déroute en direction d'Annemasse.
Radivojevitch a organisé la poursuite tandis que nos autres unités ont engagé leur conversion. Merville a déjà entamé son mouvement.

Sommariva signale dans un message datant de 16h qu'une autre unité française est en train d'arriver sur lui. La pression s'intensifiant dans le secteur de Saconnex, il va replier ce qu'il peut vers Genève mais pense la déroute plus que probable. Il évalue les Français face à lui à près de 15 000 hommes, peut-être plus.

Vers 18h

Le gros de nos unités est en train de se repositionner dans le secteur de Genève.
Tout indique que la colonne de Sommariva a été pour ainsi dire anéantie sur la rive nord du Rhône : le comte est parvenu à rallier Genève avec quelques débris d'unités, mais le reste de sa colonne d'avant-garde n'existe plus.

Les Français sont parvenus également à prendre le contrôle des ponts, y compris celui de Genève, mais n'ont pas réellement pris pied sur la rive sud du fleuve.

Radivojevitch a raccompagné jusqu'aux alentours d'Annemasse les deux divisions françaises sévèrement étrillées. Leur parc d'artillerie a été abandonné et leurs pertes, si elles ne sont pas encore évaluées, seraient très lourdes. Avec la tombée de la nuit et ce qui semble être l'approche d'une division française sur la rive sud de l'Arve, Radivojevitch serait tenté de stopper là les frais.

Ce bordel...



Je suis du même avis que Radi, mais j'ai besoin d'essayer de comprendre ce que veulent dire tous ces mouvements.

Juste, aussi, mes unités se repositionnent à Genève, mais les français ont pris les ponts ?

Je suppose que, du coup, quand tu dis que je me repositionne à Genève, c'est rive sud du Rhône ?

Oui, tout à fait.

Bon tactiquement on a fait un échange, sauf que je perd mon unité d'avant-garde
Mais stratégiquement, je suis plutôt perdant.

Je ne pouvais pas faire grand chose d'autre à part replier Sommariva, lui envoyer une partie de mes forces et risquer d'engager une bataille sur plusieurs front en étant éparpillé.

Donc tant pis. C'est des pertes calculées.

Par contre, ce sont ses effectifs qui m'inquiètent à présent.

On me dit (aussi imprécis que ça soit) au moins 15 000 contre Sommariva. 6000 contre moi à Genève et encore une division au sud de l'Arve.

Je dispose d'environ 24-25 000 hommes (sans compter les pertes etc).

Donc 15 000 + 6000 ça fait déjà 21 000 minimum (ou maximum, mais vu que face à Sommariva il y avait pas mal d'unité en manoeuvre, il a sûrement pas tout vu, même s'il a surestimé ce qu'il a vu).

Pour tenir Genève contre les 15 000 annoncées (minimum), Sans Radivojevich, j'ai à peine, en fait, 10 000 gugusses et 1000 et quelques cavaliers.

Du coup, la logique voudrait que je fasse revenir Radivojevich... Mais avec encore une unité au sud de l'Arve, c'est tendu. (Et je me demande d'où elle sort putain, j'étais quasiment sûr que tout le reste de son armée avait filé au nord, il avait peut être des unités en réserve vers Annecy... Où il a fait faire demi tour à une partie des forces parties pour Aire... Va savoir...)

J'ai quand même bien envie de lui faire tenir sa position et attaquer demain...

Bon, pour l'instant il arrête comme il le souhaitait mais qu'il envoit sa cavalerie harceler l'ennemi et reconnaître en force pour estimer ce que j'ai en face de moi au sud.

Ok.

Apparemment il y aurait un début de manoeuvre des Français du côté de Genève, très vraisemblablement pour tenter d'établir une tête de pont sur la rive sud du Rhône.

Comment tu modélise l'utilisation de la ville et des portes ?

J'aurais presque envie d'envoyer une des mes unités, dans la ville, dans la partie renforcée hier au nord. Un autre dans la ville au sud et une dernière face au pont pour cueillir la ou les unités qui essayeraient de passer de plusieurs directions.

Mais vu qu'il est sans doute plus facile de défendre un pont, mes unités doivent manoeuvrer pour empêcher cela dans l'immédiat.

L'enceinte historique est en très mauvais état en 1814 et n'a pour ainsi dire aucune valeur militaire, les portes n'ont de fait pas un rôle crucial. Seul le réduit défensif de la garnison - sur la rive sud du Rhône, mais j'avoue ne pas être beaucoup plus précis pour sa localisation - a une valeur militaire réelle, mais essentiellement pour garder le contrôle de la ville et, dans une moindre mesure, gêner les Français dans le secteur.

Bon sinon :

-Interrogatoire des prisonniers. Estimer la taille de l'armée d'Italie et le nombre d'unités en face de nous (et leur position si possible).
-Ramener les canons pris à Genève

Vers 19h

Les Français sont clairement en train d'établir une tête de pont sur la rive sud du Rhône. Il n'est pas impensable d'imaginer le franchissement par une ou deux divisions d'ici deux ou trois heures.

Confirmation également qu'une division française a été repérée dans le secteur de Carouge.

Le comte de Sommariva est arrivé au QG avec à peine quelques centaines d'hommes - d'autres fuyards devraient pouvoir être rassemblés, sans que l'on puisse cependant en faire grand chose.
Le comte déplore la perte de sa formation. Il estime avoir fait face à une part considérable de l'armée d'Italie : probablement deux divisions dès la fin de la matinée traversant à Aire avec une forte artillerie, et au moins deux autres divisions de ligne et une formation de cavalerie un peu plus tard dans l'après-midi, venant vraisemblablement du secteur de Chancy. Il semble convaincu d'avoir eu face à lui 20 000 hommes. Après avoir tenté de se replier vers le grand Saconnex, il a été contraint de se rabattre vers Genève mais n'a pu maintenir la cohésion de son unité en fin d'après-midi devant le rapport de forces en sa défaveur.
N'ayant guère plus de force constituée à commander, le comte propose de prendre le commandement de la garnison de Genève en essayant d'y inclure les quelques survivants de sa colonne.

Mes unités pourraient s'y opposer dans combien de temps ? (Au franchissement du pont)

Pour Sommariva, le pauvre...

20 000 ?

Mais ils sont combien en fait ?

Ca va devenir très tendu. Surtout avec une autre unité à Carouge.

Je résume pour le moment :

-On continue de tenter de s'opposer au franchissement du pont.
-J'attend des nouvelles plus précises de Radivojevich et de la divison à Carouge.

Même s'il n'y aurait pas d'engagement à proprement parler (c'est la nuit), tes unités peuvent en effet assez aisément bloquer les Français.