QG du Prince de HESSE-HOMBOURG (Nabulio)

Le 2 mars vers midi


Les Français ont totalement abandonné leurs positions du bois de Givry. Les deux divisions qui y avaient été repérées se sont repliées vers le sud derrière la rivière Corne.

Les autres unités françaises semblent vouloir consolider leurs positions défensives. Pas d'alerte particulière.

Wimpfen a-t-il découvert des gués sur la Saône ?

Il n'y a assurément pas de véritable gué, mais quelques emplacements où le génie pourrait bricoler un pont. Les positions de Lux et Marlay ont déjà été reconnues, les repérages se poursuivent.

On reste en place à se réorganiser/récupérer les blessés.

Que Warten lance des recos sur Givry.
Que Wimpfen lance quelques recos jusqu'en face de Tournus. Il doit être en mesure de savoir s'il y a des ennemis à Tournus dans l'éventualité où nous enverrions notre génie rétablir le pont.

Le 2 mars, à la tombée de la nuit


Encore une journée finalement bien calme. Les Français ont consolidé leurs positions au sud de la rivière Corne sans tenter quoi que ce soit.
Le bois de Givry semble apparemment totalement vide d'ennemis.

Les recos de Wimpfen semblent confirmer l'absence de troupes françaises dans le secteur de Tournus, hors de quelques soldats devant assurer une présence symbolique.

le comte de BUBNA a écrit:

Septième message, le 28 février à 18h00 à Jussy.

Monsieur le prince,

J'ai passé la journée du 28 à me réorganiser et laisser le temps à toutes mes unités d'arriver.

Je compte passer la journée du 29 à planifier mes prochains mouvements et en reconnaissances pour me préparer à dégager la place de Genève dans la journée du 30, si les français ne tentent rien le 29.

Je n'ai pour l'instant identifié qu'environ 10 000 à 15 000 français en face de Genève vers Carouge, derrière l'Arve, probablement des éléments de l'armée d'Eugène.

J'ai aussi face à moi, les 6000 (?) hommes du corps d'armée des Alpes au sud d'Annemasse à Etrambières derrière l'Arve également.

Aucune information concernant d'autres unités française, qui, me semble-t-il auraient déjà du arriver sur Zone.
De deux choses l'une, soit elles sont en train de me tourner où elles sont conservés à l'arrière en réserve (mais je ne les ai toujours pas découvertes), soit elles sont en route vers Lyon ou vous.

Il est aussi possible qu'elles n'existent pas et que j'ai l'intégralité des forces françaises d'Italie et des Alpes face à moi.
Mais pour l'heure je préfère rester prudent et tâcher de confirmer mes informations par de nouvelles reconnaissances.
Cela me semble bien peu en l'état, même si Bellegarde aurait surestimé les effectifs à la disposition d'Eugène.

Ma priorité demeurant pour l'heure, sauf ordres de votre part, la défense de Genève et l'immobilisation de l'armée d'Italie ou de la plus grande part de celle-ci face à moi, je procéderais avec grande prudence.


BvL.

Un autre message de Bubna signale qu'il est entré en contact avec la colonne de Lichtenstein, actuellement occupée au blocus de Besançon mais qui a commencé à rassembler ses forces suite à la menace française sur Genève. Lichtenstein devrait commencer à marcher vers Genève d'ici quelques jours.

Message à Bubna :
2 mars vers 19h00
Aucun combat ne s'est déroulé en ce 2 mars.
Chalons reste sous notre contrôle.

Message aux renforts qui font route vers nous :
Indiquez-moi par messager votre position chaque jour, je dois être en mesure de vous réorienter au besoin.

J'imagine que j'ai loupé le coche et que notre génie n'a rien renforcé aujourd'hui ?

Il n'y a plus grand chose à renforcer, les positions autour de St-Rémy sont au maximum de ce que l'on pourrait espérer en terme de fortifications de campagne.

Pour les renforts, ils ne sont nulle part pour l'instant, leur délai de mobilisation n'étant pas encore passé.

Ma nouvelle box arrive demain.
Edit : ayé elle est là. Allelujah !

Le 3 mars, à l'aube

Alors que la pluie continue à tomber et détrempe les sols, nos forces comme celles des Français semblent demeurer, une fois de plus, sur leurs positions. Aucune activité d'ampleur pour le moment.

le GQG a écrit:

Général Bianchi,

ci-jointes les pièces qui confirment votre nomination au rang de commandant de l'armée du Midi à titre temporaire, suite à l'indisposition du prince de Hesse-Hombourg.

Le maréchal Schwarzenberg est en train de réorganiser ses forces avant de reprendre sa marche vers Troyes. Le détachement de la réserve générale destiné à votre renfort devrait pouvoir rejoindre Châlons le 7 ou 8 mars, à condition bien sûr que la ville soit toujours sous votre contrôle à ce moment.
Etant donnée la situation, nous ne pouvons que vous enjoindre à prendre l'offensive en direction de Lyon : il nous apparaît, à tout l'état major comme au maréchal lui-même, impensable que vos 50 000 hommes puissent être à ce point tenus en échec.

En vous souhaitant les meilleurs succès dans votre nouveau commandement,

général Radetzki, chef de l'EM impérial

L'état de nos troupes (effectifs, forme, moral) ?

A vrai dire ça n'a pas beaucoup évolué par rapport à hier. Les derniers trainards ont été récupérés par la colonne Wimpfen et la cavalerie Wartensleben, le reste est dans la nature.

SCHEITER : environ 5 500 fantassins, 900 cavaliers
HARDECK : environ 2 200 fantassins, 1 600 cavaliers
WIED-RUNCKEL : environ 6 300 fantassins, 150 cavaliers
VON GALL : environ 2 200 fantassins, 900 cavaliers
LEDERER : environ 1 400 cavaliers

WIMPFEN : environ 6 700 fantassins, 200 cavaliers
COBOURG : environ 1 700 fantassins, 900 cavaliers
GRETH : environ 6 700 fantassins, 200 cavaliers
BENTHEIM : environ 3 500 fantassins, 200 cavaliers
KIENMAYER : environ 1 700 cavaliers

WARTENSLEBEN : environ 2 600 cavaliers



Il y a bien encore quelques malades et blessés en attente, mais ils ne reviendront pas avant encore au moins une semaine. L'armée est au meilleur de ses moyens, avec de solides défenses dans tout le secteur de St-Rémy.
L'état-major est certain qu'aucune attaque française ne pourrait emporter nos positions dans cette zone - d'autant plus vue la météo. Malheureusement le problème est un peu le même vis-à-vis des positions françaises au sud de la Corne.

Hors des positions précédemment repérées, aucun point de passage n'a été repéré sur la Saône, et même là seul un pont du génie permettrait le franchissement.

Aucune autre force française repérée pour le moment, hors d'une petite garnison à Tournus.

Des positions françaises à Tournus il y a combien de temps de trajet (pour eux de leur côté de la Saône, pour nous du nôtre) ?
Je suis tenté d'envoyer notre génie remonter le pont et faire traverser environ 50% des gars de Wimpfen dans la foulée.

Difficile à dire, cela dépend des conditions climatiques. En partant le matin ils arriveraient probablement à Tournus en fin d'après-midi ou début de soirée.

On envoie notre génie sur la route de Tournus, accompagné de Bentheim.
En chemin, ils tâchent d'identifier tout gué susceptible d'être rapidement franchi par 10 à 15000 hommes entre Chalons et Tournus.

Le génie peut-il remettre en état le pont durant la nuit ?

Wartensleben envoie quelques reco sur Givry et St-Germain-des-Bois [St-G.-lès-Buxy de nos jours], et même jusqu'à Buxy, Chenove et Messey un peu plus au sud.
Histoire de voir si l'on peut contourner (ou être contournés) par l'ouest du bois de Givry voir celui du Roy.

Pour le redire, il n'y a pas de gué sur la Saône à proprement parler : les deux sites repérés précédemment sont juste des sites où le génie pourrait poser un pont provisoire - ce qui prendrait au minimum 6h, probablement plus.

Reconstruire le pont de Tournus est envisageable pendant la nuit, avec cependant l'incertitude concernant le fait que la ville est sous contrôle français. Comme apparemment il n'y a pas d'unité constituée, c'est encore faisable, mais si jamais les Français devaient ramener une unité, cela deviendrait autrement plus difficile.

On tente le coup.
1- Départ de St-Marcel, pour une arrivée en face de Tournus vers 18h00.
2- On reste éloignés des berges pour ne pas être repéré trop vite.

3- Si pas d'arrivée d'unités repérées sur l'autre rive, on se lance dans la reconstruction.

4- Messages à envoyer dès arrivée sur site, de sorte que Wimpfen puisse, le cas échéant (si 3- favorable), envoyer d'avantage de troupes par une marche nocturne.

Ok. Pour le repérage, il ne faut pas se faire d'illusions, il y a des patrouilles françaises qui observent la colonne Wimpfen depuis qu'elle est arrivée sur zone, le déplacement ne passera pas inaperçu.

Vers 12h

La légion de Bentheim et le génie sont à peu près au niveau du village d'Ouroux. Rien à signaler pour le moment sinon quelques cavaliers français de loin en loin.

Dans le secteur de St-Rémy, tout est calme, les Français demeurant sur leurs positions.

Vers 18h

Au dernier rapport, la légion de Bentheim et le génie étaient en approche de Symandre. Le site de l'ancien pont de Tournus devrait être atteint dans la soirée.

Les Français ont apparemment opéré des mouvements de réorganisation dans le secteur de St-Rémi, sans que leur dispositif ne soit visiblement affaibli. Une unité aurait cependant été repérée dans le courant de l'après-midi en train de se mettre en route dans la direction de Tournus, très vraisemblablement en réaction à notre propre mouvement dans cette direction.

Cobourg part également pour Tournus, et marche de nuit. Si la météo est trop mauvaise, il s'arrête mais repart dès l'aube.

Le Génie remonte le pont. Si l'ennemi est finalement au delà de notre nombre, on attend Cobourg pour monter la dernière travée.

Des patrouilles sont envoyées au sud, jusqu'à hauteur de Macon. On ne sait jamais, on pourrait aller récupérer cette ville en douce.

Note bien que tes patrouilles pourraient éventuellement y stationner, mais il faut bien une unité complète pour que Mâcon retourne sous ton contrôle.

Pour le mouvement de Cobourg, il va falloir préciser. La météo est mauvaise à 18h et le restera au moins jusque dans le courant de la nuit, du coup on donne l'ordre de mouvement ou pas ?

Oui, on y va.
Cette météo se maintiendra longtemps ?